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ville de paris - Page 12

  • LES MAIRIES AUX COULEURS DE L’UKRAINE ! ET VANVES ?

    L'Hôtel de Ville de Paris, avec la tour Eiffel (sur la photo) et la porte de Brandebourg à Berlin se sont illuminés aux couleurs de l'Ukraine dés mercredi dernier pour marquer le soutien de ces deux villes au pays qui subit une «violation» de sa «souveraineté». «La Russie et son président ont reconnu unilatéralement l'indépendance des républiques séparatistes du Donbass, en violation du droit international et de la souveraineté territoriale de l'Ukraine» indiquait la Ville de Paris dans un communiqué. Le fait que les deux capitales illuminent ces édifices symboliques au même moment en «soutien au peuple ukrainien et à la démocratie» marque «la nécessaire solidarité et l'unité dont doit faire preuve l'Europe dans ce conflit, alors que la guerre menace notre continent», estime encore la mairie de Paris.

    Depuis l’Association des maires de France a invité enfin les communes de France qui le souhaiteraient à pavoiser et/ou illuminer les bâtiments publics aux couleurs de l’Ukraine, comme l’ont fait les mairies d’arrondissements de Paris. Mais le soutien au peuple Ukrainien ne s’arrête pas là, car elle a appelée les communes de France à se mobiliser, en lien avec les services de l’Etat, pour accueillir si nécessaire le moment venu des réfugiés, dans les centres d’hébergements ou tout autre dispositif d’accueil. La Ville de Paris a mis en place une cellule de crise afin de mettre tous les moyens en œuvre pour assurer l'hébergement des Ukrainiens bloqués à Paris ou qui viendraient s'y réfugier. Des mesures d'aides complémentaires seront précisées dans les prochains jours. La Région Ile de France a décidée d’envoyer une aide d’urgence humanitaire de 500 000€ pour l’Ukraine. Afin de témoigner de la solidarité de Paris envers la capitale ukrainienne, aujourd'hui assiégée par les forces armées russes, Anne Hidalgo, Maire de Paris, proposera que le prochain Conseil de Paris attribue la citoyenneté d'honneur à la Ville de Kyiv (Kiev). «Résistants à une attaque d'une violence inouïe, les habitants de Kyiv (Kiev) tout comme son Maire, Vitali Klitschko, font preuve d'un courage et d'un sang-froid exceptionnels. Les deux municipalités ont échangé durant tout ce week-end et ont conjointement décidé que le geste le plus fort pour incarner leur amitié serait l'attribution de la citoyenneté d'honneur à Kyiv (Kiev)

    Mais à Vanves, Rien ! Pas un drapeau ukrainien, ni d’illumination de l’hôtel de ville aux couleurs de ce pays. Pourtant le maire connait bien un pays frontalier avec l’Ukraine qui se mobilise pour aider les réfugiés ukrainiens comme le montrent des reportages sur les chaînes d’infos. Et ces élus ont des origines familliales de pays qui ont connus le joug soviétique. Alors qu’en 1989, Vanves avait été l’une des premières villes à se mobiliser pour la Roumanie et être solidaire de son peuple durant ce Noël où le dictateur Ceaucescu tombait, grâce à un de ces habitants d’origine roumaine, pour envoyer des secours.  
    Dimanche, un élu vanvéen saluait « l’héroïsme des Ukrainiens qui ont fait le choix de résister. Tout ne se passe pas comme prévu pour Vladimir Poutine» déclarait Gabriel Attal  porte-parole du gouvernement. «Il s’attendait à ce que les Ukrainiens se rendent, ils ont fait le choix de résister. Ils s’attendaient à ce que les alliés et l’Europe soient faibles, nous sommes fermes et unis, nous avons décidé un train de sanctions historique, d’une force jamais vui. Le coût de la guerre doit être tellement important que Vladimir Poutine doit être obligé de revoir ses plans et d’y renoncer». Interrogé pour savoir si l’on pouvait dire que la France est en guerre, il a estimé que « notre pays n’est pas en guerre  mais qu il est aux côtés d’un pays, l’Ukraine, auquel la Russie fait la guerre .  Il l’accompagne, le soutient, en matière humanitaire, en équipements de défense, il est aussi mobilisé pour parvenir à un cessez-le-feu et un règlement de ce conflit».

  • LE PORT DU MASQUE SUSPENSU A PARIS ET DANS LES YVELINES MAIS PAS DANS LES HAUTS DE SEINE ET VANVES BIEN SUR

    «En somme, j'arrive de Paris à pied et sans masque (il y a du monde là-bas !) et je dois sortir de ma poche ce ridicule attribut lorsque j'ai passé le périphérique et que je suis entré à Vanves où la foule ne se presse pas en extérieur. On est vraiment tombé sur la tête. Qui peut encore espérer qu'on respecte les autorités qui nous gouvernent ? » remarquait ces jours-ci un vanvéen sur les réseaux sociaux. Car le port du masque est obligatoire sur la voie publique et dans les parcs et jardins des Hauts de Seine, dès 11 ans. Il n'est pas obligatoire en forêt, mais reste recommandé en cas d'affluence.

