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ville de vanves - Page 193

  • VANVES GRACE A ISABELLE DEBRE SENATRICE, VOILA 10 ANS, A PARTICIPE A L’INSTITUTION DE LA JOURNEE NATIONALE DE LA RESISTANCE CELEBREE CHAQUE 27 MAI

    Le Blog, en rapportant les cérémonie du 8 Mai, le lendemain, regrettait que, dans les discours prononcés place de la République, pas mot n’a été dit sur le 80e anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance (CNR) un 27 Mai 1943,  alors que le président de la République rendait hommage à Jean Moulin au Mémorial de la prison Montluc, ce jour là. Et que mercredi dernier, il déposait  une gerbe au 48 rue du Four à Paris, où sur mandat du général de Gaulle, ce principal artisan du CNR,  avait réuni le 27 mai 1943 les seize représentants des forces de la résistance intérieure à l’occupant allemand. Emmanuel Macron a demandé que les tombes des participants à la première réunion du CNR soient fleuries chaque 27 mai, c’est à dire demain, institué Journée Nationale  de la Résistance, voilà 10 ans, le 19 Juillet 2013. Une vanvéenne, Isabelle Debré, sénatrice, avait participé au Sénat aux débats et votée cette décision.

    Occasion de rappeler  tout d’abord que Jean Moulin, en fin négociateur, a réussi le tour de force d’organiser et de coordonner la résistance intérieure qui allait de l’extrême droite jusqu’au parti communiste, en rassemblant 8 mouvements de résistants. Une mission que le Général de Gaulle lui avait confié depuis Londres en 1942 en devenant son délégué personnel, imaginant la création d'un organisme libre et pluraliste qui reconnaisse sa légitimité de chef unique et incontestable. Ce qui n’allait pas de soi, parce que les forces politiques, syndicales, idéologiques et spirituelles françaises étaient très divisées en 1940. Le documentaire « Résistances » de Pierre Rotman diffusé le 25 Avril 2023 sur France 2 permet de comprendre comment des partisans, ouvriers et paysans, de toute couleur politique sont devenu des résistants, les premiers mouvements de résistances se sont créés au hasard des amitiés et des rencontres, comment Jean Moulin a recensé les bonnes volontés, qu’elles s’affilient au général De Gaulle ,Le succès de la tenue de la première réunion du CNR, le 27 mai 1943, a renversé la donne politique française et alliée, assombri, un mois après par l’arrestation de Jean Moulin à Caluire et sa mort dans le train qui le transférait en Allemagne. Il avait juste 44 ans.

    Occasion de rappeler ensuite – en ces temps de contestation de la réforme des retraites - qu’il a été à l’origine de la mise en place un plan complet de sécurité sociale pour tous prévoyant remboursements des frais médicaux et indemnités de chômage ainsi que des retraites étendues à toutes les catégories de salariés . Mais aussi du rétablissement du suffrage universel, avec une lacune, le droit de vote des femmes, le retour à la nation des grandes entreprises exploitées par l'occupant, avec les nationalisations de Renault, la SNCF, Air France, de grandes banques… Un véritable programme qu’il intitulera « Les jours heureux »

    Occasion de regretter qu’une tradition ait été abandonné à Vanves comme ailleurs : Le fleurissement des plaques rendant hommage aux résistants de Vanves à l’entrée des immeubles où ils ont vécu, où des rues qui portent leurs noms par la municipalité avec les associations d’anciens combattants lors de la célébration de la Libération de Paris et de sa banlieue. Et qui pourrait être ré-instituée à l’occasion de cette Journée Nationale de la Résistance

  • MALAKOFF-PLATEAU DE VANVES PARMI LES STATIONS LES PLUS POLLUEES DU METRO

    Un documentaire de la série « Vert de Rage »  diffusé sur Franc e5 a révèlée quelles sont les lignes et les stations du métro de Paris les plus polluées aux particules fines Au total, sur les 21 lignes que compte le réseau, 14 dépassent largement le niveau de recommandation de l’OMS, deux sont au niveau limite recommandé et cinq lignes sont en dessous de la référence. Ainsi la 5 est en moyenne la plus surpolluée (18µg/m3, soit 3,6 fois supérieure aux recommandations de l’OMS. Viennent ensuite le RER A  (17µg/m3, soit 3,4 fois supérieure) et la ligne 9 où elle est 3,2 fois plus importante). Les stations Breguet-Sabin, La Défense, Pont de Neuilly ou encore Malakoff- Plateau de Vanves (44,8µg/m3) qui sont selon l’étude parmi les plus polluées du réseau

    Ce reportage a dévoilé des niveaux de particules fines jusqu’à 19 fois plus élevés que le seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Un écart de 1 à 100 a également été constaté d’une station ou d’une ligne à l’autre. Pendant huit mois, les journalistes ont mesuré la concentration en particules PM2.5 sur les 435 quais des 332 stations des zones 1 et 2 des transports de la région. «Des prélèvements réalisés de 18 heures à 20 heures, du lundi au vendredi», précise le rapport.. En moyenne, la sur-pollution engendrée par le trafic de métro et du RER s’élève à 10,5 μg/m3, c’est « deux fois plus (5 μg/m3) que les recommandations de l'OMS », alerte le rapport. Mais ces mesures ne montrent pas des résultats homogènes. Par exemple, la ligne 5 est celle qui a montré la sur-pollution moyenne « la plus importante du réseau avec 18 μg/m3, « soit 3,6 fois supérieure aux recommandations de l'OMS ».

