Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ville de vanves - Page 27

  • DES JEUX DIFFICILES POUR LES NAGEURS DU STADE DE VANVES SELECTIONNES

    Pacôme Bricout qui est un jeune nageur du Stade de Vanves, prometteur, a été éliminé en série aux JO sur 800m nage libre. « Il débarquait aux Jeux pour apprendre et il fait peu de doutes qu'il va rentrer avec des leçons et des enseignements dans ses valises. Pacôme Bricout n'a pas réussi de miracle, à la Paris La Défense Arena, dans les séries du 800 m nage libre. Le natif de Cannes, qui s'entraîne à Martigues avec Philippe Lucas depuis trois ans, est encore un jeune nageur sur la scène internationale » constataient les journalistes sportifs. «Pour lui, rejoindre la finale relevait d'un petit exploit qui ne s'est pas produit. 4e de la deuxième des quatre séries remportées par le Montpelliérain David Aubry (en 7'44''59, 8e temps et qualification en finale), le vanvéen de 19 ans a signé le 23e temps global (7'57''32), alors que seuls les huit premiers chronos rejoignaient la finale…Il espérait nager en 7'52''. Parti trop vite en raison de son excitation et boosté par l'ambiance, il a raté le coche. Il n'aurait pas craché sur un nouveau record, pour effacer celui qu'il avait obtenu en juin aux championnats de France à Chartres (7'48''63), mais il s'était fixé un objectif davantage en adéquation avec une course en séries » commentaient ils.

    « J'ai vraiment vécu un truc incroyable, franchement. Le bruit qu'on entend derrière le plot, l'énergie que cela nous donne, il faut vraiment réussir à la canaliser. Il faut savoir l'utiliser au bon moment et je pense que je suis parti avec trop d'énergie. Ce n'est pas ce qu'il fallait faire mais je l'ai fait... Je l'ai payé direct. Ce truc s'apprend avec le temps et l'âge. Ce n'était que ma deuxième compétition internationale » expliquait Pacôme Bricout. «Niveau temps, ce n'est pas ce que j'espérais ! C'est compliqué. Je pense que j'ai deux-trois choses à changer à l'entraînement. Physiquement je suis bien, mentalement ça va, j'arrive à bien finir mais je ne parviens pas à accélérer le rythme. Aux 300 mètres, je suis déjà à une seconde. Devant, ça nage très vite, on le voit, et si je veux le faire aussi il va falloir que je tienne cette allure à l'entraînement. C'est quelque chose qu'il faudra que je travaille. On fait beaucoup de caisse mais moins d'allure (avec Philippe Lucas). L'année a quand même été difficile, je ne me suis pas beaucoup entraîné à cause de ma mononucléose (il a été touché en fin d'année dernière, NDLR), je me suis peut-être entraîné cinq mois sur dix pendant l'année. Je le paie peut-être là » reconnaissait il

    Hadrien Salvan, a participé à la finale du relais 4x200 m nage libre avec Wissam-Amazigh Yebba,Yann Le Goff et Roman Fuchs le 30 Juillet dans la bassion de l’Arena La Défense, mais ils n’ont décroché que la cinquiéme place dans un vacarme assourdissant des supporters français pour les encourager. Les relayeurs britanniques ont été les plus forts, décrohant aux JO de Paris un deuxième titre consécutif sur 4x200 m, devant les Américains et les Australiens. Déjà meilleur chrono des séries, ils ont rapidement pris les commandes pour boucler la course en 6 min 59 sec 43.

    Enfin, le troisiéme nageur vanvéen, Damien Joly (sur la photo), pour sa deuxième finale olympique (après Rio 2016),  a terminé 8e de la finale du 1500 m.  Après sa perf’ en série, il a tout donné. «On savait que ça allait nager vite, mais il n’y a jamais eu un tel niveau sur le 1500m» avait il réagi au micro de Nelson Monfort sur France 2. Mais « cela restera un super souvenir ! »

  • LES ESPOIRS DU STADE DE VANVES POUR SA PARA ATHLETE MANDY FRANCOIS ELIE AUX JEUX PARALYMPIQUES DE PARIS

    Les Jeux Paralympiques qui débutent ce 28 Août,  devraient voir participer une représentante du Stade de Vanves, Mandy François-Elie sélectionnée avec 15 autres para-athlètes à Albi lors des championnats de France de para-athlétisme. Ce sont ces 4éme Jeux Paralympiques car à Londres en 2012, elle avait remporté la médaille d’or sur 100 m dans la catégorie T37,  à Rio en 2016, la médaille d'argent sur 100 mètres dans la catégorie T37, et à Tokyo en 2021 la médaille de bronze sur 200 m dans la catégorie T37.  

