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vanvesauquotidien - Page 1105

  • PERMANENCES POLITIQUES A VANVES : LES REPUBLICAINS QUITTENT LOUIS BLANC

    Les Républicains ferment leur permanence de la rue Louis Blanc presque dix ans après son ouverture et son inauguration le 2 Décembre 2006 avec Jean Pierre Fourcade, Jean Jacques Guillet, Roger Karoutchi, André Santini, Patrick Devedjian, Bernard Debré. « Lieu de partage et d’écoute, elle nous a permis d’animer la vie de notre mouvement et de préparer plusieurs campagnes électorales. Aujourd’hui, une permanence politique s’avère moins nécessaire » expliquent les responsables vanvéens des Républicains qui « grâce à l’économie réalisée, pourront « faire plus et mieux, notamment sur le terrain : Cafés politiques, déplacements et réunions thématiques ». Ils organisent un pot de fermeture le lundi de Pâques en fin d’après midi. Il ne restera plus qu’une seule permanence politique à Vanves : Le « 82 » (rue sadi Carnot) des socialistes. Petit retour sur l’histoire des permanences politiques à Vanves     

    Les permanences du parti gaulliste (UMP et RPR) comme celles de l’UDF puis de l'UDI et du PS ont connu des résidences multiples depuis une trentaine d’années : Les Jeunes Giscardiens PR aux débuts des années 80 avaient ouvert un local derrière la boutique Vanv’en Poupe,  ensuite dans une ancienne petite boutique de fleuriste où se trouve actuellement l’immeuble de la Banque Populaire rue de la République. Son animateur s’amusait à afficher les bonnes feuilles vanvéens de la Tribune Régional, journal d’informations locales disparu, qui énervaient les conducteurs cégéstistes ou communistes de la RATP. Le RPR a occupé l’une des plus minuscules dans un local face à l’hôtel des Impôts rue Marcheron durant les campagnes présidentielles de 1988 et municipales de 1989, puis des bureaux rue Jean Bleuzen durant la malheureuse et désastreuse campagne municipale de 1995. Et même une ancienne boucherie rue de la République où se trouve aujourd’hui le nouvel immeuble à l’angle de la rue Vieille Forge avec sa boulangerie durant celle de 2001 qui fut inaugurée par MAM (Michéle Alliot Marie) alors présidente du RPR le 13 Décembre 2000 et reçu un pavé dans la vitrine 3 jours après. D’ailleurs ce jour là (13 décembre), le PS inaugurait aussi sa permanence rue Jean Bleuzen avec Guy Janvier et Robert Badinter, qui connut aussi quelques avatars. 

    L’UDF a aussi eu ses permanences dans un local au 2  rue Henri Martin durant la campagne des cantonales 1998, qui fut la première permanence des gaullistes du temps du RPF, en face du restaurant «Les Sportifs» (devenu « les filles »). Puis à l’angle des rues Diderot et Raymond Marcheron en face du nouveau commissariat durant la campagne des municipales de 2001  dont «l’objectif était de montrer son attachement à la constitution d’une liste de rassemblement en mars 2001 dans une ville gagnée par la gauche à une voix», puis celles de 2008. Enfin dans un minuscule locale de la rue Jean Bleuzen au niveau des Procédés Chenel  pour les municipales de 2014  inauguré par une pléiade de politiques venus soutenir Bernard Gauducheau lors d’une réunion publique à Marceau (Patrick Devedjian, Valérie Pécresse André Santini, Roger Karoutchi sénateur,  Hervé Marseille, Laurent Lafon) avec un ruban bleu et fushia aux couleurs de l’UMP et de l’UDI à la place d’un ruban tricolore à découper. La dernière permanence à rester ouverte sera celle des socialistes inaugurée un 12 Décembre 2009 alors que Guy Janvier était conseiller général, Fabian Estellano, Secrétaire de Section, Lucile Schmid encore au PS (avant de passer chez les écologistes), Antonio Dos Santos, trésorier : « Cela a toujours été notre rêve !  C’est une pierre importante pour la vie locale du PS » indiquait Guy Janvier. « Cela change tout d’avoir un lieu. C’est savoureux d’être entre nous » ajoutait Lucile Schmid.

  • BERNARD GAUDUCHEAU DENSIFIE VANVES A L’INSU DE SON PLEIN GRE !

    Décidément la majorité municipale a la mémoire courte avec son chef d’équipe, alors que des vanvéens, et pas des moindres, avec un ex maire adjoint de B.Gauducheau, commencent à réagir par des pétitions, des recours,  à la sournoise densification de leur ville. Et cela  grâce à ce que l’on appelle des opérations dans le diffus qui se sont énormément développées depuis les dernières élections municipales. Rappelez-vous la veille du 2éme tour des élections des municipales de 2008, lorsque la liste Vanves Pour Vous menée par le maire distribuait un tract particulièrement destiné aux habitants zones pavillonnaires, notamment du Clos Montholon en parlant de « menace PS/PC/Verts sur nos quartiers pavillonnaires ». Il rappellait les propos de Marc Lipinski (EELV) lors d’un  dernier Conseil Municipal : « La partie sud de la ville n’est pas du tout dense… Auprés de la gare SNCF de Malakoff-Vanves, auprès de la gare de Clamart, il y a des zones qui ne sont absolument pas denses… Je pense que l’on peut construire un peu plus à Vanves ». Ses propos s’inscrivaient dans le cadre d’un débat sur le PLH (Plan Local de l’Habitat) d’Arc de Seine (devenu GPSO)  ressorti de son  contexte pour une bonne cause électorale.

