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nicolas sarkozy - Page 12

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    GEL : Si les services de la voirie de GPSO sont mobilisés pour traiter les chaussées en cas de gel, il en est aussi pour les services départementaux. Il dispose de 3 centres d’exploitations dont un à boulogne, de 8 camuions équipés de saleuse et lame cjhasse neige, 3 enginsd de chargements, 3 dépôts de sel et une centrale à saumur. Et ce n’est pas rien pour traiter les 200 km de routes départermentales. Mais ces deniers jours, seuls 70 km ont été salés en priorité suite à l’activation par la préfecture de zone de Défense de Paris du Plan Neige et Verglas d’Ile de France car il doit y avoir plusieurs niveaux.

     

    NORMES : C’est le mot de la semaine. Bernard Gauducheau en a parlé dans sa réunion publique du 25 Novembre dernier à propos des créches. Et au Congrés des Maires, la semaine dernière, Jacques Pélissard, président de l’AMF (Association des Maires de France) s’est plaints de ces 400 000 normes de toutes sortes, en tous domaines de l’accessibilité par exemple jusqu’aux implications du  Grenelle de l’Environnement en passant par les exigences souvent excessives des fédérations sportives….qui imposent des efforts financiers souvent insupportables pour les communes s’il n’y a pas d’aides de l’Etat ou une adaptation aux réalités du terrain. Il a demandé plus de souplesse et de progressivité, même si le premier ministre a accepté un moratoire sur l’adoption de nouvelles normes. Nicolas Sarkozy, président de la République, les a rassuré Mardi dernier : « Il n’y aura plus une seule norme au vote de l’Assemblée Nationale ou du Sénat. Je m’y opposerait quelles que soient les raisons. Parce qu’à force d’accumuler les normes, plus personne n’y comprend rien »a-t-il déclaré en proposant de créer un groupe de travail et de fixer un programme pour en en supprimer un certain nombre. « Je ne suis pas sûr que l’accessibilité soit la première norme sur laquelle il faut revenir. Parce que nos compatriotes qui souffrent d’un handicap,  ont été abandonnés bien longtemps et devaient se débrouiller tout seuls. Mais dans bien d’autres domaines comme l’urbanisme, le logement, les créches où on applique des régls invraisembables en cœur de ville où le terrain est rare et en plein cœur de la ruralité où il y a autant de terrrain que l’on souhaite… Je trouve incroyable qu’aujourd’hui un maire soit encouragé à construire laid, mais légal, à ne prendre aucuner responsabilité mais à respecter la régle plutôt qu’à essayer de faire quelquec chose de beau et d’adapté à la situation ce sa commune, en prenant parfois quelque liberté avec l’interprétation d’une régle qui n’a plus rien à voir avec ce qu’est la réalité du terrain ».  

     

    ELECTIONS CONSULAIRES : Après les artisans, nos commerçants et chefs d’entreprises sont en train d’élire leurs représentants à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP). Ils ne votent pas globalement mais par catégorie, c'est-à-dire trois : les représentants du commerce (petits commerces de 0 à 9 salariés et de 10 salariés et plus), de l’industrie (en dessous de 49 salariés et au dessus de 50 salariés) et des services (come pour les commerces), avec un vote pour les élus de la CCIP et un autre pour les délégués consulaires. Ils ont tous reçu par courrier le matériel de vote pour renvoyer leur choix par courrier ou par internet avec un numéro de code. Trois listes sont en présence :   Commercants et industriels d’Ile e France soutenus par Olivier Bidou président de la CNDI. UNIRE qui gouverne actuellement  la CCIP et qui est soutenu par le MEDEF et la CGPME. CERF soutenu par le CID UNATI « TPE/PME pour un patronat du XXIéme siécle ». Les résultats seront connus à la mi-décembre.

  • CONSEILLER TERRITORIAL DE VANVES : NOUVEL ELU LISIBLE OU HYBRIDE ?

