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porte brancion - Page 4

  • VANVES EN TRAVAUX PORTE BRANCION, PMS A.ROCHE, PLATEAU

    Les travaux se multiplient à Vanves actuellement tant public que privé, avec les démolitions et le début des travaux de gros œuvre de nouveaux immeibles à l’emplacement des pavillons placedu Général Leclerc, rue Solférino (Promoteur Carre), Raymond Marcheron (Bouygues)… 

    Dans le cadre d’une préparation de chantier de la Métropole du Grand Paris, la bretelle d’accès du périphérique intérieur à Porte Brancion est fermée jusqu’au jeudi 16 mars (sur la photo) Là, il s’agit du début des travaux de construction du foyer de jeunes travailleurs (114 chambres) directement au-dessus du Bd périphérique prévu dans le cadre du projet «inventons la Métropole du Grand Paris» concernant la porte Brancion. Il fera face à la résidence étudiante construite par Woodeum à l’entrée de ville de Vanves. Il  est intéressant de noter que ce projet de construction au dessus du Périph devrait voir le jour alors que le conseil d’Etat l’a interdit pour d’autres prévus aux portes de Paris à cause de la pollution de l’air

    Au PMS André Roche, la ville a entrepris des travaux d’accessibilité de grande ampleur entre les courts de tennis en terre battue,  le long du plan incliné donnant accés d’un côté au terrain de football et de l’autre au club house et courts en green set de la section tennis. Elle aménage une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduites à l’emplacement d’une petite terrasse qui surplombait les courts de tennis au dessus de gradins naturels et fleuris qui vont disparaitre,  à côté de la pelouse avec ses bancs et chaises d’où les licenciés peuvent assister aux tournois ou profiter du soleil. Actuellement, c’est un monticule de terre qui l’obstrue complétement, les habitués espérant que d‘ici les beaux jours, elle sera de nouveau accessible. Espérons que la rampe d'accès aura plus de succés que l'ascenseur aménagé au pavillon pour rendre accessible aux handicapés le 1e étage. Il est en panne depuis quelques temps et un terrain e jeux de petits garnements qui s'y sont fait prendre en restant bloqués dedans plusieurs heures.  Une des conséquences de ce chantier, est la fermeture en semaine sauf le week-end, de l'aire de jeux située  parc Pic le long des courts de tennis en terre battue, jusqu'à la fin du mois de mars, afin de permettre d'effectuer les travaux

    Enfin, sur le Plateau, le chantier Mosaïc avance avec en Mars/avril, la suite de la reconstruction des planchers, le démarrage des premiers travaux des corps d’état techniques (Ventilation, désenfumage, électricité, plomberie…), la poursuite de la démolition en infrastructure , et la création du tunnel de liaison sous le passage Sadi-Carnot… qui vont suite  à la fin de l’agrandissement des baies en façade, au démarrage de la reconstruction des planchers au droit des failles et de l’extension neuve, et à la poursuite des travaux de démolition en infrastructure

  • AGIR POUR LE PLATEAU DE VANVES PAS SATISFAITE DE L’EVOLUTION DE LA PORTE BRANCION

    «Nous ne sommes guère satisfaits par l'évolution de la Porte de Brancion. C'est pourquoi nous avons jugé opportun d'en saisir le Président de La Métropole du Grand Paris  (MGP) qui  avait initialement sélectionné ce projet d'amélioration de la Porte Brancion dans le cadre du 1er appel à projet « Inventons la MGP» retenu par le jury le 20 Février 2017» indique Pierre Bousseau, son président.

    «Cette candidature a été jugée d’excellente qualité par ce jury composé notamment de représentants des Villes de Paris, de Vanves, de la MGP et celui-ci a appelé l’équipe à remettre une offre définitive. Celle-ci a été remise le 31 juillet 2017 et le projet sélectionné «Le Sport, la Nature et le Bois» était porté par le promoteur Woodeum. Dans son procès-verbal, le jury a relevé la qualité de la recomposition urbaine du projet lauréat de la société Woodeum qui participe de l’ambition métropolitaine en contribuant à relier Paris et Vanves, et de l’ambition de la Ville de Paris d’aménager les portes de Paris. Le jury a également jugé le projet satisfaisant d’un point de vue architectural et technique en raison de l’usage du bois massif à 99%, d’origine naturelle et entièrement recyclable. Enfin le jury a noté que la nature des programmes avec un équipement sportif en étage et une part significative dédiée à l’agriculture urbaine était innovante et qu’elle répondait aux attentes locales.

