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parc des expositions de la porte de versailles - Page 34

  • TOUR TRIANGLE : LE MODEM DE VANVES-ISSY-PARIS RECLAME UN REFERENDUM LOCAL

    Les militants du MODEM de Vanves se sont associés à ceux d’Issy les Moulineaux et de Paris qui ont interpellé Bertrand Delanoë en lui demandent d'organiser un référendum local, comme il l'avait lui même souhaité lors de sa campagne de 2008. Ils participaient hier matin, une conférence de presse dans un hôtel de la rue de Vaugirard à la Porte de Versailles avec des élus de Paris et d’Issy les Moulineaux afin de dénoncer les risques de ce projet pharaonique, et dénoncer « l’urbanisme de tours à facettes changeantes ».

     

    Et de raconter : «  Avant 2008, alors que 64% des parisiens étaient contre les tours,  l'adjoint à l'urbanisme de Bertrand Delanoë  assurait dans le JDD que: « Nous ne nous amuserons pas à construire des tours si personne n'en veut ». Après 2008,  libéré du poids des Verts, le maire de Paris donnait son accord en juillet 2008 à la construction de tours à Paris, espérant convaincre les parisiens en parlant de tours de logement, et dévoilait en Septembre 2008,  la future tour Triangle, conçu par les architectes suisses Herzog et de Meuron, de 180 m de hauteur, Porte de Versailles, sur le site du Parc des Expositions. Elle comprendrait bureaux, salles de congrès, hôtel, nécessaires à l’attractivité du Parc des Expositions. 5000 personnes travailleraient dans la tour. Mais voilà, en mars 2011, la Mairie annonçait que le montage du projet avait abouti à l'approbation d'un protocole d'accord pour la construction de la tour et qu'une enquête publique sur le projet de révision simplifiée du plan local d'urbanisme sur le secteur de la porte de Versailles serait lancée. Mais, ce projet, présenté au départ, comme un atout pour l’attractivité du Parc des Expositions, ne comprenait plus d'hôtel ni de salles de conférences. Simplement 5000 bureaux ».

     

    C’est la raison pour laquelle ils ont réagi en dénonçant les conséquences de la construction de la Tour Triangle, appuyant les mouvements citoyens mobilisés sur le projet, comme le collectif contre la tour triangle, et soutenant leur élu aux Conseil de Paris, Jean-François Martins, qui a voté contre la tour. « C’est un déni pour la démocratie pour plusieurs raisons » : «  Un projet conçu, non pas au grand jour, mais dans le secret des officines d'architectes et de certains bureaux de la mairie ». « Seuls les maires de Vanves et d’Issy ont été consultés, mais dans une réflexion centrée sur le projet  finalisé, pas dans une étude préalable plus globale du territoire et l’élaboration du projet dès sa conception ». « Delanoë et Hidalgo ignorent les souhaits de la population du 15è de voir s'améliorer leurs conditions de vie, déjà fortement perturbées les jours de grandes manifestations porte de Versailles » relévent ils en posant des questions que n'aborde pas Anne Hidalgo dans les réunions publiques : Que projette la ville pour le parc des expositions? Qu’est-ce que veut dire  le mot de requalification ?  Le parc va-il évoluer, changer d'affectation? Pourquoi ce projet n’est-il pas présenté dans sa globalité, avec une véritable concertation de l’ensemble des habitants concernés?

     

    Enfin, c’est un défi pour l'environnement en relevant plusieurs points : « Une ignorance des problèmes de saturation des réseaux de transports en commun, porte de Versailles, visibles aux heures de pointe, et qui augmentent au seuil de l'insupportable lors des grands salons. Très peu de places de parking seront construites. Aucune étude d'impact n'a été faite… notamment en termes de survol et de bruit sur les quartiers environnants d’Issy et de Vanves. Les études présentées par les porteurs du projet n’ont pas rassuré les habitants du quartier sur les ombres portées de la tour sur les immeubles environnants. Les études présentées par les porteurs du projet n’ont pas rassuré les habitants du quartier. La question du démantèlement de la tour, et de son coût, dont héritera la mairie de Paris à la fin du contrat de cession des terrains, n'est pas abordée ». Toutes ces raisons ont amené le Modem à demander Bertrand Delanoë d'organiser un référendum local, comme il l'avait lui même souhaité lors de sa campagne de 2008.

