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  • LES RENDEZ VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE DE RENTREE

    LES RENDEZ VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE

    L’événement de ces vacances de Février aura été cet énorme incendie dans la nuit du 17 au 18 Février dans un immeuble de l’allée de la ferme (sur la photo)  qui s’étend de la rue Jean Bleuzen jusqu’au square des combattants d’Afrique du Nord donnant sur l’avenue de Verdun. Les pompiers ont bataillé toute la nuit pour éteindre ce brasier jusqu’à encore à 8h du matin, occasionnant d’énormes dégâts. Les 25 personnes de cet immeuble qui se sont retrouvés sans logements ni vêtements, ont été accueilli au gymnase Maurice Magne. Ils sont actuellement logés à l’hôtel Adagio, et ne savent pas s’ils pourront retrouver leur logement, car il y aurait un risque d’effondrement de l’immeuble

    Ses vacances ont aussi été marquées par d’autres événements : Les bénédictines ont célébré la fête du Têt et l’année du Dragon, car elles accueillent dans leur communauté des sœurs vietnamiennes, sachant qu’elles sont présentes dans ce pays grâce à trois monastères.

    Vanves a rendu hommage hier à Guy Janvier qui a dirigé la commune entre 1995 et 2001. La salle des fêtes de l’hôtel de ville  était archi-comble, pour un temps du souvenir organisée par la famille, dans une ambiance très républicaine en présence de très nombreux vanvéens qui ont travaillé avec lui, l’ont soutenu, combattu, bénéficié de sa politique, de ses actions, de ses engagements.... Une heure et demi de témoignages sur ses trois vies politique, de haut fonctionnaire, d’associatif très engagé, entrecoupés de la lecture d’extraits e son livre « Itinéraire d’un élu socialiste  en Sarkozie » et de chansons qui réflétaient bien sa vie où les mots de »solidarité », « humanité », « générosité », sont revenus souvent, avec bien sûr ses combats contre la pauvreté et l’exclusion, pour l’école etc….  

     

    Mardi 27 Février

    A 14H30 au SQUARE :  Conférence sur les arnaques et les vols afin de sensibiliser les Vanvéens aux différents problèmes rencontrés sur internet.

    A 20H à la Girafe : Cette créperie organise chaque dernier mardi mois un dîner solidaire comme ce sera le cas ce soir là.  «Si vous ne pouvez vous offrir une soirée au restaurant, venez à la Girafe et payez l'addition à la hauteur de vos moyens. La crêperie reste ouverte à tous ce soir-là, vous pouvez donc également régler votre note au prix habituel - ou même davantage - et ainsi participer à cette démarche d'entraide que nous sommes très heureux d'initier à La Girafe ! » indique l’équipe de la Girafe qui se serait inspiré, en lançant cette initiative en 2022 du principe des «cafés suspendus», «cette tradition venue de Naples qui consiste à consommer un café et à en régler deux pour qu'un autre client puisse en bénéficier» indique M. Ferolato patron de cet établissement

    Mercredi 28 Février

    A 14H30 à l’ESCAL : Atelier vélo de GPSO

    Jeudi 29 Février

    A 19H30 au Forum Images au Chatelet les Halles (Paris) : Si les vanvéens veulent s’informer et échanger sur la révision du SDRIF-E, ils en ont l’occasion en assistant à la seule réunion publique prévue sur ce sujet, organisée par la Commission d’enquête

    Vendredi 1er Mars

    A 9H devant Intermarché et carrefour : Début de la collecte nationale des restos du Cœur qui se déroulera aussi samedi (de 9H à 20H) et dimanche (de 9H à 12H30)

    Samedi 2 Mars

    A 10H à la Palestre : Forum annuel de la petite enfance organisé par le Relais Pistache et Bergamote. Il a pour objectif de valoriser et de présenter les différents modes de garde aux familles, dans une ambiance chaleureuse et festive.