    Et bien c’est ce qu’il est en train de faire ou plutôt laisser faire actuellement d’une manière très sournoise et subtile : Une résidence hôtelière de haut standing, à l’angle des Rues Marcel Yol et Henri Martin à l’emplacement du siége de la société Fêtes & Feux,  un nouvel immeuble de 36 logements au 34/36 rue Marcel Yol par la société de promotion immobilière France Logis face à l’entrée des parkings du Palais Sud, un immeuble de 42 logements construits par First Avenue entre la gare et l’Allée du Progrés, un immeuble de 21 logements en haut de la rue René Coche prés d’un pavillon en meulière dont c’est la première réalisation de Novim-promotion, un autre de 13 logements porté par la SCC VH14 rue Sadi Carnot à l’emplacement d’un charmant petit pavillon où ont séjourné (à une époque différente) une vice présidente du Sénat et une  adjointe au maire de Vanves, tout comme au 21 rue Coche porté par le promoteur Novim et le cabinet d’architectes Pavlidis  (21 logements en 6 étage). Enfin,  le projet  MDH d’immeuble d’angle à la pointe des rues Raymond Marcheron et de la République : 38 logements en accession  à l’emplacement de deux beaux pavillons verdoyants. En attendant d’autres annonces dans Vanves Infos ou lors des prochaines réunions publiques de quartier du printemps

    Et le maire  d’expliquer comme il l’a fait lors des dernières réunions publiques de quartiers lorsqu’un  riverain s’étonnait face à un projet d’immeubles -  « Je croyais qu’on était dans un quartier pavillonnaire » -  que  « l’autorité municipale ne peut pas s’opposer à la vente des terrains par leurs propriétaires surtout si cela est fait dans le respect du PLU » en ajoutant, un rien fataliste  que  « Les propriétaires qui vendent leur pavillon veulent toujours en tirer un bénéfice ! ». Tout en les invitant à se regrouper comme il l'a fait lors d'une réunion de quartier publique (Centre Ancien/St Remy au printemps 2015) lorsqu'ils veulent vendre leur pavillon pour réaliser une plus belle et intéressante réalisation immobilière. Evidemment, il y a des explications : « Vanves est l’objet de pression foncière ! » et  l’Etat force les communes à construire en Ile de France avec cet objectif de 70 000 logements par an même si Vanves est parmi les villes les plus denses de France. « Les réformes institutionnelles en cours, ont pour objectif de déposséder les maires de leurs pouvoirs pour faire à leur place. L’idée d’un Etablissement Public Foncier d’Ile de France (EPF IDF) et la Métropole du Grand Paris (MGP) est de donner la possibilité à l’Etat de faire à la place des Maires » expliquait il dans ses réunions publiques, sans vraiment convaincre ! Mais les riverains commencent à ne pas se laisser faire….

  • GAUDUCHEAU MAIRE DE VANVES DEPUIS 15 ANS : L’AVIS DE LUCILE SCHMID (EELV) : « Vanves l’audacieuse »

    Quinze ans après l’élection de Bernard  Gauducheau (UDI) comme maire,  qu’en est il ? Le Blog Vanves Au Quotidien continue à demander leur avis à des élus et des ex-élus  de tous bords politiques (3 par tendances politiques) avec les réserves exprimées dans le blog du  16 Mars dernier.  C’est au tour de Lucile Schmid, conseillère municipale EELV

    J’ai toujours connu Bernard Gauducheau comme maire de Vanves puisque je suis arrivée en septembre 2002. Il était élu depuis 18 mois. Ce qui me frappe c’est qu’en 15 ans le monde a beaucoup changé, et que Vanves est restée semblable. Cela fait partie d’un choix du mairequi favorise le côté petite ville, l’esprit village, le cocon. Ce qui le résume bien c’est quand il termine ses discours par « Vive Vanves. » Il y a de vrais bons côtés : les écoles sont bien, l’ambiance au conseil municipal est bonne, la ville a été plutôt embellie, il y a des aménagements favorables à l’écologie (jardins, vélos, circulation), la tranquillité règne. Avec le revers de la médaille, des choix qui favorisent les promoteurs immobiliers et moins de mixité sociale. Ce que je critiquerais surtout, ou plutôt, ce que je ferais différemment c’est de ne pas avoir pris plus de risques pour changer notre ville, et la faire connaître. Issy-les-moulineaux et Malakoff sont chacune à leur manière, plus visibles, identifiables. C’est pour cela que nous écologistes avions proposé dans notre programme municipal en 2014 d’imaginer Vanves en 2020 avec moins de voitures, des lieux d’accueil pour les associations, plus d’entreprises du numérique, plus de lieux de discussions et d’animation pour ces jeunes Vanvéens qui passent leur soirée à Paris.