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porte de vanves - Page 3

  • AUX PORTES DE VANVES, AVANT LE PERIPH ET WOODEUM, LES BIFFINS DU TEMPS DES FORTIFS

    Dimancher dernier le Blog indiquait  que les projets aux portes Brancion (Woodeum) et de Vanves (Porte de Malakoff) devraient rappeler quelques lointains souvenirs du temps où il n’y avait pas de boulevard périphérique, mais un now man land dénommé « les fortifs », occupé alors par les classes populaires de Paris et de la proche baliieue dont les chiffonniers que l’on surmonnait les biffins. Ils ont fait partis du paysage de Vanves au même titre que les blanchisseurs   

    Les chiffonniers sont nés avec le XXéme siécle, en 1902, avec leurs coopératives qui achetaient à ses adhérents, les diverses matières qu’ils ramenaient, un cran au dessous du cours normal. Chiffon, vieux papierd, métaux, verres étaient triés, emballés, avant d’être revendu parlots aux industriels grossistes au cours le plus favorable. Cette organisation originale pour l’époque évitait toute entente, combinaison, source de malentendus et de bagarre. Un point de ralliement existait à l’époque, le bistrot-banque de la solidarité de Vanves « Aux trous marches » installé avenur du parc des expositions entre Vanves, Issy les Moulineaux et Paris, où étaient payés comptant, sur présentation de bons d’achats dûment timbrés et contresignés, lesmatières apportées au péage de la coopérative.

    Ces biffins exerçaient une profession critiquée, villipendée, décriée… Mais difficile : Il fallait qu’ils se lèvent tôt, entre 3H et 4H du matin avant les bennes à ordure municipales de l’époque, fouiller du crochet et des mains dans les poubelles et les boîtes à ordure. Selon les calculs, ils fouillaient entre 3 à 5 millions de kg d’ordures chaque matin entre 5H et 7H du matin en région parisienne.  Il  fallait qu’ils soient agréés auprès d’un groupement ou d’un syndicat  professionnel  ou même d’un établissement pour ne rien à voir avec les triquards, les chiffonniers occasionnels (concierge, clochard…), chacun ayant son ilôt de patée de maisons, qu’ils se revendaient , sans contrat, ni papier signé, tout juste une présentation par le vendeur de son successeur aux concierges de l’îlot en guise d’intronisation.

    « Cette intronisation auprès des dames du « cordon » conférait le droit de sortir les boîtes dés l’aube et d’y cueillir tout ce qu’il y a de bon pour la « biffe » avant l’arrivée des camions municipaux. Il pouvait se faire se faire aider par un ou deux ouvriers lorsque l’îlot était important. Il y avait aussi des « tomberauties » qui travaillaient dans les camions à ciel ouvert dits « situ » et qui tiraient pour son compte au fur et à mesure des versements les matériaux intéressants. L’avènement des camions clos les a supprimé » raconte un témoin de l’époque

    Ces biffins étaient reconnaissables tout de suite à leur haute casquete et longue blouse portant sur son dos, un panier ou une hôte dit mannequin d’osier tandis que la main gauche tenait le crochet et la main droite la lanterne spéciale clignotant à chaque mouvement. Ils utilisaient souvent les vieilles voitures d’enfants, ou des caisses en bois montée sur des roues

  • MALAKOFF ADOPTE UNE DEMARCHE A L’OPPOSE DE VANVES POUR AMENAGER SON ENTREE DE VILLE

    «La démocratie n’est pas vaincue par le froid» constatait on Mardi soir à Malakoff, alors que la neige menaçait de retomber. Prés de 500 habitants, dont quelques vanvéens,  ont assisté à une réunion publique dans le préau de école Jean Jaurés,  consacré à l’aménagement d’un projet dénommé «la porte de Malakoff». Du jamais vu à Vanves, sauf du temps de projets comme l’îlot du métro, Cabourg au début des années 2000, et le lancement de la tour Triangle, un peu plus tard

    Il s’agit de la porte de Vanves derrière le Périphérique, côté Malakoff, autour cette tour de l’INSEE à la silhouette caractéristique qu’elle doit quitter au printemps, avec la faculté de droit, un gymnase et un groupe scolaire, soit prés de 14,5 ha. Il s’agissait pour la maire de Malakoff, Jacqueline Belhomme (FG/PC), en présence des maires du XIVéme et de Vanves, de présenter la démarche participative avec la population «pour imaginer un avenir, faire tomber des frontières, réaliser un beau projet pour l’entrée de Malakoff» comme elle l’a expliqué en ajoutant. «On ne veut plus travailler sans les uns, sans les autres. Face au  chamboulement institutionnel annoncé, on veut marquer  le coup. Les habitants nous l’ont dit : La ville nous appartient. Ne faîtes rien dans nous !».      

    Une démarche à l’opposé de celle adopté pour la porte voisine, Brancion qui a fait l’objet de l’appel à projet «Inventons la MGP» initiée par la Métropole du Grand Paris (MGP) avec Ville de Paris et Vanves, avec désignation par un jury – il n’y avait qu’un seul candidat -  le groupement Woodeum : Celui-ci a prévu une résidence (en bois) pour étudiants au dessus du Périph, pour jeunes travailleurs à côté etc…. Quant à la population, elle aura droit à une réunion publique de présentation du projet quand tout a été décidé et arrêté. Pour la future porte de Malakoff, rien de tel, même si sa municipalité a décidé de travailler avec un aménageur, Citallios, ex-SEM92,.«On sait que ce départ de l’INSEE est appétissant pour les promoteurs. On a dit non ! On préfére demander l’avis de la population, évaluer les besoins, se mettre en position de peser avec elle pour construire un vrai projet de ville qui corresponde à notre projet de société. On n’a pas de maquette, ni de plan, nous sommes vraiment en amont du projet» a-t-elle ajouté.

