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lycée michelet - Page 51

  • DES ANNNIVERSAIRES A PROFUSION A VANVES EN 2014

    Le Blog Vanves Au Quotidien termine ce cycle historique par quelques rappels d’anniversaires dont certains seront marqués ou célébrés d’une façon ou d’une autre

    Voilà 150 ans, en 1864 : 3 jours après la visite du jeune prince impérial à Vanves, Napoléon signait le 6 Août 1864, un décret par lequel le petit collége Louis-le-Grand installé en 1853 à Vanves, était érigé en lycée autonome. « C’était le premier lycée parisien établi hors les mur de la capitale, au grand air, lycée jardin » et non plus « lycée caserne » raconte Hyppolite Chailley dans son livre « Des origines au début du XXéme siécle ». « Sous le nom de lycée Impérial, le nouvel établissement allait bénéficier de la faveur du gouvernement qui lui donnait pour chef, avec  des collaborateurs d’élites, le proviseur même de Louis Le Grand, Jean Baptiste Jullien, recteur honoraire. Ce fut tout de suite le lycée à la mode. Les élèves affluèrent, l’effectif passant de 350 internes en 1864 à 767 en 1869 ».  Xavier Renard explique dans son livre consacré au Château et au lycée de Vanves,  que « la personnalité de M.Jullien a beaucoup contribué à fonder la réputation du lycée dés l’origine. Agé de 62 ans, en 1864, il offrait l’image rassurante du pater familias à qui les familles confiaient personnellement leurs enfants qui, ne l’oublions pas avaient moins de 11 ans »

    Voilà 130 ans, en 1884 : Création de la Bibliothéque le 1er Octobre 1884 sur la proposition d’un professeur du lycée Michelet qui fut élu maire quelques années plus tard : Eugéne Baudoin (1896-1900). L’assemblée municipale lui attribuait une somme de 1000 frs et demandait au Conseil Général  de la Seine une subvention de 21 500 frs. En 1885, les livres étaient rangés dans une armoire installée dans un couloir ou une pièce de l’hôtel de ville. Elle s’est installée plus tard dans l’un des pavillons qui entouraient la mairie, puis un baraquement avant de se trouver dans son emplacement actuel. C’est grâce à la persévérance d’Annie Jouhet, maire adjoint chargée de la culture avec l’aide de Dominique Lahary qui s’occupait alors du Bibilobus,  que son aménagement actuel a pu se faire lors de la construction du Centre Administratif avec son théâtre, son marché et la tour d’habitation. Les locaux au départ étaient mal adaptés, les architectes n’ayant pas consultés les spécialistes afin de réserver, par exemple, plusieurs piéces aux bibliothécaires pour entreposer  les livres et les documents afin de les préparer à la consultation. Elle réussit alors à récupérer des pièces qui étaient réservées au Stade de Vanves. Elle a ouvert ses portes en 1979.

    Voilà 100 ans, en 1914 : Aristide Duru, maire  de Vanves entre 1911-1919, est  l'un des plus méconnus alors qu’il a été très proche des vanvéens lors du premier conflit mondial (1914-1918). Au Conseil Municipal du 31 Juillet 1914, il faisait voter à l’unanimité le vœu suivant : « Considérant que dans les circonstances présentes, tous les français doivent se serrer autour du drapeau et de ceux qui le portent. Adresse au gouvernement de la République et à l’armée nationale, l’expression de son ardente confiance patriotique et un salut affectueux à ceux de ses membres mobilisables qui vont aller combattre pour la défense sacrée de la patrie »… alors que Jean Jaurés était assassiné à Paris. Deux jours plus tard l’Allemagne déclarait la guerre à la France. On imagine l’ambiance alors qui devait régner à Vanves comme ailleurs, avec ses affiches placardées appelant à la mobilisation. Aristide Duru indiquait alors à ses collègues que la Mairie faisait face à ses obligations de mobilisation et pour rassurer ceux qui partaient sur le sort de leur famille. Frédéric Pic, lorsqu’il lui a succédé en 1920,  a toujours pris soin de rappeler tout le bienfait qu’il a fait à Vanves pendant cette guerre, parlant de son urbanité, sa courtoisie, sa grande bonté qu’il a toujours su montrer envers ses administrés.

