Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

pape françois - Page 5

  • PERE HAUTTECOEUR, CURE DE VANVES : APRES 6 ANS DE CHARGE CURIALE, J’AURAIS BIEN CONTINUE

    Le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré le Pére Vincent Hauttecoeur à la veille d’une grande fête paroissiale de remerciements de la communauté catholique de Vanves demain à partir de 10H30. Il s’agit de rendre grâce et remercier non seulement le pére Vincent Hauttecoeur pour ses 6 années passées en tant que curé au services des paroisses de Vanves mais aussi le pére Charles Kone vicaire des paroisses de Vanves depuis 2014, Marc Leroi qui comme séminariste s’est investi sur les paroisses depuis 2 ans et Vianney Audurieau pour sa présence durant toute cette année pastorale. Il part pour une nouvelle mission qui consistera à accompagner des jeunes qui sont en discernement d’une vocation dans une maison communautaire à Neuilly, dont il sera le supérieur. Mais à l’écouter et à le lire, on sent bien que ce n’était pas son choix, car il a énormément apprécié ce ministère de terrain, cette animation de la vie pastorale, ce contact avec les vanvéens pour développer la vie de ses paroisses, et le fait d’aller sur les périphéries comme le dit le pape François. Il aurait bien continué là ou ailleurs même s’il pourra participer à la vie de la paroisse Saint Pierre à Neuilly  

    Vanves  Au Quotidien - Quel regard portez sur ces 6 années de ministère à Vanves ?

    Vincent Hauttecoeur : « C’est l’occasion de découvrir-  c’était ma première charge curiale - une charge d’âme confiée par l’Evêque du diocèse des Hauts de Seine : 28 000 âmes à Vanves à m’occuper, ce n’est pas rien !  Mais il n’y en avait pas autant,  que 800,  à la messe de manière régulière. Mais nous avons essayé, dans les différentes activités, de s’occuper, même au-delà de la vie paroissiale, d’aller à la rencontre des autres âmes qui fréquentent de manière ponctuelle, ou occasionnelle l’église. « D’aller sur les périphéries » comme dit le pape François.

    VAQ – Qui sont ces âmes vanvéens ?

    V .H. : «  Dans le résultat de l’enquête que nous avions réalisée pour l’Evêque, et qui sera présentée au nouveau curé, le visage du paroissien type est une femme de 45 ans, professeur, habitant depuis 3 à 4 ans sur Vanves. Nous avons découvert des choses sans grandes révélations, qui confortaient certaines éléments, et notamment les retours sur là où devait être l’Eglise, la paroisse, les groupes

    VAQ - Qu’est-ce qui caractérise Vanves par rapport aux autres communes ou paroisses ?

    V.H : « Il y a sur Vanves une culture de post-messe dominicale, c’est à dire à Saint François par le biais du café à la sortie de la messe de 10H, par l’organisation d’un apéritif à la sortie de la messe à l’occasion d’une grande fête, pour susciter la rencontre spontanée avec les paroissiens présents, les barbecues de l’Eté à Saint Remy, les kermesses de Saint François et de Saint Remy. On aime se rencontrer, partager, échanger, parfois grâce à une organisation très simple ou d’un événement plus développée. C’est une spécificité par rapport aux  paroisses que j’ai pu connaître

    VAQ – Qu’est-ce que vous avez apporté à cette communauté paroissiale ?

    V.H. : « Au niveau de la liturgie, nous avons essayé de la rendre de plus en plus belle, ample, solennelle. Parler à Dieu passe aussi par les sens et c’est très important à mes yeux. Mettre de l’encens, des servants de messe, des beaux ornements éclatants, cela a du sens et atteint les cœurs. On n’est pas là pour tout balancer mais à mettre du sens dans les choses, du beau. Le résultat est que les églises sont pleines, car cela a dû toucher certainement les gens.

    La présence des reliques de Louis et Elise Martin sachant que j’ai commencé » mon ministère à Vanves avec l’arrivée de la relique du curé d’Ars, et je le termine avec les reliques de Louise et Elie Martin, et de Sainte Thérése de Lisieux avec une procession dans la rue dont beaucoup me parlent encore tant parmi les paroissiens que les commerçants, et des personnes que je n’identifie pas plus que cela comme paroissiens. « C’était une belle initiative, vous avez mis de la foi dedans, c’était très beau » m’ont-ils dit

    VAQ – N ’avez-vous pas cherché à mélanger toutes les générations ?

