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vigipirate - Page 2

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    PMS ANDRE ROCHE : L’ABERRATION DE LA FERMETURE DE L’ACCES JB POTIN

    Si les autorités municipales appliquent scrupuleusement les consignes en matière de Vigipirate, ce n’est pas tout à fait le cas au PMS André Roche. Depuis la mise en place du niveau « Alerte Attentat », il n’y a qu’un seul accès, par la rue du Docteur Arnaud, celle de la rue Jean Baptiste Potin étant fermée et cadenassée, pour des raisons de sécurité et de surveillance (rapprochée). Soit disant. Du coup, tous ceux qui ont à se rendre au secrétariat du Stade et aux courts de tennis sont obligés de « faire le grand tour », comme ils disent, certains râlant, non pour le trajet à pied à effectuer, mais surtout  lorsqu’il pleut ou vente. Les sections Boules Lyonnaises et Tennis ne voient plus passer, même en coup de vent, certains adhérents pour venir prendre des nouvelles, saluer les dirigeants ou membres présents… et surtout parmi les plus anciens qui ont du mal à marcher. C’est tout un pan de convivialité qui a disparue à cause de cette porte fermée. Et notamment le dimanche, lors des matchs de football ou de basket, où le PMS est inaccessible par la seule entrée du Docteur Arnaud. 

    Mais là, où c’est le plus aberrant dans cette fermeture de la porte JB Potin, c’est qu’elle ne sert à rien. Car en pleine journée et durant la semaine, un autre accès est maintenant ouvert qui relie directement le parc F.Pic au PMS A.Roche entre 9H et 17H30 pour permettre aux scolaires d’accéder aux équipements sportifs, sans surveillance, comme cela a toujours été le cas, même en dehors de Vigipirate. Et donc tout le monde l’utilise, même les habitants du clos Montholon qui traversent le PMS, car bien évidemment, malgré Vigipirate, on entre comme dans un moulin à vent dans cet équipement sportif censé être plus surveillé qu’à l’habitude. Il y aurait eu même des vols. Les présidents des sections Tennis et Boules Lyonnaises ont adressés un mail à l’adjoint chargé des Sports pour lui demander au moins d’ouvrir cette porte entre 9H et 19H pendant qu’il fait jour. Car à  quoi sert il  de laisser fermer l’accès de la rue JB Potin, si les vanvéens peuvent entrer par le parc ? Mais cet accès du PMS a toujours été source de conflit entre les sportifs et les municipalités qui se sont succédées depuis très longtemps, et a même provoqué une sacré colère de Bernard Gauducheau au dernier bureau municipal lorsqu’il appris ses faits, qui a étonné plus d’un des participants.

    PROCURATION : UN ACCUEIL PAS DU TOUT CONVIVIAL AU COMMISSARIAT DE POLICE

    Les vanvéens se plaignent ses derniers temps d’un accueil pas du tout convivial lorsqu’ils se déplacent au commissariat de Vanves pour déposer plainte notamment ou faire ce qu’on appelle une « main courante ». Et notamment ceux qui ont été victimes des cambriolages ses derniers temps, ou de ses jeunes qui envahissent les résidences autour de la rue de Châtillon que ce soient les parties communes ou les caves, mettant en avant les effets du plan Vigipirate qui les occupent énormément, le manque d’effectifs – 1/3 – au commissariat victime des réductions de personnel entamé sous l’ére Sarkozy etc…Tout cela restait au niveau des « on dit » jusqu’au jour où une élue de Vanves, et pas des moindres, a eu l’occasion de s’en apercevoir tout simplement parce qu’elle accompagne des vanvéens, pour leur rendre service, surtout lorsqu'ils ont des difficultés à marcher,  dans leurs démarches administratives pour obtenir une procuration. L’un d’entre eux, conduit en voiture par  Isabelle Debré, a pu s’en rendre compte. Alors qu’elle l’attendait dans son véhicule, il est entré au commissariat, accueillit  comme dans un jeu de quille au guichet par les permanenciers. « J’ai remis le formulaire que m’avait donné madame Debré, ayant rempli la partie me concernant. Et j’ai entendu : « Mais ce n’est pas le bon formulaire ! Et puis, il faut écrire en majuscule ! » Elle m’en montre un autre en me disant : « C’est celui là qu’il fait remplir ! » - « Donnez le moi, je vous le raménerai ! » - « Non !Je ne  vous le donne pas. Il faut le remplir sur place ». Du coup, je suis parti et j’ai rejoint Isabelle Debré qui attendait dehors : « Vous voyez ! Ce n’est pas long » me dit elle. Et là, je lui explique que je ne l’ai pas rempli…Ni une, ni deux, elle est sortie de son véhicule. On est retourné au commissariat. Et là, lorsqu’ils l’ont vu, ils étaient tous au garde à vous. J’ai été impressionné. Elle demande alors ce qui n’allait pas. Et là, un commandant est   descendu des bureaux. Et j’ai pu remplir le bon formulaire » raconte ce vanvéen qui n’en revient pas encore tout en étant indulgent pour la police. « Mais c’est quand même incroyable d’en arriver là ! On comprend que ce genre de démarches administratives devrait être fait en mairie comme pour les passeports, les cartes d’identité… car la police a autre chose qu’à faire que de l’administratif. Mais il me semble que c’est peut être, pour une raison politique, car une procuration pour une élection doit être délivrée par une autorité neutre sur le plan politique » 

