Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ville de vanves - Page 27

  • LES BENEDICTINES DEVANVES A LA RECHERCHE DE SOUTIEN FINANCIER POURRENOVER LES 270 FENETRES DE LEUR PRIEURE

    A l’occasion des Journées du Patrimoine, les sœurs bénédictines de Vanves, ont lancé une campagne de soutien pour rénover, et remplacer les 270 fenêtres de leur prieuré, par du double vitrage afin de réduire les pertes énergétiques. Le coût total s’éléve à prés de 600 000 €. Le chantier est prévu en trois tranches, la première nécessitant 287 000 €.

    « Nous ne pourrons pas commencer les travaux sans que le financement de cette tranche soit assurée. C’est pourquoi nous sollicitons le précieux soutien des vanvéens et de tous ceux attachés à ce patrimoine » explique Marie Madeleine Caseau, mére supérieur en précisant que la fondation des Monastéres,, la fondation du clergé, la CAVIMAC et EDF vont contribuer au financement.

    C’est une des étapes du vaste chantier de rénovation et d’entretien, - après l’isolation du grenier et des réseaux de chauffage, avec un souci majeur de l’écologie intégral de ce vaste bâtiment, situé au coeur de Vanves et labellisé « architecture remarquable du XXe siécle ». C’est pourquoi, il leur a fallu obtenir le feu vert de l’Architecte des Bâtiments de France , après un audit thermique,

    Preuve que les sœurs bénédictines ont un grand souci de la transition écologique et énergétique, sur laquelle elles ont profité des confinements provoqués par la pandémie, pour mener une réflexion qui a abouti par des réalisations.

    Elles ont ainsi mis en place 5 cuves pour recueillir l’eau de pluie, une collecte sélective performante de leurs déchets, d’être attentif à leur consommation d’électricité, en installant des leds pour l’éclairage, mais aussi en consommant des produits frais et naturels, qui les ont amené à cultiver un jardin potager et à avoir des rûches.

    Actuellement elles attendent le programme à respecter pour le calcul de leur bilan carbone

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE TRES AUTOMNALE

    Finalement, les vanvéens ont beaucoup plus été touché et gêné par cette grève du 18 Septembre que par la journée du 10 septembre où un mouvement avait invité à bloquer tout dans le pays, des écoles étant sans professeurs et sans cantines pour certaines, les transports en commun  étant très perturbé sur certaines lignes de métro. 

    Durant cette semaine, Bernard Gauducheau a rencontré  le nouveau Sous-Préfet chargé du développement économique & de l’emploi des Hauts de Seine,  Djilali Guerza.  « Une occasion de riches échanges autour des projets en cours et des perspectives de développement, dans une dynamique commune de soutien à l’attractivité du territoire et à la création d’opportunités locales » soulignait le maire. L’hôtel de ville a vu se dérouler la cérémonie annuelle d’accueil des nouveaux citoyens français. Occasion de « célébrer la citoyenneté et le lien unique qui unit chaque individu à la nation. Au cœur de notre vie républicaine »

    En dehors des Journées Européennes du Patrimoine, ce week-end a été marqué par la Rentrée de Renaissance  à Arras avec deux vanvéens aux manettes : Tout d’abord, et bien sûr Gabriel Attal, son président qui espérait redonner de l’élan à sa rentrée politique, pour préparer 2027 en promettant de « renverser la table ». Avec tout de même l’étape des élections municipales, entretemps, sachant  que les élections municipales de 2020 avaient montré les difficultés pour le mouvement du président de s’implanter dans les villes. Celles de 2026 risquent de ne pas être un meilleur cru selon les observateurs. Ensuite Tom Moïse, responsable de la section vanvéenne de Renaissance qui a été l’organisateur des différentes séquences liées aux Jeunes en marche notamment la convention des Jeunes en marche...

    Cette semaine qui s’ouvre, sera très culturelle avec les présentations de la Rentrée littéraire mardi soir à la médiathéque, par Güler Le Pape ; responsable de la libraire Le Cheval Vapeur (sur la photo en septembre 2024), et la saison 2025-026 du théâtre Le Vanves en fin de semaine

    Lundi 22 Septembre

    A 14H30 au Conseil départemental des Hauts de Seine : Commission Permanente à laquelle assiste Sandrine Bourg

    Mardi 23 septembre 

    A 19H30 à la médiathéque : Soirée dédiée à la Rentrée littéraire en compagnie de Güler Le Pape ; responsable de la libraire Le Cheval Vapeur

    A 19H30 à l’hôtel Mercure : Réunion du Challenger Club  avec un atelier vocal et pitch

    Mercredi 24 Septembre

    A 9H au Conseil Régional (Saint Ouen) : Séance plénière à laquelle assiste Bernard Gauducheau

    Vendredi 26 septembre

    A 20H au théâtre Le Vanves : Présentation de la nouvelle saison placée sous le signe de l’ouverture et de la diversité

    Samedi 27 Septembre

    A 10H à la salle Panopée : Réunion d’information des futurs parents sur les modes de garde de leurs enfants organisée par le service Petite Enfance de la mairie

    A 19H au théâtre Le Vanves  : Présentation de la nouvelle saison  avec une composition festive de la pianiste Gwen Rouger

