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vaccinations - Page 9

  • LES MEDECINS ET PHARMACIENS DE VANVES POURRONT VACCINER FIN FEVRIER/DEBUT MARS

    Dès le 25 Février février, médecins généralistes, et début Mars pharmaciens, pourront vacciner leurs patients âgés de 50 à 65 ans à partir de doses fournies par le laboratoire AstraZeneca. Ce laboratoire devrait livrer 2,5 millions de doses à la France d’ici à la fin février. Cette arrivée du vaccin AstraZeneca dans les cabinets médicaux était attendue par les médecins généralistes. Il faut savoir qu'en France, dans un premier temps, un seul flacon a pu être demandé par médecin, avec 10 doses. Le praticien qui a dû faire acte de candidature devra donc évaluer les priorités de vaccination parmi ses patients, car elle ne concernera que les personnes avec comorbidité, notamment l’hypertension artérielle, la transplantation d’organe, l’insuffisance cardiaque, les diabètes de type 1 ou 2 ou un cancer de moins de trois ans dont la chimiothérapie est terminée, soit 10 patients considérés comme les plus fragiles.  

    Le médecin devra contacter le patient pour une prise de rendez-vous car il devra grouper les injections pour utiliser au mieux les doses du flacon. Le patient restera sur place 15 minutes après la vaccination, pour surveiller une éventuelle réaction allergique. Un délai de surveillance courant, selon les professionnels de santé. Le vaccin AstraZeneca nécessite ensuite une seconde injection, quelques semaines plus tard. Mais il ne concerne pas les plus de 75 ans – «Plus de deux tiers des personnes de plus de 75 ans n'ont pas été vaccinées dans les centres de vaccination, en particulier ceux qui ne sont pas mobiles. C'est eux qu'il faut viser dans un premier temps. Ils commencent à nous poser des questions en consultation, ils veulent savoir pourquoi ils ne peuvent toujours pas les vacciner» témoignent beaucoup de médecins – et  laisse de côté les 65-75 ans qui ne sont concernés par aucun dispositif vaccinal, ce qui en étonne certains.  Et puis le problème, c’est que la livraison de vaccins effectuée mercredi par AstraZeneca, à hauteur de 700 000 doses, ne permettra aux 70 000 médecins volontaires de n'avoir que 10 doses pour cette première phase. 

    Enfin, la préfecture des Hauts de Seine devrait annoncer que durant le mois de mars, qu'un plus grand nombre de vaccinations devraient être réalisées dans les 13 centres de vaccination du département, avec une répartition équitable entre les centres (entre 228 et 240 doses par centre, depuis le 18 Janvier dernier), ce qui pourrait améliorer la situation. Mais cette semaine ce sont 444 secondes injections qui seront administrées ainsi que 120 nouvelles premières injections au centre d'Issy/Vanves, ce qui. suscite l’irritation, par exemple des vanvéens inscrits sur la liste d’attente. Ainsi, à la  fin mars, près de 23 000 personnes âgées de plus de 75 ans ou présentant des comorbidités devraient avoir été vaccinées, avec les 2 injections, dans le département. Le dispositif de vaccination devrait se renforcer dans les semaines qui viennent, pour cibler notamment les personnes âgées les plus précaires, en partenariat avec la CPAM, le département et les communes.

    Ses annonces interviennent alors que taux d’incidence est en légère augmentation, avec 232 cas pour 100 000 habitants (261 en Ile-de-France), et que le nombre de lits occupés par des patients atteints de la COVID en réanimation diminue légèrement dans le département : 63,6% (contre 69,8% en Ile-de-France, en augmentation)

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    ANDRE SANTINI VACCINE

    C’est la photo de la semaine : André Santini s’est fait vacciner avec photo à l’appui. Une sorte d’invitation à chacune d’entre nous à en faire de même dès que notre classe d’âge le permettra. Occasion d’indiquer que d’’ici au 12 février, 1 561 personnes auront été vaccinées (première dose) dans le centre d’Issy-Vanves qu’il avait visité le 18 Javier lors de son ouverture. Occasion de confier  qu’il s’était fait vacciner, en déclarant dans son langage cru et imagé aux seniors présents : « Rien à craindre ! Il n’y a pas d’effets secondaires. Cela m’a donné la c… » C’est Santini dans toute sa splendeur ! 

