Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

théâtre le vanves - Page 20

  • LES RENDEZ-VOUS DE LA SEMAINE A VANVES

    C’est la semaine des chantiers et même des fins de chantiers, tout au moins pour le gros œuvre : après la rue de Solférino bloquée Jeudi dernier pour l’enlèvement de la grue sur le chantier du Conservatoire, c’est au tour de la rue de Châtillon, lundi d’être bloqué pour l’enlèvement de la grue du chantier immobilier d’Archimat sur les terrains de la famille Guibal où des habitations à usage privé, ont été construites. Ce week-end a été marqué par la fête patronale de l’une des deux paroisses de Vanves, Saint François d’Assises. La Saint François marque toujours la Rentrée pour la Communauté catholique de Vanves avec une grande messe célébré par le curé, remise des rubans aux « servants » de messe, et de lettres de missions aux laics en charge de responsabilités confiées par le pére Curé Vincent Hauttecoeur, accueil des nouveaux habitants/paroissiens dans une ambiance conviviale, suivi d’un apéritif et d’un déjeuner. L’après-midi a été l’occasion d’inaugurer un cycle de conférence sur le théme de « l’année de la vie consacrée » qui sera lancée par le pape François le premier dimanche de l’Avent avec une première conférence débat sur Saint François d’Assise qui était pleine d’actualité :  Les juifs célébraient le Yom Kippour et les musulmans l’Aid-el-Kédir ce week-end là. Occasion d’insister tant pour le pére curé Vincent Hauttecoeur dans son sermon que le frère franciscain Jean Louis Paumier lors de sa conférence sur la Paix dans ce monde en guerre et sur la nécessité du dialogue inter religieux qu’a prôné justement Saint François,  et Jean Paul II  avec ces rencontres d’Assises lancées en 1986.

    Lundi 6 Octobre

    A 14H30 au Conseil Général des Hauts de Seine : Guy Janvier (PS) participe à la commission permanente

    Mercredi 8 Octobre

    A 17H30 à la Préfecture de Région Ile de France : Bernard Gauducheau participe au Conseil des Elus de la Mission de Préfiguration de la Métropole du Grand Paris. Le texte qui sera proposé à l’ensemble des maires a été finalisé et envoyé à chacun d’entre eux à la veille de ce week-end. Il propose de garder les territoires en EPCI à fiscalité propre à statut particulier pouvant recevoir la CFE (Cotisation fonciére des Entreprises), la Métropole percevant la CVAE (Contribution sur la Valeur Ajoutée des entreprises),  aurait des compétences en matière de logement, d’hébergement d’urgence, d’environnement. Les élus suggèrent de prévoir une périodede 2 ans pour achever le transfert de prérogatives qu’exercent aujourd’hui communes et intercommunalités avec un Fonds de soutien à l’investissement pour lutter contre les inégalités territoriales, plutôt que de péréquation.

    Jeudi 9 Octobre (jusqu’au Samedi 11Octobre)

    A 20H30 au théâtre Le Vanves : « Mars » d’après Fritz Zon par la compagnie Kobal’T qui propose une adaptatiion audacieuse de l’œuvre unique de cet auteur  mise enscéne par Mathieu Boisliveau avec Thibaud Perrenoud

    Vendredi 10 Octobre

    A 19H à Saint François : Messe et réunion de Rentrée pour les veilleurs de proximité

    A 20H au Bristol : Soirée Karaoké

    A 20H à l’espace Gazier : L’atelier improvisation théâtrale de l’ESCAL «Les ESCAL-Liés»  propose une soirée déjantée et disjonctée : La troupe de comédiens s’affrontera sur des thèmes donnés par un arbitre (pas toujours impartial !). Vous ne savez pas ce que vous allez voir ? Eux ne savent pas ce qu’ils vont jouer !

     Samedi 11 Octobre :

    A 10H à la Palestre :  Braderie Bout'Choux organisé par le SIAAV

    A 14H à la gare de Vanves/Malakoff : Formation à l’art du bouquet par « Menthe et Violette » et Krys apprendra à façonner vos verres avec dégustations de glaces à l’Italienne et mini crêpes du Croque Midi pour fêter l’anniversaire d’InterMarché

    A 15H à la boulangerie Le Grenier à Pain : Atelier boulangerie pour petits et grands

    A partir de 20H au restaurant O Monçanense : Soirée folklorique portugaise

    12 Octobre

    A 15H30 au PMS A.Roche : Match de football Stade de Vanves-Clamart

    RESULTATS SPORTIFS

    FOOTBALL : Excellence Seniors à Montrouge où Vanves gagne par 3 à 1. « Enfin une première victoire après 3 journées de championnat, qui plus est à l'extérieur. A la mi-temps 0 à 1, puis la 2éme période. Vanves prend le match à son compte. A ce jour 1défaite, 1 nul, 1 victoire ce qui nous permet de nous situer à la 5 éme  place » indique Jean Claude Vignal président dela section football qui donne rendez-vous dimanche prochain à 15H30 au PMS A.Roche pour un match à domicile contre Clamart.

