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jeunes

  • ELECTIONS DEPARTEMENTALES A VANVES : JEAN SAGLIETTI, UN CANDIDAT DU FN « LIGHT »

    Le mérite de « l’entrevue citoyenne » organisée par la JCE GPSO le 4 Mars dernier  est d’avoir donné l’occasion aux vanvéens de rencontrer l’ensemble des candidats, et notamment les moins connu. Le Blog Vanves Au Quotidien va revenir au fil des jours sur les déclarations des candidats faîtes à cette occasion et dans d’autres lieux, et sur leur programme qu’ils ont commencé à distribuer en cette première semaine de campagne officielle. D’autant que selon les dernières prévisions et statistiques en possession des spécialistes,  Jean-Didier Berger et Isabelle Debré (UMP) devrait faire 36% des voix, Guy Janvier et Yannick Geffroy (PS) 25%, Jean-Charles Saglietti (FN) et Gabrielle Girard (FN) 16%, Catherine Naviaux (EELV) et Roland Rabeau (EELV) 15%, Boris Amoroz (PCF-FDG) et Lucie Heurtier (PG-FDG) 8%. 

    Jean Charles Saglietti (FN) qui se présente avec Gabrielle Girard sur Vanves/Clamart, avec pour suppléants Frank Lozé et Marcelle Carpentier font parti de ces candidats peu connus, et beaucoup de vanvéens et de clamartois se demandent même s’ils habitent l’un de ses deux villes formant le canton. Ce chef d’entreprise, gérant d’ADPI, agence pour le développement du patrimoine immobilier installé à Rungis, était le seul du FN à s’être déplacé à Vanves et a expliqué finalement les raisons de sa candidature. Mais les Hauts de Seine sont un territoire de mission pour le FN qui ne prend pas pied dans ce département, même si le siége de ce parti de la famille Le Pen est y installé (Nanterre après Saint Cloud), même s’il fait de très bon score dans certains quartiers populaires de villes communistes comme Gennevilliers et Nanterre par exemple.

    Jean Charles Saglietti se présente « pour défendre une certaine idée de la République qui doit être servie avec exemplarité et intégrité alors que dans les Hauts de Seine ne sont pas un exemple » en citant Levallois. « Cette élection est l’occasion de parler de justice sociale, de solidarité pour les aînés, les jeunes, les chômeurs, dans ce département qui est le plus riche de France alors que 250 000 habitants vivent en dessous des minima sociaux. Les organismes de tutelle reconnaissent que de nombreux bénéficiaires potentiels du Fonds de solidarité sur le logement ne savent pas qu’ils peuvent en bénéficier pour vous donner un  exemple. Il y a une véritable information à réaliser à ce niveau là et ce sont des choses que nous voulons défendre dans ce département. Car nous tenons à cet échelon départemental qui est de proximité, qui permet de prendre en compte les préoccupations de chacun » a-t-il expliqué en ajoutant « que nous sommes très attaché à l’action sociale. On pourrait revaloriser certaines prestations sociales. Mais on est dans le brouillard de la réforme territorial, car on ne sait pas encore quelles vont être les compétences exactes du département ». Le FN est très réservé vis-à-vis de la métropole du Grand Paris ! « Nous sommes très attaché à la notion de commune, à  préserver et retrouver un lien social. Pourquoi organiser de nouveaux échelons, superposer des strates sur des strates qui ne rend rien compréhensible »

    A ses yeux, « ces élections peuvent être l’occasion d’une respiration démocratique. Ce n’est pas un hasard qu’il y ait  autant d’abstention. Les électeurs ne se sentent pas représentés correctement . On a tenu à travailler sur notre fonctionnement démocratique pour que les attentes de chacun soient mieux pris en compte. On ne peut pas être satisfait de notre représentation démocratique. Quel est le mandat que les candidats vont privilégier lorsqu’ils en ont déjà deux, s’ils sont élus conseiller départemental. Les électeurs ont besoin de savoir avant d’aller voter, pour qui, ils vont voter, pour le titulaire ou pour le suppléant » s’est il interrogé en visant Jean Didier Berger déjà maire de Clamart et Conseiller régional, et Isabelle Debré vice président du Sénat et 1ere adjointe à la mairie de Vanves. « Ce sont des choses très importantes en terme de valeurs que nous avons envie de défendre sur ce canton »

