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ville de vanves - Page 420

  • VANVES VA PARTICIPER A LA TRANSITION ECOLOGIQUE DE L’ILE DE FRANCE GRACE A LA COP REGIONALE

    L’un des résultats de la première COP régionale en IDF qui s’est jouée à guichet fermé, voilà une quinzaine jours  avec plus de 1000 participants, est ce budget participatif auquel participe Vanves qui a présenté trois projets au suffrage des Franciliens «On s’appuiera sur la participation citoyenne  et l’hyper décentralisation» a promis Valérie Pécresse, présidente de la région qui souhaite associer les franciliens à la mise en œuvre des 192  propositions pour la reconstruction écologique de la région qui en est ressortie qui serviront de socle à l’acte II du plan de relance régional à la suite de la crise sanitaire. Il promeut trois objectifs : Une région ZEN (Zéro émission nette), ZAN (Zéro artificialisation nette) et une région développant l’économie circulaire. Avec la création GIEC régional avec la participation de chercheurs franciliens  et d’experts climat pour réaliser des travaux de recherche et de prévision climatique à l’échelon régional, car l’IDF est l’une des régions les plus touchées d’Europe par le réchauffement climatique.

    Que retenir de ses 192 propositions qui vont concerner les vanvéens comme les franciliens :

    Pour la région ZEN :  Electrification de 100% des bus. Etendre à toutes les stations de métro l’expérimentation actuellement en cours dans une vingtaine d’entre elles de dépollution de l’air intérieur qui a donné des résultats avec -20% de pollution. Développer les bulles d’air dans les écoles comme c’est expérimenté dans une école de Poissy, financer des dispositions de purification de l’air et de puits carbone dans les écoles et les crèches. Automatiser les lignes 4 et 13 du métro, après les lignes 14 et 1. Développer la filiére rétrofile pour changer les moteurs des voitures thermiques en moteur électrique, ainsi que la conversion à l’électrique de vélos classiques…

    Pour la région ZAN : Lancement de la révision du SDRIF (Schéma Directeur de l’Ile de France)  pour en faire un SDRIF environnemental afin de la réadapter grâce à nouveaux objectifs qui s’impose aux PLU communaux et intercommnaux comme à Vanves qui densifie, aménager 1000 ha d’espaces verts, 150 km de berges, planter 500 km de haies d’ici 2030 et 10 000 arbres et arbustes dans les lycées, accompagner 100 Villes dans la désimperméabilisation des sols, créer 4 nouvelles naturelles réserves régionales   et un 5e PNR (parc Naturel Régional) avec le futur PNR de la Brie et des deux Morins. Soutenir 100 projets d’îlots de fraicheur dans les communes, aider à la rénovation de 50 000 logements passoires thermiques dans le parc HLM, trouver une alternative aux chauffages de terrasses et de restaurants grâce à un AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt). Il s’agit aussi de favoriser la réémergence de filières pour développer les cultures (vigne, champignon, cresson, poires de Groslay, cerises de Montmorency), poursuivre la mesure COVID de soutien à la vente directe agricole (drive fermier, boutique coopérative, box fermiére, Amap).

    Enfin, une Région «circulaire» est la deuxième phase d’un plan déchet régional lancé voilà un an et voté lors du conseil régional dela semaine dernière. Il repose sur 10 leviers : Accompagner les territoires avec, par exemple, un appel à projet pour le recyclage des masques ; soutenir 200 projets de surecvclage, de réemploi et de réparation pour rallonger la durée de vie des équipements des franciliens d’ici 2025 ; financer 100 projets pour développer la consigne de verre pour réemploi d’ici 225, créer une «Mine urbaine» Smart lab pour développer des procédés innovants pour transformer les déchets de nos villes en ressources et intégrer les matériaux issus du réemploi et renouvelables dans la construction ; populariser «l’emporte restes» selon une expression québécoise (doggy bag) dans la restauration pour lutter contre le gaspillage alimentaire, avec les syndicats de la restauration ; installer 2000 composteurs collectifs (immeubles, quartiers, établissements)…

