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métropole du grand paris (mgp) - Page 4

  • UN NOUVEAU SITE D’INVENTONS LA METROPOLOLE PAS LOIN DE VANVES

    Après le succès des deux premières éditions d’Inventons la Métropole du Grand Paris (IMGP), le plus grand concours d’architecture et d’urbanisme d’Europe, 27 sites ont été retenus dans le cadre de la 3e édition, dont celui de Brancion à la porte de Vanves. Ne sachant pas du tout ce qu’il advient d’ailleurs du site Brancion Woodeum retenu dans la première édition dont seul le projet de résidence étudiante transformée et réduit, rue Jean Bleuzen est avancée, avec le projet Mosaïc entre les rues A.Comte et L.Vicat  (sur la hhoto).

    Le site Lefèbvre – Brancion retenu le 2 Mars dernier,  est entouré de plusieurs opérations d’aménagement, d’impact local à national : les opérations GPRU Plaisance – Porte de Vanves, ZAC Porte de Malakoff et celle de la rue Eugène Varlin, et le Parc des Expositions avec la tour  Triangle. Situé au sein de la « Nouvelle Ceinture Verte » en lien avec les évolutions du boulevard périphérique, « le site participe à la construction des liens entre Paris, Vanves et Malakoff, avec plus de nature, plus de porosité et plus d’usages ».

    Le site est localisé à proximité du Parc des Expositions de la Porte de Versailles et du centre sportif La Plaine à l’ouest, du Lycée François Villon à l’est et du site de Malakoff de l’Université Paris au sud. Il est marqué par les infrastructures de grande échelle que sont le boulevard périphérique qui le borde au sud et les rails du faisceau Montparnasse à l’est. Le parc Georges Brassens au nord, en lien avec la balade plantée de la petite ceinture, offre un espace arboré pour ce quartier et ses environs. Le jardin Anna Marly, au sud-est, couvre un tronçon du Périph. Les abords du site sont constitués d’un tissu urbain très varié, avec des ensembles HBM au nord-est et ouest, des ensembles modernes au sud-ouest et à l’est côté Vanves et Malakoff ainsi qu’un tissu mixte de petits logements collectifs et des pavillons au sud-est dans cette dernière commune. La desserte est assurée par le T3a le long du boulevard des Maréchaux au nord et par la ligne 13 au sud. Une piste du Plan Vélo Métropolitain passera à environ 1km du site.

    Sur ce site, comme les autres, la Métropole souhaite proposer des solutions répondant aux nouvelles formes d’habiter, de travailler, de vivre, de consommer, ou encore de se déplacer. «Il sera donc attendu des porteurs de projets qu’ils accompagnent le renouvellement urbain du territoire métropolitain, qu’ils soutiennent les ambitions en termes de production de logements, qu’ils conçoivent des projets sobres et qu’ils favorisent la mixité fonctionnelle» indiquait Patrick Ollier,président de la MGP.  «Avec 27 sites, cette 3e édition d’IMGP est un formidable levier pour le développement de projets urbains innovants en phase avec l’évolution de nos modes de vie. Nous offrons la possibilité à tous les talents, architectes, urbanistes, opérateurs immobiliers, investisseurs, start-ups et aménageurs, d’inscrire leur créativité dans la construction de la Métropole» précise-t-il en revenant sur le succès des deux premières éditions : «Cet appel à projets, dont les deux premières éditions ont été un véritable succès, a fait émerger des opérations emblématiques, marqueurs des politiques métropolitaines (rééquilibrage territorial, attractivité et rayonnement, ambitions environnementales, cadre de vie des métropolitains, etc…). Cette démarche, par la mobilisation de nombreux Maires, opérateurs privés, architectes, investisseurs et futurs usagers, constitue un effet de levier inédit de création de valeur ajoutée avec près de 10 milliards d’euros d’investissements privés financés et 2,6 millions de m² aménagés sur 77 sites répartis dans 70 communes métropolitaines. Les projets portés par les deux premières éditions génèrent 80 500 emplois et représentent notamment 13 000 logements ainsi que 22 hectares de surfaces végétalisées»

