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ville de vanves - Page 189

  • LES RICHESSES MECONNUES DU CIMETIERE DE VANVES

    Voilà un long week-end de toussaint qui s’ouvre pendant lequel les vanvéens retrouvent aujourd'hui le chemin du cimetière de leur ville ou d'ailleurs pour rendre hommage à leurs proches qui les ont quittés. Mais peu connaissent vraiment l'histoire du cimetière de leur ville, et les curiosités qu'il cache bien évidemment moins riches que ceux du Père Lachaise, de Montparnasse...

    Le premier cimetière de Vanves entourait l’église Saint Remy au centre ancien. D’ailleurs des ossements ont été découverts au pied de cer édifice lors de l'aménagement du passage des écoles voilà quelques années. Il a été transféré après une décision de 1811, grâce à un terrain acheté 600 fr (de l'époque) sur le plateau le long de la rue Sadi Carnot , mais où il a fallu encore que la municipalité dépense 2600 fr pour mettre une clôture et des plantations, et qu'elle prévoit un char car son accès était très difficile. Il a connu plusieurs extensions entre 1836 et 1876, allant jusqu'à franchir l'avenue Marcel Martinie. Un columbarium a été aménagé depuis la Toussaint 1994, afin de donner la possibilité aux familles désirant déposer des urnes funéraires, de le faire à un endroit propice au recueillement du souvenir. Enfin une récente requalification a permis de transformer en plusieurs phases ce cimetière.   

    Il s'étend sur 10 640 m2 aujourd'hui et compte prés de 4200 concessions dont 60% seraient perpétuelles. Il accueille notamment  une tombe militaire renfermant les 67 corps de soldats tués pendant la guerre de 1870-71, là où il y a une grosse croix érigée en 1890. Ainsi qu'un carré militaire 1914-18 (avec une plaque dans la mairie recensant plus de 600 noms de vanvéens morts durant cette guerre) qui a été réaménagée avec des soldats morts durant les deux guerres, nord-africains russes et ukrainiens, et quelques uns morts au lycée Michelet alors hôpital militaire. La tombe du Général Zveguinzoff, général russe de l'armée blanche, établi en France durant l'entre deux guerres, est peut être l'une des plus intéressantes du cimetière. Elle constitue l'un des derniers témoins de ces croix orthodoxes traditionnellement en bois et qui ont été remplacées par des monuments plus cossus. La présence de cette croix à double traverse couverte d'un toit à deux pentes, rappelle l'installation d'une communauté russe à Vanves, encore présente aujourd'hui que perpétue la chapelle derrière l'hôtel Mercure. L’association Le Souvenirs Français veille à l’entretien des tombes des anciens combattants disséminés dans le cimetière.  Une concession appartient aux Soeurs Franciscaines où sont enterrées des religieuses. Et la plus ancienne tombe remonterait à 1919 où seraient enterrés un certain Coigniet.

    De nombreuses personnalités qui ont marqué la vie de Vanves, sont enterrées dans notre cimetière : Hyppolite Noël (1828-1894) peintre, Lucien Coédel(1899-1947) acteur, Paul Marme (1894-1989) architecte de nombreux bâtiments vanvéens, Raymond Marcheron (1920-44) résistant fusillé dans le Carré A. Lucien Roux (1894-1956) pionnier du cinéma dans le Carré G. Félix Voisin (1794-1872) qui s'est voué à la médecine et a crée en 1822 à Vanves, une maison de santé pour les aliénés mentaux dans une grande propriété acheté avec le docteur Jean Pierre Falret, et qui été maire de Vanves (1832 à 1839),  Louis Marie Larmeroux, bienfaiteur de la commune, les résistants René Sahors (1889-1942), Mary Besseyre (1907-42), Ernest Laval (1901-42) qui reposent côte à côte, Albert Legris (1885-1944), résistant abattu au camp de Struthof, Henri Chrétien (1882-1951) architecte, Georges Lagosse (1862-1935) médecin et bienfaiteur dans la Division B. Louis Dardenne (1910-44) résistant fusillé , Colette Blanco (190698) actrice connue sous le nom de Colette Darfeuil  dans la Division C.  Avec d'anciens maires : Louis Kerautret (1940-44), André Roche (1965-80).