    Dimanche 28 Septembre

    A 12H au terrain de pétanque : Méchoui de l’Amicale des Pieds Noirs

  • RETOUR SUR L’HISTOIRE DES GLACIERES QUI AURAIENT DÛ ETRE LES VEDETTES DE CE WEEK-END PATRIMONIAL

    A l’occasion de ses journées Européennes du Patrimoine (JEP), oubliant l’actualité sur laquelle reviendra le blog dés demain, il était tentant de  parler de ses Glacières du parc F.Pic qui auraient dû être les vedettes de ce week-end. D’autant plus que voilà cinq ans  à l’occasion des JEP 2000, la Fondation du Patrimoine les avait sélectionnées parmi les 101 sites à préserver cette année là. Un véritable coup de pouces pour leur restauration, attendues depuis plus de 60 ans sur laquelle s’était mobilisé la municipalité dirigée alors par André Roche. A l’initiative d’un certain Michel  Latapie (dont une salle porte son nom rue de Châtillon) qui avait réussi à sensibiliser les élus vanvéens au sort de ce site. Mais le dossier avait déposé trop tard au ministére de la culture,  à l’époque dirigé par André Malraux,  qui avait décidé d’aider des groupes de jeunes prêts à restaurer des monuments historiques représentant un intérêt local. Cette chapelle, à l’époque, apparaissait dans l’inventaire des édifices religieux catholique des Hauts de Seine, comme « une glacière en forme de chapelle » vestige de la propriété Mortemart.

    Selon ses recherches, il semblerait qu’elles furent construite avant l’arrivée du chancelier Duprat qui était ministre de François 1er à la fin du XVe siécle. Mais ce site remonte à l’époque mérovingienne, alors qu’il était couvert par les arbres de la forêt de  Meudon, des chênes monumentaux, descendant alors jusqu’au village de Vaugirard, où de nombreux historiens pensent que des druides s’étaient installés. Elle était émaillée de multiples sources dont une aurait été repéré sous cette chapelle. Un peu plus tard, les premiers prêtres châtelains, pour ne pas heurter les sensibilités des gens à l’époque, y avaient fixé leur culte chrétien de façon à imprégner le catholicisme, faisant naître cette chapelle à un moment où le territoire de Vanves n’était qu’une forêt, avec de nombreuses rivières très poissonneuses où les moines de Sainte Geneviéve venaient pêcher. A telle enseigne que l’écusson de notre ville avec ses trois poissons signifient bien que ces riviéres regorgeaient de poissons.        

    Elle fut retapée ou reconstruite par le cardinal Duprat qui s’était installé à Vanves, à son emplacement originel. «C’est la raison pour laquelle, on trouve à l’intérieur, tout un fond en art roman, alors que tout le devant est précurseur de l’art gothique. Le petit cœur et la coupole sont typiquement roman étant donné que les deux fenêtres latérales sont très étroites, alors que le portail et le fronton laissent deviner l’art gothique» expliquait Michel Latapie à l’époque. Elle fut utilisée par la suite, comme un reposoir à l’époque des Capétiens et des Valois, où les rois de France faisaient une halte lorsqu’ils allaient chasser le loup et le gros gibier dans le bois de Meudon

    On ne retrouve plus trace de cette chapelle jusqu’à la Révolution, sans doute parce que les Rois de France s’étaient déplacés à Versailles. Certains historiens expliquent qu’elles faisaient parties de trois glacières telles qu’elles étaient conçues au XVIIIe siècle pour la fabrication des sorbets, dont était friande la Duchesse de Mortemart, et la conservation des aliments. En tous les cas, elle fut passablement abimée comme tous les lieux de cultes catholiques, transformée en entrepôt. «On trouve des buttes de terre qui prouvent qu’elle fut consolidé par un apport extérieur. » A L’époque du second Empire, elle fut entièrement rénovée dans le style de l’époque, néo-byzantin, dont l’impératrice était friande. D’ailleurs, ses parties latérales font apparaître des pierres qui remontent à l’époque romane sur lesquelles on a mis une couche épaisse de plâtres pour les consolider, et faire de la peinture par-dessus.

    Par la suite, cette chapelle est devenue privée, puisque le territoire où elle se trouvait, fut morcelé, intégré dans le parc de la maison hospitalière du docteur Falret réservée au traitement des aliénés composée de 6 pavillons isolés, et servant de lieu de prière de culte pour les malades, de reposoir pour la Fête-Dieu et pour la procession de St Remy vers le couvent des Bénédictines. Elle comprend alors un chœur central surmonté d’une coupole et un début de nef ou de parvis. On retrouve des vitraux datant de cette époque, et des boisseries. Lorsque ce parc est devenu municipal, elle a servi un temps de lieux de priére, au moins jusqu’à la guerre de 1939-1945 puisqu’elle fut fermée. Le monticule de terre avait été renforcé jusqu’à la hauteur du portail, et une double entrée fut parallèlement à la première, de façon à ce qu’elles servent d’abri souterrain pendant les raids aériens. Après la guerre, la municipalité s’en est servie comme entrepôt des outils et du matériel des jardiniers du parc. Elle fit aménager un plancher au-dessus de la source pour éviter tout accident. Malheureusement, les panneaux latéraux qui étaient plus ou moins branlants furent complétement arrachés. Elle s’est retrouvée ainsi à l’état d’une grange.