    Elle est devenue une star de l’équipe de France de para-athlétisme grâce à sa mentalité de battante, n’ayant jamais abandonné ses rêves malgré un AVC à seulement 18 ans qui partiellement paralysée des membres de son côté droit après trois semaines de coma. «Je vise une médaille. N’importe laquelle, ça serait déjà pas mal je trouve » expliquait cette para-athlète membre du Stade de Vanves depuis 2 à 3 ans dans Vanves Le mag de Juin dernier qui est entrainé par Dimitri Demniére à l’INSEP dont il est directeur du pôle athlétisme. « Depuis les mondiaux de 2023 Et avec les JOP, il y a un engouement lié au handisport. Je crois que nous sommes à l’aube d’un changement . J’espère que ce n’est pas un effet de mode. Maintenant, il faut intégrer le athlètes dans les clubs car ily a encore trop de personne sur le carreau » expliquait il. En tous les cas, les vanvéens espèrent que cette stadiste ramènera une médaille d’or, contrairement à nos 3 nageurs qui n’ont malheureusement rien rapporté de ce bassin Arena La Défense baptisé par tous Léon Marchand.

    RAPPEL HISTORIQUE

    Occasion de rappeler l’origine des jeux Paralympiques dont les ancêtres sont les Stoke Mandeville Wheelchair Games créés en 1948 par Sir Ldwig Guttmann pour les vétérans blessés au cours de la  Seconde Guerre Mondiale. Le médecin estimait que le sport peut redonner confiance à ces anciens combattants en fauteuil roulant, tout en améliorant leurs capacités physiques

    En Juillet 1948, il organise à l’hôpital Stoke Mandeville les premiers Jeux mondiaux de chaises-roulantes et des amputés » (World Wheelchair and Amputee Games),  destinés à réhabiliter par la pratique physique des victimes et anciens combattants devenus paraplégiques. 16 vétérans en fauteuil s’affronteront dans une compétition de tir à l’arc et de netball (dérivé du basket ball)

    Ils deviennent à partir de 1951 les Jeux Internationaux de Stoke Mandeville et seront organisés à Rome une semaine après les JO de l’été 1960, où l’on considère qu’il s’agit des premiers Jeux Paralympiques avec 400 athlètes provenant de 23 pays dans huit sports.  Les premiers Jeux paralympiques d'hiver eurent lieu à Örnsköldsvik en Suède en 1976.  Compétition multisports, similaire aux JO mais réservée aux athlètes atteint de handicap physique, visuel ou mental, ils ont lieu tous les quatre ans, en alternance été/hiver comme les Jeux olympiques. Depuis les JO de Séoul en 1988, ils sont organisés dans la même ville que les Jeux olympiques d’été et se déroulent après ceux-ci, comme pour les JO d’hiver depuis 1992 à Tignes-Albertvillle.  Aux Jeux paralympiques de Paris en 2024, 23 sports et 549 épreuves sont au programme dont certaines disciplines n’existent pas aux Jeux olympiques, comme la boccia et le goalball. «Les Jeux Paralympiques nous invitent à repenser la notion de performance en créant une diversité de compétitions et d’épreuve, adatées à une pluralité de réalités corporelles » explique Sylvain Ferez sociologue et maître de conférences à la faculté des sciences du sport de l’université de Montpellier.

  • INCROYABLE ETE OLYMPIQUE A VANVES

    L’été olympique continue cette semaine avec les Jeux Paralympiques. Le Blog avait pris ses quartiers d’été le 14 Juillet, à  plus de dix jours de la cérémonie d’ouverture des JO, alors que les couleurs olympiques habillaient les rues de la ville de Vanves, labellisée Terre de Jeux 2024 depuis 2019,  les devantures de ses commerces, étant décorés grâce au travail d’un artiste-peintre vanvéen. Certains, avaient reçu des banderoles et affiches aux couleurs des JO. Place du Val (de Lattre de Tassigny) les commerçants s’étaient entendus pour installer des guirlandes tricolores.