    V.H. : « Dans tout groupe, tout mouvement, toute initiative, nous avions le souci d’intégrer autant le plus jeune que le plus âgé de la paroisse sans non plus se dire, on ne  fait rien parce qu’on n’arrive pas à atteindre tout le monde. Mais toute initiative qui a été prise, a toujours été ouverte à tous pour qu’il y ait cette volonté de mettre tout le monde à l’œuvre. Et de fait le côté inter-générationel a été un des pôles de réflexion avec le Conseil Pastorale élargie, pour le travailler dans les différentes activités de la paroisse.

    VAQ – Et à rapprocher les deux paroisses du Plateau et du Centre Ancien ?

    V.H. : « A l’heure actuelle, il n’y a qu’une seule et unique paroisse à deux clochers. Pendant 6 ans, j’ai fait 2 ou 3 pas de plus que mes prédécesseurs ont pu faire aussi à leur époque, pour essayer de ne former qu’une seule et unique communauté en deux lieux. Après ce fut tout un chemin de bataille tout au long de ses 6 ans. Et j’ai conduit un peu plus loin, et mon successeur le fera aussi.    

    VAQ – Où avez-vous échoué ?

    V.H. : « Ne pas avoir les 28 000 âmes dans l’église. Mais je ne les aurais jamais, par respect des convictions des uns et des autres. Mais on n’est pas une petite paroisse, mais une belle paroisse dynamique. On aurait pu toujours être plus, mais cela a été mon chemin de bataille, aller chercher, autant des parents du catéchisme qui viennent rarement à la messe ou d’autres, voire même, avec mes missions de rue que nous avons lancé, dans le sens de sortir de soi et d’aller à la périphérie pour faire connaître le Christ qui est le premier but

    VAQ – Vanves n’est tout de même pas une terre de mission comme ailleurs ?

    V.H. : « La terre de mission c’est tout le temps ! On n’a jamais fini d’être terre de mission. Mais on ne peut pas dire que l’on est une grande terre de mission où il n’y a personne ! Il y a du monde

    VAQ - Quelle sera votre nouvelle mission à Neuilly ?

    V.H. : « Ma nouvelle mission qui commence à partir du 1er Septembre, pas avant, consiste à accompagner des jeunes qui sont en discernement d’ine vocation, d’un appel particulier pour le Seigneur et pour donner leur vie pour l’Eglise. Je serais supérieur de la communauté qui accompagne ses jeunes dans une année de discernement, de mise à l’écart de la vie ordinaire, pour pouvoir approfondir davantage, leur attachement au Christ et leur dire comment cet appel fait écho dans leur cœur, et va les guider après pour entrer au séminaire. C’est vraiment une année préparatoire aux années du Grand Séminaire, de recueillement sur eux-même, tout cela à la lumière du Christ. Pour moi ce n’est plus une vie pastorale dans le sens d’être pasteur vis-à-vis d’âmes de l’extérieur, mais j’aurais charge d’âme de 6 à 8 ou 9 personnes qui veulent passer une année de discernement. Ce sera plus une vie monacale, avec des offices chantés au cœur, avec des temps de prière beaucoup plus long, lecture de la bible sur l’ensemble de l’année.

    VAQ – L’avez-vous souhaité ?

    V.H. : « Pas du tout !

    VAQ – Ne sentons pas chez-vous un regret de quitter cette vie pastorale ?

    V.H. : «  Pas forcément un regret dans le sens où je suis ouvert à toute mission que l’on me confie. En même temps j’étais surpris que Mgr Aupetit me confie une telle mission, car c’est à la fois quelque chose qui nous dépasse – et comme dirait l’évêque « c’est bien si elle nous dépasse » - parce que si on a l’impression qu’on la maitrise, c’est mauvais signe la plupart du temps. Mais  j’ai demandé  à l’évêque d’avoir une paroisse le Dimanche pour garder ce contact avec la vie pastorale. Il m’a nommé prêtre sur la paroisse de Saint Pierre de Neuilly où je rendrais des services (messes dominicales, mariages, baptêmes, jeunes couples) et aumônier de l’établissement privé Saint Dominique à Neuilly avec catéchèse obligatoire pour tous les niveaux de la maternelle à la terminale. Je vais garder indirectement une pastorale certes un peu adaptée, parce que ma première mission est auprès de ces jeunes qui discernent. 

