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région ile de france - Page 20

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    ZFE (Suite) : SURSIS

    Alors que la MGP entendait bannir les véhicules Crit'Air 3 au printemps l'an prochain, et les diesel d'ici à 2024, le gouvernement a annoncé lors du comité ministériel sur les ZFE (Zones à Faibles émissions)  que les Crit'Air 3 ne seront interdits que d'ici à 2025. Alors qu’ils devaient renoncer à rouler dans la ZFE francilienne d'ici à la fin 2023, les franciliens et donc les vanvéens auront au moins un an de plus pour circuler. Le calendrier est désormais le suivant : dès le 1er janvier 2023, les véhicules Crit'Air 5 (véhicules diesel produits avant 2001) seront interdits. Au 1er janvier 2024, ce sera au tour des Crit'Air 4 (diesel avant 2006) puis des Crit'Air 3 (diesel avant 2011 et essence avant 2006) le 1er janvier 2025

    REVISION DU PLU

    Les écologistes pu organiser leur réunion publique jeudi dernier à l’école Marceau, sur la révision du PLU de Vanves qui maintenant change d’échelle en devenant intercommunal sur l’ensemble du territoire de GPSO. Il n’en reste pas moins qu’à l’échelle de la commune, les enjeux sont important pour les vanvéens qui constatent une  bétonisation de la Ville à marche forcée, avec l’apparition régulière de panneaux annonçant une opération immobilière comme rue Georges Clemenceau ses derniers jours, la disparition de pavillons remarquables comme cela devrait être le cas pour l’un d’entre d'eux, voisin de la chapelle protestante Saint Luc, la suppression d’arbres ou d’espaces verts du même coup, une circulation toujours plus intense et le manque de logements à des prix abordables…. «Toutes ces actions qui détériorent notre cadre de vie au profit des promoteurs c’est le PLU qui les permet. Cela n’est pas inéluctable. Au moment où les différentes crises impactent notre société de plein fouet, il faut que ces règles évoluent pour répondre aux enjeux de demain. C’est le PLUI en cours de préparation à GPSO qui les fixera» ont-ils soulignant en expliquant que le premier étage de la fusée (le PADD) sera adopté en fin d’année : «Les diagnostics du bureau d’étude n’ont pas été rendus publics. Les choix qu’ils entraînent ont été proposés aux maires mais même pas aux conseillers municipaux. La concertation en cours se limitera aux conseils de quartiers et à une réunion publique de la mairie le 8 novembre» ont-ils regretté. 

    PENURIE D’ESSENCE

    Les vanvéens commencent à être excédé. Pas une seule station service de la ville, mais aussi à proximité aux alentours n’a été réapprovisionné depuis que le mouvement de gréve aurait pris fin. Cela commence à peser pour certains vanvéens qui comptent sur leur véhicule pour pouvoir se déplacer et sont confinés chez eux comme au temps du Covid. D’autant plus q’e lorsqu'ils sont âgées, ils ne disposent plus d’une navette municipale, et que le dispositif Vanves Express leur semble bien compliqué et limité, pour faire leurs courses ou leurs démarches.

    Malheureusement  l'Île-de-France compte parmi les régions les plus touchées par cette pénurie qui persiste, en raison notamment de la grève qui continue dans la raffinerie de Gonfreville (Manche) approvisionnant principalement la Région Capitale. "la poursuite des blocages est 'inacceptable' pour Gabriel Attal après l'accord majoritaire signé chez Total Energies.  De surcroît , la situation est très tendue dans les Hauts-de-Seine (62% en manque de carburant), à Paris (50%) ou encore en Seine-Saint-Denis (42%). De surcroît, la densité de population par rapport au nombre de stations-service disponibles accentue le phénomène de pénurie. 