    D’ailleurs la ville a pris ses précautions en instituant un périmére d’études pour montrer qu’elle se préoccupait de l’avenir de ce quartier, en interconnexion avec Paris et Vanves. A la suite de cette réunion où se sont exprimés les habitants, seront organisés une balade-visite exploratoire du site, des ateliers thématiques et une réunion de travail… pour aboutir à une feuille de route établie avec les habitants que leur maire intégrera dans l’appel d’offres présentés aux équipes d’architectes. Intéressant comme démarche

  • DEAMBULATION INAUGURALE SUR LE PLATEAU DE VANVES UN SAMEDI MATIN VIVIFIANT

    Les événements ne manquent pas ce week-end à Vanves entre les Journées des Musiques Anciennes, la 52éme Coupe de l’amitié avec la remise des prix hier soir à la salle des Cinéastes, La clôture de l’année de la Misécorde avec la fermeture de la porte de la Miséricorde chez les Bénédictines ce matin, et  bien sûr  le 1er tour de la Primaire de la droite et du Centre qui ont un retentissement qui dépasse les limites communales. L’événement vraiment vanvéen  a été les inaugurations des travaux effectués rue Marcelin Berthelot, avenue Victor Hugo, dans le square Jarrousse, au carrefour Albert Legris, sur la place du 19 Mars 1962  et de l’espace Danton hier matin

    La municipalité avait invité les élus et les représentants du Conseil de quartier du Plateau à une déambulation vivifiante à travers tous ces lieux de ce quartier en cette fin de matinée ensoleillé avec un petit vent bien froid. Bernard Gauducheau avec Pascal Vertanessian, maire adjoint jouaient les guides, ainsi le référent de GPSO bien sûr qui a réalisé l’ensemble de ses travaux de voirie, d’éclairage, d’espaces verts. Peu d’élus, surtout UDI, mais pas LR sûrement mobilisés sur la préparation du scrutin du lendemain – B.Voisine et I.Debré ayant fait les courses à Auchan pour le ravitaillement des bénévoles qui tiendront les bureaux de vote -  ni de l’opposition. A chaque étape, le maire indiquait les travaux effectués, leur montant bien sûr, et  durant la déambulation, Xavier Le Maire, maire adjoint chargé du commerce, qui avait préparé ses anti-séches, donnait quelques informations au maire sur les boutiques et les commerces de ce quartier avec quelques arrêts devant les distributeurs automatiques de swandichs et boissons rue Jullien du petit snack du lycée très fréquenté par les lycéens à l’heure du déjeuner, une boutique de la rue Victor Hugo où devrait s’installer un commerce d’ameublement…Le maire annonçant bientôt l’ouverture de la créche privée avenue Pasteur face au Square Jarrousse, et un début de solution pour ce garage/entrepôt où le stock de pneus avait brûlé un week-end de Pâques         

    Cette déambulation inaugurale d’automne s’est terminé dans le nouvel espace Danton destiné maintenant aux associations et géré par le PHARE qui a accueillit pendant de longues années un restaurant dédiée aux seniors où étaient organisé de nombreuses animations, remplacé par le SQUARE de la rue Murillo (dans le bâtiment de l’ex-club Pompidou). Le maire a expliqué les raisons de ce changement impliqué par une faible fréquentation de ce lieu par les seniors ses dernières années, la nécessité de le remettre aux normes qui aurait coûté trop cher, et surtout l’anbandon du statut de foyer logement de ce bâtiment du Logement Français  réservé aux seniors au départ qui s’ouvre à toutes les générations, avec au rez de chaussée, cet espace dont une partie est utilisé par le service intergénération avec Pierre Meige et son épuipe.

    Le maire en a profité pour faire quelques commentaires sur tous ces travaux menés par la ville avec GPSO en expliquant que dans ces temps de vaches maigres pour les communes comme Vanves, la meilleure solution est de les étaler en plusieurs tranches pour qu’ils soient plus supportables financièrement, surtout vu leur coût. Il en a été ainsi pour le square Jarrousse mais aussi l’éclairage et la voirie de ses voies publiques.

    Il en a profité aussi pour dire un mot des prochains chantiers : La restructuration du tunnel du métro dont les travaux  (340 000 €) devraient débuter au début de l’année 2017. La requalification de la porte Brancion, véritable serpent de mer, en lien avec la ville de Paris et le 15éme arrondissement qui fait l’objet de l’appel à projet « Imaginons la Métropole du Grand Paris (MGP)  de demain » avec la porte de la Plaine, mais sans la porte de Vanves, prévu au départ, parce que la Maire de Malakoff, Jacquelinne Belhomme préfère travailler avec la mairie du 14éme. Elle préfére  bien maîtriser le dossier de la transformation du site de l’INSEE face à l’appétit des promoteurs. Ce qu’elle n’aurait pu faire dans le cadre de cet appel à projet.