    PERQUISITIONS SUR LE PLATEAU

    Deux nouveaux jeunes ont été interpellés, pour l’agression du jeune Youriy aux abords du centre commercial Beaugrenelle, dans le 15e arrondissement de Paris. Ce qui porte à onze mineurs et un majeur, le nombre de jeunes arrêtés jeudi et vendredi par les enquêteurs. Les enquêteurs étudient l’hypothèse d’un règlement de comptes sur fond de rivalité entre des bandes de Vanves (Hauts-de-Seine) et de Beaugrenelle. Pour les identifier, les policiers se sont appuyés sur les images captées par les caméras de vidéosurveillance, notamment celles du métro. Ils ont aussi exploité les témoignages recueillis et lancé des analyses ADN sur un marteau et une barre de fer retrouvés sur les lieux. Des perquisitions auraient été réalisées jeudi et vendredi  aux domiciles des suspects. D’où la présence d’une quarantaine de policiers sur le Plateau ces jours-ci. Mais rien ne permet pour l’heure d’affirmer que Yuriy faisait partie ou non d’une bande ou s’il a été une victime collatérale.

    INCIDENT RACISTE

    Maé, un collégien vanvéen a été insulté ces derniers jours  parce qu’il portait un bonnet ressemblant à une kipa de éleves à la sortie de Note Dame de France à Malakoff. Ses parents et ses proches sont attérés et scandalisés surtout lorsqu’il leur rapporté les propose de ces agresseurs : « Juif..ça gaz ». Les prents ont appelé le directeur de cet établissement privé qui leur a répondu qu’il ferait un simple appel aux parents. « Si les enfants pensent et rapportent ce type de propos, on peut imaginer l'éducation qui se cache derrière par probablement des parents antisemites et racistes

    APPEL POUR SAUVEGARDER LES COMMERCES

    Les présidents de la CCI92 (Patrick Ponthier), du MEDEF 92 (Lionnel Rainfray)  de la CPME 92 (Isabelle Lajeune et de la CMA92 (Daniel Goupillat) ont souhaité faire savoir, ensemble, la nécessité économique et sociale de maintenir ouverts les commerces et les activités de proximité, en cas d'un troisième confinement et ainsi sauvegarder le tissu économique de nos villes et le moral des chefs d'entreprise et commerçants. Alors que l’annonce d’un troisième confinement se précise, ces acteurs du tissu économique des Hauts-de-Seine demandent le maintien des commerces ouverts et l’abandon de la distinction essentiels / non essentiels : «Une troisième fermeture plongerait de très nombreux commerçants des Hauts-de-Seine dans des difficultés financières insurmontables, une grande précarité, un profond découragement et une grande incompréhension. Les commerçants sont des chefs d’entreprise responsables, qui ont mis en place des protocoles sanitaires qu’ils font respecter. Les commerces ne sont pas des lieux de contamination.  Il y a nécessité de maintenir une activité économique de proximité au coeur de nos villes et de répondre aux besoins d’achat et de consommation des habitants.  Un juste équilibre entre maintien des commerces ouverts et lutte contre la pandémie doit être trouvé»

     

  • VANVES ET SON CENTRE DE VACCINATIONS COMMUN AVEC ISSY EN PANNE : «C’est le bazar ! » pour les maires

    Les stocks de vaccins inférieurs aux attentes des maires ont perturbé l'organisation de la campagne de vaccination élargie. Résultats : Des centres de vaccinations qui fonctionnement au ralenti, qui sont obligés d’annuler les rendez-vous ou de ne plus en prendre comme pour le Centre d’Issy/Vanves qui est prévu pour vacciner 200 personnes par jour  : « on n’a pas de visibilité sur le nombre de doses » déplorait-on à Issy-les-Moulineaux. Mais les appels des habitants continuaient pour des prises de rendez-vous alors que qu’en deux heures tous les créneaux avaient été pris lors de l’ouverture des prises de rendez-vous jeudi dernier. « C’est parti aussi vite qu’à un concert de rock » constatait André Santini. La première journée n'était même pas terminée qu'à Clamart, les équipes municipales devaient déjà décommander les 210 patients qui devaient recevoir une première injection mardi.  «Il y a cinq jours, on nous a dit qu'on aurait 420 vaccins. Il y a trois jours, on nous a finalement annoncé qu'on aurait que 170 doses pour lundi, mardi et mercredi. Franchement, ce n'est pas sérieux !» tonnait Jean Didier Berger, son maire dans les médias cette semaine «J'ai dû purement et simplement reporter les 210 rendez-vous d'aujourd'hui à une date inconnue. J'ai, en plus de tout ça,  2200 personnes en liste d'attente»