  • LA METROPOLE DU GRAND PARIS VA PROTEGER LES PAVILLONS DE VANVES

    Le conseil de la Métropole du Grand Paris  où siège le maire de Vanves a approuvé son Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) métropolitain lundi dernier.  Un document d'urbanisme et de planification à l'échelle intercommunale qui est le fruit d’un intense travail entre élus, techniciens et experts au premier rang desquelles les communes et les territoires, durant 4 ans, qui doit être  valider par l’Etat et faire l’objet d’une enquête publique avant qu’un voté définitif intervienne en 2024. Ce document de 1300 pages avec des cartes détermine le projet du territoire et définit les grandes orientations d'aménagement sur les 15 à 20 prochaines années .Il  est le premier document de planification urbaine réfléchi à l’échelle du territoire et du  bassin de vie métropolitain. Jusqu’alors, les évolutions de ce territoire étaient encadrées à l’échelle communale par le PLU (Plan Local d’Urbanisme) ainsi qu’à l’échelle intercommunale avec le PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal). Les maires devront prendre en compte ses orientations générales pour garder la main sur l’aménagement de leurs communes. «Il impose une compatibilité aux PLUI Comme il doit l’être avec le SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile de France Il dote le territoire d’une vision d’aménagement métropolitaine dans un contexte sanitaire, environnemental et économique qui nécessite d’envisager l’avenir autrement.. Ce document d’urbanisme doit ainsi être un SCoT d’accompagnement, de rénovation, de réparation, de régulation, d’innovation et d’expérimentations pour rendre nos villes plus inclusives, plus vivables, plus robustes et résilientes»

    Il s’articule autour de 12 grandes orientations prioritaires qui pourraient avoir des implications sur Vanves. Et l’une d’entre elle en particulier : «Embellir la Métropole et révéler les paysages, renforcer la présence de la nature et de l’agriculture en ville, renforcer le développement de la biodiversité en restaurant notamment des continuités écologiques telles que les trames vertes et bleues, tout en offrant des ilots de fraicheur et la rétention de l’eau à la parcelle ». C’’est l’une des avancées majeures de ce travail car il anticipe l’application du ZAN (Zéro artificialisation nette) du plan climat. Il institue le coefficient pleine terre à l’échelle des EPT comme GPSO. ET il défend les quartiers pavillonnaires où il n’est pas question de réduire les jardins. 24% du territoire est concerné où la pression des promoteurs se fait sentir. Et certains propriétaires vanvéens de pavillons pourraient en témoigner. Ce document insiste, au contraire sur la qualité écologique de ces espaces, notamment grâce à la présence de jardins si petit soit il, lesquels «doivent être protégés au sein des PLUI ». Comme ces zones pavillonnaires du Plateau, du clos Motholon et du parc municipal des sports, le long de la voie ferrée Paris Montparnasse, autour de la mairie déjà bien écorné par des réalisations et des projets denses qui se sont multipliés depuis une dizaine d’années, suscitant oppositions et pétitions. Or ce document prévoit que la densification se fera autour des grands axes selon ce document, puisqu’il faut malgré tout construire

  • VANVES, LA METROPOLE DU GRAND PARIS et GPSO : Une baisse de 37,2% d’activités

    Une Note de l’APUR (Agence Parisienne de l’Urbanisme Régional) a mesuré l’impact économique de la crise liée au Covid-19 dans la métropole du Grand Paris (MGP) : Selon ses spécialistes, elle a connu une perte d’activités de 37,2% liées aux mesures de confinement (-34,5% en France), alors que le nombre d’emplois a augmenté d’une manière continue depuis 2011 avec 3,9 millions d’emplois en 2016 dont 1,7 millions à Paris, et 466 200 à Paris Ouest La Défense. Pour cette estimation, ils se sont référés à des estimations de plusieurs institutions telles que l’Insee, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), XERFI ou encore la Banque de France qui ont observés des écarts qui s’expliquent par des effets de spécialisations sectorielles.

    À l’échelle de la MGP, GPSO (Grand Paris Seine Ouest) fait parti des territoires les plus touchés avec -41%. «Les secteurs contribuant à ce plus fort impact constaté pour GPSO sont les activités scientifiques, techniques et de soutien aux entreprises (contribution de 27 points à la perte d’activité), le secteur information et communication (31 points) et le commerce (11 points). Par ailleurs, dans ce territoire, le faible poids des secteurs relativement moins touchés joue également» indique l’APUR.

    «Les effets de plus long terme de la crise économique sont encore difficiles à mesurer en raison des mesures de soutien décidées par l’État et les collectivités locales, ces mesures ayant joué un rôle d’amortisseur à la crise. L’ensemble des pertes d’emplois liées aux fermetures de commerces, d’entreprises et aux grands plans de licenciements annoncés à l’échelle nationale n’est pas encore connu. L’évolution de la crise économique à moyen ou long terme dépend du comportement des consommateurs et des entreprises, de nouvelles mesures de restriction de l’activité liées à une éventuelle deuxième vague de la Covid-19, des effets des dispositifs mis en œuvre par l’État et la Région ainsi que des plans de relance locaux, tels que ceux initiés par la MGP, la Ville de Paris ou les territoires»….

    Enfin la crise a souligné l’importance d’accompagner l’évolution du tissu économique vers un modèle plus résilient, plus économe en ressources, plus ancré localement, et moins dépendant des grands flux de touristes internationaux.