    Mais depuis la semaine dernière, grâce à des recours, en région parisienne, les tribunaux administratifs des Yvélines Jeudi dernier, et de Paris Vendredi vendredi, ont suspendu les arrêtés préfectoraux rendant obligatoire le port du masque. Conséquence directe : les parisiens comme les Versaillais ne peuvent plus être sanctionné d'une amende de 135 euros si on ne porte pas de masque, voire 1500 € en cas de récidive. Les tribunaux saisis ont tous avancé les mêmes motifs. A Paris, le juge des référés a considéré que la mesure prise par le préfet de Paris «ne répondait pas aux impératifs de stricte proportion aux risques sanitaires encourus : En rendant obligatoire le port du masque sur la voie publique et dans les lieux ouverts publics, sans limiter cette obligation aux lieux et aux heures de forte circulation de population, la décision de la préfecture de police de Paris n'était pas équilibrée» a-t-il tranché. Du côté du tribunal des Yvelines, il a reconnu une accélération des contaminations dans le département, mais il a estimé que «la mesure portait une atteinte excessive, disproportionnée et non appropriée (...) à la liberté individuelle». Il a considéré que «cette obligation ne pouvait être imposée qu'à condition que la situation épidémiologique locale le justifie et que le port du masque soit limité aux lieux et aux heures de forte circulation» tout en estimant que « les zones rurales à faible densité doivent être différenciées des zones plus densément peuplées, où le risque de contamination en extérieur est plus élevé ».

    Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal,  a confirmé qu'un nouvel arrêté pour préciser les endroits toujours concernés par le port du masque obligatoire en extérieur, à Paris, sera déposé prochainement, indiquant « qu'il fallait définir de manière plus fine les conditions dans lesquelles le masque doit être porté en extérieur…Le ministère de l'Intérieur va prendre un nouvel arrêté» a-t-il déclaré en  soulignant que «ce qui a motivé la décision (du tribunal administratif de Paris), c'est de dire que l'obligation du port du masque était trop générale sur un territoire aussi important que la capitale».  Plus largement, la semaine dernière, le conseil d’Etat a indiqué que les préfets ne pouvaient imposer le port du masque en extérieur que sous certaines conditions : c’est-à-dire «en limitant l’obligation aux lieux et aux heures de forte circulation de population... ».

    Les deux décisions de justice prises dans les Yvelines et à Paris risquent de faire jurisprudence et d’entrainer beaucoup d’autres décisions similaires à travers la France. Et c’est le cas, puisque Vendredi, le tribunal administratif de Nantes a suspendu l'arrêté préfectoral sur le port du masque obligatoire en extérieur, qui s'appliquait dans les 207 communes de Loire-Atlantique, estimant que «la mesure du port du masque généralisé portait atteinte à la liberté individuelle des personnes de façon disproportionnée et non appropriée».

    Si les préfets dont les arrêtés ont été suspendus souhaitent imposer à nouveau le port du masque en extérieur, ils devront modifier leurs textes. C'est d'ailleurs ce qui se prépare, la préfecture des Yvelines ayant déclaré à l'AFP, «prendre acte de la décision du tribunal administratif de Versailles et l'étudier pour adapter l'obligation du port du masque en extérieur, notamment en termes de zones et d'horaires». Un nouvel arrêté a donc été rédigé hier tant dans les Yvelines qu’à Paris qui s'applique à partir d'aujourd'hui a t-on appris hier soir 

  • LE FEUILLETON DE LA TOUR TRIANGLE A COTE DE VANVES : TRAVAUX PREPARATOIRES ET 2e PLAINTE DENANT LE PNF

    Des «travaux préparatoires» ont été lancés vendredi 10 décembre à Paris sur le site qui accueillera la très controversée tour Triangle, même si le chantier en tant que tel ne devrait commencer que «courant janvier», a indiqué le groupe Unibail-Rodamco-Westfield (URW) à l'AFP qui précisait qu'il s'agissait à ce stade de travaux préparatoires de déblaiement et de sondage. Le projet à quelque 700 millions d'euros - selon des estimations qui ont circulé dans la presse - prévoit une tour de 180 mètres de haut et 42 étages qui sera érigée dans l'enceinte du Parc des expositions de la porte de Versailles. Elle hébergera notamment un hôtel quatre étoiles, plus de 2000 mètres carrés d'espace de travail partagé («coworking»), un centre de santé et un espace culturel.

    Plus tôt dans la journée, le maire (LR) du XVe arrondissement Philippe Goujon, opposé au projet, avait indiqué sur son compte Twitter que «malgré l'opposition résolue des habitants, des associations environnementales et de la mairie du XVe arrondissement, les travaux de la tour Triangle commencent: un mastodonte énergivore de 15.000 tonnes de béton, imposé par Anne Hidalgo, qui ne répond à aucun besoin». Il avait accompagné son tweet de deux photos montrant une pelleteuse à l'œuvre sur le site, en train de déblayer des gravats.

    En début de semaine, les opposants à ce projet de construction ont saisis le Parquet National Financier pour  délit d’octroi d’avantage injustifié». C’est la deuxième plainte déposée au PNF contre ce projet immobilier déposé par France Nature Environnement IDF, SOS Paris, ADHAPE ainsi que la conseillère de Paris LFI Danielle Simonnet. «Comment justifier la construction d’une tour de verre et d’acier, hautement énergivore, de 70 000 mètres carrés de bureaux dans Paris, une ville qui en regorge, dans ce quartier du parc des expositions déjà saturé, et insuffisamment desservi par les transports en Commun, et cela en pleine crise sanitaire et climatique ? On privilégie encore à l’heure du grand Paris des investissements qui ne profitent qu’aux financiers et vont à l’encontre de la ville bioclimatique prônée par la Mairie, du bien-être et de la santé des habitants. Le Conseil de Paris s’est prononcé contre cette tour, les élus de l’arrondissement s’y opposent également" Dans cette situation absurde, les requérants en appellent à la sagesse ! Ils demandent un moratoire sur les travaux de la Tour Triangle en attendant les conclusions du PNF. Il faut arrêter les pelleteuses d’Unibail et Axa qui creusent les sillons d’une affaire politico-financière néfaste à l’avenir de notre cité» insistent les associations qui ont décidé de déposer cette nouvelle plainte au PNF