  • LES RENDEZ VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE VRAIMENT DE VACANCES…MEME CHEZ LES VERTS ( ?)

    La question du jour est : « Où sont passés les Verts ? ». Sur les pistes de ski ? Ou à Nantes pour manifester contre l'aéroport Notre Dame des Landes ? Les vanvéens pourraient le croire, car ils étaient les seuls à ne pas tracter ses dernier jours, ni à être présent sur le terrain, contrairement aux autres, même si certains manquaient à l’appel du côté du maire sortant à son grand désespoir. La tête de liste PS a reçu, très tôt, samedi matin, les encouragements de François Hollande, président de la République. Car, et c’est devenu une tradition, les socialistes de Vanves vont depuis 3 ans à sa rencontre lorsqu’il visite le salon de l’agriculture comme c’était le cas Samedi Matin, sur la partie vanvéenne du parc des expositions, puisque la plus grande ferme de France s’est insallée au rez de chaussée du Palais Sud et dans le hall 3. Mais c’était plus facile lorsqu’il était candidat (à la présidentielle) en 2012 que maintenant, à cause d’un service d’ordre conséquent. Il était aussi présent à la conférence de presse des candidats (33) qui ont signé, dans les Hauts de Seine la charte Anticor, vendredi à la Défende, avec quelques co-listiers. Enfin, Guy Janvier (PS) a eu un échange vif sur le marché, samedi matin, avec Isabelle Debré sénateur (UMP) qui considérait qu'il n'avait pas à se promener  dans le marché avec son badge qui reprend la petite carte postale de début de campagne, alors que tous étaient aux entrées, têtes de liste PS et UDI/UMP avec leurs troupes. Du coup, la droite a fait courir la rumeur que le conseiller général tractait dans le marché, alors qu'il se rendait à la buvette pour saluer son patron.

    Les Verts ont été regretté à la manifestation contre la tour Triangle qui a rassemblée 200 personnes à la porte de Versailles samedi après midi, car les organisateurs ont constaté qu’aucun représentant du territoire vanvéen n’était présent – contrairement aux Verts isséens (et c’est là aussi, pas triste) avec le « canal historique » qui fait liste commune avec le Front de Gauche, et le « canal Renouveau » qui fait liste commune avec le PS -  et qu’il faudrait les motiver dans ce combat qu’ils ménent au sein d’un collectif. Ils défendent une solution alternative en proposant d’installer, en lieu et place de la tour, entre le hall 1 et l’avenue Ernest Renan, qui sépare les deux parties du parc, l’hôtel prévue à la place du hall 8 le long de l’avenue de la Plaine, « dans un cadre sans attrait, côté rue, qui plus est, exposé aux embouteillages monstres de poids lourds ». Tout en s’étonnant, d’ailleurs que « la direction de l’hôtel Mercure, située rue du Moulin, n’est pas bronchée contre la concurrence ». Enfin, Ils se demandent bien pourquoi le centre de congrés, facilement modulable, n’y trouverait il pas sa place plutôt que perché au dessus du hall 7 (Palais Sud). « Imaginons la pagaille aux ascenseurs lorsque 5200 personnes se présenteront en une heure pour rentrer ! »

    Lundi 24 Février

    A Rome au Vatican : 43 vanvéens avec un groupe de 66 jeunes de l’aumônerie de Vanves et de Malakoff effectuent un pèlerinage à Rome en compagnie des péres Vincent Hauttecoeur et Pincé. « Un programme spirituel et culturel d’une grande richesse les attend. Des monuments emblématiques de la Rome antique aux églises flamboyantes de la Rome baroque, lieux chargés de spiritualités et de prières, de la découverte des premiers chrétiens des catacombes aux échanges avec des laïcs de la communauté San Egidio  qui oeuvrent pour la paix et contre la pauvreté à Rome et dans le monde, ces quatre jours seront riches de rencontres. Chaque jour, la messe serra célébrée dans une des basiliques de Rome : Saint Paul hors-le-murs, Saint-Jean de Latran, saint pierre et Sainte Marie Majeure » indiquait le pére curé de Vanves dans le dernier numéro de Sel et Lumière. Avec  bien sûr, Mercredi, l’audience pontificale sur la place Saint Pierre. Ce pèlerinage s’effectuera alors que le pape François a réuni, la semaine dernière, son G8, c'est-à-dire les 8 prélats qui oeuvrent à la réforme de la Curie, puis l’ensemble des cardinaux sur les défis que les nouvelles formes de vie familiale et conjugale posent à l’église, et accueilli 19 nouveaux cardinaux.

