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vanvesauquotidien - Page 1109

  • VANVES ET LA REGION CAPITALE : Et pourquoi pas « La Région du Grand Paris ! »

    Les changements de patronymes des régions qui ont fusionnés come le Nord en « Hauts de France »donnent quelques idées du côté du nouvel exécutif de la Région Ile de France dont le conseil régional siége depuis hier matin : «La question du nom se pose, notamment vis-à-vis de la stratégie à l'international, puisque l'une de nos priorités est l'attractivité de la région. Mais ce n'est pas l'urgence immédiate. Notre priorité est notre futur budget et le choc de simplification que l'on souhaite mettre en place. Le sujet viendra un jour ou l’autre mais ce n'est pour l'instant qu'une piste de réflexion» confiait l’un des membres de cet exécutif cette semaine. Mais à entendre la présidente de la Région, ses derniers jours, avec ses explications sur l’attractivité vis-à-vis de l’international, un patronyme vient tout de suite à l’esprit : «Le Grand Paris» comme il y a un Grand Londres etc…Pourquoi pas « La Région du Grand Paris ».

    Cela aura au moins le mérite d’être clair et de poser les pieds dans le plat de la Métropole du Grand Paris et le bazar institutionnel que Valérie Pécresse (LR) dénonce au fil de ses dernières interventions comme hier matin lorsqu’elle a répondu à un élu du PRG qui l’accusait d’entretenir la rivalité entre la Région et la métropole car « c’est paralyser l’Ile de France et perdre en crédibilité alors le partenariat est essentielle » Et en prenant l’exemple des appels à projet lancés par A.Hidalgo - «Réinventer Paris » et « réinventer la Seine» - et la Métropole - « Inventons la Métropole » - alors que Valérie Pécresse a lancée « dessine-moi le Grand Paris de demain » pour « imaginer l’IDF de demain ». C’est une référence au Grand Paris lancé par Nicolas Sarkozy avec notamment l’Atelier International du Grand Paris (AIGP) a-t-elle indiquée : « Le Grand Paris est incompréhensible pour l’extérieur. Les étrangers ne comprennent rien à ce bazar instituiionnnel. L’arrivée au même moment de ces appels à projet peut faire prendre conscience du souk institutionnel en Ile de France auquel il fait remédier. Le sujet est simple : Il faut parler d’une seule voix à l’international. Et le Grand Paris est parlant. La banlieue avec ses 5 millions de Franciliens qui vivent hors MGP ont aussi droit à leur rêve urbain, à la beauté urbaine » Et de prendre l’exemple que la SGP (Société du Grand Paris) qui va créer de grands gares et des kilométres de transports à travers la Région. « La MGP n’y siége pas, car elle n’a pas la compétence transport, contrairement à la Région !»

  • GAUDUCHEAU MAIRE DE VANVES DEPUIS 15 ANS : L’AVIS D’UN CHALLENGER : ANTONIO DOS SANTOS

    Quinze ans après l’élection de Bernard Gauducheau (UDI) comme maire, qu’en est il. Le Blog Vanves Au Quotidien continue à demander leur avis à des élus et des ex-élus de tous bords politiques (3 par tendances politiques) avec les réserves exprimées dans le blog du 16 Mars dernier. C’est au tour du challenger du maire à l’élection municipale de 2014 : Antonio Dos Santos secrétaire de la section PS de Vanves.

    Vanves Au quotidien - Que retenez-vous en bien ou en négatif des ces 15 ans ?
    Antonio Dos Santos : « On est obligé de constater que bon nombre de vanvéens se satisfont de sa présence en ville et du fait qu’il se consacre exclusivement à ses mandats, en apparence sans aspérités et avec le souci de bien faire. En réalité, sa gestion manque cruellement d’anticipation et de définition des réelles priorités. C’est ainsi que, malgré les alertes successifs, la dette s’est inexorablement accrue et que la baisse prévisible des dotations n’a pas été anticipée … au bénéfice de quelques « mesurettes » et d’un renvoi régulier de la responsabilité vers d’autres niveaux. Les citoyens moins avertis se laissent prendre au leurre d’une proclamée stabilité fiscale alors que, mieux informés, ils pourraient participer à des arbitrages utiles ou les comprendre ; mais pour cela il faut de la clarté et une réelle écoute des citoyens.