    A 10H  chez les Bénédictines : Atelier volumes et couleurs animé par Brigitte Caseau dans le cadre du CEMAS

    A 16H au Théâtre : Dans le cadre des Goûters de la Philo, rencontre sur le théme : « Est-ce facile de grandir ? »

    Dimanche 3 Mars

    A 10H à l’église Saint François : Messe dominical au cours laquelle seront bénis les nouvelles chaises et le nouveau confessionnal par Xavier Schelker curé de Vanves  

  • CONSEIL MUNICIPAL : ECHANGES SUR LA POLITIQUE URBAINE DE LA VILLE DE VANVES

    Le Conseil Municipal de mercredi soir a été consacré aux orientations budgétaires 2019 et à 12 délibérations dont un avis unanime pour la création de la ZFE (Zone à Faible Emission) sur le territoire de la MGP donc de Vanves, à partir du 1er Juillet, où les véhicules très polluant seront interdit de circulation, avec une déclaration solennelle du Maire sur les derniers événements qui ont provoqué cette manifestation  place de la République, Mardi soir, et une intervention sur la 3éme Fleur attribuée à vanves, récompensant les efforts  la ville en matière d’embellissement… sur lesquels le Blog reviendra. Mais les échanges ont surtout concerné le développement des constructions à Vanves, à cause de deux événements : la distribution d’une plaquelle par la ville « Politique urbaine de la vile : Pour une croissance maîtrisée » Et un grand débat organisé par les écologistes hier soir consacré au thème du logement et de la qualité de ville

    Comme le maire s’est félicité d’une augmentation des droits de mutations lors du débat sur les orientations budgétaires, Anne Laure Mondon (PS) n’a pas manqué de faire le parallèle avec bien sur le développement des constructions à Vanves et surtout poser la question de l’offre de nouveaux équipements à cette nouvelle population. Et de s’étonner de la distribution d’une plaquette sur l’urbanisme à Vanves, alors que le V.I. de décembre y avait consacré un dossier, juste avant la date limite   d’un an avant les municipales qui interdit ce genre de communication. Boris Amoroz (FG/PC) s’est étonné que l’investissement soit financé par la vente de terrains et de biens communaux plus que par l’autofinancement : «Faudra t-il bientôt vendre la mairie ? » s’est il interrogé, alors que deux questions orales étaient posés sur le devenir de deux terrains, l’un à l’ange Henri Martin/Victor Hugo, et l’autre sur celui de la rue Diderot où est prévu un équipement sportif, par Valérie Mathey (PS) et Anne Laure Mondon (PS)

    Bernard Gauducheau s’est voulu rassurant sur l’offre de nouveaux équipements publics : « Cette dynamique démographique est relativement légére, et augmente légérement notre population. Avec le desserrement des ménages, on a une pression démographique qui n’a rien à voir avec la progression immobilière…. La population nouvelle n’est pas si nombreuse que cela. L’école Larmeroux a accueilli deux nouveaux élèves dont les familles se sont installées dans le nouvel immeuble à l’angle des rues République/R. Marchron. Et on nous annonce 2 fermetures de classes» a-t-il expliqué en ajoutant que «nos équipements sont suffisants pour l’heure. Mais on est dans la prospective pour prévoir plus tard. Et les équipements qui seront construits, seront utiles dans quelques années, sans compter que l’école du Parc date de 1957 à un moment où l’on ne se préoccupait de centres de loisirs ».

    « La majorité des nouvelles constructions sont réalisées à la place de bâtiments dégradés, de parcelles en friches. Même s’il y a un secteur proche de la gare du Grand Paris Express où l’Etat nous a obligé à modifier les régles du PLU, un grand nombre de pavillons seront préservés car il n’est pas possible de construire du collectif à leur emplacement » a-t-il expliqué en constatant que « notre niveau de construction reste raisonnable. Cela n’a rien à voir avec le Plateau  des années 1970/80 ! On fait dans la dentelle ! » Et s’il a publié une plaquette « c’est pour expliquer et faire de la pédagogie. C’est mon rôle de responsable politique d’expliquer la vérité face à des intérêts privés, et surtout face à des gens qui ne sont pas content que l’on construise un immeuble en face de chez eu.  Il y a des formations politiques qui organisent une réunion sur ce théme sous prétexte de grand débat national ! Mais comment loge-on tous ces gens ? Ou mettons nous les 70 000 logements à construire par an » s’est il énervé en promettant « qu’on va s’expliquer sur le sujet ! » 

    Guillaume Moucheroud (EELV) a alors  apporté une précision : « Nous ne sommes pas alignés sur les gens qui font des pétitions contre les constructions. On organise un débat sur logement et qualité de ville ». Et puis si l’on a un peu de mémoire, il aurait pu faire un rappel : les écologistes, lors des Municipales de 2014, au lendemain de l‘adoption du SDRIF (Schéma Directeur Régional Ile de France) n’étaient pas contre une certaine densification de la petite couronne, puisque justement ce document d’urbanisme pronait la construction de 75 000 logements par an. La majorité municipale actuelle le leur a bien reproché dans un tract entre les deux tours, en les accusant de vouloir détruire la zone pavillonnaire de Vanves. Et aujourd’hui, si  des vanvéens sont critiques face à cette vague de nouvelles constructions, ils reprochent  surtout à l’équipe municipale de laisser faire sans plan d’ensemble, ni de schéma d’aménagement communal, et en se limitant simplement au respect du PLU.

