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  • VANVES REPONDRA-T-ELLE A L’APPEL DE ZELINKY PRESIDENT DE L'UKRAINE, AUX MAIRES

    Le Congrés des Maires de Maires se déroule à côté de Vanves, et les vanvéens s’en sont aperçus, tout au moins les riverains du parc des expositions, par le déploiement des forces de sécurité à l’occasion de la visite d’Emmanuel Macron  hier après-midi au salon des collectivités locales. Il a été ouvert par un moment intense, fort et puissant, avec l’intervention du président Zelensky dans une vidéo sous titrée, qui a demandé aux maires français de l’aide pour «survivre à l’hiver» : «Le Kremlin veut transformer le froid de l'hiver en arme de destruction massive ! Pour survivre à cet hiver et ne pas permettre à la Russie de transformer le froid en outil de terreur et de soumission, nous avons besoin de beaucoup de choses» a-t-il expliqué en mentionnant notamment «des générateurs de différentes capacités, de l'aide au déminage (et) du matériel pour les pompiers, les sauveteurs et les médecins….Je vous appelle à être très concrets en aide et à soutenir contre le terrorisme nos villes et communautés». Beaucoup de vanvéens pensent que Vanves devrait répondre à cet appel comme elle l’a fait déjà pour envoyer, au début de la guerre, des dons humanitaires

    C’était le point d’orgue de la séance inaugurale du Congrés, mardi après-midi, où le président de l’AMF (Association des maires de France) a souhaité exprimer la solidarité des maires de France  et acueillir les maires ukrainiens qui ont assumé leur rôle de Lviv, Dnipo et Nizhyn, de Kremenchuh, Konotop et d’Ichnya. Chacun d’entre eux à ont apporté un témoignage de la situation de leur commune.

    Le Président de l’AMF a souligné que «la solidarité envers l’Ukraine  honore notre pays car elle sert la dignité humaine. Les maires de France ont été au rendez-vous sur le premier kilomètre d'aide humanitaire vers l'Ukraine et au dernier kilomètre, celui de l'accueil humain des réfugiés» tout en  rappelant que l’association a apporté son soutien aux Ukrainiens dès les premières heures du conflit, avec l’envoi d’un grand convoi humanitaire organisé avec la Protection civile sur le plan logistique – grâce aux dons qui ont permis de récolter 8000 tonnes de dons - puis avec l’accueil des réfugiés, des femmes et des enfants surtout, sans créer de situation de rejet. «On ne pouvait imaginer à quel point l’aide de la France a été précieuse !» a-t-il ajouté «Aprés  le temps de l’urgence, c’est le temps de la reconstruction » en suscitant la mise en place de «jumelages de guerre» entre les communes françaises et ukrainiennes pour participer à l’effort de reconstruction, l’AMF  ayant  elle-même signé une déclaration d’intention avec la ville d’Irpin. Et Vanves ? 

  • VENDREDI UN 11 NOVEMBRE UN PEU PARTICULIER A VANVES COMME EN FRANCE

    Les célébrations du 104e anniversaire de l’Armistice de 1918 marquant la fin de la première Guerre Mondiale se dérouleront à un moment particulier où le climat n’a jamais été aussi doux pour un 11 Novembre, à cause du déréglement climatique, où le temps devrait être plus ou moins ensoleillé, mais où la guerre est malheureusement de retour sur le continent européen avec l’intervention russe en Ukraine depuis le 24 Février. Vanves n’y est pas insensible, ayant fait preuve de solidarité avec ce pays en s'étant mobilisée pour envoyer des aides et des secours, pour accueillir quelques réfugiés. Des drapeaux ukrainiens ont fait leur apparition aux fenêtres de certains appartements de Vanves, prouvant que des personnes originaires de ce pays ou ayant des liens avec, habitent notre ville.Ils seraient d’ailleurs nombreux à fréquenter le même cabinet cabinet médical rue Raymond Marcheron