    Mercredi 26 Février

    A 19H30 au lycée Michelet (au parloir)  : Assemblée Générale de l’antenne Vanves de la JCE GPSO avec DavidWajnsztok  et Guillaume Benhamou. Ils préparent une grande réunion le 8 Mars prochain à la Palestre où ils devraient inviter toutes les têtes de listes présentes aux élections municipales des 23 et 30 Mars prochain

    A 20H à l’ESCAL : Soirée courts métrages  d’animation

    Jeudi 27 Février

    A 19H30 à l’école Max Fourestier : Réunion de proximité d’Antonio Dos Santos (PS), qui méne la liste « un nouveau souffle pour Vanves »

  • INTERVIEW DU CURE DE VANVES, VINCENT HAUTTECOEUR (suite et fin) – FAIRE BOUGER LES CHOSES !

     

    Le Blog Vanves au Quotidien a longuement rencontré l’abbé Vincent Hauttecoeur, curé de Vanves, à la veille cette période de fêtes de Noêl, pour parler de Noël, de son engagement dans la foi, et de son ministére à Vanves. Il est en quelque sorte l’invité du blog tout au long de ce week-end qui précède Noël à travers cette interview réalisée bien avant la disparition du père Thirion qui a beaucoup marqué les vanvéens. Hier, le Blog de Vanves a fait parler ce représentant de la génération de Jean Paul II sur sa foi et sur les papes dont François 1er  : « L’église doit sortir dans la rue :  faites du bruit, dérangez, ne diluez pas la foi, sinon l’église devient une ONG »  explique ce Pape qui a demandé aux jeunes d’être « révolutionnaires » , « de ne pas être des chrétiens de façade à temps partiel » mais « d’être ferme sur les valeurs éthiques ». Et qui  invite les « prêtres » à ne pas être «  tristes ou gestionnaires » et à faire bouger les choses ! » . Qu’en est il à Vanves  

    Vanves Au Quotidien - Ne cherchez-vous pas, comme le Pape François, à faire bouger les choses dans les paroisses de Vanves ?

    Vincent Hauttecoeur : « Ce qui m’a toujours agacé dans mon ministère, c’est toujours entendre de la part de différents groupes ou autres, sur Vanves ou ailleurs : « on a toujours fait ça comme cela ! ». Et là, j’ai envie de changer par nature. Je pense que le pape François porte aussi cette question d’une nouveauté, et se dire que « ce n’est pas parce qu’on a fait comme cela que l’on doit le refaire comme cela ». Incarner d’une manière différente son ministère, c’est faire de temps en  temps le ménage. Et quand il faut faire le ménage, il faut déplacer une statue d’une commode. Cela ne veut pas dire qu’on ne la replacera pas au même endroit, mais elle aura été un peu bougée. Il faut accepter de bouger de temps en temps et d’accepter dans ce cas, qu’elle peut être placée ailleurs. Dans notre ministère, on a à apprendre qu’il ne faut jamais tout figer et que la tradition est vivante.  Ce n’est pas la gommer que d’essayer de vouloir du bien pour tout le monde, de l’avancer, de la dépoussérier de temps en temps.

    VAQ - Comment cela se traduit, pour vous, sur le terrain…vanvéen ? Ne cherchez-vous pas à mieux faire travailler ensemble les différents mouvements sur des projets collectifs comme les différentes générations ? 

    V.H. : «  Ce n’est pas le désir de faire bouger, mais d’apporter quelque chose de neuf encore une fois de plus. Mais l’inter-générationnel est une dimension importante que l’on ne retrouve pas dans l’Eglise uniquement, mais aussi dans la société d’aujourd’hui. On s’aperçoit que dans la société d’aujourd’hui, avoir des liens entre générations, c’est ce qu’il y a de plus difficile. L’Eglise a des choses à dire là-dessus, travailler, fonctionner, avancer ensemble. Je suis heureux si je vois dans une fête, une kermesse, que toutes les générations sont présentes et arrivent  à s’entendre, à travailler, à avancer ensemble.