    «Cela m’attriste de le dire, mais c’est le bazar» confiait V.Pécresse à RMC-BFM TV en début de semaine. «L’État a décidé, brutalement, de transférer tout le fardeau de l’organisation de la vaccination de proximité aux maires qui se sont retrouvés dans une détresse totale» a-t-elle expliqué, en affirmant que «c’est aux régions, et non aux maires, de coordonner la logistique de la vaccination. Les régions peuvent mutualiser tous les achats. Aujourd’hui, les maires n’ont pas suffisamment de seringues pour vacciner. Ils sont obligés de trouver dans leur ville les professionnels de santé pour vacciner, des frigidaires pour stocker les vaccins et d’organiser la logistique des transports. Ce n’est pas à eux de le faire» tonnait elle.

    L’association des maires d’Ile de France (AMIF) s’est saisi du problème en interpellant  le ministre de la Santé «Si les maires ont su se mobiliser rapidement pour ouvrir des centres de vaccination en quelques jours seulement, ils exigent maintenant des clarifications sur la stratégie vaccinale du gouvernement. En cause, les nombreux problèmes rencontrés par les communes dans le cadre de la prise de rendez-vous dans les quelques centres de vaccination qui ont ouvert à ce jour»  indiquait l’AMIF en relevant plusieurs : Tout d’abord le faible nombre de centre qui induit problèmes d’accès pour les personnes âgées qui doivent s’y rendre. Ensuite, le retard des livraisons des doses qui avaient été prévues sur les différents centres de vaccinations, et plus globalement la faiblesse du nombre de doses disponibles qui  induit une incompréhension et une colère très forte de nos administrés. Sans parler des retards de livraison du vaccin Pfizer qui n’ont fait qu’aggraver le problème… Enfin, l’organisation logistique connaît de nombreuses problématiques : «Au vu du flou persistant sur ce point, certaines communes ont dû fournir du petit matériel médical (aiguilles, compresses…) pour les premières ouvertures de centres. La situation n’est plus tenable et n’est clairement pas digne d’un pays développé comme le nôtre. Dans les centres de vaccination, les maires constatent aujourd’hui beaucoup d’agressivité de colère notamment contre les agents municipaux qui ne sont là que pour aider au déploiement de la stratégie gouvernementale» constate l’AMIF

    Face aux critiques émanant d'élus locaux, le directeur général de l'ARS (Agence Régionale de Santé) Île-de-France a reconnu un approvisionnement à flux tendu,  mais assurait que «tout ce qu'on a comme doses, on l'utilise !». Elle attendait cette semaine une livraison de 53.000 doses du vaccin Pfizer, dont 45.000 pour les «centres ambulatoires» destinés aux personnes de plus de 75 ans ou malades «à haut risque».  «C’est le nombre de doses qui détermine le nombre de créneaux, de rendez-vous» rétorquait Aurélien Rousseau face aux critiques  qui dit comprendre la «déception d’élus qui se sont démenés pour monter de gros centres et qui ont eu moins que ce qu’ils pouvaient faire». Sur 109 centres ouverts dans la région, «96 n’ont toutefois pas de rendez-vous supérieurs au nombre de doses, 5 ont un petit dépassement tout à fait gérable et 8 ont un  surbooking» que l’ARS prévoit de « régler en envoyant les personnes vers d’autres centres ou en décalant les rendez-vous de quelques jours». Les maigres stocks laissent toutefois peu de marge de manœuvre. Les rendez-vous en ligne, déjà complets jusqu’à mi-février, devraient être débloqués «au fil de l’eau, semaine après semaine», à moins que le rythme des livraisons permette de «rouvrir des créneaux» plus tôt.