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    ZFE (Suite) : SURSIS

    Alors que la MGP entendait bannir les véhicules Crit'Air 3 au printemps l'an prochain, et les diesel d'ici à 2024, le gouvernement a annoncé lors du comité ministériel sur les ZFE (Zones à Faibles émissions)  que les Crit'Air 3 ne seront interdits que d'ici à 2025. Alors qu’ils devaient renoncer à rouler dans la ZFE francilienne d'ici à la fin 2023, les franciliens et donc les vanvéens auront au moins un an de plus pour circuler. Le calendrier est désormais le suivant : dès le 1er janvier 2023, les véhicules Crit'Air 5 (véhicules diesel produits avant 2001) seront interdits. Au 1er janvier 2024, ce sera au tour des Crit'Air 4 (diesel avant 2006) puis des Crit'Air 3 (diesel avant 2011 et essence avant 2006) le 1er janvier 2025

    REVISION DU PLU

    Les écologistes pu organiser leur réunion publique jeudi dernier à l’école Marceau, sur la révision du PLU de Vanves qui maintenant change d’échelle en devenant intercommunal sur l’ensemble du territoire de GPSO. Il n’en reste pas moins qu’à l’échelle de la commune, les enjeux sont important pour les vanvéens qui constatent une  bétonisation de la Ville à marche forcée, avec l’apparition régulière de panneaux annonçant une opération immobilière comme rue Georges Clemenceau ses derniers jours, la disparition de pavillons remarquables comme cela devrait être le cas pour l’un d’entre d'eux, voisin de la chapelle protestante Saint Luc, la suppression d’arbres ou d’espaces verts du même coup, une circulation toujours plus intense et le manque de logements à des prix abordables…. «Toutes ces actions qui détériorent notre cadre de vie au profit des promoteurs c’est le PLU qui les permet. Cela n’est pas inéluctable. Au moment où les différentes crises impactent notre société de plein fouet, il faut que ces règles évoluent pour répondre aux enjeux de demain. C’est le PLUI en cours de préparation à GPSO qui les fixera» ont-ils soulignant en expliquant que le premier étage de la fusée (le PADD) sera adopté en fin d’année : «Les diagnostics du bureau d’étude n’ont pas été rendus publics. Les choix qu’ils entraînent ont été proposés aux maires mais même pas aux conseillers municipaux. La concertation en cours se limitera aux conseils de quartiers et à une réunion publique de la mairie le 8 novembre» ont-ils regretté. 

    PENURIE D’ESSENCE

    Les vanvéens commencent à être excédé. Pas une seule station service de la ville, mais aussi à proximité aux alentours n’a été réapprovisionné depuis que le mouvement de gréve aurait pris fin. Cela commence à peser pour certains vanvéens qui comptent sur leur véhicule pour pouvoir se déplacer et sont confinés chez eux comme au temps du Covid. D’autant plus q’e lorsqu'ils sont âgées, ils ne disposent plus d’une navette municipale, et que le dispositif Vanves Express leur semble bien compliqué et limité, pour faire leurs courses ou leurs démarches.

    Malheureusement  l'Île-de-France compte parmi les régions les plus touchées par cette pénurie qui persiste, en raison notamment de la grève qui continue dans la raffinerie de Gonfreville (Manche) approvisionnant principalement la Région Capitale. "la poursuite des blocages est 'inacceptable' pour Gabriel Attal après l'accord majoritaire signé chez Total Energies.  De surcroît , la situation est très tendue dans les Hauts-de-Seine (62% en manque de carburant), à Paris (50%) ou encore en Seine-Saint-Denis (42%). De surcroît, la densité de population par rapport au nombre de stations-service disponibles accentue le phénomène de pénurie. 

