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région ile de france - Page 13

  • A VANVES, LES HABITANTS ONT REDUIT LEUR CONSOMMATION D’ELECTRICITE CET HIVER

    Tous les Franciliens ont réduit leur consommation électrique durant l'hiver, alors que planaient de possibles coupures de d’électricité sur leurs têtes, comme partout en France même si Paris et la petite couronne semblaient moins menacés. Et que le gouvernement multipliait les appels à réduire notre consommation.

    Selon une carte  rendue publique par Enedis, il semble bien que dans le secteur résidentiel en France, une baisse de consommation d’électricité de 4% à 14% selon les départements..Les Franciliens et notamment les Parisiens semblent avoir fait les efforts attendus : Paris : -10% ; Hauts-de-Seine : -8,3% ; Yvelines : -8,3% ; Val-d’Oise : -8% ; Seine-et-Marne : -7,4% ; Val-de-Marne : -7,3% ; Seine-Saint-Denis : -5,9% ; Essonne : -5,6%.  

    RTE salue la «mobilisation nationale en faveur des économies d’énergie qui ne s’essouffle pas bien qu’il demeure difficile de distinguer dans ce mouvement les parts respectives de contrainte économique et de sobriété choisie». Et prévient : «L’éloignement du risque pour cet hiver ne signifie pas pour autant la fin de la crise énergétique. En effet, d’une part, la tension observée sur le marché de l’électricité à l’automne 2022 a eu des répercussions économiques importantes, pour les finances publiques et les consommateurs, dont les effets persisteront dans les mois à venir. D’autre part, les perspectives pour les années à venir ne laissent pas présager d’un retour rapide à la situation d’avant crise, que ce soit pour la production du parc nucléaire ou pour le prix du gaz. Dans ce contexte, la poursuite des efforts engagés pour les économies d’énergie et de décarbonation des secteurs utilisant des énergies fossiles constitue un levier puissant pour augmenter la résilience de l’économie française à la crise».

  • VANVES ET L’ENQUETE BIENNALE SUR LE SENTIMENT D’INECURITE EN ILE DE FRANCE

    Réalisée tous les deux ans par l'Institut Paris Région, la 11éme enquête (2021) «Victimation et sentiment d’insécurité en Île-de-France»,  fournit de précieuses informations sur les caractéristiques de l’insécurité par territoires, types d’espaces ou genre, grâce à l’interview de 8 000 Franciliens par téléphone sur leurs conditions de vie, et plus particulièrement leur exposition, dont peut être des vanvéens. Les résultats montrent un recul des atteintes aux personnes et aux biens (victimations), accompagné d’une préoccupation sécuritaire croissante.

    Elle a fait plusieurs constats que vous pouvez retrouver sur le site internet decet organisme dont une situation assez hétérogène entre départements : En ce qui concerne le sentiment d’insécurité, la Seine-et-Marne apparait en 2021 comme étant le département francilien qui présente le plus fort taux (59,5 %), devançant ainsi la Seine-Saint-Denis (25,8%), les Hauts de Seine (15,4%). Quant aux atteintes subies, les Parisiens, et dans une moindre mesure les habitants des départements de petite couronne, restent davantage victimes que la moyenne des Franciliens. «Si la part de la population encline à avoir peur a augmenté entre 2017 et 2019 (+2,9 points), elle a perdu 2,7 points entre 2019 et 2021, descendant à 45 %.

     Le détail des peurs selon le lieu où elles se manifestent montre que la peur d’être seul dans son quartier le soir reste relativement stable, et ce depuis 2017 (19,5 % des Franciliens en 2021 déclarent redouter de sortir seuls dans leur quartier le soir, 15,4% dans le 92). La peur chez soi (7,0 %) a diminué de 2,2 points par rapport à 2019 (3,9% dans le 92 contre 8,5% en 2019), sans qu’une tendance se dégage sur le long terme. Quant à la crainte de l’agression ou du vol dans les transports en commun, elle est en recul. La baisse est particulièrement marquée pour le train (-4,5 points) et le bus (-3,1 points). Pour autant, le classement des modes de transport les plus «anxiogènes» reste inchangé, le RER arrivant en tête (30,2 % des enquêtés y expriment de la crainte), suivi par le métro, (29,2 %), le train (19,8 % en IDF, 15,8% dans le 92), le bus (15,0 %) et le tramway (13,0 %)» selon l’Institut.

    Parallèlement, en 2021, les Franciliens tendent davantage à avoir une bonne image de leur quartier que deux ans plus tôt. «Parmi les améliorations les plus notables sont mis en évidence les problèmes de propreté des rues, d’éclairage ou encore d'entretien des bâtiments et des espaces verts (cités par 25,3 % des enquêtés, contre 30,3% en 2019), de présence de bandes de jeunes gênantes (21,5 %, contre 24,6 %), de vandalisme (23,1 %, contre 26,0 %), de drogue (23,4 %, contre 26,0 %) et, dans une moindre mesure, de bruit (27,3 %, contre 28,7 %) ». Un constat qui s’accompagne d’une relative stabilité concernant les aspirations des Franciliens à quitter leur quartier.  «25,4 % de la population déclare qu’elle aimerait quitter son quartier début 2021, un taux assez proche de ce qui avait été observé en 2019» selon l’Institut

    Par ailleurs, les Alto-Séquanais ont été moins victimes d’agression en 2021 (41 %) que deux ans auparavant (50,4%). 

