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ville de vanves - Page 47

  • LE COUPLE MARILLIER TRES ENGAGE DANS LA VIE ASSOCIATIVE DE VANVES

    Un couple de vanvéen, véritable mémoire de notre ville, va très discrétement fêter leurs noces de platines, en familles, avec des amis entre Noël et le jour de l’an : Germaine et Jacques Marillier qui sesont mariés en décembre 1954. Avec leurs enfants, ils ont vécu avenue Marcel Martinie puis allée des Platanes. Ce couple s’est engagé très tôt dans la vie associative de la ville

    Cette période de la guerre, de l’occupation et de ses lendemains difficiles racontée hier, explique pourquoi, ils ont été actif sur  le plan du travail de mémoire sur 1939/1945, en participant à la mobilisattion d’Etienne Raczimoff et  de Josette Sala pour aboutir à l’édification de ce monument square de l’insurrection rappelant le non des victimes vanvéens de la barbarie nazie, et du livre qu’elle a co-écrit avec René Sedes rappelant le souvenir de ses 67 vanvéens morts sous l’uniforme en 1939/1940, quelques-uns en 41/43 des suites de leurs blessures. Et honorés nulle part.

    « C’est vrai qu’ils avaient perdu la bataille, mais ils avaient sauvé l’honneur » souligne-t-il en rappelant que son père serait à l’origine de l’appellation du carrefour de l’insurrection : « Répondant à une question du Maire Pellageay : «que pensez-vous de l’appeler Carrefour du « … août 1944 » . Il lui dit : « je préfèrerais un nom qui rappelle l’évènement, par exemple « de l’insurrection ». On comprend mieux pourquoi, en 1991 lorsque que le Conseil Municipal décidé de donner le nom de Gérard Orillard à ce carrefour, il s’était mobilisé jusqu’à faire signer une pétition qui a recueilli de nombreuses signatures, pour réinstituer l’appellation d’origine de ce carrefour. « Et c’est Guy Janvier vers 2001 qui a fait voter le rétablissement du nom historique !  ».

    C’est d’ailleurs à travers de tels engagements que Jacques Marillier occupe sa retraite après avoir été chef d’exportation de la chocolaterie de luxe « Monsieur Jacques » puis chef du service achat d’une fabrique de parfurmerie. Tout comme son épouse Germaine qui s’est occupé du club Murillo qui a remplacé le club de la Fondation Pompidou, a été visiteuse à la maison de retraites Larmeroux, a siégée au CCAS au titre de représentante des retraités, après avoir travaillé au sein d’une association qui gérait des aides ménagéres.

    Il a participé et a vécu de prés la fondation du Stade de Vanves avec son ami Marcel Dambron,  a fréquenté régulièremement jusqu’à ses derniers temps – « une fois par mois maintenant pour ne pas laisser seule mon épouse trop longtemps  » -  la piscine municipale qui porte le nom de son ami d’enfance Roger Aveneau, s’est occupé de la Maison des Jeunes qui était alors installé dans la bâtiment du SQUARE, de l’APHAJ alors créé par André Pollack, des Amis des Arts  dont il a été le secrétaire et le trésorier et  du Scrabble Club qu’il continue d’animer aujourd’hui…

    Alors quand on lui demande, bien sûr, quel est le secret de cette longévité mariale, il répond « On essaie d’affronter la vie, sans se retourner en arrière ! »

  • LE COUPLE MARILLIER TEMOIN DE SON TEMPS A VANVES CELEBRE SES NOCES DE PLATINES

    Un couple de vanvéen, véritable mémoire de notre ville, va très discrètement fêter leurs noces de platines, en familles, avec des amis entre Noël et le jour de l’an : Gérmaine et Jacques Marillier, 3 enfants, 10 petits enfants, 7 arrières petits enfants. Elle est une vanvéenne depuis sa naissance, lui originaire du Jura, est vanvéen depuis les années trente lorsque ses parents se sont installés au Cantou rue Sadi Carnot, tout prés du lycée Michelet où il a fait ses études.

    « Vanves à l’époque, n’avait rien à voir avec son la ville d’aujourd’hui, avec des voies plus étroites, souvent pavés, beaucoup de commerces, de bistrots, quelques fermes. J’ai connu le passage à niveau entre Vanves et Malakoff. A ce moment là, les enfants de Vanves qui allaient à l’Ecole N.D.de France située juste derrière la voie ferrée à Malakoff, étaient ramenés chaque jour à Vanves , en rang et en silence, jusqu’au carrefour dit alors « de la poste ». Et j’ai vu la construction du pont gare ».

    Aujourd’hui, il apprécie la médiathéque où il se rend souvent avec son épouse, pour lire sur place et en emporter, d’autant plus qu’il a connu l’époque où « la bibliothéque était installé dans un minuscule pavillon, près de la mairie, où l’on montait par un petit escalier au 1er étage, avec une seule chaise dans la pièce. Pas question de s'attarder ! ». Tout en se rappelant qu’avant de voir les casiers à livres se développer en ville, « j'en avais installé un pour chaque escalier de notre Résidence, il y a une vingtaine d'années ».