  • LES HAUTS DE VANVES VICTIME DE VIGIPIRATE : L’INSECURITE A REMPLACEE LA TRANQUILLITE D’ANTAN RUE DE CHATILLON

    « On n’a jamais connu de tels événements au 13 rue de Châtillon ! » se lamentent les anciens, c'est-à-dire les plus vieux habitants de la cité Payret Dortail, géré par l’office départemental d’HLM des Hayuts de Seine (Hauts de Seine Habitat) lorsque Isabelle Débré, vice Présidente du Sénat et 1ére maire adjointe de Vanves s’est rendu sur place vendredi dernier en fin d’après midi. Elle a eu l’occasion de découvrir les dégâts occasionnés par ces jeunes dealers qui viennent, dés la fin de l’après midi, occuper la place, en coupant l’électricité des parties communes, en agressant dans le noir les habitants qui remontent chez eux tranquillement, en découpant au vu de tous, leurs paquets de sachets de drogue,  en occupant l’entrée de la cité qui a été tagée, grâce aux témoignages des quelques habitants présents lors de sa visite

    Et pourtant, le fondateur des logements HLM  et surtout des cités jardins, à l’époque de la construction de cette cité dans les années 30,  Henri Sellier, visait la tranquillité des habitants. Ce qui n’était pas aussi évident que cela au tout début, car les premiers habitants de cette cité venaient du bas de Vanves habitués à aller au puits chercher l’eau, et à faire leurs besoins dans le jardin, en dehors d’une population venant de Paris, employés, flics, ouvriers…qui ont organisés une certaine vie collective. « Il fallait vivre dans cette cité en  bon pére de famille » selon les règles de l’office d’HLM de l’époque qui avait installé des jardinières aux fenêtres que les habitants devaient fleurir. Les premiers accrocs à ses règles sont survenus vers 1943 lorsque sont venus s’installer des habitants de Boulogne après les bombardements des usines Renault. « C’était des communistes qui vivaient entre eux et qu’on appelait « racaille » se souvient un habitant en parlant de deux vieilles dames charmantes qui habitaient au dessus de son logement. Le second accroc est intervenu dans les années 70 à cause d’un trafic de drogue : « Mais c’était plutôt des fumeurs de joints qui avaient aménagés un fumoir dans les caves, auquel a mis fin la gendarmerie de Vanves » raconte cet habitant qui se souvient même qu’à cette époque avait couru le bruit que des éléments d’Action Directe s’était planqués dans les caves. « Mais de gros bras habitaient,  dans les années 70,  notre cité, et qui voulaient vivre en paix, sans problème. Si de tels faits s’étaient déroulés, ils y auraient mis fin très vite en  s'occupant de ses jeunes » ajoute t-il

    Mais voilà, plus de 40 ans plus tard, cette cité Payret Dortail n’est pas la seule, dans ce quartier de la rue de Châtillon, à subir la loi des dealers venus tant de l’intérieur de cette cité, que de l’extérieur. Ils se sont déplacés, quittant l’immeuble du logement Français, en face, à cause de la caméra de vidéosurveillance, des interventions de la BAC, des premières mesures prises par le bailleur pour fermer les caves et bientôt résidentialiser cette résidence. Ils se sont donc déplacés, tout d’abord dans cette cité HLM Payret Dortail qui pourraient entraîner des conséquences très graves à entendre certains habitants : « Vous savez, ils vont faite très vite l’amalgame entre ses jeunes, arabes, africains, peu importe, et le projet de  mosquée, le djihad avec ce que nous avons vécu ces derniers temps…Ce ne sera plus le vivre ensemble mais le rejet. Ecoutez les réflexions des habitants actuellement qui penchent vers le FN. Tout cela est sous jacent. Mais ils disent bien, pour l’instant : « ils nous emmerdent ». Il suffit de voir les africains qui sont arrivés dans la cité. Ils vivent entre eux, ne disent pas bonjour, ne participent à la vie de la cité lorsque des animations sont organisés » explique t-il en regrettant cette ambiance.