  • VANVES ET LE PARC DES EXPOSITIONS : BEAUCOUP DE PROJETS POUR LE RENFORCER

    Vanves n’est pas encore débarrassé du parc des expositions. D’ailleurs pourquoi souhaiter son départ puisqu’il rapporte des royalties  à notre commune avec ses nuisances auxquels les riverains ont dû s’habituer. Et le Conseil de Paris qui s’est réuni en ce début de semaine, vient de lancer une procédure de renouvellement anticipée de sa concession pour 40 ans parce qu’il doit faire l’objet de travaux importants

     

    Il faut rappeler que Viparis (crée à partir du rapprochement d’Unibail et de la CCIP) est  l'exploitant du Parc des expositions depuis 1987 et que sa concession a été prolongée jusqu’en 2026. Ses huit pavillons répartis sur 36 ha reçoivent 7 millions de visiteurs par an, notamment à l'occasion du Salon de l'agriculture, de la Foire de Paris et du Mondial de l'automobile. Il héberge plus de 50 salons ouverts au public et plus de 70 réservés aux seuls professionnels. Il est ainsi le premier en Europe pour le nombre des manifestations et le huitième pour la superficie. Or, la Mairie de Paris souhaiterait faire de gros investissements dans ce parc des expositions pour lui permettre de résister à de gros concurrents européens comme Milan et Barcelone, l’avantage de ce site étant d’être dans la Capitale même. Elle a même demandé au cabinet KPMG de faire un audit dont les conclusions proposent d’y implanter un Centre de Congrés, d'écologiser ce site avec des panneaux solaires, de la géothermie, la végétalisation des toitures… et  d'établir une « porosité » entre le parc et son quartier. Or la concession actuelle ne prévoit pas de tels investissements en dehors des travaux d’entretien courants, et la Ville de Paris ne peut pas attendre 2026. D’où le lancement de renouvellement anticipé de cette concession.   

     

    Pour se donner une idée des enjeux, il suffit de se procurer l’étude de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP) qui a évaluée les retombées économiques de l’activité des foires et salons à partir d’enquêtes approfondies menées entre Septembre 2010 et Février 2011 auprès de 2700 exposants et plus de 4000 visiteurs. Si le tourisme représente plus de 6% du PIB national et 10% du PIB francilien, 13% de l’emploi touristique en Ile de France (plus de 60 000 postes à temps plein) sont générés par le secteur des foires et salons. Il a représenté 6 millions m2 de surfaces louées, 226 000 exposants et 23 millions de visiteurs. Les exposants et visiteurs internationaux contribuent fortement aux retombées économiques du secteur dans l’hexagone. « En 10 ans, la Région Ile de France a su répondre à une demande internationale de plus en plus exigeante » estime la CCIP.

     

    Leader mondial dans l’accueil des salons internationaux, la Région génére 68% des retombées économiques nationales du secteur, soit 3,9 milliards d’euros. 50% des dépenses réalisées dans la région Capitale sont dûes à des entreprises ou des hommes d’affaires internationaux. Ceux-ci représentent aujourd’hui 28% des exposants et 14% des visiteurs non franciliens. Un visiteur étranger dépense en moyenne 2 fois plus qu’un  visiteur français. « Les étrangers constituent aujourd’hui incontestablement le vérotable moteur de la croissance du sedcteur des foires et salons  dans notre pays ». Plus de la moitié des exposants internationaux vient d’un  pays limitrophe de la France (Italie, Allemagne, Belgique, Espagne, Suisse) et 10% de Chine et d’Inde. La moitié des visiteurs étrangers provient quant à elle d’Italie, d’Espagne, d’Angleterre et de Belgique notamment. Hors Europe, 6 à 7% sont originaires du Brésil, de Russie, d’Inde, de Chine et autant d’Amérique du Nord. Ils séjournent en moyenne 4 jours contre 2,5 pour les français