    Un militant du FdeG/PC a essayé de le désarçonner en l’interrogeant sur les excès du FN et la « préférence nationale » défendu par son parti. « Le FN est exemplaire sur le fait de retirer son soutien aux candidats qui dérapent. Si je me suis engagé au FN, c’est parce que j’y ai retrouvé une véritable représentation populaire. Ce qui pose véritablement problème aujourd’hui, c’est le déficit démocratique, le fait que les électeurs ne se sentent pas représentés par les élus ». Une jeune membre de la JCE GPSO lui a posée une question sur les jeunes et l’engagement politique : « Nous les accueillons largement au FN ! Ils doivent demander des comptes aux politiques qui laissent la dette s’amplifier, car ce sont nos enfants qui supporteront et payeront cette dette car ils n’ont pas été capables de faire des économies. Et ils seront en droit de demander des comptes ».

    A la fin de la réunion, les avis était bien partagé sur ce candidat du FN qui apparaissait bien « light » pour certains persuadé qu’il était auparavant à l’UMP ou bien « chez Dupont Aignan ! »

  • AVEC VANVES MIEUX, DES JEUNES ONT VOULU SE FAIRE ENTENDRE VOILA 6 ANS AUX MUNICIPALES 2008

    A Vanves, il y a énormément de personnes qui aimeraient que Vanves bouge – et c’était le théme de la liste « Vanves en Mieux » en 2008,  et ce que l’on veut faire,  correspond à ce que cette liste voulait faire »expliquait récemment Lucile Schmid qui conduit la liste EELV. Occasion de revenir sur cette liste conduite par Florence Kossof avec quelques jeunes qui avait reccueilie  3,79% en Mars 2008 et créé l’événement durant cette campagne municipale : « Nous avons voulu créer une dynamique entre tous ces citoyens mal-entendus » indiquait elle en expliquant « Notre action est née de cette écoute, des insatisfactions qui ne trouvent pas d’écoute et d’issus face aux autorités »

    Ces jeunes qui ont pris six ans maintenant, faisaient un constat qui n’a guére évolué :  Akim, 33 ans regrettait « qu’aucune structure n’existe pour orienter un jeune dans un cursus stable après un échec scolaire ». Kais, 21 ans  insistait sur le manque d’activités pour un jeune lorsqu’il a 18 ans : « c’est plutôt l’âge où on a besoin d’être accompagné car c’est peut être à cet âge que l’on a besoin le plus de soutien ». Zaer, 33 ans et Ahmed, 24 ans insistait sur le « Vivre ensemble » en expliquant « que notre projet repose sur l’humain, aller les uns avec les autres, se sentir bien dans sa ville » refusant de la  de voir « se transformer en cité dortoir, où chacun voit l’autre d’un mauvais œil, ne se saluant plus, n’échangeant plus. Nous voulons aider chacun lorsque cela va mal mais  aussi lorsque cela va bien… ». 

    Ils proposaient de multiples choses, quelquefois assez croustillants, dont certains ont été piquées par le maire sortant : constitution d’une commission de contrôle de l’attribution des places des créches. Inciter les enfants à pratiquer des activités sportives après la classe (qui devrait se réaliser avec les nouveaux rythmes scolaires). Cotisation unique pour participer aux activités sportives et culturelles (c’est pas déjà fait). Un manège sur la place de la République (c’est le cas depuis 2 ans),  des équipements sportifs équipés de défibrillateurs (c’est fait). La gratuité de la piscine pour les mineurs durant les vacances scolaires, et surtout ouvrir les installations sportives de Michelet aux vanvéens, avec le retour d’une course cycliste. La mise en place d’un taxi municipal sous forme de « cyclo-pousse ». Un carré supplémentaire pour les confessions non représentées au cimetière. Une cellule d’écoute et d’épanouissement personnel. Un canarval, une Nuit Blanche et du ciné en plein air, une toile d’expression géante, des animations tous les week-ends au parc F.Pic. Et le développement d’activités nocturnes, encadrées « favorisant les échanges humains, les intérêts et les plaisirs partagés ».