    Ces 192 mesures auront sûrement, dans le temps, des implications dans la vie quotidienne des vanvéens comme des franciliens, vu leur ampleur et leur diversité. Et cela commence par ce budget participatif auquel participe la ville de Vanves

  • LES NOUVELLES REGLES SANITAIRES A VANVES POUR LIMITER LA PROPAGATION DU COVID-19

    Depuis que la Région Ile de France a été classée en zone d’alerte renforcée, les préfets de chaque département comme celui des Hauts de Seine, ont pris un arrêté précisant les mesures qui devaient accompagner ce classement et qui sont appliqués à partir d’aujourd’hui : vente d’alcool  à emporter interdite à partir de 20H, fermeture des bars et restaurants entre 22H et 6H. Par ailleurs, aucun événement festif ou récréatif ne peut être organisé dans un établissement recevant du public de type N », autrement dit les restaurants, cafés, bars, etc.

    Les clubs fitness, les salles de sports, les patinoires, les piscines couvertes et les salles polyvalentes sportives sont fermées, comme les gymnases Magne, André Roche, le club House, les tennis couverts, la Tribune dans le PMS A.Roche, la piscine Roger Aveneau Toutefois, une dérogation est toutefois prévue pour l’enseignement du sport « dans le cadre scolaire, ainsi que pour les activités sportives des accueils collectifs de mineurs et des clubs et associations sportives, dès lors qu’elles concernent des mineurs». Les salles municipales gérées par le PHARE sont aussi fermées comme c’est le cas par exemple pour le pavillon de l’avenue V.Hugo qui accueille les ateliers d’expression, même pas quinze jours après la reprise de leurs activités, par exemple, les espaces Latapie, la Tuilerie, et le Square fort utile pour les ainés….ce qui a suscité quelques réactions notamment sur les réseaux sociaux: « Ayant repris cette semaine des activités artistiques et sportives au sein de 3 associations avec toutes les précautions scrupuleusement suivies par les organisateurs et les adhérents et n'ayant eu vent d'aucun cas avéré de Covid on est en droit de se demander si on n'a pas encore affaire là au sacro-saint principe de précaution cher à nos dirigeants».

    Enfin, pour les grands événements, la jauge sera 1 000 personnes maximum, contre 5 000 auparavant. Dans l’espace public, les rassemblements de plus de 10 personnes sont interdits, « y compris dans les parcs, les forêts, les squares et les jardins ». Les manifestations sur la voie publique, les rassemblements professionnels, les transports, les cérémonies funéraires, les visites guidées et les marchés sont exemptés de la limite des 10 personnes. Par contre, pas de brocante, de vide-grenier etc….

  • LE BAS RELIEF DE L’EGLISE SAINT REMY DE VANVES RESTAURE A ETE INSTALLE DANS LE CHŒUR

    Les Journées Européennes du Patrimoine le week-end dernier, ont été marquée par l’inauguration d’un bas-relief en albâtre du XVIe siècle, classé parmi les Monuments Historiques au titre des objets depuis 1971 et représentant le baiser de Judas et le Christ au prétoire. Il a  installée dans le chœur de l’église Saint-Rémy, après une restauration financée par la Ville de Vanves avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France (DRAC), et inaugurée en présence de la municipalité, du pére curé de Vanves, Bertrand Auville.

    «Cette œuvre a  été extrêmement abimé, conservée dans le grenier de l’église où elle a quelque peu souffert, jusque dans les années 60. Aucun document ne permet malheureusement de préciser depuis quand elle se trouvait dans l’église et quelle est son origine exacte. Mais compte tenu de l’intérêt de cet objet d’art, il a fait l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques par arrêté du ministre des Affaires culturelles du 30 juillet 1971. Elle avait été rapatriée à la Mairie, conservée jusqu’en 2018 où  sa restauration a été décidée et confiée à la Conservation régionale des Monuments Historiques de la DRAC» indique Bertrand Auville curé de Vanves. Elle a été effectuée Patrick Jallet, spécialiste en conservation-restauration d’œuvres sculptées, qui a participé par exemple à la restauration de plusieurs statues du château de Versailles ou encore à la restauration en 2012 du Rétable de l’Ascension d’Andrea della Robbia, œuvre majeure de la collection de sculptures italiennes de la Renaissance du Musée du Louvre

