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ville de vanves - Page 1176

  • GROS CHANTIER CETTE NUIT AU CENTRE ANCIEN DE VANVES POUR UNE CONDUITE D’EAU

    Le chantier de renouvellement de la canalisation de 400 mm actuellement par une canalisation en PEHD de 327 m réalisé par le SEDIF (Syndicat des Eaux d’Ile de France)  sur le CD50 Bd du Lycée et rue Antoine Fratacci, a connu une étape importante cette nuit. L’entreprise Sade qui est une spécialiste en la matière, a utilisée la technique du « tubo contact ». pour tirer sur 265 m la nouvelle canalisation à la place de l’ancienne, entre pratiquement la rue Louis Blanc et la place de l’insurrection, avec une tranchée pour la faire entrer dans le tunnel au niveau du cabinet du docteur Monteil (photo de la tranchée avec  la tête de la canalisation qui sera introduit dans le tunnel au moment où la SADE la faisait reculer sur la rue A.Fratacci) et une autre pour la sortie et le raccordement au niveau d’Intermarché. Chauffée et étirée, cette nouvelle canalisation a été entubée dans l’emplacement de l’ancienne canalisation et tirée pendant 4 à 5H cette nuit. Une fois refroidie, le tube a repris la forme de l’ancienne canalisation et s’est plaquée sur les anciennes parois. La circulation avait commencée à être déviée dés 19H car il a fallu tirer en arrière la canalisation à l’air libre  carrefour du Val et Bd du Lycée pour pouvoir ensuite la retirer dans le sens contraire et la plonger dans la cavité occupée par l’ancienne canalisation un peu plus tard. Ce qui a intéressée quelques vanvéens qui ont joué les spectateurs et embêté bon nombre de deux roues qui jouaient les malins en roulant sur les trottoirs bd du Lycée se  retrouver bloqué par ce long tuyau au carrefour du Val (Place de Lattre de Tassigny)   

  • LE PROJET D’UNE STATION GNV A LA PLACE DU SKATE-PARK A VANVES INQUIETE QUELQUES HABITANTS

    Le Blog Vanves Au Quotidien avait fait état juste avant les vacances d’été, comme le Parisien dans son édition d’hier,  de la volonté du Sigeif (Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en Ile-de-France) de lancer la construction de deux stations publiques de GNV (Gaz Naturel véhicule) dans la Région Capitale dont l’une serait prévue à Vanves, sur un terrain à proximité du Périph présentant un intérêt stratégique pour la desserte de Paris et des communes avoisinantes. Information confirmée par le maire de Vanves sur son blog pendant les vacances. « C’est la première fois en France qu’une structure publique s’engage à la construction et l’exploitation de stations d’avitaillement en GNV. C’est une étape importante pour développer l’utilisation de ce carburant qui possède de nombreux atouts écologiques  (Le GNV permet jusqu’à 80% de réduction d’émissions de particules fines et d’oxyde d’azote par rapport à un véhicule diesel) » indiquait Jean Jacques Guillet, son président et député-maire de Chaville, membre de GPSO.

    Cette information a fait réagir une vanvéenne, Marion Roger : « Le SIGEIF vient de lancer un appel à candidature pour la construction d'une station-service GNV rue Louis Vicat en lieu et place d'une partie du skate-park de la ville de Vanves (1000 m² apparemment). Ces stations GNV qui sont, en Île-de-France, situées exclusivement dans des sites industriels sera implantée en plein cœur de zone urbaine dense. Ces stations sont actuellement uniquement destinées aux pleins des camions bennes à ordures de 26 tonnes de la ville de Paris et de ses prestataires privés. Les riverains vont donc devoir subir un défilé de camion poubelle en provenance d'Isséane qui vont donc passer dans la ville de Vanves pour aller faire le plein rue Louis Vicat » s’inquiéte t-elle. « Malheureusement, chaque année de nombreux accidents sont à déplorer avec ces camions bennes. Pourquoi le maire de Vanves cède un terrain pour le besoin exclusif de la ville de Paris et pour servir la politique zéro-diesel de madame Hidalgo qui va augmenter le nombre de bennes au gaz qui traverseront notre commune ? Pourquoi la mairie se préoccupe aussi peu des piétons : zones piétonnes utilisées par des scooters sous l'oeil bienveillant de la police municipale, zone de rencontres sur lesquelles la voiture est reine et en excès de vitesse et maintenant défilé de camions bennes dans nos rues ! A l'heure où des questions se posent sur la sécurité des sites classés pour l'environnement suite à l'acte terroriste de Saint-Quentin-Fallavier, M Gauducheau donne son autorisation à l'implantation d'un site classée non surveillé (c'est ce que prévoit le SIGEIF) en plein coeur d'une zone urbaine distribuant un explosif puissant : le gaz naturel ».