    Voilà 40 ans, en 1974 : Création du biblio club, première réalisation d’une politique du livre et de la lecture en direction des enfants : En moins de 4 ans, 560 enfants étaient inscrits, et pouvaient utiliser un fonds de 2000 livres. 10 ans plus tard, ils étaient 1550 disposant de 7150 livres. Le Foyer Danton était ouvert avec son restaurant pour les aînés vanvéens 

    Voilà 30 ans en 1984 : L’opération de rénovation du Plateau prenait fin. Si la première ZAC a été achevé en 1978, la seconde le fut en 1984 non sans mal, avec un déficit de11 M€ à cause de la crise immobilière qui a faillit mettre en cause la bonne fin de cette opération qui a demandé 25 ans pour aboutir. Le mode de cadencement des feux tricolore en 3 phases était mis en place au carrefour du Maréchal de Lattre de Tassigny. Un rond point était aménagé au carrefour de l’Insurrection pour éviter de trop nombreux accidents. La section de la LICRA qui était créée en 1984, a tenu sa première réunion avec JP Bloch qui avait dédicacé son livre « jusqu’au dernier jour » et reçu sur son stand du forum des association Richard Berry et Jane Masson qui vivaient alors ensemble. Pierre Bousquet était nommé à la Rentrée 1984 proviseur du lycée Michelet et remplaçait M.Jehl qui prenait sa retraite après 14 ans de service. La police municipale était créée avec un seul agent municipal, sous la direction de Marcel Gaumard, délégué Sécurité auprès du maire. Saint Français lancait la construction de son église actuel dessiné par l’architecte vanvéen, Alain Lamy. Enfin, Vanves accueillait le Congrés Départemental de l’UNC 92 à la mi-Mai. Projet que souhaiterait rééditer en 2018 le président actuel de l’UNC Vanves, Paul Guillaud.

    Voilà 20 ans, en 1994 : Les travaux de rénovation de la Maison de retraites Larmeroux prenaient fin après 3 ans de chantiers pour transformer les dortoirs en 41 chambres avec sanitaire lavabo-douche, un second ascenseur, réfection des cuisines et accessibilités

  • 2014-2004 : VANVES, TERRE D’ELECTIONS ET DE DUEL POLITIQUE

    Le second événement de l’année 2014 sera l’élection municipale de Vanves sur laquelle le Blog de Vanves Au Quotidien  aura l’occasion de revenir tout au long de ce premier trimestre 2014. Mais comme nous rappelons quelques faits historiques des années qui se termine par « 4 », revenons tout d’abord sur cette année 2004, voilà 10 ans, qui a dessiné le paysage politique de Vanves actuel : Une année d’élections, mais cantonales, régionales, européennes,  et sénatoriales qui verront arriver Guy Janvier (PS) au Conseil Général, Isabelle Debré (UMP) au Sénat, après le Conseil Régional,  Lucile Schmid (EELV) et Marc Lipinski (EELV) au Conseil Régional où celui-ci avait été élu Vice Président chargé des universités et de la Recherche durant ce mandat (2004-2010), puis Président de l’ARENE (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Energies) durant ce mandat qui s’achèvera en Mars 2015.

    Guy Janvier (PS) était élu avec 5555 voix (35,38%) contre  5461 voix (34,79%) pour Bernard Gauchucheau  qui obtenait 5461 voix (34,79%) et perdait son siège de conseiller général qu’il avait conquis six ans auparavant, contre François Bordes (PS), lorsque Roger Aveneau lui avait passé le relais.  3 autres  élus étaient candidats aux élections régionales : Isabelle Debré (UMP) formait le binôme avec Roger Karoutchi qui a conduit la liste UMP dans les Hauts de Seine. Elle avait fait venir Jean François Copé, pour la galette des Rois UMP fin Janvier 2004.  Il est vrai qu’il conduisait cette liste UMP aux Régionales qui fut battu par Jean Paul Huchon. Marc Lipinski (Verts) et Lucile Schmid  alors au PS,  qui participait au staff de campagne de JP Huchon sur les questions de l’émigration, étaient sur la liste PS/EELV conduite par le président sortant pour son second mandat.  Enfin Isabelle Debré a été élue sénateur le 26 Septembre 2004, parmi les 7 élus dans les Hauts de Seine (4 UMP, 1 UDF, 1 PS et 1 PC). Elle était  la seule femme et avait bénéficié d’avoir menée la liste UMP aux Régionales avec Roger Karoutchi qui lui avait permis de se faire connaître des grands électeurs.  Elle devient le second Sénateur de Vanves, le premier, René Plazanet, maire de Vanves entre 1947 et 1965, ayant été sénateur de la Seine entre 1952 et 1959.  

