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ump - Page 29

  • LA BATAILLE DES SENATORIALES COMMENCE A VANVES

    Comme l’expliquait Le Figaro en début de semaine, Gérard Larcher est à Vanves ce soir, à 20H à la mairie, pour plancher devant les grands électeurs des Hauts de Seine. Il a choisit la ville où Isabelle Debré est 1ére maire adjointe alors que l’invitation a été faîte par les 4 sénateurs UMP du département (avec Jean Pierre Fourcade, Jacques Gautier, Charles Pasqua). Une façon de soutenir d’Isabelle Debré car la bataille pour les investitures a largement commencé à droite.

     

    Tout d’abord, la plupart des sortants ont envie d’y retourner, malgré leur grand âge pour certains (Fourcade, Pasqua). La détermination d’Isabelle Debré est totale d’autant qu’elle est pratiquement la seule femme, et qu’elle considére qu’elle a fait du bon travail jusqu’à présent. Jacques Gautier, maire de Garches est devenu sénateur lorsque Roger Karoutchi a été nommé secrétaire d’Etat au parlement et voudrait bien garder son fauteuil. Mais voilà, l’ex-secrétaire d’état n’a pas caché son intention de retrouver son siége en 2011. Ensuite, plusieurs élus du département veulent obtenir ce bâton de maréchal : la première est Isabelle Balkany qui n’a pas caché ses ambitions. Cette vice présidente du Conseil Général chargée des colléges, élu de Levallois, dont la candidature avait été rejetée par les militants UMP  au profit d’Isabelle Debré qui était arrrivée en tête en 2006, compte sur sa compétence et son franc parler pour remporter cette fois-ci l’adhésion. « A part Isabelle Debré, il n’y a pas d’autres femmes candidates » la rassurait son époux, Patrick Balkany, député maire de Levallois. Elle bénéficie d’un atout : l’amitié du résident actuel de l’Elysée qui est décidé à mettre son grain de sel dans son fief altoséquanais en ayant déjà dit, selon la rumeur, « qu’il fallait virer tous les sortants et mettre des jeunes !».

    D’autres sont tentés : Patrick Devedjian, Ministre (de la Relance) et président du Conseil Général qui ne devrait pas être du prochain  gouvernement à la fin Octobre. Selon les observateurs, il serait à même d’attirer des grands électeurs d’ouverture pour au moins permettre à l’UMP et au NC d’obtenir 3 à 4 siéges. Eric Berdoati, maire de Saint Cloud qui joue la carte de la jeunesse et qui l’a déjà joué en se présentant face à Patrick Devedjian à la présidence de l’UMP 92 lors du dernier renouvellement de ses instances internes. Et même Joelle Ceccaldi-Raynaud, député maire de Puteaux qui pourrait trouver ainsi une base de repli considérant qu’elle n’a aucune chance face à Jean Claude Fromantin, maire de Neuilly  Enfin des noms reviennent toujours comme André Santini (NC), député maire d’Issy les Moulineaux  qui a toujours été tenté  par une retraite au Sénat.

  • LA GRANDE BRADERIE DE VANVES : AU MAGASIN D’ANTIQUITE

    Savez-vous que la grande braderie d'automne qui se tient aujourd’hui à Vanves et dont le succès ne cesse d’augmenter d’année en année a été créée en 1991 par l' association « Le Cercle des Cents » animée alors par le couple Pottier, Patrick et Claudine,  avec Jean Louis Lelarge, ancien maire adjoint chargé des animations et Paul Philippart, alors journaliste à Vanves Infos. A l'époque, l'idée leur est venue tout simplement : « Pourquoi ne pas organiser une braderie dans le parc F.Pic  - parce que cela devenait à la mode - le samedi, à la veille du forum des associations et utiliser  ainsi des stands qui restaient inoccupés ce jour là alors qu'ils avaient été installé dés le vendredi  ».  En réservant bien sûr ses stands uniquement aux vanvéens et aux amateurs. Pas de brocanteurs professionnels, ni de meubles.

    Au départ sceptique, les autorités municipales ont donnée le feu vert. Et ce fut le début d'une grande aventure qui a connu un grand succès au fil des années car elle se déroulait dans le parc F.Pic, cadre magique. Des animations se sont ajoutées au fil des années avec une grande structure gonflable, des promenades en poneys, un mini circuit auto pour enfants en 1996  et même des collectionneurs de Simca en 1994. L'un des animateurs du Simca Club France qui était en même temps, le patron du café de la Gare avait proposé ce jour là de faire défiler dans la ville des Simca de collections qui étaient alors garées devant le parc. Enfin, cette braderie a même eu le droit à un reportage de France 3 Paris Ile de France qu'était venu tourner Jean Jacques Cros - le célèbre présentateur du journal régional - et qui était passé avec la  chanson de Gilbert Bécaud : « Au magasin d'Antiquité ».

