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luc atias

  • RETOUR SUR 37 ANS DE COMMERCE A VANVES SUR LA PLACE DU VAL : POURQUOI LE RELAIS DE VANVRES ?

    Tout au long de ses 37 ans, il y avait toujours la même question qui revenait : «N’avez-vous pas fait une faute avec le relais de Vranves ? ». Et bien non, mais personne ne peut expliquer d’où venait ce « R ». Hyppolite Chailley a bien tenté de l’expliquer dans son livre sur l’histoire de Vanves rédigé en 1956.

    Un nom dérivé de l’ancien gaulois, « Venna » qui signifiait poisson ou « Benna » pesche en vieux français ou »Vanna » désignant un vivier c’est à dire un parc à poisson creusé au bord d’une rivière. A l’époque le lit de la Seine s’étendait de Grenelle à Issy les Moulineaux, et il suppose d’une pêcherie avait été installé dans le vallon, au milieu du Bd du lycée, au niveau du bassin du parc du lycée. Plus tard un rû descendant des hauteurs de Clamart, coulait jusqu’au fond du vallon, d’où la fontaine place du Val, mais aussi à Issy les Moulineaux place Minard. Voilà pour l’histoire et le choix de ce nom donné à ce bistrot situé au cœur du Vanves Historique

    Quant à la place elle-même, selon René Sedes, historien de Vanves, elle a été la plus grande du village de Vanves jusqu’au XIXéme sécle. L’abreuvoir à chevaux qui bordait, un temps, le rû qui descendait de Clamart lui a donné cette forme de triangle, avec sa fontaine datant du 1er Empire qui a changé plusieurs fois de place, ses platanes, ses maisons basses. En 1858, après comblement de l’abreuvoir, cette place a abandonnée basses-cours, selliers et remises pour accueillir deux fois par semaine le marché de Vanves jusqu’à la construction d’un marché couvert dans le style Baltard, alors à la mode, à côté de l’hôtel de ville actuel. Après la seconde guerre mondiale, elle reçut le nom prestigieux de ce général qui mena les armées de la Libération e la Provence au Rhin, puis au Danube 

    A Suivre Vendredi : Un tournant au XXIéme siécle

  • RETOUR SUR 37 ANS DE COMMERCE A VANVES SUR LA PLACE DU VAL : LE RELAIS DE VANVRES

    L’un des plus anciens commerçants a pris sa retraite la semaine dernière, 37 ans après avoir repris ce café à Simone en 1981 qui l’avait tenu 13 ans : Luc Arias. Occasion de revenir sur l’histoire contemporaine de cette place, de ces commerces avec ce bistrot, de ces riverains

    La place du Val (de Lattre de Tassigny) des années 80 n’avait rien à voir avec celle des années 2010 : Tout d’abord au centre, entre deux petites rues  qui se rejoignaient au niveau du Cabinet Chrétien et du restaurant le jardin du Bonheur, une petite place avec sa fontaine et ses 4 platanes, sous lesquels Luc Arias avait installé quelques tables. Le trottoir devant son café était étroit, avec 2 tables de chaque côté de l’entrée, avec une façade en bois. Sur le même trottoir, la BICS faisait l’angle avec le Bd du Lycée, et la librairie de monsieur Danan. En face, le pressing du couple Bettane (à l’emplacement de Vanv’En Poupe), un boucher (à la place du Salon de coiffure Hair), le très petit salon de coiffure (inoccupée aujourd’hui) accolée au restaurant asiatique, Le Jardin du Bonheur. Et à l’angle de la rue de la République, un très petit magasin qui a accueilli un fleuriste, puis une permanence du Parti des Républicains avant le tout nouvel immeuble avec la BICS au rez-de-chaussée construit à la fin des années 90 après des fouilles archéologiques rocambolesques qui retardérent le chantier. « Tout un monde actif au service du quartier ! » constatait Luc Arias dans ce livre collectif de témoignages de vanvéens « Paroles de Vanvéens » (Edt au Bout de la Rue 2004)

    Voilà pour le décor lorsque Luc Arias repris ce bistrot de quartier qui avait le vent en poupe à l’époque, par rapport à aujourd’hui. Il ne comptait pas ses heures, avec un cuisinier et une serveuse, et déjà ses habitués. Notamment certains commerçants du marché qui venaient faire un gueulleton, le samedi matin, entre l’installation au petit matin  et l’arrivée des premiers clients à 8H avec apéro, entrée, généralement des huitres, plat principal, dessert, café etc… A l’époque, il ouvrait à 5H du matin. A Midi, c’est apéritif-crevettes. Avec des personnages haut-en couleur comme cette femme dénommée «Coco girl», véritable titi parisienne, petite comme Piaf, qui entonnait certains airs de Paris. En fin de journée, avec ses habitués, c‘était des parties endiablées de 4/21 avec notamment le fils Lemonnier, partit brutalement trop tôt, qui travaillait aux Figurines de Paris (installé alors à la place de l’échoppe de l’Encadreur qui vient de fermer), avec quelquefois des « filles de vie » qui venaient boire leur coup avant d’aller faire le tapin à Paris ou aux alentours, ou certaines familles venus de l’autre bout du monde dans des tenus exotiques, résidants du Rosier du Rouge venus soigner un proche dans les hôpitaux voisins

    A Suivre Jeudi : Pourquoi le Relais de Vanvres ?