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ville de vanves - Page 1296

  • DECOUPAGE CANTONALE : ISABELLE DEBRE S’APPUIE SUR LE CANTON DE VANVES POUR DEPOSER UN RECOURS CONTRE « CE CHARCUTAGE ELECTORAL »

    Les recours se multiplient notamment en zone rurale contre le découpage cantonale proposé par le gouvernement. Un second recours contre le découpage cantonal des Hauts de Seine a été déposé devant le Conseil d’Etat par la sénateur Isabelle Debré (UMP), première maire adjoint de Vanves. Elle reprend certains arguments développés dans le recours déposé par Patrick Devedjian président du Conseil Général des Hauts de Seine, à partir de l’exemple du nouveau canton de Clamart constitué de la ville-canton de Vanves et de la ville Clamart qui était divisé en deux cantons, le bas de la ville à partir de la gare et du Centre Ville, l’autre englobant le Plessis Robinson avec le quartier de la Plaine.

    Ces recours ne sont pas aussi inutiles que certains pourraient le croire avec les projets de fusion des départements de la petite couronne dans le cadre de la Métropole du Grand Paris (MGP) et de disparitions des départements. Car si le gouvernement doit reporter d’un an supplémentaire les élections régionales et cantonales de 2015 à 2016, c’est pour lui laisser le temps d’organiser les élections cantonales sous le régime de la nouvelle loi instituant un binôme et divisant par deux le nombre de cantons dans les Hauts de Seine par exemple, ce qu’il n’aurait pas pu faire en 2015 avec justement tous ces recours devant le Conseil d’Etat.  

      Ce recours repose sur plusieurs points : Une population cantonale de 79 548 habitants si l’on additionne les 27 002 vanvéens et les 52 546 clamartois  faisant de ce canton le deuxiéme plus peuplé des Hauts de Seine avec un écart de +16,4% par rapport à la moyenne cantonale départementale, « alors que les cantons limitrophes connaissent tous une diminution de population ».  Elle compare cette varation avec celle des cantons d’Issy les Moulineaux (-5,9%  par rapport à la moyenne cantonale), de Meudon (-6,8%) et  de Châtillon (-18,1%) « laissant entrevoir la possibilité d‘un découpage différent et plus équilibré. Ce découpage ne tient pas compte de la dynamique propre aux deux communes réunies, dont les populations respectives vont continuer à progresser dans un proche avenir en raison des projets de développement portés par les élus de ces communes. Il y a lieu de prévoir un dépassement à moyen terme du plafond de population qui s’établit à 82 043 habitants, ce qui entraînera une altération du principe d’égale représentation des populations entre les cantons » explique t-elle en se référant à une jurisprudence constante du Conseil Constitutionnel montrant « qu’il importe que le découpage des circonscriptions locales soit effectué sur des bases essentiellement démographiques ».

    Ce découpage ne tient aucun compte des circonscriptions législatives (Clamart dans la 12éme, Vanves dans la 10éme), ni de l’intercommunalité, Clamart étant membre de Sud Seine, Vanves de GPSO, « ces deux communauté d’agglomérations ayant été constituées pour couvrir des territoires contrastés et des bassins de vie différents dont la dynamique et les projets sont en tous points différents ».  Et une continuité territoriale quasi inexistante entre ses deux communes qui partagent une frontière commune d’une centaine de métres, 120 m exactement. Le recours déposé par Patrick Devedjian constatait qu’une voie ferrée passait dans ce couloir étroit d’une  centaine de métres : « Ce nouveau découpage a pour effet de créer un canton long de 7,5 km allant de Paris au département des Yvelines composée de deux communes dont la frontière commune est pratiquement inexistante » expliquait il.

    Force est de constater que ce découpage des cantons fait l’objet d’une levée de boucliers de la part de l’UMP et de l’UDI dans l’ensemble des départements franciliens. Ses responsables estiment que « ce redécoupage est motivé par des raisons purement politiciennes » et qu’il se traduit par « véritable charcutage électoral ». Ainsi dans les Hauts de Seine, Patrick Devedjian constatait « qu’il organise, de manière quasi-systématique, des confrontations entre les conseillers généraux sortant du même sexe appartenant à l’actuelle majorité département » dans 7 cantons. « Sur les 23 cantons créés, le découpage ne met pas une seule fois en confrontations 2 conseillers généraux sortants de même sexe et appartenant au PS. Ainsi dans le seul canton où cette situation aurait pu se produire (Châtillon), les 2 élus sortants sont un homme (P.Buchet et une femme (M.Gourriet) ».   Enfin, il apparait que « parmi les 12 cantons dont la population est inférieure à la moyenne départementale, 9 disposent d’une population ayant voté pour F.Hollande au 2éme tour de  l’élection présidentielle de 2012, soit 75% ». A l’inverse « parmi les 11 cantons dont la population est supérieure à la moyenne départementale, seuls 5 ont une population ayant voté majoritairement pour F.Hollande, soit 45% ». Ainsi ce décret « poursuit l’objectif de regrouper un maximum d’électeurs favorables à la droite sur un minimum de cantons fortement peuplé afin de répartir les électeurs favorables à la gauche sur un maximum de cantons ».