  • LA TOUR TRIANGLE AUX PORTES DE VANVES NE TIENT PAS SES PROMESSES

    La Foire de Paris qui a ouvert ses portes Jeudi dernier dont les riverains sentent les premières nuisances comme tous ceux qui circulent autour, nous donne l’occasion de reparler du projet pharaonique de la Tour Triangle qui ne tient pas du tout ses promesses puisque « certains programmes initiaux ont dû être abandonnés, leur réalisation étant trop onéreuse dans un immeuble dont la typologie (IGH, forme complexe etc…) est génératrice de coûts importants (environ 3500 €/m2 de coût de construction » expliquait on dans le rapport présenté voilà quelques semaines au Conseil de Paris. Ce qui n’est guère rassurant d’autant plus qu’il n’y a pas que la Tour.

    Comme le reconnaissait Anne Hidalgo, Première adjointe (PS) chargée de l’urbanisme et élu du XVéme arrondissement, « c’est tout l’environnement de ce quartier qui va changer avec  d’un côté, le futur Pentagone à la française qui va émerger, et de l’autre, la tour Triangle qui va révolutionner la porte de Versailles ». D’où l’idée de la municipalité de Paris de casser l’actuel contrat du gestionnaire, la société Viparis, filiale du groupe Unibail et de la Chambre de Commerce de Paris qui court depuis 1996 jusqu’en 2026, et de le renouveler en intégrant de nouvelles exigences : « Nous voulons un parc plus écologique, avec plus d’énergie renouvelable, des espaces verts… Il doit aussi offrir plus de services aux riverains ».  

    Espérons que les élus des  villes riveraines dont Vanves soient associés à la réflexion entamée par les élus parisiens, et qu’ils ne se voient pas imposés des projets comme la Tour Triangle. Car ils considérent ils vendent ce projet en expliquant que « cette émergence auira également pour fonction de constituer le centre symbolique d’un quartier commun avec les communes voisines d’Issy les Moulineaux et de Vanves, au cœur de la Métropole. La localisation de la tour Triangle est d’autant plus adaptée qu’elle est à l’intersection d’un nœud de transports en commun (ligne 12 et deux lignes de tramway T3 et T2) ».

     

    Car ce projet d’une tour de bureaux de 180 m de haut le long du hall 1 dans l’avenue Ernest Renan entre les deux parties du parc des expositions a subi quelques inflections. Elle doit totaliser 92 500 m2 de SHON essentiellement à vocation économique dont 88 000 m2 de surfaces de bureaux. La partie hôtelière a été abandonnée. Par contre un ensemble de commerces est prévu au rez de chaussée sur environ 1500 m2 en lien avec les besoins du quartier et ceux du Parc des Expositions. Il comportera également au rez-de-chaussée un atrium accessible au public ouvrant sur un équipement d’intérêt collectif et les commerces. Deux belvédères sont prévus à mi hauteur et au sommet, avec pour ce dernier, des restaurants et  cafés ouverts sur l’ensemble du paysage métropolitain. Enfin, un ascenseur panoramique sur l’arête Nord du bâtiment desservira l’ensemble de ces espaces. Mais ce n’est pas tout : Un jardin public d’environ 8000 m2 est envisagé le long du Bd Victor qui sera aménagé par la ville en utilisant des emprises de la ville et du parc. 

    La réalisation de cette tour rendra nécessaire de libérer une emprise de 7500 m2 située le long de l’avenue Ernest Renan incluse dans le périmétre du parc. Ce qui aménera Viparis à réduire l’espace occupé par le hall 1 (51 000 m2 de surface) pour permettre la construction, de la tour. Certains parlent d’une destruction-recontruction du hall 1. Le chantier devrait démarrer en 2012/13 après révision du PLU de Paris à la fin de l’année, dépôt du permis de construire en 2012 avec instruction par la justice administrative des recours contre la tour, démolition… La livraison est prévue en 2016/17.