    Aujourd'hui encore, lorsque les vanvéens parlent de braderie, ils pensent tout de suite à Claudine Pottier qui a été le grand maître d'oeuvre de ce rendez-vous. Le Cercle des Cents avait sûr en faire non seulement une braderie, mais une fête grâce aux animations, à un certain état d'esprit et surtout une  ambiance conviviale. Il est vrai que tout le monde venait même s'il n'avait rien à vendre ou à acheter, histoire de passer un bon moment surtout lorsque le soleil était de la partie. Ce sera encore le cas aujourd’hui, prés de 20 ans après sa création, mais avec maintenant le syndicat d’initiative.

     

    AU CREUX DE L’OREILLE

    CANTONALES : Bernard Gauducheau (NC) est le premier des candidats à l’élection cantonale prévue en Mars 2010, investit officiellement par le bureau départemental UMP. Il tentera bien sûr de reprendre le siége à Guy Janvier (PS), conseiller général sortant qui  sera désigné par l’ensemble des militants PS le 30 septembre prochain. C’est bien la première fois que les investitures à des élections locales ont été données aussi tôt. Mais les instances de la Majorité présidentielle et départementale ont cherché à éviter les psychodrames inhérents à toute désignation des candidats, ce qui aurait été du plus effet dans le département du Président de la République. De surcroît, l’automne risque d’être critique pour l’UMP qui renouvelle ses instances de la section de base au bureau national.

    RENTREE CATHO : « Rien de nouveau sous le soleil de Dieu, simplement un désir d’aller plus avec chacun d’entre vous et faire découvrir le Christ à un  plus grand nombre de vanvéens » écrit Vincent Hautecoeur, curé des paroisses de Vanves dans le premier « Sel et Lumière », lien des communautés catholiques de Vanves, de la Rentrée. Il annonce que désormais chaque week-end il y aura une messe le dimanche soir à 18H à Saint François « qui prendra un caractère « jeune » même si elle est ouverte à tous, jeunes et adultes ». D’autres initiatives sont prévues dont la traditionnelle fête du saint patron de l’église Saint François d’assises prévue le 3 Octobre prochain avec messe à 10H, verre de l’amitié, déjeuner et concert. Ou la préparation, pour les jeunes vanvéens qui répondront à l’invitation du pape Benoit XVI, des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) à Madrid en Août 2011.    

  • VANVES ET LA REGION CAPITALE AU CŒUR DU DEBAT SUR LA POLICE DE PROXIMITE ET SEDENTARISEE

    L’IAU (Institut d’Aménagement et d’Urbanisme) de l’IDF qui est le bras armé de la Région Capitale pour tout ce qui est études grâce à un vivier extraordinaire de spécialistes et d’experts en tous domaines, a publié ces jours-ci l’un de ses Cahiers consacré aux « villes face à l’insécurité ».

     

    Un sujet tout à fait d’actualité qu’il traite en 3 parties à travers 88 pages d’articles, de réflexions et d’analyse : Comprendre tout d’abord avec l’analyse des enquêtes de victimisation lancées en 2001, le bilan de la police de proximité et l’essor des polices municipales qui sont appelées maintenant à être de « vraies polices de proximité »  ;  Agir ensuite, en s’appuyant sur des actions concrètes comme la Vidéosurveillance, les médiateurs de quartier, la prévention spécialisée ; Anticiper enfin qui ouvre des pistes de réflexions avec le Grand Paris de la Sécurité qui pose le problème de savoir si on ne va pas « métropoliser la sécurité » avec une interview croisée de Michel Gaudin, Préfet de Police et Abdelhak Kachouri, vice président (sécurité) du conseil Régional », mais aussi les lotissements fermés, les commerces et l’insécurité.