    Pour cette étude, les enquêtés ont également été interrogés sur la perception de leur cadre de vie. Dans les Hauts-de-Seine, la population reste globalement satisfaite, remarque l’Institut Paris région : 93,1 % le trouvent pas loin de tout, 92,7 % agréable à vivre et 93,4 % sûr ou plutôt sûr. 

  • VANVES COMME L’ILE DE FRANCE A ECHAPPE A UN PASS NAVIGO A 12O EUROS...POUR L'INSTANT

    «Si nous ne faisons rien, le passe Navigo finira à 120 euros» avait avertit David Belliard (EELV) vice président d’IDFM  à la veille d’une réunion très intéressante lundi dernier au siége du conseil régional : Valérie Pécresse avait réunie des assises du financement qui ont rassemblés pour la première fois l’ensemble des acteurs des transports. Dans une démarche inédite, économistes, universitaires, représentants des entreprises, opérateurs de transports, collectivités et Etat, politiques de tous bords, ont échangé et dressé un constat objectif et partagé de la situation :  des financements pérennes sont nécessaires pour faire face à l’ouverture des nouvelles lignes de transport en ÎDF

    Le réseau de métro va doubler d’ici 2030 avec plus de 300 km de lignes nouvelles et 70 gares. Dès 2024, le besoin de financement d’ile  de France Mobilités (IDFM) pour ces nouvelles lignes s’élèvera à 600 M€ et à 1,6 milliard d’euros en 2030 chaque année. Ces besoins doivent augmenter ces prochaines années, au fur et à mesure de l'ouverture de nouvelles infrastructures: prolongement des lignes 11 et 14 du métro, de la ligne E du RER, des trams T1, T3a, T7, T8, ouverture du T12 et surtout du métro du Grand Paris. lDFM doit en outre commencer à rembourser à l'Etat 2 milliards d'euros d'avance remboursable de la «dette Covid». Mais ce n’est pas tout, les coûts de fonctionnement du seul métro du Grand Paris devraient atteindre le milliard d'euros par an à partir de 2031, année prévue de son achèvement. A cette date, IDFM aura besoin de 2,6 milliards d'euros supplémentaires par rapport à la situation actuelle.  Ainsi, l'exploitation du réseau francilien coûte actuellement près de 11 milliards d'euros par an, dont 80% environ vont à la RATP et la SNCF. Le tiers de la somme vient des usagers (36%) et 48% du versement mobilité, une taxe sur la masse salariale des entreprises de plus de 11 employés, le solde étant des contributions publiques. Si ce n’était pas le cas le Pass navigo s’éléverait à 254 € par mois

    Valérie Pécresse s’est engagée, grâce à la bonne gestion d’ÎDFM, à financer l’ensemble des besoins du réseau actuel, sans baisser l’offre, sans sacrifier les investissements nécessaires à sa modernisation et en s’appuyant sur la dynamique actuelle des recettes existantes. Elle a dû se battre pour que l’Etat décaisse 200 M€ pour permettre de limiter la hausse du passe Navigo (passé tout de même de 75,20 euros à 84,10 euros mensuels au lieu de 90 ou 100 €) ou celui des tickets de bus. Et de prévenir : « Pas question de réaugmenter massivement le Navigo. Je n'ouvrirai les nouvelles lignes de métro et RER que si je peux les financer avec de nouvelles recettes identifiées» a-t-elle prévenue. Son objectif : penser un nouveau modèle plus large, en vue de décisions fiscales au printemps, et inscrites dans prochaine loi de finances 2024 L’objectif est de trouver ces nouvelles recettes promises par le Premier Ministre Edouard Philippe il y a 3 ans avant le printemps afin qu’elles puissent être inscrites au projet de loi de finances

    Ces  assises ont permis de chercher de nouvelles pistes de finances : Les touristes qui ne contribuent à l’heure actuelle que faiblement au coût de leur déplacement en Ile de France pourraient ainsi payer une surtaxe d'hébergement sur chaque nuitée d'hôtel (2 à 5 euros de plus qu'actuellement), tandis que les locations Airbnb seraient soumises à une TVA de 10 % ; les bénéficiaires de la plus value foncière autour des nouvelles gares, avec des modalités qui restent à affiner ; Une taxe sur les bureaux ou une fraction additionnelle aux frais de notaire ; une hausse du «versement mobilités» tout au moins dans les départements les plus riches ; la suppression de la tarification sociale à demi-tarif pour les personnes en situation irrégulière ; la réduction de la TVA sur les transports du quotidien à 5.5%, le taux appliqué aux services essentiels. Clément Beaune le ministre des transports a annoncé la mise en place d’une mission d’expertise qui devrait être rendue en mars 2023 pour obtenir, d’ici l’été, une «trajectoire de financement pérenne», en examinant ces propositions