    «En moyenne, les teneurs en métaux lourds inhalées par les usagers de la RATP sont toutes supérieures à celles inhalées par des personnes n’ayant pas emprunté le métro et le RER.» selon cette enquête. « En moyenne, les usagers présentent des teneurs en manganèse 2,6 fois supérieures à la valeur toxicologique de référence pour l’exposition par voie respiratoire proposée par l’US Environnemental Protection Agency (EPA). » Cette pollution, causée par l’abrasion des freins en métal des trains, des roues en caoutchouc de certaines rames ou même de l’environnement minéral des tunnels, s’ajoute à la pollution extérieure qui s’introduit dans les couloirs par les bouches d’aération. 

    Evidemment la RATP a réagit en pointant  du doigt le fait que l’étude se base sur des mesures ponctuelles, et affirmant que selon ses calculs la qualité de l’air dans ses espaces respecte les «valeurs indicatives» de concentration en particules fines, définies par l’Anses. Elle précise aussi que des dispositifs de surveillance de la qualité de l’air sont mis en place ainsi que des ventilateurs ou des systèmes de freinage électrique sur les nouvelles rames pour réduire les émissions. «La RATP travaille en toute transparence avec des dispositifs de mesure dont les données sont disponibles en permanence sur notre site Internet Ratp.fr. Nous travaillons également à la réduction des émissions de particules à la source avec le déploiement du freinage électrique sur tous les nouveaux matériels, déjà effectifs sur les lignes 2, 5, 9 et 14 du métro. À court terme, les lignes 4, 14 et 11 du métro en bénéficieront, suivi de l’ensemble des lignes du métro parisien » indique-t-elle. Par ailleurs, elle précise que «s'agissant des recommandations de l'OMS, il est important de rappeler que celles-ci ne s'appliquent pas aux enceintes ferroviaires souterraines et qu’elles ne valent que pour l’air ambiant extérieur».

  • LUCILE SCHMID, UNE EX-ELUE DE VANVES CO-SIGNE UN LIVRE SUR MACRON « A CONTRETEMPS »

    Lucile Schmid, ancienne élu municipal EELV de Vanves (entre 2014-2020)  qui habitait Villa Dupont vient de publier un essai, écrit avec Olivier Mongin, éditeur, philosophe, écrivain : «Emmanuel Macron à contretemps», publié chez Bayard.

    « Les contretemps auront rythmé le quinquennat d'Emmanuel Macron. Contretemps par rapport au calendrier des réformes qu'il avait programmées ; contretemps par rapport aux attentes d'une société française qui ne veut plus d'un Président solitaire et enchaîne les révoltes, contretemps entre les aspirations progressistes que le jeune Président incarne en Europe et sa politique sécuritaire et migratoire qui braconne sur les terres sur Rassemblement national. Mais Macron est aussi pris à contretemps par la pandémie, l'emballement climatique, l’offensive des « démocratures » en Europe, en Turquie, les errements russes et chinois l’ont pris au dépourvu » expliquent ils dans cet essai.

    « Emmanuel Macron a fait face aux événements imprévus qui ont scandé son mandat, il n’a cependant pas su trouver le rythme démocratique nécessaire à l’ouverture d’un nouveau cycle politique et redonner force aux institutions. C’était pourtant la condition nécessaire pour honorer les promesses de sa campagne : prendre le temps d’être entendu, de dialoguer, de s’entourer.  Pour celui qui est devenu président par surprise, échapper au contretemps c'est rompre avec lui-même, Sinon il n'aura été que le dernier représentant d'une République à bout de souffle.» ajoutent ils.

    Cet essai très « grand public » de deux éminents intellectuels illustre l’urgence à remettre les institutions au centre du jeu politique et à retrouver un rythme démocratique où chacun prenne sa part. Occasion de rappeler que Lucile Schmid est aujourd’hui cofondatrice du think tank La Fabrique écologique dont elle est Vice-président, membre de longue date de la rédaction de la revue Esprit, qui a été coprésidente de la fondation verte européenne (Green european Foundation) avec laquelle elle travaille régulièrement. Elle est l’auteure de plusieurs essais portant sur les élites publiques, les enjeux écologiques comme « Le bruit du tic-tac », « le manifeste des écologistes attérés », « La France résiste-t-elle à l’écologie ? » en  2017,  et les relations franco-algériennes : «La seconde guerre d'Algérie, le quiproquo franco-algérien» (Flammarion 1996).

    Elle avait dans Parité Circus (Calmann Levy 2008) raconté un épisode de sa campagne législative de 2002 contre André Santini : « Quand je me suis lancée en 2002, Santini avait été élu maire l'année précédente avec 70% des voix, et Vanves venait de basculer à droite » rappelle Lucile Schmid. Le contexte était atroce. Il n’avait pas hésité à l’attaque sur le théme « Schmid, c’est la cuisine ! », A cette époque elle était socialiste, élue conseillère régionale entre 2004 et 2010 de Ile de France. Candidature aux législatives qu’elle avait renouvelé en 2007 toujours avec l’étiquette PS avant de s’engager chez EELV en 2010 et se présenter sous cette étiquette aux cantonales d’Issy les Moulineaux en 2011 contre Paul Subrini (LR). Campagne au cours de laquelle, André Santini avait affirmé à son propos lors d’une réunion publique « elle est complétement givrée » et avait été poursuivi devant le tribunal et condamné pour « injure publique » Enfin, elle s’était présentée aux municipales de Vanves en 2014