    Si la mairie a fait tiré un feu d’artifice sur le thème des JO au parc F.Pic le 13 Juillet, les vanvéens n’ont malheureusement pas vu la flamme olympique traverser leur commune le 24 Juillet alors qu’elle a été porté sûrement par quelques vanvéens lors de son périple à travers le département entre le parc départemental de Sceaux et l’Arche de la Défense

    A la veille de ces Jeux, l’effet olympique ne se faisait pas encore sentir, même si le périple altoséquanais de la flamme a été suivi par une foule enthousiaste. A la terrasse des cafés vanvéens, on entendait beaucoup de critiques, sur une capitale bloquée, sur la voie réservée sur le périph, sur la hausse du ticket de métro alors « qu’ils avaient annoncé des transports gratuits pendant les JO » etc….jusqu’à cette cérémonie d’ouverture sur la Seine et sous la pluie  à laquelle ont assisté quelques jeunes vanvéens amenées par la section Karaté du Stade de Vanves, mais qui n’auraient pas vu grand-chose à cause de ce temps exécrable, et les premières médailles en escrime, en natation avec Léon Marchand, dés les premiers jours qui ont dévoilés une autre ambiance. Beaucoup de vanvéens qui ont suivis les épreuves sur leur TV chez eux ou leur smartphone, commençaient à être conquis par l’esprit olympique. Certains sont allés voir la vasque-montgolfiére au jardin des Tuileries, à défaut d’assister  aux épreuves. D’autres ont fréquentés les fan-zones ou les villages olympiques, notamment le Village France du Parc de la Villette

    L’ESCAL a emmené des jeunes assister aux épreuves qui se déroulaient à l’Arena Paris Sud (parc du Parc des Expositions ), notamment le hand ball et le volley, mais comme l’ont remarqué les journalistes, le quartier avait pris des allures chinoises autour de la porte deVersailles, car il accueillait aussi le tennis de table avec les stars chinoises auquel ont du faire face les frères Lebrun. D’ailleurs, comme l’ont constaté des vanvéens, « Paris s’était transformé en grande promenade des anglais, des américains, des brésiliens » et « la ligne 13, honnie de ses passagers, était devenu fréquentable »

    A Vanves, l’ambiance JO s’est vraiment fait sentir lorsque les courses cyclistes olympiques ont traversé la ville durant le week-end du 3 et 4 août : beaucoup de vanvéens s’étaient massés le long du parcours, et notamment place du Val (de  Lattre de Tassigny) le samedi matin (sur la photo), en présence du maire venu à vélo, d’élus, de nombreux commerçants du quartier, ou au carrefour de l’Insurrection. Ils ont fait parti des 900 000 personnes qui se sont massés, selon les organisateurs, sur tout le parcours pour encourager ses coureurs cyclistes, étonnés par l’échappée comprenant notamment les deux français valentin Madouas et Christophe Laporte qui ont gagné respectivement les médailles d’argent et de bronze devancés par Remco Evenopoel, médaille d’or suivi du peloton où le pharmacien de l’Eglise a reconnu le n°23, un certain Julian Alaphilippe qui a terminé à 9 s du podium. La ville avec GPSO avait installé un « club 2024 » place de la République avec de nombreuses animations sur le thème du vélo tout au long du week-end

    Enfin, quelques vanvéens parmi les 20 024 amateurs, ont participé à ce marathon pour tous organisé le 10 Août, pour la première fois lors des JO pour les uns sur les 10 km dans Paris ou sur le parcours marathon olympique avec la fameuse route des gardes et sa fameuse côte qui n’était pas éclairé aux dires des participants, dont Bruno Jeudy, journalistes vanvéen, qui a fait un bon score en 4H14 après bouclé le numéro de la Tribune Dimanche parue le 11 Août. Bel exploit,  tous ont été étonnés par l’ambiance électrique, chaleureusement encouragés par des spectateurs qui les encourageaient en applaudissant en plein milieu de la nuit