    François Dugeny, son directeur explique que l’Institut a fait des analyses pour éclairer ses décisions  puis les évaluer lorsque la Région s’était emparé de cette question de la sécurité en 1998. Une mission Sécurité a même été mis en place pour mener des travaux sur différents thèmes comme aménagement et sécurité, les métiers de la sécurité, l’impact de la vidéosurveillance, les lotissements fermés, mais surtout cette enquête de victimisation, unique en France, menée tous les deux ans depuis 2001 auprès de 10 000 franciliens qui a donc montré que les franciliens se sentaient davantage en sécurité en 2009 qu’en 2001.

     

    Selon cette enquête les franciliens placaient en première place l’insécurité (39,2%) en 2001 alors qu’elle n’était qu’à 12,6% en 2009  sachant qu’elle n’est pas uniformément partagée suivant les départements et les lieux fréquentés. Ainsi les enquêtés évoquent avoir peur dans leur quartier le soir (21,8%), chez soi (7,8%), se plaignent des bandes de jeunes gênantes (21,6%), du vandalisme (23,7%), des problèmes de drogue (21,1%), des quartiers pas propres (26,1%), du voisinage bruyant (26,3%).  Dans les transports ils sont 33,3% à avoir peur dans le RER, 25,8% dans le métro, 24,3% dans le train et 15,6% dans le bus. Mais voilà, d’une manière générale, les franciliens étaient 40,9% à citer le chômage  (+16,3points) et 39,8% la pauvreté (+13,9) en première place en 2009, devant la délinquance (12,6).  

    Du coup, le discours de la majorité régionale (PS-PC-Verts-EE-FdeG-PRG-MRC) a du mal à passer lorsqu’elle explique comme Jean Paul Huchon, président socialiste de la Région, que « la  vie des franciliens est moins sûr que voilà 10 ans. Une violence ignorée des pouvoirs publics. Personne ne se réjouit pas de cet échec du gouvernement. Notre responsabilité à la Région est de contribuer à la politique de la sécurité car la région est devenue un acteur incontournable, et de ne pas nous enliser dans les polémiques ». Alors que Julien Dray (PS) qui a été chargé de la sécurité au Conseil Régional entre 2004 et 2010 se rattrapait au vol en constatant « que ce changement de préoccupation des franciliens, à partir de 2007, prouve bien l’échec de la politique de  Nicolas Sarkozy en matière sociale ! »

    Ce qui leur a valu une réaction de la chef de file de l'opposition régionale avec Valérie Pécresse (UMP) qui a accusé  la majorité de gauche de se « désengager de la lutte contre l'insécurité », avec selon elle un budget en « baisse continue et vertigineuse depuis 2005 », avec -36% en investissement et de - 20% en fonctionnement en 2009/10. « Le programme d'amélioration de la sécurité dans les transports en commun a vu ses crédits divisés par plus de quatre (passant de 13,3 M€ à 3 M€). Ceux du programme de sécurisation des équipements commerciaux ont été divisés par cinq (de 1 M€ à 200 000 €) ». Et de demander que la Région renforce « son budget sécurité, en particulier pour aider les collectivités à financer leurs équipements en vidéoprotection, en acceptant de financer les internats de réinsertion scolaire, les formations des métiers de la sécurité et les polices municipales et locales ».

     

    Enfin, deux articles abordent la question de la police du Grand Paris mis en place voilà un an. Occasion pour la gauche régionale d’expliquer : « C’est une conception de la police à composante de force projetable qu’on envoie, dans l’urgence,  sur un terrain dont elle ne connaît aucunement le tissu social. Mais qui assure après le service après vente lorsque les effectifs de police locaux ont été réduits ou supprimés ? ». Tout en regrettant que « les élus locaux n’aient pas été assez consulté » et en prônant le retour à la police de proximité, sédentarisé. « Le résultat, ce sont des interventions violentes, la dégradation de la relation police-population, mais aussi la montée d’une certaine fébrilité au sein des agents de police qui sont inquiets » et « ne connaissent pas l’univers dans lequel ils interviennent » constatait Julien Dray à juste titre. En tous les cas, le débat n’est pas terminé, car à l’occasion de l’examen du renouvellement du partenariat Région IDF-Ministéres de l’Intérieur et de la Justice, l’exécutif régional a la ferme intention de poser de nouvelles conditions, notamment sur le financement de commissariats ou de postes de police, dans la mesure où beaucoup sont fermés aujourd’hui faute d’effectifs, « alors que la Région les a financé au détriment d’autres actions » comme l’a constaté Julien Dray.  « Nous allons coupler financement et territoire en favorisant les villes qui construisent du logement et où les maires acceptent de signer le pacte de maires bâtisseurs » a-t-il annoncé