  • LA RENTREE 2015 A VANVES : 3 – LYCEE MICHELET : « Comme un gros bourg de province où tout le monde vit en bonne intelligence sur un espace réduit ! »

    La  cité scolaire Michelet accueille depuis hier matin, un peu plus de 2400 élèves au  collège (650), au lycée (1260), en classe préparatoires aux grandes écoles  (environ 450) dont 165 internes (étudiants de classes préparatoires). « Ce nombre rapporté à la grandeur du parc est léger, mais au nombre de salles de cours, il est très important, ce qui est un problème qui rejaillit sur la vie des élèves, car à certains moments de l’année, la file d’attente à la demi-pension peut durer plus d’une demi-heure.  Il faut ajouter 200 professeurs et une certaine d’agents qui entretiennent le parc, préparent les repas de la demi-pension, gèrent l’infirmerie… Ce qui est l’équivalent de 2700 à 2800 personnes qui sont là tous les jours, comme dans un gros bourg de province sur un espace pas si grand que cela. Mais ce qui est remarquable, est que tout le monde vit en bonne intelligence » constate Bernard Gary, proviseur de Michelet que le blog Vanves au Quotidien a rencontré

    Vanves au Quotidien - Comment se présente cette Rentrée 2015 à Michelet

    Bernard Gary : « Cette Rentrée 2015 est marquée par l’arrivée des enfants du baby boom de l’an 2000 en classes de seconde, ce qui nous a valu quelques sueurs froides au mois de Juin puisque le département a dû accueillir un plus peu de 1600 élèves supplémentaires avec un nombre de lycées identiques. Il ne s’agit que d’une augmentation passagère sauf si d’autres baby boom se profilent à l’horizon. Les classes de seconde à Michelet sont très remplies et pour autant il reste quelques élèves en attentes d’affectation. L’Inspection Académie réunira une commission à l’issue de laquelle, tous les enfants seront inscrits en lycée. Pour notre établissement, se pose, une fois de plus, le problème de la bi-sectorisation du quartier d’Issy les Moulineaux, tout proche de Michelet et très éloigné d’Ionesco. Pour autant la crispation qui se fait autour de la bi sectorisation a rendu la fin de l’année scolaire quelque peu difficile.

    VAQ - Où est on sur le dossier de sectorisation avec le collége Saint Exupery ?  

    B.G. : « Le travail accompli à l’initiative de monsieur Gauducheau avec le conseil généra a abouti à cette Rentrée, à une répartition plus harmonieuse. La sectorisation, telle qu’elle était prévue initialement a été un peu assouplie. Ainsi tous les élèves dont nous n’anticipions pas la venue, c’est à dire ceux qui sont scolarisés à l’école primaire à Paris, à Issy les Moulineaux, à Clamart, à Meudon… ont été orientés, lorsqu’ils étaient en sur nombre, au collège Saint Exupery, ce qui a permis au collège Michelet de revenir à cinq classes de 6éme. Nous avons évidemment gardé  les élèves de la 6éme en sur-nombre qui sont passés en 5éme, mais l’objectif dans 3 ans est de revenir à cinq 6éme, cinq 5éme, cinq 4éme et cinq 3éme, ce qui permettra au collège et au lycée de vivre plus paisiblement. Malheureusement, la loi du genre dans notre société de 2015 est aux familles éclatées avec un père dans une commune, la mère dans une autre, et en fonction du niveau de scolarité, on habite chez l’un ou l’autre. Et lorsqu’arrive l’âge d’entrer au collège et plus encore au lycée, on choisit plutôt de revenir habiter Vanves. Pour nous, c’est une façon de juguler ce phénomène.

    VAQ -  Où en est on au niveau du parc et des équipements sportifs notamment extérieurs ?