    Côté Vanves, le projet, implanté en pleine terre, prévoyait la construction d’une résidence étudiante privée de 157 logements exploitée par Campuséa (groupe Gecina) et prenait place au niveau des terrains de sport. Côté Paris, sur la dalle à l’Ouest, il était proposé la construction d’un foyer de jeunes travailleurs, destiné notamment aux apprentis, de 114 chambres (3.800 m² SDP) exploité par Le Richemont (RIVP) avec deux commerces en rez-de-chaussée dont une recyclerie sportive et un programme à définir en concertation avec les élus et les habitants. Un jardin partagé à usage des résidents devait être aménagé en toiture et géré par l’association Cultures en Ville. Sur la dalle à l’Est, la société 3J s’est substituée à Woodeum postérieurement à la remise de l’offre définitive. Elle prévoyait un équipement sportif privé avec un restaurant / bar sportif en rez-de-chaussée, un plateau de fitness en R+1 et trois terrains de foot à 5 exploités par la société Five le tout représentant une surface de plancher de 2 762 m²» rappelle l’association dans un premier temps.

    « Depuis le 31 juillet 2017, bien des choses ont changé, s’agissant notamment des mesures sanitaires liées à la Covid 19, des participants aux projets ainsi que leurs modifications et du risque pour la salubrité publique lié à la pollution atmosphérique qui a été pris en compte par la récente jurisprudence administrative. S’il est inutile de porter un commentaire sur la Covid 19, les deux points suivants méritent une attention particulière qu’il me paraît important de mentionner :

    - Au niveau du projet : «En premier lieu, s’agissant de Paris et comme mentionné ci-dessus, sur la dalle à l’Est, la société 3J s’est substituée à Woodeum. Puis cet équipement sportif privé sur cette dalle-est du périphérique a été abandonné. En second lieu, la société SCCV Porte de Briançon-Vanves est venue aux droits de la société Woodeum lauréate de la première édition de l’appel à projets. Si lors d’une première convention entre la Ville de Paris et la Ville de Vanves concernant la porte Brancion en vue de son aménagement, un volet prévention prévoyait notamment d’aménager les aires de jeux (terrain de basket, Fun Park), ces derniers sont appelés à disparaître à cause de l’aménagement de la résidence étudiante. Des scénarii seraient étudiés pour déplacer le Fun Park le long de la rue Louis Vicat dans le prolongement de son actuel emplacement. Toutefois, selon le maire de Vanves, la mise en service du nouvel équipement ne pourra pas s’effectuer dans la continuité de la fermeture de l’actuel Fun Park. La réalisation du futur pôle sportif nécessiterait, en effet, un délai de procédure qui passe par des études relativement complexes, le dépôt de plusieurs dossiers de subventions et bien évidemment une phase de concertation avec les jeunes ainsi que les riverains afin de répondre parfaitement à la demande et garantir la bonne intégration du futur équipement dans le quartier» indique Pierre Bousseau

    IL  rappelle que « cette association de riverains  a tenu récemment à faire part au maire de Vanves de sa profonde déception en constatant la fermeture du Fun Park et l'annonce de sa réouverture éventuelle seulement fin juin 2024 alors que lors d’une ancienne réunion de quartier celui-ci avait pourtant précisé que les études correspondantes étaient en cours. Ce fait témoigne, en effet, d'un manque d'anticipation d'autant plus incompréhensible que cette association avait constamment rappelé l'importance d'assurer la continuité de la disponibilité de ces espaces destinés aux jeunes de ce quartier. Dans la situation actuelle, où le manque de foncier ne permet pas de relocaliser dans l’environnement proche les terrains de sport supprimés par la construction de la résidence étudiante, l’activité immobilière est favorisée au dépend de l’activité sportive. Pour conclure, il m’apparaît que la municipalité de Vanves pratique une politique hasardeuse qui consiste à « faire passer la charrue avant les bœufs».

    - Au niveau de la salubrité publique : « La Cour administrative d’appel de Paris a confirmé récemment, le 6 octobre 2022, l’annulation de deux permis de construire délivrés pour des bâtiments de bureaux, d’habitation et de commerces sur des dalles recouvrant le boulevard périphérique»  indique-t-il en citant les projets de la SNC Paris Ternes Villiers dénommé « la ville multistrates »,, à la société civile de construction-vente Mille Arbres « mille arbres ». «La Cour considère que le déplacement des polluants issus de la circulation automobile à l’entrée et à la sortie des tunnels créés par les projets entraînera, en particulier, une augmentation de la concentration de dioxyde d’azote aux alentours, où sont situés des immeubles d’habitation et de bureaux, ainsi que des établissements recevant du public, dont une résidence pour personnes âgées et une crèche, alors même que ces lieux connaissent déjà des taux de polluants élevés, qui peuvent dépasser les valeurs limites. En l’état des dossiers, aucune des techniques envisagées par les constructeurs n’apparaît de nature à limiter la pollution et atténuer les risques qui en résultent » indique-t-il 