     

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    FUITES : C’est la loi des séries à Vanves ! Nouvelle fuite de gaz Mercredi matin, mais dans le Centre Ancien, après Hachette le 18 Septembre dernier. Tout le secteur de la rue et de la place de la République a été bouclé une bonne partie du milieu de journée à l’heure du déjeuner, et notamment dans la partie entre la place et le carrefour République/Vieille Forge/Dardenne, où les commerces avaient été évacués et fermés. Il ne s’agissait pas là d’un malencontreux coup de pioche mais d’une canalisation poreuse que les sapeurs pompiers et les agents de GDF ont eu du mal à trouver au niveau de l’entrée de l’immeuble face à la charcuterie Malaverni. L’intervention a durée jusqu’en soirée, nécessitant le creusement d’une tranchée

    THEATRE : Beaucoup d’artistes, de vanvéens, d’amis mardi soir au Théâtre Le Vanves pour la présentation de la dernière saison de José Alfarroba qui a tenu ses promesses avec des extraits des prochains créations, représentations, des clips donnant une petite idée de la richesse des spectacles prévus. « Je ne prends pas ma retraite » a t-il prévenu. « J’ai envie de vivre d’autres aventures plus calmes. Il y a eu ici, un laboratoire extraordinaire, une petite équipe avec le plaisir du partage. Ils m’ont beaucoup appris » a-t-il déclaré en dédiant cette soirée à Gératd Violet, le co-fondateur du théâtre de la Ville « qui a ouvert beaucoup de voies ». Anouchka Chardé son adjointe, qui est venu le rejoindre sur scéne aux côtés de Bernard Gauducheau et de Valérie Vignaud, devrait lui succéder dans le courant de la saison. « Elle aura l’honneur et la charge d’assurer le relais. Elle a largement la capacité de piloter la culture à Vanves » a rassuré le maire

  • LA DERNIERE SAISON DE JOSE ALFARROBA AU THEATRE LE VANVES : « Ma plus belle aventure professionnelle a été à Vanves ».

    Il flottera comme un goût de nostalgie ce soir lors de la présentation de la prochaine saison du théâtre Le Vanves, la dernière pour José Alfarroba, qui « est à l’image de ce que j’ai défendu tout au long de ces 18 années : l’expérience artistique, l’audace, l’accompagnement de l’émergence, le parage, la découverte, les rencontres » écrit il dans la page d’accueil du livret consacré à cette nouvelle saison. « Dans cette période difficile, pour les intermittents, et la création artistique, nous réaffirmons également notre soutien à la recherche, convaincus qu’elle est fondamentale et indispensable au renouvellement des formes et des esthétiques » ajoute t-il en citant ses nouvelles collaborations avec  des écoles de théâtre, le LFTP (Laboratoire de formation au théâtre physique), et l’ESAD (Ecole Supérieure d’Art Dramatique), 3 universités parisiennes, le Centre Nationale de la Danse, le Théâtre des Tanneurs de Bruxelles, La Loge à Paris….

    « Vivre pour José Alfarroba, c'est oeuvrer pour que la culture soit accessible à tous, en frayant de nouveaux chemins, comme à Vanves, où il se passe toujours quelque chose, et où l'on va avec plaisir, parce qu'on s'y sent bien. Il n'y a pas de chichis, mais un bar nommé Pina, en hommage à Pina Bausch, avec des murs couverts de photos et des tables bricolées, où, pour 5 euros, les gens peuvent manger des assiettes préparées par l'équipe. Pareil pour le prix des places, qui flirte avec les 12 euros. Mais, le plus remarquable, c'est qu'on sort de Vanves sans être agacé, même quand le spectacle n'était pas bon. Et pourquoi donc ? Parce qu'il règne à Vanves un état d'esprit particulier. On y vient pour la découverte, on sait que José Alfarroba peut se tromper, mais qu'il sait fleurer l'air du temps. A quelqu'un qui lui disait un jour : "Je n'ai pas l'impression qu'il y ait une ligne très précise dans votre programmation", il a répondu : "Il n'y a peut-être pas de ligne, mais il y a pêche à la ligne. On lance, et on essaie.". Ce "on" n'est pas de majesté. José Alfarroba se définit comme un "chef de collectif" : "La seule obligation que j'impose à mon équipe est d'aller voir des spectacles, et d'y aller ensemble. Ce ne sont pas nécessairement des choses que je programmerai, mais ça permet d'ouvrir le regard à d'autres esthétiques » écrivait à son propos un journaliste du Monde en dressant le portrait de ce « drôle d'homme, énergique et touchant » né au Portugal en 1950 sous la dictature.