    LA FIN DU  DUEL GAUDUCHEAU-JANVIER

    Enfin, aux élections européennes, Vanves  avait voté (52,56% de participation) alors que ses éléctions sont marquées par un fort taux d’abstentions, le PS arrivant en tête (28,49%), suivi par l’UDF (17,99%), l’UMP (15,40%), les Verts (9,29%), le MPF (5,51%), le FN (4,73%), le PC (4,27%), le RPF (3,29%), LO-LCR (1,9%)…mais sans aucun candidat Vanvéen. Ainsi s’était dessiné le paysage politique vanvéen qui a tenu finalement 10 ans, jusqu’à cette année 2014 qui devrait voir de nouveaux visages politiques apparaître.  Entretemps Guy Janvier (PS) avait démissionné de son mandat de conseiller municipal, décidant de se consacrer entièrement à son mandat de Conseiller Général, et laissant Valérie Mathey, sa suppléante au Conseil Général, prendre sa place. Lucile Schmid était passé du PS aux Verts,  et Antonio Dos Santos Secrétaire de la section PS était désigné par les militants socialistes au printemps 2013 pour conduire la liste PS aux municipales de Mars 2014 à Vanves. Ainsi était mis fin au duel Janvier-Gauducheau qui a marqué ses années, à moins que les modalités d’élections des conseillers généraux, d‘ici Mars 2015,  ne soient pas changées comme le prévoit une loi dont les conséquences sont de nouvelles limites cantonales (Vanves-Clamat) représentés par un tandem homme/femme. Et Guy Janvier ne cache pas que dans ce cas là, la désignation des candidats se décidera à Clamart où le sortant est Vincent Gazeilles (EELV). De là à penser que le candidat désigné par Vanves devra être une femme pour le PS ! . 

    LE COUP DE THEATERE CABOURG

    Voilà dix ans, la ville a continué à se transformer avec des chantiers qui commençait comme ces  immeubles qui font partie du paysage urbain vanvéen, à l’angle République/Vieille Forge la Poste (30 logements), place  de l’Insurrection, à l’emplacement du bureau PTT qui a été détruit et déménagé à la mi-Janvier dans les locaux de la BICS pendant les travaux, là où s’est installé depuis quelques années une boulangerie « Le Moulin des lavandièree », et à l’angle des rues Louis Blanc/Antoine Fratacci à la place de l’ancienne épicerie fine Leguyader. La place du VAL (De Lattre de Tassigny) était requalifiée avec la remise en eau de la fontaine et une placette était aménagée  à l’angle de l’avenue du Général de Gaulle et de la rue Chevalier de la Barre. L’équipe municipale relançait le chantier de l’îlôt Cabourg avec ce coup de théâtre qui est resté dans les mémoires, lors d’une réunion de quartier (Saint Remy-Centre Ancien) de Juin 2004 où Bernard Gauducheau a coupé l’herbe sous les pieds de ses opposants. Il avait annoncé que la ville souhaitait conserver la maîtrise foncière totale de cette opération, avec maintien du pavillon du commissariat, abandonner les projets de logements (5000 m2), et d’extension du tribunal d’instance puisque le Ministère de la Justice lui avait fait savoir par courrier que ce n’était pas une priorité avant 2007, ce qui libèrait 1000 m2. Il proposait alors de réfléchir à la reconstruction de l’école élémentaire derrière le Tribunal d’Instance, avec dans son prolongement, le long de la rue J.Cabourg, une salle polyvalente ou de sports de 400 m2, le déménagement du Centre de loisirs dans les bâtiments du Commissariat… : « On pouvait difficilement attendre plus » réagissait une des représentante de l’association Ilot Cabourg qui s’était mobilisé fortement contre le projet initial. « Vous allez nous enlever du travail. Vous avez présenté ce que nous voulions » reconnaissait Guy Janvier (PS) conseiller général. Le dernier conseil municipal de l’année 2004, le15 Décembre, approuvait le programme relatif aux travaux de recomposition de l’îlot Cabourg.