    VAQ - N’est-ce pas trop long 15 ans ? Ne faut-il pas se limiter à 2 mandats ?
    A.D.S. : « Sur une vie c’est court, mais pour une fonction politique et de façon continue c’est beaucoup, le risque d’usure et d’éloignement de la réalité n’est pas négligeable. La tentation d’éviter tout ce qui peut faire obstacle à l’échéance électorale suivante n’est pas étrangère à la forme dont certains sujets sont traités. D'autant que diriger une ville ce n'est pas simple, demande de l'énergie, des efforts de renouvellement et de l’ouverture d’esprit. C’est évidement et en premier lieu aux électeurs de le dire, et ils ont reconduit Bernard Gauducheau encore en 2014. Je défendais alors le non cumul des mandats, celui de maire allant de pair avec beaucoup d’autres fonctions prenantes et importantes. Limiter dans la durée une fonction élective de premier rang à deux mandats successifs, est assurément une piste à explorer et suffisante pour installer des projets; d’autres pays ont pris ces dispositions pour éviter les habitudes, renouveler la classe politique et la rendre plus proche des citoyens et de la vie réelle.

  • GAUDUCHEAU MAIRE DE VANVES DEPUIS 15 ANS : L’AVIS D’UN DOYEN DECU, LAURENT LACOMERE

    Quinze ans après l’élection de Bernard  Gauducheau (UDI) comme maire,  qu’en est il. Le Blog Vanves Au Quotidien continue à demander leur avis à des élus et des ex-élus  de tous bords politiques (3 par tendances politiques) avec les réserves exprimées hier et confirmées par de nouvelles instructions en haut lieu données ces derniers jours. C’est au tour du doyen du Conseil Municipal de 2001 et 2008,  Laurent Lacomére qui pourrait bien être amené à re-siéger puisqu’il était le dernier de la liste de la majorité en 2014, avec ses démissions successives

    « S’il était tombé sous ma patte lorsque j’étais un patron, je mettrais comme annotation du genre : « Adepte de l’exercice solitaire du pouvoir, de tendance despotique et bobo ! » qu’il a accentué au fil des années afin d’être seul à diriger selon une manière pyramidale, devenant ainsi un super directeur général des services. Mais il aurait été normal qu’il convoque un ou plusieurs adjoints maires pour travailler sur un projet comme on le fait dans n’importe quelle entreprise  » confie Laurent Lacomére. « Malgré tout, il a réalisé Cabourg, la remise à niveau d’une ville totalement à l’abandon, grâce à son adhésion à GPSO. IL est vrai que l’état des rues, de l’éclairage, était déplorables, les circuits électriques étaient dans un était incroyable, pêtant de tous les côtés. Il a aussi remis en état tous les locaux municipaux, les école n’étant pas aux normes de sécurités, certains locaux ayant dû être désiamantés, sans parler des vestiaires de certains services (Espaces verts, propreté). Il a vraiment remis Vanves à niveau » reconnaît il   

    « Mais il a fait des choix arbitraires en ce qui concerne la construction des tennis couverts, l’ouverture grâce à l’achat d’ex-magasins,  de petites salles de réunions de quartiers avec Latapie, La Tuilerie… sans parler de Panopée qui n’est pas conforme au niveau sonore,  au lieu de consacrer un budget conséquent pour agrandir la salle de théâtre Le Vanves qui aurait été digne de ce nom pour recevoir 400 à 450 spectateurs, l’entretien d’une équipe de basket coûteuse, l’extension du jumelage, et surtout une augmentation de la population vanvéenne grâce à une densification diffuse – et non visible – de son tissu urbain.  Enfin, il a promis l’accès du parc du lycée Michelet avec beaucoup de désinvolture, sans résultats probants. Sans parler du mur anti-bruit le long de la voie ferrée qui n’a pas vu le jour encore. Et je ne parle du maintien de la dette de la commune à un haut niveau.  Ce n’est pas catastrophique, mais il hypothéque les budgets de la ville pour les 15 à 20 ans à venir » constate t-il en parlant d’un véritable échec au niveau du commerce : « Pas de poissonnier ! Pas un seul boucher dans le cette ancien en dehors d’un charcutier-traiteur…. »

    « Si l’on instituait une limitation du mandat des maires, il n’y aurait plus de maires dans nos 36 700 communes, beaucoup faisant 30 ans de mandat. Par contre, il est certain que pour exercer une fonction national, il faut être passé par la case maire ou au minimum maire adjoint d’une commune importante » indique t-il en prenant l’exemple d’Isabelle Debré qui est maintenant sénateur et même vice présidente de la haute assemblée. « Elle a tout appris grâce au terrain, et à l’expérience au sein de la mairie »