    Revient à l’esprit lorsqu’on l’a entendu parler de lui, cette passion pour le 7éme art, son père l’ayant emmené très tôt dans une salle de cinéma (à 4 ans parait il), « pour la France et le français », avec  ce départ pour Paris où il a fréquenté la fameuse université de Vincennes, puis travaillé pour le Mouvement Culture et Liberté, la Fédération Léo Lagrange, au service culturel de Clichy et au théâtre Ruteboeuf recruté par Jacques Delors puis le Théâtre Le Vanves par Guy Janvier,  Art Danthé…José Alfarroba insiste toujours sur son « bonheur de parler français » qui ne lui a pas fait perdre son accent, de son « histoire d’amour fabuleux avec la France », de ce « terreau extraordinaire » qu’il a trouvé à Vanves où il a bénéficié « d’une liberté totale », où il a pu mener son projet comme il l’entendait. « Ma plus belle aventure professionnelle a été à Vanves ».

    Il va de nouveau se prêter à « cet un exercice ennuyeux »qu’est une présentation de saison « que l’on a essayé de faire plus court » comme il le dit chaque année, et ne respecte pas jamais, en présentant pièces, carte blanche, soirées jazz, festival de forme émergente, musique ancienne, Artdanthé…. Il avait confié au Blog Vanves au Quotidien les petits secrets de préparation d’une saison : « Quelquefois, elle est déjà pré-montée 3 saisons avant. A chaque fois que l’on rencontre des gens, que l’on va voir des spectacles, parce qu’on voit des choses ailleurs, on peut le retenir pour l’année d’après. Mais je n’ai jamais réussi à comprendre pourquoi. J’ai un peu le nez, j’ai acquis de l’expérience, et je vois beaucoup de choses. Dans ma tête, je me fais toujours un peu la saison idéale, pas pour moi, parce que j’essaie de ne pas forcément présenter ce que j’aime, et que je trouve intéressant,  à une population, à un public. Mais on ne peut pas non plus présenter des choses que l’on n’aime pas complètement. Il faut toujours qu’il y ait une petite accroche » confiait José Alfarroba. Il est  très rare qu’il programme sur dossier. « C’est souvent des réseaux de jeunes artistes qui nous disent « tu dois aller voir cela, c’est superbe ! ». Et Olivier, Tristan ou José y vont « car il est très rare que je programme sans que nous l’ayons vu  ou que je l’ai vu moi-même, même si je leur fais confiance. On aime bien être tous d’accord ! »

    Enfin, il faut vendre cette saison ! « On essaie par rapport à ce lieu – on  est tous conscient que c’est de l’argent public -  à faire très attention, en tirant les prix, en, faisant en  sorte qu’il n’y ait pas d’abus de quelque nature que ce soit. Le bâtiment est occupé pratiquement tout le temps, à part le mois et demi d’été où on se repose. La salle n’est jamais vide. Le projet que j’avais présenté aux élus c’était : « 300 jours par an, il se passe toujours quelque  chose à Vanves !». J’aimerais, mais c’est peut être  utopique  que le vanvéen se dise « qu’est-ce que je peux faire ce soir ? – Et il y en a – et qui vient au théâtre : « Ah il n’y a pas de ciné. Et bien ce n’est pas grave ! on vient ! ». Le travail est plus dur avec Internet, la TV, pour faire venir du monde, avoir de nouveaux spectateurs, garder ceux qui sont là, les appeler…avec un bar convivial où l’on se fait quelques petites assiettes ! ». Il racontait alors l’histoire de cette vanvéenne qui ne connaissait rien à la danse mais qui venait à tous les spectacles du festival Art Danthé. « Nous en discutions ensuite, surtout lorsqu’ils étaient quelquefois difficiles. Elle me disait alors : « Je ne pense pas être plus bête qu’une autre, je lis Le Monde,  mais là je ne comprends rien ». Et je lui répondais que « cela m’arrive. Des fois, je ne comprends rien. Mais je me fais ma propre idée, je voyage à l’intérieur d’un projet ». Et elle a continuée à venir, à prendre des abonnements tout en disant « Il y a des choses que je ne comprends toujours pas. Mais c’est vrai que je passe des bons moments…d’émotion ». Et en plus la danse est un spectacle pas très long ».    

    A l’occasion des trente ans du Théâtre et de sa remise des insignes  de Chevalier dans l’Ordre National des Arts et des Lettres, en 2012, il avait fait part  de son « véritable bonheur de travailler dans cette ville. La politique et la culture font bon ménage. C’est pourquoi je suis resté… » - Il est vrai qu’il avait prévu de rester 3 ans. Il en est à sa 18éme saison culturelle – « …avec une équipe extraordinaire, et un théâtre où tout est fait main, ce qui n’est pas négligeable en cette période de crise » précisait il