    Isabelle Debré, lors de sa visite, a pu se rendre compte,  que cette ambiance se détériore ailleurs, tout à côté, car la caméra de vidéosurveillance n’a fait que déplacer les problème. La résidence Batigere, derrière le Logement Français, est en proie aux mêmes problèmes : occupation des locaux poubelles, du parking, des jardins intérieurs. Des habitants ont tentés de réagir sans être entendus tant du côté du commissariat qui a refusé d’enregistrer leurs plaintes, que du bailleur Batigere qui a commencé timidement à réagir en ayant décider de fermer les locaux poubelles et fait enlever les bancs des jardins intérieurs. Mais ses habitants qui n’en dorment plus, se sentent délaissés, abandonner à leur sort… à cause de Vigipirate et du manque de véhicules lorsqu’ils s’adressent au commissariat de Police. La résidence des Balcons voisine, commence à être touchée, mais pas aussi gravement. Il n’empêche que l’un de ses habitants s’est vu répondre par la police lorsqu’il a vu sa place de parking occupé par un véhicule sans roues : « Prenez des photos, envoyez les nous en recommandé, et nous verrons ce que l’on peut faire ! » - « Et si je l’enléve moi même ! » - « vous risquez la prison ! ». Mais il y a encore mieux, lorsque le propriétaire de ce véhicule s’est vu répondre lorsqu’il a voulu récupérer les roues de son véhicule pour dégager la place : « On ne peut pas, parce qu’il faut que l’on demande l’autorisation au voleur ! ». Voilà le genre d’histoire que l’on entend se développer dans ce quartier qui se sent délaissé par les pouvoirs publics qui se retranchent bien facilement derrière « Vigipirate ». Mais cela va  faire, bientôt le jeu du FN qui surfe là-dessus  -  à scruter les résultats sur les bureaux de vote de ce quartier – lorsqu’il n’y aura pas un dérapage que beaucoup des gardiens rencontrés par Isabelle Debré craignent…. Et pendant ce temps là, rue de Châtillon, la police surveille un pavillon, ce qui rajoute à l’incompréhension des habitants de ce quartier.

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    LE TICKET DEBRE/BERGER A LA FRITE

    Isabelle Debré Vice Présidente du Sénat et Jean Didier Berger maire de Clamart, candidats UMP  aux élections départementales de Mars 2015 dans le canton dde Clamart/Vanves ont déjeuné sensemble au restaurant Le Platanes à Vanves,vendredi dernier, avec quelques collaborateurs. Au menu : Navarrin d’agneau et purée… avec des frites. Car ils ont découvert les frites de ce restaurant  tenu par Eric Pottier qui les fait à l’ancienne, pas à partir de sacs de frites congelées,  mais épluchées à la main. Mais ce déjeuner n’était pas fortuit car la sénateur de Vanves avait promie à Eric Pottier de venir avec le maire de Clamart qu’il a connu lorsqu’il est arrivé à Clamart en 2006. Le patron des Platanes était le responsable du Bistrot du Boucher où Jean Didier Berger, tout jeune opposant à Philippe Kaltenbach (PS) alors maire de Clamart, venait souvent déjeuner ou tenir des réunions. Deux ans de différences séparent ces passionnés l’un de cuisine à 38 ans, et l’autre de politique à 36 ans, qui, à force de convictions et de persévèrence, sont arrivés finalement à leurs fins. Mais ce n’est pas pour cela que c’est fini, car ils ont, chacun,  la frite pour aller plus loin. En tous les cas, si manger des frites, cela ne fait pas Président, cela peut faire conseiller départemental

    LES VANVEENS L’ONT ECHAPPE BELLE

    Les vanvéens l’ont échappé belle au dernier conseil communautaire qui se tenait jeudi dernier à Boulogne. La Communauté d’Agglomération de GPSO qui est compétente en matière de stationnement a décidée qu’augmenter les tarifs  à compter du 1er Avril, l’heure de stationnement résidentiel passant à 1,20 € pour la journée au lieu de 1 €. Avec un premier quart d’heure de gratuit au lieu d’une demi-heure dans les parkings. Avec un tarif préférentiel pour les professionnels, et pas pour les résidents. Jean Cyril Le Goff (PS) qui siège dans cette assemblée, en étant très attentif sur tout ce qui concerne Vanves, bien sûr, n’a pas manqué de s’étonner de cette différence de traitement  auprès de Bernard Gauducheau (UDI) durant cette réunion. Et le maire de Vanvers / Vice Président de GPSO a dû convenir de cette inégalité de traitements avec les résidents vanvéens, et corriger le tir.

    DES TROUS DANS VIGIPIRATE

    Si les autorités municipales appliquent scrupuleusement les consignes en matière de Vigipirate, ce n’est pas tout à fait le cas au PMS André Roche. Depuis la mise en place du niveau « Alerte Attentat », il n’y a qu’un seul accès, par la rue du Docteur Arnaud, celle de la rue Jean Baptiste Potin étant fermée et cadenassée, pour des raisons de sécurité et de surveillance (rapprochée). Du coup, tous ceux qui ont à se rendre au secrétariat du Stade et aux courts de tennis sont obligés de « faire le grand tour », comme ils disent, certains râlant, non pour le trajet à pied à effectuer, mais parce qu’il fait froid et qu’il pleut beaucoup ses derniers temps. Mais voilà, en pleine journée et durant la semaine, un autre accès est maintenant ouvert qui relie directement le parc F.Pic au PMS A.Roche entre 9H et 17H30 pour permettre aux scolaires d’accéder aux équipements sportifs, sans surveillance. A quoi cela sert il de laisser fermer l’accès de la rue JB Potin (tout au moins lorsqu’il fait jour)  si les vanvéens peuvent entrer par le parc F.Pic ? . Et certains qui ont l’habitude de traverser le PMS, entre le Clos Montholon et le centre ancien,  ne s’en privent pas.