  • UN SCHEMA REGIONAL VEUT DENSIFIER ENCORE PLUS VANVES ET GPSO !

    Le second gros dossier étudié par les conseillers territoriaux de l’EPT (Etablissement Public Territorial)  GPSO (Grand Paris Seine Ouest) le  8 décembre dernier concrernait le schéma régional de l’habitat et de l’hébergement lancé par Jean Paul Huchon voilà deux ans, sur lequel les collectivités locales doivent donner leur avis, tout au moins les départements et les territoires comme GPSO

    L’EPT GPSO a émis un avis défavorable comme le conseil départemental des Hauts de Seine 92, car il est mis à contribution à hauteur d’une production de 2000 logements par an (38 000 pour les 12 EPT de la Métropole du Grand Paris ). « Le SRHH reproduit l’erreur de raisonnement du SDRIF : Il demande une densification du territoire alors que l’effort a déjà été en grande partie produit dans les Hauts de Seine, en particulier dans les communes proches de Paris et à l’occasion  de la mutation des grandes friches industrielles » constatait le conseil départemental  en comparant la densité dans  le  92 (9 062 habitants par km2) avec le 93 (6 572) et le 94 (5 526). « On veut imposer des taux de constructions impossibles avec des objectifs sans tenir compte du pourcentage d’habitants par rapport au pourcentage d’emplois, sans prendre en compte le manque de foncier »

    Il vise à l’échelle régionale un taux de 25% de logements sociaux avec un objectif de 37 000 logements sociaux en région dont  22 678 pour la MGP afin d’atteindre un taux de 30%. Les 4 EPT, dont GPSO, où le taux est inférieur à 25%,  devront particulièrement contribuer au rééquilibrage. A GPSO l’objectif de production de logements sociaux est de 1 351 par an pour atteindre  30%  en 2020. 1151 par an permet de répondre aux orientations aux orientations fixées par la MGP, 1083 au titre du rattrapage SRU. La production minimale en PLAI dans les communes assujetties au rattrapage SRU  (dont Boulogne par exemple) est de 325 logements sociaux par an, 758 pour la production minimale cumulée PLAI-PLUS. « 13521 logements sociaux neufs par an représentent 67,5% de la production totale de 2000 logements par an  attendu de GPSO. Ces objectifs quantitatifs et qualitatifs de logements sociaux  apparaissent peu réalistes et difficilement atteignables en perspective des objectifs arrêtés dans le PLH (500 logements sociaux  par an soit 25% de la production neuve totale auxquels s’ajoutent 150 logements en acquisition-amélioration dans le parc existant). Au vu de ces éléments, il existe un sérieux doute sur la capacité réelle de notre territoire à absorber de tels objectifs de logement compte tenu  de sa densité déjà élevée et donc de la rareté et de la cherté du foncier. De plus, l’application brutale de ces objectifs chiffrés, notamment en ce qui concerne le taux de 30% de logements sociaux  en stock à l’horizon 2020 induirait une augmentation massive de la production réelle, ce qui ne peut avoir que des effets négatifs sur la mixité sociale d’un territoire » indique le conseil territorial dans son avis.

    La répartition de logements  à réhabiliter (rénovation énergétique) du projet SRHH attribue à GPSO les objectifs de 300 à 400 logements privés individuels, 1700 à 2100 logements privés collectifs, 700 à 800 logements sociaux. Sachant que sur le territoire de GPSO, 22% des logements ont été construits après 1990. « Ainsi prés du quart des logements existants seraient difficilement mobilisables dans le cadre d’une politique de rénovation énergétique rendant difficile l’atteinte des objectifs du SRCAE. Par ailleurs les actions de professionnalisations dans le domaine de la rénovation énergétique apparaissent insuffisants. Trop peu d’entreprises présentent les garanties de compétence en matière énergétique auprés des particuliers malgré la promotion du label RGE