    Il a été beaucoup question du conseiller territorial tant durant ce Congrés des maires qui s’est déroulé aux portes de Vanves (parc des expositions) ses trois derniers jours, comme lors des congrés de l’ARF (Régions) et de l’ADP (Départements) voilà quelques semaines. Vanves est concerné car en 2014, c’est un conseiller territorial qui remplacera le Conseiller général et le Conseiller Général, mais dans un canton qui devrait voir ses limites se modifier puisque le Conseil Général passe de 45 conseillers généraux à 41 conseillers territoriaux

     

    Le nombre de conseillers territoriaux prévus  (3000) va augmenter les effectifs des assemblées régionales (passant de 1500 à 2000 conseillers régionaux) alors qu’elle baisse ceux des conseils généraux (de 4000 à 3500 conseillers généraux). Ainsi il est prévu 309 conseillers territoriaux en IDF contre 209 conseillers régionaux (55 à Paris, 41 dans le 92, 39 dans le 93, 35 dans le 94, 33 dans le 91, 37 dans le 95, 37 dans le 78 et 35 dans le 77). Ce qui va poser quelques problèmes d’infrastructures et de fonctionnement dans des hémicycles régionaux qui n’ont pas été prévus pour accueillir un tel nombre de nouveaux conseillers. Ainsi l’hémicycle de la rue de Babylone (à côté du cinéma La Pagôde dans le 7éme arrondissement) où siége Bernard Gauducheau, n’a pas été prévu pour 309 élus mais peut être 10 de plus que les 209 conseillers régionaux actuels, à moins de mettre des chaises et des tables sur les marches. Sans compter le redécoupage des cantons avec un minimum de 15 par départements. Qu’est-ce qui va être ajouter plutôt qu’enlever au canton ville de Vanves : Un bout d’Issy avec le canton de Paul Subrini, 1er Maire adjoint d’André santini, et vice Président du Conseil Général ou un bout si ce n’est la totalité de Malakoff, canton détenu par son maire PC Catherine Margaté ? A moins qu'il reste tel quel ? A la préfecture des Hauts de Seine, personne n’a encore été chargé de réfléchir à la nouvelle carte…Officiellement. Mais 4 cantons vont disparaître. Qui va en faire les frais ?  

     

    En tous les cas,le débat est vif  : « Nous avons inventé un nouvel élu, le conseiller territorial qui sera au fond, le rapprochement du conseiller général et du conseil régional. Il a des racines territoriales »… « Il restera donc dans un cadre cantonal. C’est d’autant plus facile que le conseil constitutionnel nous a demandé de refondre la carte des conseillers généraux. Et nous aurons les mêmes élus qui géreront le département et la Région » a expliqué Nicolas Sarkozy mardi dernier devant les maires,  en prenant l’exemple des colléges et des lycées gérés les uns par les départements et les autres par les régions, avec ces cités scolaires comme Michelet « où il faut négocier une convention pour savoir qui abandonne sa compétence au profit de l’autre ». Et on en sait quelque chose à Vanves puisque c’est le département a transféré sa responsabilité à la Région pour Michelet, ce qui a arrêté, entre parenthése, le projet d’ouverture d’une partie de son parc : « Ce seront les mêmes élus qui porteront cette responsabilité ». Le ministre Philippe Richert (Collectivités territoriales) a surenchérit en expliquant « qu’en siégeant à la fois au conseil régional  et au conseil général, cet  interlocuteur unique peut être un outil de meilleure visualisation des politiques et permettre à nos concitoyens de mieux comprendre le fonctionnement de nos institutions ».

     

    « Création digne du Dr frankestein, à partir d’un bout du défunt conseiller général et d’un morceau du regretté conseiller régional, et on en fait un hybride qui ne résoudra rien, qui complexifie, qui obscurcit et qui surtout, nuira à la proximité entre les élus et les territoire » a accusé l’opposition de gauche par la voix de  André Laignel, Secrétaire général de l’AMF. « Ils vont favoriser les équipements de leurs cantons. Que deviendront les grandes politiques régionales à long terme comme la formation professionnelle qui ne s’inaugurent pas. Cette réforme marque la victoire des salles des fêtes sur l’innovation » expliquait Alain Rousset président de l’ARF tant durant le congrés de son association des Régions de France que lors du congrés de l’AMF. « C’est l’équilibre total de la décentralisation et de nos institutions qui est en cause. Comment va-t-il pouvoir décider de voter une mesure d’ordre régional qui va à l’encontre de l’intérêt départemental ? Le conseiller territorial est un conseiller général qui siégera au conseil régional. C’est une tutelle du département sur la Région ». Pour ses opposants, « remettre en cause l’élection des conseillers régionaux, c’est porter atteinte à l’existence des régions reconnue par la Constitution depuis 2003, c’est mettre sous tutelle départementale cette collectivité et c’est porter atteinte à la parité qui sera appelé à régresser ». Il sera intéressant de connaître l’avis des candidats aux cantonales à Vanves sur l’une des pièces importantes de la réforme territoriale.  