    La guerre et l’exode l’ont éloigné peu de temps de Vanves en Côte d’Or du côté de Beaune, et durant l’occupation, il a fait des études commerciales dans un collège à Paris. « Mes deux frères ont rejoint l’armée française pour échapper au STO, en passant par l’Espagne où ils ont été emprisonnés. Mon frére Pierre a rejoint la Marine où il a participé à la chasse aux mines sur un croiseur, mon frére ainé s’est engagé dans l’artillerie et a rejoint la 2e DB avec laquelle il a fait la campagne d’Allemange jusqu’au nid d’aigle d’Hitler à Bersstegarden » raconte-t-il se souvenant « d’une atmosphère lourde » pendant l’occupation. Il n’a pas vu d’allemands « mais on sentait leur présence, notamment dans le lycée Michelet où ils avaient installé une DCA dans le parc ».

    Son pére, Gaston Marillier, faisait parti d’un réseau de résistant et a été l’un des membres du comité de libération vanvéen  avec MM Pellegeay et Jullien à la Libération. A l’époque, il était bénévole à la Croix Rouge et se souvient avoir été envoyé à la Caserne des Pompiers, installée alors rue Murillo ( à l’emplacement où se trouve le SQUARE) pour nettoyer des brancards ensanglantés. « Une image m’a frappée : Ces femmes tondues que j ’ai vu passer, entourées par une foule haineuse » se souvient Jacques Marillier qui est allé voir les américains passer porte de Châtillon. Par la suite, son père a été conseiller municipal MRP avec MM Jullien et Coste, puis conseiller général de la Seine entre 1945 et 1953.  C’est M.Coste qui les a marié un 11 Décembre 1954

    A Suivre : un couple engagé dans la vie associative

  • VANVES N’A PAS ETE EPARGNE PAR DES AFFRONTEMENTS ENTRE BANDES

    Les affrontements entre bandes sont en légère hausse dans l'agglomération parisienne, selon le préfet de police. Laurent Nuñez expliquait ces jours-ci sur RMC, avoir recensé 98 affrontements entre bandes dans l’agglomération parisienne  en 2024, contre 93 l'an passé, dont 25 à Paris avec celle qui a coûté la vie à un lycéen de 16 ans dans le 13e arrondissement le 17 Décembre dernier. «Environ 20% des affrontements dans l'agglomération parisienne touchent un établissement scolaire » comme ce fut le cas devant le LEP Dardenne avant les vacances de la Toussaint.

    « Ce sont le plus souvent des lycéens ou des individus qui ne sont pas déscolarisés»  a expliqué Laurent Nuñez qui soulignait que l'âge moyen des membres des bandes était cette année de «16 ans et 10 mois », contre « 17 ans et 10 mois » l'an dernier. Les services de la préfecture de police suivent environ 45 bandes sur toute l'agglomération parisienne, dont 37 à Paris.

    Laurent Nuñez a indiqué en outre que depuis le début de l'année, « les services de police étaient parvenus à éviter 81 affrontements. Environ un millier de personnes sont interpellées chaque année » a-t-il affirmé. Depuis le début de l'année, «370 jeunes ont été déférés» devant la justice dans le cadre de ces affrontements entre bandes

    Pour le préfet de police, «ce qui est important dans la prévention des affrontements entre bandes, c'est vraiment la détection. Mais on n'arrive pas à tout prévenir ». Selon le parquet, «anticiper les passages à l’acte est d’autant plus difficile qu’ils se préparent souvent à la dernière minute, sur les réseaux, et que les jeunes se déplacent, pour s’affronter parfois loin de leur lieu de scolarisation ou d’ancrage ». C’est pourquoi, les pouvoirs publics (élus, services de police nationale et municipale,  préfecture de région, Education nationale, la direction de la protection judiciaire de la jeunesse et Parquet) organisent « une veille active qui peut permettre le déploiement de forces de police et d’obtenir la dispersion des groupes avant le passage à l’acte » C’est ainsi que pour le match de football entre des équipes  de Vanves et de Malakoff, un escadron de policiers a été déployé dans le PMS André Roche dimanche dernier.

    Comme l’a déclaré le maire Bernard Gauducheau dans Actu.Hauts de Seine « Vanves n’est pas du tout le Bronx des années 1960 » : «Les récents évènements ne doivent pas créer tant d’inquiétudes : Sur les 30 000 habitants de la commune, il y a une douzaine d’individus à risque ». Tout en relevant que « ces derniers temps, on constate que le phénoméne touche des jeunes de plus en plus jeune » et que « ces bandes évoluent dans une zone limitée, où l’on trouve le 14ᵉ arrondissement de Paris, mais aussi de Châtillon, Clamart et Issy les Moulineaux.

    Depuis fin Octobre, un groupe local de traitement de la délinquance (GLTD)  a été mis en place par le parquet de Nanterre. « Ce dernier, temporaire, a pour but de réunir tous les acteurs, allant des municipalités en passant par la police et les acteurs éducatifs . Nous avons par exemple été mis en lien avec la Protection judiciaire de la jeunesse et les services pénitentiaires, car certains des jeunes impliqués sont déjà connus de la justice. L’enjeu de ce groupe, c’est de pouvoir intervenir le plus en amont possible» expliquait il