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région ile de france - Page 5

  • UNE RENTREE SCOLAIRE CHAUDE A VANVES ET POUR GABRIEL ATTAL EN FRANCE

    Cette semaine de Rentrée s’annonce chaude en Ile de France avec une vague de chaleur que n’a pas connue notre région pendant les vacances. La rentrée des classes va se faire sous la chaleur, entre 32 et 24°C, cette semaine soit  10 à 12°  de plus que les normales de saison . «Durant au moins une semaine, la France sera exactement située dans l’axe d’une puissante remontée chaude en provenance du Sahara» explique-t-on à Météo France en parlant de remontée de sables du sahara jusquen ile de France.

    Hier, les jeunes vanvéens n’ont pas trop souffert de la chaleur pour leur première journée d’école, suivi de prés comme d’habitude par le maire et son adjointe aux écoles de des écoles primaire comme Gambetta jusqu’au lycée Michelet pour l’accueil des 6e. Gabriel Attal, ministre de l'Education n'était pas à vanves pour cette rentrée mais en bretagne. Mais il devrait être présent pour la Rentrée des Association au forum des associations samedi 9 Septembre.  

    En tous les cas il est omniprésent dans les médias ces jours-ci  depuis sa participation au JT de TF1, avec une couverture « à l’insu de son plein gré » dans le JDD le dimanche 27 Août, sa visioconférence avec les 10 000 chefs d’établissements le 29 Août,  jusqu’à la visite à Orange avec Emmanuel Macron dans un LEP.

    Il faut reconnaitre qu’il a frappé fort avec cette décision sur l’abaya qu’attendait une partie du monde enseignant et des politiques à l’instar de Valérie Pécresse qui s’est réjouie de la prise de position de Gabriel Attal, qui  «clarifie les choses» en proscrivant en milieu scolaire de l’abaya, ces longues robes de tradition moyen-orientale et du qamis : «L’application stricte de la loi de 2004 (qui proscrit les signes religieux ostensibles à l’école, ndlr) ne sera pas sans causer certaines difficultés dans certains établissements» a-t-elle prévenue tout en rappelant qu’elle  a alerté «depuis des mois sur des infractions. On a laissé les proviseurs et les équipes pédagogiques beaucoup trop seuls», et en laissant entendre que «les atteintes à la laïcité sont en augmentation dans les lycées franciliens ». 

     

  • VANVES TOUCHEE DANS UNE MOINDRE MESURE FACE AU LOURD BILAN DES DEGATS EN ILE DE FRANCE

    Comme l’a reconnu le Maire de Vanves, lundi dernier, lors du rassemblement devant l’hôtel de ville, Vanves a été touchée mais  dans une moindre mesure par rapport à d’autres communes - Des vitrines cassées à la boulangerie Sadi Carnot, au poste de police municipale, au kiosque à côté, à la pharmacie de la place du 8 Mai 1945, cambriolage au soleil Levant, incendie de poubelles, caméras de vidéoprotection cassées… - face au bilan des dégâts dressés par les autorités publiques franciliennes de ces 7 nuits de violences urbaines

    C'est une addition à plusieurs millions d'euros qui attend la région IDF après une semaine d'émeutes urbaines qui ont endommagé mairies, commerces et transports. 105 bâtiments publics ont été dégradés ou détruits. 140 communes, soit plus d'une sur dix, ont été concernées par ces violences urbaines. Dans ce total, la région compte 18 mairies centrales ou annexes endommagées, de même que 36 postes de police municipale. À Garges-Lès-Gonesse (Val-d'Oise), la mairie a été incendiée. À La Verrière (Yvelines), deux écoles ont été ravagées par les flammes.

    Les transports publics ont également été la cible des émeutiers. À Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), un dépôt de bus de la RATP a été incendié, et douze véhicules totalement calcinés. À Clamart (Hauts-de-Seine), un tramway qui a été totalement ravagé. Au total, 39 bus ont été brûlés en ÎDF depuis le début des émeutes, dont 14 dans le dépôt de la société ProCars à Provins (Seine-et-Marne). Selon une première estimation d'Ile de France Mobilités, les dommages se chiffrent à « au moins 20 M€»

    Selon France infos, France Assureurs a déjà recensé 5 800 sinistres déclarés : 436 débits  de tabacs, 200 commerces alimentaires, 370 agences bancaires, plusieurs dizaines de boutiques et fasts-foods ont été attaqués selon les chiffres cités par le gouvernement, mais aucun chiffre précis sur le nombre de commerces franciliens concernés n'est connu..

    La Région Île-de-France a mis en place un fonds d’urgence de 20 M€ lors de sa commission permanente du 5 Juillet  pour venir en aide aux 140 communes touchées par les émeutes des derniers jours et aux commerces saccagés. Ce fonds permettra de soutenir les communes dans la reconstruction de leurs services publics qui ont subi des dégradations (mairies, écoles, médiathèques, centres sociaux) et d’intervenir au plus vite avant l’intervention des assurances, sous forme d’avances remboursables. Ce fonds permettra aussi d’aider les commerçants et les artisans franciliens qui font face, ces derniers jours, à des dégradations matérielles (vitrines détruites, magasins saccagés, etc…) avec une aide jusqu’à 10 000 €, qui interviendra après les assurances afin d’agir sur le reste à charge…  «On va reconstruire ce qui a été détruit» a déclaré Valérie Pécresse en constatant «qu’on aura plus de demandes que JP Huchon en 2005 parce que des communes sont dans des situations  plus difficiles»

