Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ville de vanves - Page 800

  • DEPUIS 10 ANS, LE PROJET DE TOUR TRIANGLE AUX PORTES DE VANVES SUSCITE UNE OPPOSITION TOTALE DES ECOLOGISTES

    Après un  premier recours déposé le 4 octobre 2017 par trois associations (SOS Paris, FNE-IDF, ADHAPE) devant le tribunal administratif pour demander  l’annulation du permis de construire accordé le 28 avril 2017 par la mairie de Paris à la SCI tour Triangle, un second le 5 février 2018 par ces trois associations et dix élus écologistes du Conseil de Paris qui ont déposé une demande de résiliation judiciaire de la promesse de bail à construction,  SOS Paris et l’ADHAPE (Association pour le développement et l’aménagement harmonieux du Parc des expositions et ses environs) viennent de saisir le 1er mars, le procureur de la République d’une plainte contre la Ville de Paris pour «délit de favoritisme». Selon les plaignants, la maire aurait accordé un bail à construction et un permis de construire «en l’absence de toute mise en concurrence». A leurs yeux,  il s’agit d’un projet public : des équipements publics seront construits dans la tour. La Ville de Paris sera par ailleurs propriétaire de la tour au terme d’un bail de 80 ans. «Il s’agit ainsi d’un marché public de travaux, et non un projet privé comme la mairie le soutient», affirme leur avocat qui estime qu’il y a là violation des dispositions réglementaires en la matière.

    Lancé par Bertrand Delanoë, alors maire de Paris, en Novembre 2008, cet édifice de 180 mètres de haut qui doit être implanté porte de Versailles, le long du hall 1 du parc des expositions n’a jamais cessé d’être contesté. Un projet de tour de 43 étages comportant un hôtel quatre étoiles de 120 chambres avec un « sky bar », 2 200 mètres carrés d’espace de « coworking » et un équipement culturel de 540 m2. Les écologistes n’ont cessé de dénoncer un projet «énergivore», considéré par Anne Hidalgo et son adjoint au maire Missika  comme «une œuvre d’art» et «un projet autour duquel se joue une part non négligeable de l’attractivité et du rayonnement de Paris et du Grand Paris» Les travaux de construction devraient débuter en 2020, année des prochaines élections municipales, pour une ouverture avant les JO de 2024 si tout va bien, car les écologistesde tout bord ne vont pas cesser de combattre ce projet, comme ils le démontrent encore

  • LA PHOTO DU JOUR A VANVES : LA NEIGE REBELOTE

    Vanves avait quelque peu connu une ambiance ouatée hier matin, avec peu circulation, contrairement à la veille au soir, beaucoup de places de stationnement libres, un parc Frédéric Pic tout blanc fermé comme les autres espaces verts (square Jarrousse sur la photo), un PMS André Roche où le chantier de requalification de la tribune n’a pas été arrêté par la neige, alors que quelques joggeurs courraient sur la piste enneigée. Les conversations du café du commerce tournaient autour du climat bien sûr : « Vous vous rendez compte. Il fait 6° au pôle nord alors que chez nous est descendu à -6° ! » n’en revenait pas un fidéle lecteur de libé prenant son café au comptoir du Relais de Vanvresen ajoutant : « c’est le monde à l’envers : Dans le nordde la France, il géle, et dans le sud, il neige! Regardez les images à la télé ! »

  • VANVES ET LE SALON DE L’AGRICULTURE : LA DERNIERE FERME VANVEENNE

    Chaque année, comme c’est le cas cette semaine, une grande ferme ouvre ses portes à côté de Vanves, où se sont rendus quelques familles vanvéennes notamment pour voir « haute » la vache du Canyal vedette de cette édition 2018 du salon de l’agriculture. Ou découvrir les produits du terroir francilien dans levillage d’Ile de France inauguré Lundi dernier par Valérie Pécresse (sur la photo).  Occasion de rappeler que la dernière ferme de Vanves a été remplacée en 1970/71 par un garage qui appartenait à un certain « Jojo de Vanves », Georges Munier.

    La dernière ferme de Vanves se trouvait presqu’en face du Rosier Rouge, à coté du restaurant portugais (ex-Pére Tranquille) le long de l’avenue du Général de Gaulle, où de nombreux petits commerces, aujourd’hui disparus, créaient un lien social que beaucoup regrettent. Il y avait une boutique où la grande mére Picherit, de la famille qui tenait cette ferme, vendait du lait, de la créme, du fromage, avec un logement au dessus qui était devenu le bureau du garagiste. Une grande allée donnait d’un côté sur une étable de 25 vaches, des cabanes à lapin et une porcherie, et de l’autre sur des fosses pour le fumier, le tourteau pour les vaches et un tas de pailles que ces fermiers allaient récupérer dans les fosses de l’école militaire et autres bâtiments militaires. Les vaches allaient paître, prés du Boulevard du lycée où il y avait un champ ou un terrain vague à la place des immeubles actuels au carrefour avec l’avenue du Général de Gaulle.

    Georges Munier avait apporté un témoignage très vivant dans « Paroles Vanvéens » recueil collectif  réalisé par Pierre Meige (Edt du Bout de la Rue ) sur son installation : « Je me lance dans l’aventure et décide de monter mon garage à la place des étables et de la boutique. J’ai passé tous mes samedis et mes dimanches pendant un an à transformer les bâtiments pour qu’ils ressemblent un tant soit peu à un garage de banlieue qui se respecte » racontait il. « J’ai cassé à la main, la fosse à purin, la fosse à pulpe, la fosse à fumier, les cabanes à lapin, et la porcherie. Je me rappelle le premier jour d’ouverture : il y avait encore deux poules et cent tonnes de gravats ». D’autres fermes ont existé à Vanves bien sûr, comme celle de la rue Sadi Carnot à l’emplacement du marché.