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parti républicain

  • RETOUR SUR 37 ANS DE COMMERCE A VANVES SUR LA PLACE DU VAL : LE RELAIS DE VANVRES

    L’un des plus anciens commerçants a pris sa retraite la semaine dernière, 37 ans après avoir repris ce café à Simone en 1981 qui l’avait tenu 13 ans : Luc Arias. Occasion de revenir sur l’histoire contemporaine de cette place, de ces commerces avec ce bistrot, de ces riverains

    La place du Val (de Lattre de Tassigny) des années 80 n’avait rien à voir avec celle des années 2010 : Tout d’abord au centre, entre deux petites rues  qui se rejoignaient au niveau du Cabinet Chrétien et du restaurant le jardin du Bonheur, une petite place avec sa fontaine et ses 4 platanes, sous lesquels Luc Arias avait installé quelques tables. Le trottoir devant son café était étroit, avec 2 tables de chaque côté de l’entrée, avec une façade en bois. Sur le même trottoir, la BICS faisait l’angle avec le Bd du Lycée, et la librairie de monsieur Danan. En face, le pressing du couple Bettane (à l’emplacement de Vanv’En Poupe), un boucher (à la place du Salon de coiffure Hair), le très petit salon de coiffure (inoccupée aujourd’hui) accolée au restaurant asiatique, Le Jardin du Bonheur. Et à l’angle de la rue de la République, un très petit magasin qui a accueilli un fleuriste, puis une permanence du Parti des Républicains avant le tout nouvel immeuble avec la BICS au rez-de-chaussée construit à la fin des années 90 après des fouilles archéologiques rocambolesques qui retardérent le chantier. « Tout un monde actif au service du quartier ! » constatait Luc Arias dans ce livre collectif de témoignages de vanvéens « Paroles de Vanvéens » (Edt au Bout de la Rue 2004)

    Voilà pour le décor lorsque Luc Arias repris ce bistrot de quartier qui avait le vent en poupe à l’époque, par rapport à aujourd’hui. Il ne comptait pas ses heures, avec un cuisinier et une serveuse, et déjà ses habitués. Notamment certains commerçants du marché qui venaient faire un gueulleton, le samedi matin, entre l’installation au petit matin  et l’arrivée des premiers clients à 8H avec apéro, entrée, généralement des huitres, plat principal, dessert, café etc… A l’époque, il ouvrait à 5H du matin. A Midi, c’est apéritif-crevettes. Avec des personnages haut-en couleur comme cette femme dénommée «Coco girl», véritable titi parisienne, petite comme Piaf, qui entonnait certains airs de Paris. En fin de journée, avec ses habitués, c‘était des parties endiablées de 4/21 avec notamment le fils Lemonnier, partit brutalement trop tôt, qui travaillait aux Figurines de Paris (installé alors à la place de l’échoppe de l’Encadreur qui vient de fermer), avec quelquefois des « filles de vie » qui venaient boire leur coup avant d’aller faire le tapin à Paris ou aux alentours, ou certaines familles venus de l’autre bout du monde dans des tenus exotiques, résidants du Rosier du Rouge venus soigner un proche dans les hôpitaux voisins

    A Suivre Jeudi : Pourquoi le Relais de Vanvres ?

  • DES DISPARTIONS DISCRETES ONT TOUCHE VANVES CET ETE

    Cet été a été marquée par la disparition – passée inaperçu – de deux personnalités, l’une vanvéenne, Jean Louis Thoumieux, et l’autre isséenne, Richard Calmels qu’ont connu beaucoup de Vanvéen, et auxquels ont rendu hommage quelques amis sur les réseaux sociaux et pour l’un dans le journal municipal d’Issy les Moulineaux

    DISPARITION D’UN DOCTEUR  

    Tous les vanvéens se souviennent, bien sûr du médecin, dont le cabinet était installé dans le quartier de la gare. Il a exercé à Vanves entre 1973 et 2011, se déplaçant souvent chez ses patients, ce qui se perd aujourd’hui, avec son cartable noir. Attachée des Hôpitaux de Paris, il avait travaillé pour le SAMU et a avait été urgentiste, avant d'installer son cabinet rue René Coche.  Ses 38 années passées à Vanves ont marqué plusieurs générations de Vanvéens. 

    Il faisait parti de l'association  « Grand Cru 46 » qui rassemble des vanvéens étant né durant l’année 1946 comme Michel Dingreville, Bernard Roche,  Yves Grivillers, Jean Pierre Sauvin…et qui ont fréquenté d'école du Centre.  En plus de nombreux engagements associatifs, il a été élu au conseil municipal à Vanves entre 1983 et 1998 sous le mandat de Gérard Orillard et de Didier Morin. Au départ, il avait été dans l’opposition, élu sur la liste « Vanves 2000 »  en 1983, avant d’intégrer la majorité et d’être élu Adjoint au Maire chargé de la culture et des loisirs entre 1989 et 1990

    DISPARITION D’UN REPUBLICAIN

    Le journal municipal Point d’Appui d’Issy les Moulineaux d’Octobre a rendu hommmage à Richard Calmel, ancien maire-adjoint aux sports et à la jeunesse, entre 1983 à 1995 et médiateur de la ville depuis 2014, qui est décédé durant l’été 2017 à l’âge de 70 ans. Certains vanvéens l’ont connu, côtoyé, surtout s’ils militaient au Parti Républicain durant ces années 80 et 90. Il avait découvert l’action militante en participant activement à la campagne d’Alain Madelin à Issy pour les législatives de mars 1973 puis à la campagne présidentielle de 1974. Il ne cessera plus de militer pour ses idées et ses valeur, participant aux campagnes législatives d’André Satini menée le député Guy Ducoloné (PC) dans la 11e circ des Hauts de Seine (Issy/Malakoff/Vanves). « Pour lui le militantisme, c’était aussi l’amitié et les rencontres, le casse-croûte amical après les distributions de tracts sur les marchés ou les collages nocturnes d’affiches » témoignent ses amis.  Il avait intègré l’équipe municipale en même temps d’André Santini en 1977 comme conseiller délégué aux sports. Il est en quelque sorte le père du CLAVIM, tout juste créé en 1982, et notamment son volet prévention jeunesse. Il a fait venir à Issy les Moulineaux les prologues de grandes courses cyclistes (Paris-Nice, tour de France) et  fait évoluer le « cross de Noël » en «corrida de Noël », qui est devenu  peu à peu la course internationale renommée que l’on connaît aujourd’hui.