     

  • LES VULNERABILITES DE LA REGION ILE DE FRANCE ET DE VANVES ET LA REGION FACE A L’EFFET DE SERRE

    A l'occasion, par le Conseil Régional, de l’adoption d’un  plan d’adaptation au réchauffement climatique la semaine dernière, les élus franciliens comme Bernard Gauducheau ont eu connaissance du premier diagnostic des vulnérabilités franciliennes réalisé par l’Institut Paris Région, étagé par le GREC

    «Ils entérinent définitivement quelque chose que nous savions déjà mais que désormais nul ne pourra contester : le changement climatique a déjà profondément touché notre territoire. Le réchauffement est là et va se poursuivre : La température moyenne a augmenté d’environ 2°C depuis 1950. Dans le futur, le réchauffement pourrait atteindre 1°C supplémentaire par rapport à aujourd’hui. Elle est  le plus élevée dans la zone dense de l’IDF, pouvant être 10°C supérieures à celles des zones rurales. Les vagues de chaleur - et donc les risques de sécheresses associés - vont devenir de plus en plus nombreuses alors que les vagues de froid continuent à diminuer (-30 % depuis 1950). Les précipitations extrêmes seront toujours plus fréquentes (+20 % depuis 1950 ; +20 % d’ici 2100), ce qui augmentera nécessairement les risques de crues et d’inondations. «La Région parisienne doit se préparer à des températures très fortes comme cette année ou en 2019 où il y avait eu des pointes jusqu’à 43°. Il faut s’attendre à des températures pouvant aller jusqu’à 50° come au canada qui a la même latitude de la France» indique Robert Vautard climatologie et coordinateur de l’une des d’un des chapitres du 6e rapport du GIEC

    L’Institut Paris Région a réalisé un panorama complet des principales vulnérabilités de l’IDF qui montre plusieurs choses : 

    -les premières victimes seront, d’abord et avant tout, les Franciliens qui sont particulièrement exposés aux canicules et aux températures élevées en raison de la densité des constructions, en particulier dans la zone dense. Lors de la canicule de 2003, Paris et la petite Couronne avaient connu une surmortalité de plus de 200 % par rapport à la moyenne française, avec un record (+219 %) pour le Val-de-Marne.  Ces vagues de chaleur favorisent la montée d’un autre risque, celui des maladies infectieuses et des allergies qui sont en constante augmentation. Enfin, le changement climatique accentue l’intensité des phénomènes naturels en créant de lourds dommages pour des milliers de Franciliens,  illustré en ÎDF ces dernières années par les inondations records (sur la photo quai d'Issy en 2016), favorisées par l’artificialisation des sols.

    - La biodiversité n’est pas épargnée : Un certain nombre des forêts franciliennes, particulièrement fragiles du fait de la faible diversité des essences, dépérissent à la suite des vagues de sécheresse successives et des maladies et parasites qui les suivent. Les essences franciliennes sont peu adaptées au manque d’eau à venir (chêne sessile et pédonculé, ou le hêtre notamment en forêt de Fontainebleau).  Les milieux aquatiques et humides, qui jouent un formidable rôle de réserves naturelles, de régulateur des crues et de stockage d’eau, sont profondément bouleversés par la hausse des températures et facilitent ainsi l’apparition de crues et d’inondations dévastatrices. En plus de l’assèchement des sols, les ressources en eau vont se raréfier d’ici 2100 (-12 % de précipitations, -30 % de recharges des nappes phréatiques) alors que la demande en eau ne va cesser d’augmenter avec les sécheresses (besoins humains, agriculture…).

    -L’ensemble des activités économiques et des services publics seront profondément modifiés : Par exemple,  les  transports dont les voies ferroviaires sont très sensibles aux vagues de chaleur et aux crues. Les services de la SNCF  sont mobilisés chaque été pour les actions de prévention (surveillance renforcée des matériels et infrastructures, maintenance spécifique, réduction des vitesses, contrôle de la climatisation) sachant que  des glissements de terrain, inondations de voies ferrées et de systèmes de signalisation, inondations de souterrains donnant accès aux voies ont été observés lors de l’inondation significative atypique de mai-juin 2016 en ile de France, mêlant débordement et ruissellement..