    «Comme vous le savez le périphérique draine en moyenne 1,1 million de déplacements par jour et le site de la Porte Brancion est l’un des plus pollués par la circulation automobile. Vous comprendrez aisément que, dans ces conditions nouvelles, le choix du projet «Le Sport, la Nature et le Bois» sélectionné par le jury du 31 juillet 2017 devient inopportun et n’a plus sa raison d’être en raison de son atteinte à la salubrité publique. C’est la raison pour laquelle je vous demande de reconsidérer ce projet d’une manière plus écologique en se limitant à une reprise des peintures des ouvrages existants et à un aménagement végétalisé par la plantation d’arbres et l’installation de massifs de fleurs ou d’ornements divers. Ce choix ne remettrait pas en cause l’ambition métropolitaine de contribuer à relier Paris et Vanves, «Ville Fleurie  et de l’ambition de la Ville de Paris d’aménager les portes de Paris. Je pense que cette proposition recueillerait l’aval de l’autorité régionale de santé (ARS) et de la préfecture de région Île-de-France»

  • AGIR SUR LE PLATEAU DE VANVES REVIENT SUR LE COUP D’ARRET DES CONSTRUCTIONS AU DESSUS DU PERIPH

    Le blog de Vanves au Quotidien avait déjà signalé, en son temps la coup d’arrêt de l’urbanisation en surplomb du périphérique et à ses abords, de la suite de décisions de justice administratuve (tribunal administratif, Cour d’appel, Conseil d’Etat) dont le Journal Le monde a fait état de nombreuses fois. Ces jours-ci l’assiciation Agir sur le Plateau a envoyé au maire l’article du Monde, publié le 26 décembre 2022, «qui mentionne le coup d'arrêt de l’urbanisation en surplomb du périphérique et à ses abords, nous renvoyons au maire de Vanves M Bernard Gauducheau sa citation de J.F. Kennedy « les problèmes du monde ne peuvent être résolus par des sceptiques ou des cyniques dont les horizons se limitent aux réalités évidentes. Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé». Nous le laissons méditer sur sa politique d'urbanisation du quartier du Plateau à la lecture de cet article» indique-t-elle alors que Woodeum avait prévu porte btrancion un foyer de jeunestravailleurs au dessus du Périph – Abandonné ? – et que s’éléve face à l’hôtel Mercure les premiers étages de la tour hôtelière qui surplombe le Périph et le parc  des expositions.

    Extrait de cet article du Monde, publié le 26 décembre 2022 et titré : «L’urbanisation en surplomb du périphérique reçoit un salutaire coup d’arrêt, et celle de ses abords est sérieusement questionnée» : «Après l’annulation par la justice administrative de Paris des projets d’immeuble-ponts au-dessus du périphérique parisien, il faut maintenant mettre fin à l’urbanisation de ses abords soulignent, dans une tribune au « Monde », deux élus parisiens et un avocat, qui expliquent qu’il ne suffit pas de loger les gens, encore faut-il ne pas mettre leur santé en danger. En matière de lutte contre la pollution de l’air, les citoyens peuvent heureusement compter sur la justice administrative pour aiguillonner le politique. Une dizaine de jours avant la décision du 17 octobre 2022 du Conseil d’État infligeant au gouvernement une nouvelle amende de 20 M€ pour non-respect des normes de qualité de l’air dans plusieurs zones en France, dont Paris, la cour administrative d’appel de Paris a rappelé, le 6 octobre, la maire de Paris à ses responsabilités s’agissant de santé environnementale et d’urbanisme. En l’espèce, la maire de Paris avait délivré deux permis de construire pour des ensembles immobiliers sur dalle, à destination notamment de bureaux, d’habitations et de crèches, avec cette particularité d’enjamber le périphérique : le projet Mille arbres, près de la porte Maillot, qui est la portion routière la plus fréquentée d’Europe, et le projet Ville multi-strates, près de la porte des Ternes.

    Ces permis ont été annulés par le tribunal administratif le 2 juillet 2021, à la suite de recours émanant notamment d’associations de protection de l’environnement et d’élus écologistes. Annulation donc confirmée par la cour administrative d’appel de Paris par deux arrêts du 6 octobre considérant que la municipalité n’aurait pas dû délivrer les permis de construire, en vertu de l’article R111-2 du Code de l’urbanisme qui permet de refuser un projet « de nature à porter atteinte à la salubrité publique ». En effet, la cour a jugé que « le déplacement des polluants issus de la circulation automobile à l’entrée et à la sortie des tunnels créés par les projets entraînera, en particulier, une augmentation de la concentration de dioxyde d’azote aux alentours, où sont situés des immeubles d’habitation et de bureaux, ainsi que des établissements recevant du public, dont une résidence pour personnes âgées et une crèche, alors même que ces lieux connaissent déjà des taux de polluants élevés, qui peuvent dépasser les valeurs limites ».