     

  • A VANVES LES LOCATAIRES DE HAUTS DE SEINE HABITAT RALENT CONTRE LA HAUSSE DES LOYERS

    Les locataires vanvéens de Hauts Seine Habitat ont vu leurs charges augmenter à la Rentrée de 20/40 à 120 € par mois comme tous ceux des Hauts de Seine, Beaucoup rale contre cette hausse qui s’ajoutent à d’autres, sans voir pour autant leurs salaires augmenter. La direction de cet office départemental des Hauts de Seine les avait informé en juillet que c’était en raison fait de la flambée des prix de l’énergie (gaz et électricité) mais aussi de celle des carburants et d’une inflation jamais connue depuis des décennies. l’UNLI, association représentative des locataires s’est opposée à l’augmentation des loyers de 3,50 % prévu en 2023 et annoncé par Hauts de Seine Habitat, tout en s’associant à la démarche de cet organisme d’HLM pour demander à l’Etat, de  prendre en compte la détresse des locataires du secteur social et réduise les charges considérables qui pèsent sur leur quittance

    Son conseil d’administration du 21 Octobre, auquel l’UNLI est représenté,  a voté à l’unanimité une motion de défense du pouvoir d’achat des locataires. Elle demande au Ministre du Logement de prendre des mesures d’urgence face à l’inflation générale, aux coûts des matériaux du bâtiment et à l’envolée des coûts des énergies.. «Nous chercherons par tous les moyens à préserver le pouvoir d’achat de nos locataires qui paient déjà un très lourd tribut dans cette crise sans précèdent. Nous ne voudrions devoir nous résigner à augmenter les loyers faute de mesures d’urgence de l’Etat» a souligné Remi Muzeau, son président. «A l’approche de la présentation du budget nous sommes face à une situation de plus en plus compliquée. Nous devons à la fois faire face à une augmentation de nos dépenses liée à la crise de l’énergie et à l’inflation et à une amputation de nos recettes. Faute de mesures concrètes et d’urgence de l’Etat, cette situation nous obligerait soit à augmenter les loyers soit à réduire de manière significative le budget d’entretien et de réhabilitation de notre patrimoine ce qui aurait un impact sur le bien-être de nos locataires» ajoutait Damien Vanoverschelde, Directeur général de Hauts-de-Seine Habitat.

    Dans cette motion, Hauts de Seine Habitat demande donc à l’Etat de prendre plusieurs dispositions :

    - La baisse de la TVA sur les consommations énergétiques (gaz et électricité) de 20 % à 5,5%, pour tous, de manière à réduire l’impact des augmentations pratiquées par les producteurs sur les ressources des ménages.

    - La suppression de la Réduction de Loyer de Solidarité, pour redonner des marges de manœuvre d’investissement à l’ensemble des organismes HLM, notamment afin d’engager des rénovations thermiques, qui réduiront les consommations et coûts énergétiques des locataires.

    - La Baisse de la TVA à 5,5% pour la construction de tous types de logements sociaux, afin d’accélérer le développement de logements de première nécessité, pour du logement abordable pour tous.

    - Le gel de l’augmentation du taux du livret A, qui par sa progression réduit les capacités de production des organismes.

    «A défaut de la prise en compte de ces mesures, Hauts-de-Seine Habitat sera contraint de procéder à une hausse de ses loyers de 3,5% pour assurer son équilibre économique» indique l’OPHLM 92 qui  demande qu’une délégation puisse être reçue au plus tôt par les ministres concernés et en particulier le Ministre délégué à la Ville et au Logement, Monsieur Olivier Klein, «afin de lui faire part de nos inquiétudes, et des impacts sociaux immédiats et à court terme de la crise actuelle».