    Malheureusement, en ce jour où l’on rend aussi hommage à l’ensemble des combattants de toutes les guerres et confits, une autre contrée de notre contintent est revenue à la une de l’actualité avec l’Arménie, cher à de nombreux vanvéens, originaires de ce pays qui a été agressé par l’Azebadjian les 13 et 14 Septembre dernier qui ne respecte pas les accords de cessez-le-feu conclu le 9 Novembre 2020, et de nouveau ces jours-ci. Le Conseil régional, jeudi dernier, auiquel partocipait Bernard Gauducheau, maire de Vanves, a adopté,  à l’unanimité,  une motion de l’exécutif en faveur d’une paix durable entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan qui garantisse pleinement la souveraineté territoriale de l’Arménie ainsi que la sécurité du peuple arménien. «L’avenir de l’Arménie est en jeu avec des attaques, sur son sol, de l’Azerbadjian qui a violé plusieurs fois le cessez-le-feu, et refuse toutes les propositions (de médiations)» a déclaré Hasmik Tolmajian, ambassadrice d’Arménie, devant l’ensemble des élus régionaux en prévenant : «S’il n’y a pas message clair de la communauté internationale, son avenir peut être en jeu. Cette motion permettra de lever le mur du silence, et (peut être) de contribuer au règlement pacifique du conflit».

    La région, à travers cette motion, demande le retrait immédiat et inconditionnel des forces azerbaïdjanaises du territoire souverain de l’Arménie, conformément à l’accord de cessez-le-feu conclu entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, le 9 novembre 2020. Tout en saluant le déploiement d’une mission d’observation de l’Union européenne, le long de la frontière, elle appelle les autorités nationales, européennes et internationales à amplifier leurs efforts et à agir, par tous les moyens, pour faire respecter l’accord de cessez-le-feu. Elle réaffirme l’urgente nécessité d’aboutir au règlement pacifique et définitif du conflit qui garantisse la sécurité du peuple arménien, la mise en œuvre d’un processus de paix durable dans le Caucase du Sud et de reconnaissance du Haut-Karabagh, berceau de la civilisation arménienne. Enfin, compte tenu des liens d’amitié très forts qui unissent la Région Île-de-France avec l’Arménie et, en particulier, la ville d’Erevan avec laquelle elle a signé un accord de coopération en 2011, la Région s’engage à amplifier les actions de coopération décentralisée en direction du peuple arménien et en faveur de la protection de leurs droits.

  • UNE SPECIALISTE DE LA COMMUNICATION POLITIQUE VIVANT A VANVES LIVRE AU MONDE SON ANALYSE SUR LE TRAITEMENT DU CONFLIT EN UKRAINE PAR LES MEDIAS

    Sur une page entière du journal Le monde du 4 Mai, Isabelle Veyrat-Masson directrice de recherche au CNRS Et spécialiste de la communication politique, a livré son  analyse sur le traitement du conflit en Ukraine par les médias. Cette vanvéenne qui a longuement étudiée le traitement médiatique des conflits contemporains, livre une typologie «des différentes manières ayant organisé les images de la guerre à la TV …que l’on retrouve tous dans cette guerre en Ukraine» explique-t-elle en les passant en revue : Tout d’abord le modèle fictionnel  qui cumule structure du récit, aspect feuilletonnant de l’information et suspense – Les russes vont-ils attaquer ? gagner Kiev ? Marioupol va-t-elle tomber ?  - avec la présence d’un héros : Volodymyr Zelenski. Ensuite, le paradigme politique qui s’empare de la guerre pour façonner le récit médiatique avec ses techniques habituelles que sont le contrôle de l’information, la censure, la propagande… ; Enfin le modèle « sportif » apparu pendant la guerre du Golfe quand CNN a prétendu filmer la guerre en direct, installer ses caméras comme s’il s’agissait d’un match à suivre. Auquel elle ajoute « le modèle militaire » qui était déjà présent au moment du Vietnam, mais surtout de la guerre d’Irak, avec ses experts sur les plateaux et ses journalistes sur le terrain « embadded » (intégrés à l’armée).

    «Le conflit actuel cumule tous ces modèles , tout en ajoutant un élément complétement nouveau : l’irruption des visages. La guerre en ukraine est une guerre médiatique à « visages humains »…. « cette multitude de visages humains qui racontent la guerre autrement et qui en bouleverse le récit global »… les français découvrant que « ce sont des gens comme nous, avec une culture commune, ce qui change note perspective interne. Les médias se sont engouffrés dans cette bréche » constate-t-elle tout en prévenant que « ce qui l’emporte devant ces images, c’est l’émotion. Parce que celle de ses gens est authentique, et parce que nous sommes bouleversés sur le malheur qui les frappe, nous ne sommes pas capable d’analyser leur propos. Or, il est évidement hautement politique, dicté par les circonstances, mais pas par le haut » explique-t-elle tout en soulignant que « cette émotion nous parle tellement fort qu’on n’entend plus rien du reste ! Gare à l’illusion des témoignages»