    B.G.  « Nous avons beaucoup travaillé cet été dans le lycée. Nous avions fait un état phyto sanitaire du parc qui nous a permis de repérer les arbres malades et de les abattre, des replantations étant prévues à l’automne.  Le sol des équipements sportifs a été refait. Les élèves vont pouvoir, de nouveau, pratiquer la gymnastique et les arts mariaux dans de bonnes conditions ainsi que les clubs de la ville de Vanves que nous continuerons d’accueillir avec plaisir. Les travaux se poursuivent à la piscine avec d’énormes machines pour le filtrage de l’eau afin d’assurer une qualité parfaite ! Nous devrions pouvoir la ré-ouvrir après les congés de la Toussaint.

    Pour les années à venir, une très importante opération de rénovation et de restructuration des équipements sportifs extérieurs avec une opération tripartite Région-Département-ville de Vanves, est prévue : Il s’agit de refaire tous les terrains de sports du bas du parc (terrains de football, de rugby, piste d’athlétisme, terrains de saut et de lancer…). Les ingénieurs ont commencé à faire des travaux préparatoires puisqu’il y a beaucoup de choses à envisager, y compris l’évacuation des eaux puisque le terrain est en pente. Ses travaux dont le montant est estimé à 8,5 M€ devraient commencer en 2016 de s’achever en 2018, avec l’aménagement d’une séparation  entre le parc du lycée et ses équipements, puisque l’objectif est de permettre aux sportifs de la ville de Vanves d’y accéder et notamment le week-end afin d’y faire des entraînements et des compétitions. Les plans sont faits, le conseil régional, la ville et le département nous les ont présentés. Il n’y a plus qu’à faire même si ce sera plus long et plus compliqué à réaliser 

    VAQ – Dans votre discours de Rentrée vous avez allusion au projet d’établissement ! En qui consiste t-il ?

    B.G. : « Il concerne tous les aspects de la vie du lycée, le rôle de chacun des acteurs, parents, élèves, agents et personnels, la vie pédagogique, la vie dans la classe, les activités sportives, les travaux que nous jugeons prioritaires pour la vie de chacun, le développement informatique, le règlement intérieur…tout de qui fait la vie au quotidien de chacun des membres de la communauté de Michelet. Dans le précédent projet qui prend fin, Michelet a mis en avant le fait d’assurer une vraie mixité social, puisque ce lycée a une richesse particulière : Il accueille des élèves de milieux très différents. Le bilan que l’on peut en tirer notamment au travers des résultats aux examens est que le lycée a, de ce point de vue, bien travaillé et qu’il n’y a pas de différence de réussite entre les élèves, quelle que soit la commune et le milieu social dont ils viennent. Comme on parle beaucoup de mixité sociale, on peut dire avec plaisir et un peu de fierté qu’à Michelet, la mixité sociale à Michelet marche !  

    VAQ - Quel regard portez-vous sur cette première année passée à la tête de ce lycée ?

    B.G. : «  Une année passionnante. Ce qui marque dans ce lycée, c’est à la fois qu’il est porteur d’une histoire, qu’il l’assume mais qu’il n’a pas peur d’innover. C’est un lycée et un collège dans lequel il y a des projets magnifiques au plan culturel, artistique, pédagogique, comme les spectacles théâtraux, les groupes musicaux qui se sont produits lors de la fête du lycée, les expositions montées au CDI autour de la 1ére guerre mondiale et de la seconde, les initiatives prises d’ajouter deux noms nouveaux de résistants que nos professeurs d’histoire ont retrouvés dans les archives. C’est un lycée qui s’intéresse à la fois au passé, et toujours dans la perspective de construire l’avenir avec les éléèves. Et c’est cela son grand mérite

    VAQ - Qu’est-ce qui vous a plus étonné durant cette année ?

    B.G. : « C’est sa dimension !Ce lycée est grand par son étendue, par le nombrer de ses intervenants, de ses élèves et par la diversité d’approches intellectuelles de ceux qui y travaillent. Et ce qui est remarquable, est que tous ces gens ont la sagesse de vivre en bonne intelligence y compris lorsqu’ils ne sont pas d’accord avec leurs voisins. L’objectif est de continuer comme cela en s’enrichissant des différences plutôt que les cristalliser pour en faire des conflits.