    -L’agriculture est peut-être l’un des secteurs les plus vulnérables et les plus profondément touchés par le changement climatique : Les rendements des récoltes ou la production des élevages sont toujours plus incertains, quand ils ne sont tout simplement pas en chute, du fait des sécheresses intenses ou de phénomènes climatiques destructeurs et imprévus, comme cela fut le cas en 2022 avec des jours chauds arrivant tôt dans l’année suivis de gels tardifs. Les arrêtés sécheresses sont de plus en plus récurrents (répétition de ces événements : 2003, 2009, 2018, 2019, 2020 et 2022) et les sécheresses devraient s’intensifier.  La sécheresse de l’été 2020 a révélé le très fort impact possible en Île-de-France en ébranlant beaucoup d’agriculteurs déjà fragilisés, tant les exploitations de grandes cultures en blé, orge, cultures protéagineuses et colza (hétérogénéité de levée des semis, chutes de rendements, pertes de récoltes, abandon ou régression de certaines cultures) que les éleveurs (prairies brûlées, manque de fourrage). A contrario, l’événement froid d’avril 2021 aura été particulièrement marquant (pertes de récolte pour les arbres fruitiers en fleurs, les plantes de pépinières, la betterave sucrière. Les futures pénuries d’eau associées à un besoin croissant d’irrigation, le risque de voir ces phénomènes climatiques inattendus se répéter, inquiètent légitimement nos agriculteurs.

  • VANVES AURA-T-ELLE UN PLAN D’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE COMME A LA REGION ?

    Le conseil régional de Vanves, Bernard Gauducheau,  était présent dans l’hémicycle régional lorsque le Conseil régional a débattu et voté son «Plan Régional d’Adaptation au Changement Climatique» (PRACC) qui comprend  60 mesures conçues pour protéger les franciliens, notamment contre les canicules. «Nous avons commencé la réflexion bien avant les canicules de cet été, car face aux incendies, aux phénomènes de gel tardif et aux épisodes pluvieux extrêmes, nous devons nous préparer» expliquait  Yann Wehrling, vice-président du conseil régional chargé de la Transition écologique, du Climat et de la Biodiversité

    Le dispositif est censé aider à s’adapter aux effets du changement climatique : Ainsi pour «protéger les Franciliens face à la présence de nombreux îlots de chaleur à Paris et en petite couronne, la Région propose notamment de créer un maillage des abris climatiques. L’Institut Paris Région identifiera et cartographiera ces lieux, « publics ou privés, climatisés et rafraîchis ouverts au public. «On va pouvoir travailler pour mettre à moins de 10 minutes de chacun d'entre vous un lieu dans lequel vous pourrez vous réfugier en cas de canicule»  a indiqué Valérie Pécresse, en parlant de brumisateurs, miroirs d'eau et pataugeoires : Elle a évoqué un «plan 1 000 fontaines élargi» à Paris et en banlieue, financé à 50% par la Région.

    Le conseil régional s'est également fixé un objectif de 5 000 hectares rendus à leur état naturel d'ici 2030. Et ce en ciblant en priorité les espaces en ville, par exemple des cours d'école, des parkings, des places mais aussi des cimetières. D’après ce plan, deux millions d'arbres seront plantés d’ici 2030, en plus des 120 millions existants. Ces plantations, qui concernent surtout le milieu urbain, mettront l’accent sur des essences adaptées aux nouvelles températures. 

    La Région financerra à 50% l’installation de récupérateur d’eau de pluie chez les particuliers etc….

    Ainsi, elle a donné un avant goût de ce plan qui intègre au total 60 actions dont les détails doivent être présentés dans quelques semaines. Et dont Vanves devrait sûrement bénéficier car la Région a l’intention de travailler avec les collectivités locales, les acteurs économiques, les agriculteurs….