    DU PROLOGUE AU MIRACULE

    2004 a été l’année du fameux prologue Paris Nice avec l’arrivée Bd du Lycée, avec un passage rue Larmeroux-de la République en plein cœur du Centre Ancien. Marie Jo Pérec qui avait débuté à Vanves sa carrière de championne olympique au début des années 90 en s’entraînant sur le stade municipal, en fréquentant avec plaisir commerces et restaurants de la commune, annonçait sur TF1 dans le journal de PPDA, sa retraite sportive. La cour des pyramides du lycée Michelet  accueillait un conte musical « Le chant de la licorne » écrit par François Le Poitevin avec 400 lycéens et collégiens sous la direction de Martin Barral qui célébrera en 2014 ses 30 ans de carrière. Enfin Vanves s’était mobilisé après le tremblement de terre en Asie pendant la trêve des confisseurs pour envoyer des dons via des associations humanitaires pour venir en aide aux populations touchées par le tremblement de terre. Il n’y a pas eu de victimes vanvéennes parmi les touristes dont certains étaient dans l’un des pays touchés, mais un miraculé avec Benoît, le pharmacien de la place de l’Eglise qui était parti faire de la plongée là bas du côté de la Thaïlande. Il était justement en train de plonger lorsqu’il a senti la vague passer  au dessus de lui qui avait déplacé de 200 m le bateau. Ce qui l’avait profondément marqué.

  • VANVES EN 2014 : UNE ANNEE ANNIVERSAIRE POUR LE LYCEE MICHELET (Suite et fin) :

     

    2014 sera marqué par le 150éme anniversaire du lycée Michelet, notamment, en dehors des élections municipales de Mars 2014. En 1864, le ministre de l’Education Nationale avait demandé à Jean Baptiste Jullien d’ouvrir Michelet dont il fut le 1er proviseur entre  1864 et 1870, alors qu’auparavant il avait été  proviseur de Louis Le Grand dont Michelet a été très longtemps la maison aux champs. D’où le titre donnée  à cette célébration : « 150éme anniversaire de l’indépendance de Michelet ». A l’époque son nom était « lycée du Prince Impérial », puis « lycée de Vanves » entre 1870 et 1888, année au cours de laquelle il est baptisée « Lycée Michelet » en hommage à l’historien hostile au Second Empire. Un troisiéme ouvrage «  livre DVD »  est en préparation qui sera une sorte d’abécédaire sur le lycée sur lequel travaille Jocelyne Grandiau que le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré avant la trêve des confisseurs

     

    JOCELYNE GRANDIAU : « Il y a un attachement, un esprit, une âme « Michelet » ! »

    Vanves Au Quotidien - Qu’est-ce qui vous a marqué dans cette plongée dans l’histoire de ce lycée ?

    Jocelyne Grandiau : « Ce qui m’a frappé, ce qui doit être le cas dans les lycées qui ont une grande histoire, c’est l’âme qui traverse tous les documents. Il y a un attachement, un esprit Michelet, même avec cette nouvelle génération qui doit trouver ses marques. Et le spectacle avec les différentes manifestations prévus le 17 Mai prochain, va leur permettre de se centrer sur cette histoire là, afin qu’ils en prennent possession, et soient le relais de ce que l’on va laisser. Je suis arrivé au moment du tricentenaire, qui semblait avoir marqué (les esprits) parce qu’il y a eu toute une équipe qui s’était fédérée autour de cet anniversaire. Nous avons continué ensemble avec une équipe qui se retrouvait dans les fêtes de fin d’année, les départs à la retraite… Dans les textes que m’a transmis le président de l’amicale, M.Maillot, il y a vraiment un attachement à ce lycée, parce qu’ils ont été internes, l’internat ayant fédéré et créé des liens puissants. C’était vraiment leur famille, car l’internat de 1864 était un internat de petits (6 ans) garçons uniquement, totalement séparés de leurs familles (bourgeoises) qui vivaient une rupture terrible. On le retrouve dans les autobiographies d’écrivains qui ne sont pas tous restés célébres mais qui étaient des célébrités à leur époque, et qui racontent leur enfermement, à la fois la joie du parc qui était quelque chose de nouveau – c’était le premier lycée jardin – avec une discipline très stricte. On le retrouve au fil du temps, avec en plus des nationalités très variées. 