  • DEUX ANNEES DE « RABE » POUR LES CONSEILLERS REGIONAL ET GENERAL DE VANVES

    Avec la réforme territoriale relancée par Manuel Valls, premier ministre, fusion des régions et disparition des départements (et fusion pour la Petite Couronne), s’est reposée, bien évidemment, la question du report des élections cantonales et régionales, déjà reportées d’un an à 2015, mais cette fois-ci à 2016. Bernard Gauducheau (UDI) effectuerait un mandant normal de conseiller régional  de 6 ans, alors que son mandat avait été raccourci, rappelez-vous par la création du Conseiller Territorial voulu par Nicolas Sarkozy pour réunir en un seul élu, les conseillers régional et général, et abandonné par les socialistes après la victoire de F.Hollande aux élections présidentielles. Et Guy Janvier (PS) effectuerait un mandat de conseiller général de 5 ans au lieu de 3 pour les mêmes raisons (alors qu’il était de 6 normalement).

    Il apparait très nettement que le gouvernement devrait obtenir ce nouveau report des élections régionales et cantonales avec ses projets, car justement ils apportent un élément nouveau qui peut être pris en compte par les hommes de loi du Conseil d’Etat et du Conseil Constitutionnel : réduire les différents échelons administratifs et électifs - déjà dessinés par de nombreux spécialistes, universitaires, politiques, à l’Europe, l’Etat, les Régions, les intercommunalités et les communes. Le président de la Région Lorraine, seul à droite de son espèce, a même demandé du temps. Le Président de la Région (PS) Huchon expliquait hier que cette nouvelle architecture territoriale rendait le report possible, tout comme d’ailleurs le sénateur Roger Karoutchi (UMP)

    Evidemment, les responsables de l’UMP et de l'UDI ne l’entendent pas ainsi dénonçant «un « déni de démocratie » comme Valérie Pécresse présidente du groupe UMP à la Région :« Les socialistes nous ont annoncé repousser d’un an ses élections, en 2016, sous la pression des présidents des associations Régions et Départements de France (ARF et ADF). Alors que Manuel Valls disait le contraire au début, maintenant il défend cette solution, avec cette proposition de fusion des régions en un an alors qu’ils n’ont pas réussi un découpage cantonal » expliquait elle en citant de nombreux recours devant le Conseil d’Etat (dont celui de la sénateur Isabelle Debré). En tous les cas, les avis sont partagés et pas seulement entre droite et gauche.

  • LE MAIRE DE VANVES ELU VICE PRESIDENT DU SIGIEF

    Bernard Gauducheau est l’un des 14 vice-présidents du SIGIEF (Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en Ile-de-France) présidé par JJ Guillet député maire UMP de Chaville dont le bureau a été renouvelé la semaine dernière. C’est l’un des plus importants syndicats intercommunaux d’Ile de France qui regroupe 184 communes sur 7 départements, avec le SEDIF pour la distribution de l’eau potable, le SIPPEREC pour les télécommunications (fibre optique), le SIFFUREP pour la gestion des cimetières et des Pompes Funébles, le Syctom pour la gestion des déchets le SIAAP pour l’assainissement qui devraient réunir leurs conseils syndicaux où Vanves est représenté entre les 20 et 28 Mai prochain, avec quelques surprises. Ils sont des acteurs du Grand Paris et donc des partenaires essentiels de la mission de préfiguration qui doit mettre en place la Métropole du Grand Paris. 

    Leurs présidents se réunissent d’ailleurs en conférence intersyndicale, notamment pour aborder cette question de leur devenir : « C’est une vraie question qui n’a jamais été abordée correctement. Nous avons quelques grands syndicats anciens, existant depuis plus de 100 ans pour certains, avec une culture ancienne. Il faudra faire  attention à ne pas perdre tout cet acquis » expliquait l’un de leurs collègues, sachant que certains imaginent à terme de mutualiser tout cela, ce qui soulèvera des difficultés juridico-technique et financières extrêmement lourdes, notamment pour ceux qui ont des délégations de services.  « Il faudra trouver le moyen que les grands syndicats ne soient pas touchés de manière immédiates ». Pour le SIGIEF, l’enjeu de ce nouveau mandat de 6 ans, est de relever les enjeux de la transition énergétique qui doit faire l'objet d'un débat parlementaire l’été prochain comme l’a annoncé Ségoléne Royale