    Mais ce qui a choqué le plus urant ces nuits d’émeutes, ce sont  «La tentative d'assassinat du maire de L'Haÿ-les-Roses et de sa famille, l'agression de la maire de Pontoise qui a été victime d’une attaque aux tirs de mortier alors qu’elle circulait dans sa commune pour constater les dégâts commis par les émeutiers» qui sont inadmissibles. L'Association des maires franciliens  (AMIF) dont est adhérents le maire de Vanves, a  tenu à faire état de son soutien plein et entier aux élus locaux et à leurs proches victimes de violences.  «Chaque nuit, des élus locaux prennent des risques importants en essayant d’empêcher les destructions dans leurs communes. Il est scandaleux et inadmissible que les violences urbaines puissent être dirigées contre des personnes physiques : ce sont les maires, symboles de la république dans les territoires, mais aussi les policiers, les pompiers, tous les représentants de nos institutions républicaines qui sont visés».

  • 7029 ECOLES TOUCHEES PAR L’AMIANTE EN ILE DE FRANCE DONT 3 A VANVES

    Un reportage très intéressant a été diffusé ces jours-ci sur France 5 dans la série documentaire Vert de Rage.  D’après ses journalistes, près d’un tiers des établissements scolaires en France contiendrait des matériaux amiantés. Sur les 7 029 écoles franciliennes, au moins 993 d’entre elles contiennent des matériaux amiantés, soit une école sur sept. Ce qui place l'Ile-de-France comme la deuxième région le plus touchée par ce fléau après la Bretagne. Un chiffre certainement sous-évalué car 4 254 établissements de la région n'ont pas accepté de communiquer leurs informations. À Paris, l’une des seules villes à avoir fait preuve de transparence, sur les 644 écoles publiques, 440 d’entre elles renferment des matériaux amiantés, soit 70 % des écoles. Une statistique inquiétante, mais à relativiser selon le Docteur Maxime Misseri, spécialiste de l’amiante. «Dans les écoles, beaucoup de matériaux de construction ont été fabriqués avec de l’amiante : les dalles de sol, les cloisons extérieures, intérieures, les portes. Il peut y avoir aussi des fibrociments ondulés. Tant qu’il est calfeutré, il n’y a pas de danger. Tout dépend de la quantité d’amiante utilisée et de son état de conservation». D’après l’enquête de Vert de Rage, un tiers des écoles n’a jamais accompli de Diagnostic Technique Amiante (DTA) pourtant obligatoire depuis 22 ans dans les bâtiments construits avant le 1er juillet 1997. D’autres écoles n’ont pas entrepris de travaux de rénovation malgré des injonctions, 70 en Ile de France . 

    A Vanves qui n’a pas fait preuve de transparence, il a fallu la persévérance d’un parent d’élève qui a entamé des procédures contentieuses avec un article dans le parisien,  pour que la mairie donne des informations concernant l’école Larmeroux fréquentée par son enfant. Une question orale du groupe Renaissance a été posée au Conseil municipale de Mars 2022, voilà plus d’un an, pour avoir des précisions de la municipalité  qui a du reconnaître la présence d’amiante dans des locaux municipaux accueillant du public, plus particulièrement dans les écoles Larmeroux, Marceau et du Parc, ainsi que la bibliothèque municipale. «Comme vous le savez, la présence d’amiante a été détectée dans le préau de l’école (poteaux) ainsi que dans la colle du sol d’une salle destinée à l’accueil des enfants. Il en est de même dans la chaufferie et sur les allèges des fenêtres. Nous pensons que les allèges des fenêtres du bâtiment des logements de fonction en cours d’aménagement en Centre de loisir sont également concernées, or la construction d’un escalier extérieur jouxte ces fenêtres, et seul le rdc a fait l’objet d’un désamiantage» indiquait Séverine Edou, conseillère Municipale qui précisait à propos de la bibliothéque municipale que «ses 600m2 de plafond contiennent de l’amiante non dégradée et protégée par de faux plafonds»

    Situation tout à fait connue et suivie par les services de la mairie comme l’avait rassuré Pascal Vertanessian, Maire adjoint. D’ailleurs des travaux de désamiantage ont été opérés dans ce bâtiment de logements de fonction de l’école Larmeroux  lors de ses travaux pour l’aménager en centre de loisirs inauguré voilà quelques mois, tout comme sur le chantier de l’Ecole du Parc qui ont démarré voilà quelques semaines, et avant d’entamer la rénovation de la bibliorhéque municipale. Il indiquait à l’époque qu’il n’était pas prévu d’autres opérations de désamiantages sur l’ensemble des bâtiments municipaux concernés afin de prévenir tout risque futur de dégradation. «Les matériaux amiantés repérés (matériaux de la liste B de l’annexe 13-9 du code de la santé publique) sont soumis à une recommandation d’effectuer une évaluation périodique qui consiste à contrôler périodiquement que l’état de dégradation des matériaux et produits concernés ne s’aggrave pas et, le cas échéant, que leur protection demeure en bon état de conservation sans que la réglementation n’impose de fréquence d’évaluation. Par conséquent les services de la ville se conforment à la réglementation et il n’est pas prévu d’autres opérations de désamiantage à ce jour ».

    En attendant «Sans prise de conscience collective, sans solution d’urgence, le fléau de l'amiante pourrait continuer à faire des ravages. Une bombe à retardement dont on ne verra les effets que dans quelques années» indiquait les journalistes de m’émission Vert de Rage.