    VAQ – Du temps de cet internat, ce lycée n’était il pas un véritable mailting pot ?

    J.G. : « Il y avait 3 confessions véritablement représentées, catholiques, protestants et juifs. Dans les brochure d’avant la guerre 14-18, et dans les années 1930, on voit ce rappel. On pouvait suivre des cours d’éducation religieuse dans ces trois confessions. Et il y avait beaucoup de nationalités, venant d’Afghanistan (Kaboul), de Mongolie. Il y a vraiment un comospolitisme qui apparait, très fort dans les années 1920/30 et qui réapparait dans les années 1960 après la guerre d’Algérie. Il y avait jusqu’à 40 nationalités.  Cela fait aussi l’âme de Michelet, son esprit de tolérance.

    VAQ - Avez-vous découvert des événements, des faits, des personnages  que l’on ignorait encore après le livre de Xavier Renard ?

    J.G. : « Plein de choses que les vanvéens découvriront dans le livre, beaucoup d’inédits, en terme photographiques, qui n’avaient pas été mis à jour à temps par Xavier Renard. J’ai réussi à trouver dans des livres, des cartes postales, des vues qui n’ont pas été encore découvertes, et bien sûr des informations sur la seconde guerre mondiale et la guerre de 1870, moins sur 14-18, mais aussi sur le quotidien du lycée, les célébrités etc….  Et ce qui m’a marqué, à travers les discours et les autobiographies, ce sont les épreuves de 14-18 et 39-45 qui ont fédérés beaucoup de choses. Il a fallu chercher sur Internet avec beaucoup de mémorials mis en ligne, en retrouvant des familles de ceux qui sont inscrits sur le momnument aux morts. Avec des témoignages émouvants 

    VAQ - A qui finalement va s’adresser ce livre ?

    J.G. : « Il devrait paraître pour le 17 Mai.  Nous avons fait la maquette du livre que l’image soit bien en correspondance avec le texte. Il sera accompagné d’un DVD en complément, en apportant des heures d’interviews d’anciens éléves, de familles, de professeurs comme M .Bourgeois incontournable prof de gym et animateur du club de rugby,  de membres du personnels,.. Il vise toute la communauté scolaire de Michelet, et les vanvéensbien sûr

     

    Un ancien élève : « beaucoup d’étrangers, pensionnaires de marques »

    Un ancien élève de Michelet, pensionnaire entre 1922 et 27, M.Bats qui a tenu longtemps le pressing de la rue Louis Blanc (à l’emplacement des bureaux du Syndicat d’Initiative) racontait dans les colonnes de VI de Février 1984 : « Le lycée Michelet comportait à l‘époque 900 élèves dont 800 pensionnaires, exclusivement des garçons. La lingerie et l’infirmerie étaient tenues par des sœurs. On pratiquait la gymnastique sous la conduite de 2 professeurs à grosses moustaches style 1900. A L’emplacement de l’actuelle piscine se tenait une piscine découverte » racontait il en rappelant le souvenir d’un pion, étudiant en droit, M.Jacquinot qui devint ministre, ou d’un copain, Taris qui devint champion de natation  mais aussi « beaucoup d’étrangers, pensionnaires de marques,  dont le fils du Chah d’Afghanistan et Bao Daï futur empereur d’Indochine, avec leur suite respective de fils de dignitaires. Ils logeaient dans des chambres particuliers »…. « Il n’y avait pas de fils d’ouvriers à cette époque au lycée Michelet. Nous étions tous issus de milieux aisés. Dans le second degré, cours et matériels étaient payants. Le samedi soir, je me souviens que nous faisions souvent le mur du côté de l’avenue Victor Hugo au bas de laquelle nous fréquentions 2 cafés, l’un à l’emplacement de la Hutte (Doclogic actuellement) et l’autre rue Louis Blanc face à l’épicerie (permanence UMP), le Chien qui fume ».