    «Lors de son classement,  on pensait que c’était un marbre alors que le restauraurateur nous a dit que c’était un bas relief en albatre. Ce matériau a été particulièrement utilisé pour des sculptures religieuses depuis le Moyen Age jusqu’à la Renaissance» ajoute le pére Auville. «Difficile à distinguer du marbre, il présente en effet de nombreux avantages par rapport à celui-ci : moins coûteux, il est aussi plus tendre et donc plus facile à sculpter. Pendant deux siècles, du XIVe au XVIe siècle, les albâtres de Nottingham, en Angleterre, sont ceux dont la production a été la plus abondante. Elle a été diffusée dans toute l’Europe et notamment en France. La production d’albâtre de Malines, en Flandre, était également renommée mais a connu une diffusion plus restreinte. En outre, une étude récente menée par des chercheurs français a permis de localiser dans les Alpes, en Isère, une carrière d’albâtre qui semble avoir fourni la matière première de nombreuses œuvres médiévales et de la Renaissance. En ce qui concerne le bas-relief de Vanves, une étude scientifique plus approfondie serait sans doute nécessaire pour en préciser l’origine exacte» ajoute le directeur des Archives de Vanves.

    «L’œuvre, très endommagée, est constituée de deux scènes sculptées séparées par un bandeau central. D’après l’analyse effectuée par le restaurateur, il semble que, dans le passé, l’œuvre a probablement séjourné dehors, en contact direct avec des écoulements d’eau qui l’ont affectée de nombreuses dissolutions en ravinant la totalité des surfaces, et plus particulièrement la partie droite qui n’a pas été reconstituée. Afin de restaurer cette œuvre, l’ancien encadrement en bois, peu adapté, a été retiré et remplacé par un cadre métallique, qui a ensuite été scellé dans le mur. Le plâtre qui avait été utilisé autrefois pour consolider le bas-relief a été retiré et les fissures ont été comblées avec un mortier de chaux et de poudre de marbre.  Le nettoyage a été effectué par micro sablage à faible pression avec de l’oxyde d’alumine».

    C’est une œuvre du XVIIe  siécle qui était à Vanves, une période faste, parce qu’il y avait le cardinal Duprat qui était le chancelier du roi François Ier, avec sa résidence à Vanves à l’emplacement du parc F.Pic. Il avait  notamment doté la ville de Vanves d’un certain nombre d’œuvre payé par ses soins, notamment ce bas relief qui faisait parti d’une série représentant les scénes de la passion du Christ car à l’époque, il devait y avoir tout un chemin de Croix  qui a disparu, selon le pére curé Auville. Deux scénes sont représentées  : «Jésus au prêtoire, représentant la condamnation du Christ dans le palais de Ponce Pilate qui est malheureusement très altérée (le quart inférieur droit a même disparu) et le baiser de Judas à gauche, qui est la scène la mieux conservée. Conformément à l’iconographie traditionnelle, Judas porte une bourse qui représente non seulement sa charge de trésorier au sein de la communauté des apôtres, mais aussi et surtout le salaire de sa trahison. On distingue bien les soldats romains armés de lance. On distingue également, en haut à gauche, un étrange petit personnage. Il s’agit peut-être du jeune homme qui lors de l’arrestation du Christ s’enfuit vêtu d’un seul drap d’après l’évangile selon Saint Marc ( « Un jeune homme le suivait, n’ayant pour tout vêtement qu’un drap, et on le saisit : mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu » (Mc 14, 51-52) »indique le pére Bertrand Auville

    « Comme on ne dépense pas de l’argent public pour quelque chose qui aurait éré remisé, on a réfléchit enemble, et on a trouvé que le choeur de l’église c’était très harmonieux» confie-t-il.  Pour mémoire l’église possède d’autres objets classés visibles : La plaque de consécration de l’église (1449), classée en 1906, le lustre à plaquettes en cristal (18e siècle), classé en 1975, et une console de la fin du 18e siècle (époque Louis XVI), classée en 1971