    VAQ - Qu’est-ce que vous essayez de mettre en place dans ce domaine par exemple ?

    V.H. : « Il y a des choses qui existaient et que j’ai consolidé comme la catéchèse qui fonctionnait déjà, avant que j’arrive, avec autant de grands parents et que des parents jeunes qui font de la catéchèse pour les enfants et participent à des rassemblements inter génération. Nous avons consolidé cela, avancé et progressé.

    Ce n’est pas sans cacher que la dimension de l’inter-générationnel va être un thème de l’année prochaine ! Cette question sera abordé, avec un conseil pastorale paroissial au mois de Février qui va rassembler tous les responsables de groupes qui vont travailler sur ce thème de l’inter-générationnel, pour produire quelque chose qui pourra être mis en œuvre l’année prochaine pour que cette inter-générationnel soit une affaire de tous, et dans la vie parroissiale, de chacun d’entre nous.   

    VAQ - Quelles sont les particularités de Vanves  au niveau de ses paroisses et de sa communauté catholique ou chrétienne ?

    V.H. : « Ce sont toujours deux paroisses qui ne cessent de chercher à travailler ensemble. Là aussi il y a un lien à faire entre le Plateau et le bas de Vanves ! C’est une caractéristique à la fois de la paroisse et la ville de  Vanves, mais qui est amené à se construire pour  essayer au maximum de faire des choses ensembles et des liens ensembles. Il y a une culture de la kermesse et de la convivialité à Vanves. C’est une dimension assez importante dans les paroisses de Vanves que ce temps de la convivialité et de l’accueil. Mais la dimension de l’implication dans la vie communale est tout aussi importante. J’en suis peut être à l’initiative en l’accentuant davantage dans beaucoup de domaines. Ainsi la paroisse n’hésite pas à prendre sa part dans les événements que la commune organise, avec les deux fêtes, la braderie du Plateau pour la kermesse de Saint François, le village des Terroirs pour les journées d’Amitiés. Et nous avons à chaque fois, beaucoup de monde qui s’investisse dans ses manifestations.

    VAQ - N’est-ce pas aussi la présence d’un foyer d’accueil à Saint François qui est un point de rassemblement pour les jeunes couples ?

    V.H. : « C’est un foyer d’accueil qui n’est pas une simple mission d’habiter un presbytère. Le Foyer d’Accueil à Vanves, a une implication réelle, profonde et forte dans la vie paroissiale. Cela aide de fait, à avoir tout le monde rassemblé autour de ce jeune couple.  C’est une spécificité, mais on ne la voit pas trop parce qu’on est habitué    

    VAQ – A qui allez-vous penser durant cette nuit de Noël ?

    V.H. : Au pére Georges Vandenbeusch. L’actualité nous rattrape, et j’ai beaucoup invité les paroissiens à prier pour le père Georges Vandenbeusch qui a été pris en otage au Cameroun (le 13 Novembre dernier), et certainement emmené au Nigeria. Nous n’avons aucune nouvelle à ce jour. Mais pour l’avoir connu au séminaire, et même avant, d’être vicaire à côté de sa paroisse de Sceaux, cela nous marque, nous prêtre, parce que c’est l’un de nos confrères dans le sacerdoce, parce que je l’ai connu plus précisément. C’est quelque chose qui nous marque et qui nous semble sensible. On parle toujours des otages, des journalistes, loin de nous, même si la famille Moulin-Fournier est proche de connaissances. Mais là, c’est un frère et donc j’invite beaucoup les paroissiens à prier et se dire que nous avons les armes de la foi, c'est-à-dire la prière ! Et bien prions. Et si on peut, par notre prière, le rejoindre, lui donner l’espérance, la force, la joie intérieure pour pouvoir vivre cette captivité, et suppléer à toutes ces prières pour lequel il s’est engagé dans son sacerdoce et qu’il  ne peut pas accomplir parce qu’il n’a pas les outils pour le faire. Que ces prières que nous accomplissions aujourd’hui, puisse l’aider dans cette captivité. C’est quelque chose qui me touche profondément et pour lequel j’ai été marqué à la fin d’une messe au lendemain d’avoir appris son enlèvement, et de se dire qu’on n’aura pas la possibilité de célébrer la messe. En prenant conscience de cela, cela m’a blessé au plus profond de moi même.