  • DES NOUVELLES DES ELUS DE VANVES EN TERRE SARKOZYSTE

    ISABELLE DEBRE A L’ELYSEE

    « Ce n’est pas la première fois qu’il nous réunit. Nicolas Sarkozy a la nostalgiue des réunions de groupe. Il a vraiment besoin de rencontrer les sénateurs de la majorité, et cela lui manque de ne pas nous voir plus souvent. Il a toujours été très proche des élus et des militants. Il aime être à leur rencontre, pour échanger et écouter, et c’est un vrai besoin, et un plaisir de dialoguer et de nous écouter » raconte Isabelle Debré après la rencontre des sénateurs de l’UMP et le Président de la République à l’Elysée, hier à l’heure du déjeuner, une semaine après les députés, et pendant plus de 2H de questyions-réponses. Il  les assuré vouloir continuer à réformer et à faire de ce quinquennat un mandat de réforme, reprenant finalemet les thémes développés devant le Congrés des Mairees la veille : « Une nation compte quand elle s’adapte, se modernise, change ses habitudes et a l’audace de l’innovation ». Et de rappeler que « toute majorité confondues, quand les choix étaient trop difficiles, quand les réformes étaient trop confilictuelles, quand la rue s’exprimait pour des raisons souvent bonnes, et comprégensibles, on décidait soit de reculer, soit de renvoyer à plus tard après chaque élection. Et comme il y a toujours des élections, on différe. Et le rendez-vous est plus douloureux parce qu’à force de refuser de sauter l’obstacle, il devient de plus important.  Il n'existe pas de grande réforme sans grand débat, sans grande opposition et une fois que la réforme est faite, les choses se calment comme par miracle ». Et de citer de nombreux exemples parmi les derniers : carte militaire, carte judiciaire, hopitaux, retraitres pour terminer par son nouveau projet : la grande dépendance. « 1,1 million de personnes dépendantes,. 250 000 de nos compatriotes atteints par la maladie d’Alzheimer. Dont certains dés 50 ans ». Avec de nombreux difficultés de financements. C’est pourquoi il a confirmé qu’il lancerait un vaste débat sur le sujet. Et le sénat avec sa commission sociale dans laquelle Isabelle Debré siége sera concerné, comme elle l’a déjà été sur de nombreux projets depuis qu’elle siége dans cette haute assemblée.  

     

     

    GUY JANVIER : « ITINERAIRE D’UN SOCIALISTE EN SARKOZIE » ET A VANVES

    « L’idée de ce livre est assez récente. Pendant longtemps j’ai pensé qu’agir suffisait. Je croyais dans l’efficacité de l’action politique quotidienne. « Penser globalement, agir localement. Cette phrase d’Edgar Morin, j’en avais fait en quelque sorte ma devise » écrit Guy Janvier sur son blog en annonçant ce livre dont il publie les chapitres consacrés au « virus de la politique », « son mandat de maire », à des thémes qui lui sont chers comme le logement et l’école, la solidarité et à son goût du service public, à ce département « le plus riche et le plus inégalitaire de France ». Il parle de cette politique dont il a consacré 25 ans de sa vie « dans ce département atypique que sont les Hauts-de-Seine tenus par Charles Pasqua, Nicolas Sarkozy, André Santini, Patrick Devedjian… A soixante ans passés, mon engagement est toujours le même que celui de mes trente ans. Mes convictions non seulement n’ont pas changé mais elles se sont fortement étayées. Ces certitudes, je veux les partager ». Et pourtant, on apprend au fil des pages qu’il tient ce virus de la politique de son pére, pour « défendre des petites gens comme lui que je me suis engagé et que je continuerai à me battre ». Qu’il se destinait à des études d’italien et au professorat. Qu’il a été secrétaire dela section CFDT à la Région Ile de France qui naissait. Qu’il a été un « fonctionnaire engagé » et n’a jamais cru à l’apolitisme supposé de la hauite fonction publique. Qu’il a été stagiaire de l’ENA à Chartres en même temps de Patrick Strzoda, lui à la mairie, et le préfet des Hauts de seine à la Préfecture…

    Le portrait qu’il dépeint du secrétaire de section du PS à l’époque de son engagement à Vanves en 1984 vaut « son pesant de cacahouette » lorsqu’on sait qu’il parle de Raymond Deniau lors des campagnes  - « J’ai rarement vu un militant aussi organisé que lui. Tout était prpogrammé : un pied à culisse pour mesurer le nombre de tracts à disribuer par militant, une multitude de balais, avec des manches de tailles différentes pour l’affichage sauvage – toléré à l’époque – des caddies, des clés, des codes, des adresees pour faire du porte à porte…Tout y était. On sillonnait les rues de la ville, de préférence de nuit… » - ou des réunions : « Le rite était immuable : présentation d’un sujet d’actualité ou de fond par le secrétaire, debout devant ses ouailles – on se serait cru au catéchisme -  puis liste des travaux militants à effectuer ». Comme son secrétaire de section, il avait constaté lorsqu’il s’est décidé à se présenter une première fois aux cantonales en 1994, que le sortant, Roger Aveneau, c’était plutôt « hibertanus » : « Un UDF venu du syndicalisme chrétien…. » avec lequel il a siégé au conseil d’administration du collége St Ex : « Il n’ouvrait jamais la bouche, avait l’air de s’ennuyer ».

    REGLEMENTS DE COMPTE

    Il revient bien évidemment sur son mandat de maire avec la mise en place de la démocratie participative sur laquelle Benedicte Goussault s’est beaucoup engagé en mettant en place les conseils de quartiers, mais aussi les deux catastrophes auquel il a dû faire face : la tempête de décembre 1999 et l’incendie du marché. « C’est le lot des maires que d’affronter ce type de difficultés et mon équipe fut soudée autour de moi pour sortir de ces galéres » explique t-il avec un regret pour le marché : « Nous avions décidé de l’ouvrir sur l’extérieur, en créant une placette pour les ambulants. La municipalité qui nous a succédé a choisi un autre projet. Je ne suis pas sûr qu’elle ait eu raison de le faire…Elle a aussi gaspillé les milliers d’euros que nous avions mis dans l’étude élaborée avec les commerçants, et l’un d’entre eux, en particulier, Gérard Gadras, boucher pendant 40 ans sur le marché de Vanves ». Et un autre pour le parc F.Pic dont le projet de réaménagement concerté « a été mis dans un tiroir par la municipalité ».

    Enfin, il régle ses comptes avec ses solides inimitiés : Charles Pasqua qui représente pour lui « l’archétype du magouilleur, la droite dans sa pire expresion ». André Santini : « ce type infréquentable » à propos duquel il n’a jamais compris comment « cet homme pouvait passer pour un type sympa »… « méprisant, vulgaire, mysogyne ». Et la droite ! Il a la conviction « d’avoir été piégé par la droite qui, pour récupérer la ville, n’a pas hésité à jouer sur les questions de sécurité ! ». Et il rappelle malgré tout un agréable souvenir qui est tout à fait d’actualité alors que le Congrés des Maires de France se déroule aux portes de Vanves actuellement  : « L’accueil dans un gymnase que je mettais à la disposition de la FNESR, moyennant rémuinération, de tout ce que le PS comptait de personnalités importante…pour un déjeuner à la fois de travail et convivial. Puissance invitante, j’avais le privilége de siéger à la table d’honneur et de prononcer le discours d’ouverture. J’acceuillais ainsi pour quelques heures Pierre Mauroy, Lionel Kospin, Laurent Fabius, François Hollande…Tous étaient ouverts. Cela me changeait de Santini et de Pasqua…Devant cet aéropage de grands élus, je plaidais pour un statut de l’élu local digne de ce nom ».