    Evidemment, les deux principaux candidats de l’époque, Bernard Gauducheau (UDI) et Guy Janvier (PS) se demandaient comment ils avaient fait pour réunir autant de monde à leurs réunions. « C’est parce que nous sommes allés chercher les gens, nous avons fait du terrain, en leur disant « cessez de vous plaindre, agissez aussi, venez nous écouter et travailler avec nous » expliquait Florence Kossof qui reconnaissait, après coup, que cela été dur, et qu’elle ne recommencerait pas. Mais elle ne regrettait rien car cette campagne leur a donné à tous,  l’occasion de rencontrer beaucoup de gens, d’aborder beaucoup  de problématiques avec les vanvéens. « Il y a un véritable problème d’écoute par rapport aux municipalités, car on a beau leur écrire, leur envoyer des mail, leur parler… il ne se passe rien et cela n’est jamais suivi d’effets. Tout cela fait que des gens en ont un petit peu ras le bol et ont eu vraiment envie de se faire entendre,  être écouté, et expliquer pourquoi on prend telle ou telle décision ». Mais c’était aussi une réponse des jeunes à Bernard Gauducheau qui a l’habitude de dire aux vanvéens qui râlent ou qui maugraient : « Eh bien si vous n’êtes pas content de ce que l’on fait à Vanves vous n’avez qu’à vous présenter aux municipales ! ». Et bien c’est ce qu’on voulu faire des jeunes vanvéens en le prenant au mot voilà 6 ans. Aujourd’hui, ils manquent dans cette campagne

  • VANVES ET LE GENERAL DE GAULLE : LA VISITE HISTORIQUE

    Nous profitons des week-ends ou des dimanches pour sortir de l’actualité immédiate  pour vous éclairer  soit sur un point de notre histoire vanvéenne, soit sur notre région capitale. Aujourd’hui, nous revenons sur la visite que le Général de Gaulle faisait à l’hôtel de ville de Vanves le 11 Mars 1951 voilà près de 60 ans à l’orée d’une semaine où seront célébrés les 40 ans de sa disparition

     

    1951 : UN CERTAIN 11 MARS 1951 A VANVES

     

    Il reste un témoignage important et écrit de sa visite à Vanves : Sa signature sur le livre d’or communal « Le Général de Gaulle, libérateur de la France ». Mais aussi les souvenirs de M.Ornix, secrétaire général de mairie à l’époque (Directeur Général des Services aujourd’hui qui racontait cette anecdote : « L’ensemble des membres de la municipalité et du Conseil Municipal était rangé en file pour faire honneur au Général de Gaulle, lequel après s’être penché pour serrer la main de deux conseillers de petite taille – il mesurait 1,90 m – qui me côtoyaient, eu un petit sourire en me saluant. Sans doute parce que nous étions de la même grandeur ».

     

    « Cette visite se situait à quelques semaines des élections générales » racontait Pierre Lefranc, alors Président de l’Institut Charles de Gaulle lorsque l’auteur de ce blog avait recueilli pour Vanves Infos, son témoignage en 1990. A l’époque, il était Secrétaire National aux jeunes et aux étudiants du RPF, et tenait à Vanves ce jour là, une conférence nationale de ses cadres : « Le Général n’arriverait qu’en fin de séance, on ne savait pas très bien à quelle heure, les élus se trouvant réunis le même jour à Levallois. Je devais tenir la salle en haleine. Vers 16H – je parlais depuis une heure – on me fit passer un papier que je lus avec effroi : « tenez encore 40 mn, le Général ne peut pas venir avant ». Facile à écrire ! » racontait il. « Enfin, le Général arriva. Je devais l’accueillir par une bréve allocution, écrite et apprise par cœur. Mon intention était d’attirer l’attention des jeunes sur leur chance de servir une aussi grande cause sous la conduite d’un homme exceptionnel. Les mots choisis pour parler de de Gaulle durent lui paraître pécher par leur caractère un peu trop superlatif car je l’entendis murmurer : »Allons ! allons ! ». Du coup je perdis le fil et restai muet. Une demi-minute passa avant que j’enchaîne sur la fin. Une demi-minute dont je n’ai pas le sentiment qu’il en soit de plus longue et dont je me demande encore comment elle parvint à s’écouler ».

     

    Le Général de Gaulle leur a parlé de ce « grand pays tombé dans l’abîme », de la « vague de médiocrité qui a déferlé sur la France », de « cette neurasthénie (qui) coule un peu partout, même parmi les jeunes »… Avant d’expliquer que c’est une sottise devant la capacité professionnelle et la curiosité d’esprit des français. Et de parler de la France à refaire, à remettre debout, et surtout de tout ce qui se rapporte au social, avant de conclure : « Travaillons pour la cause que nous connaissons qui est celle de la France et par là, celle qu’il y a de plus élevée, de plus vivante, de plus nécessaire dans le monde. Tâchons de ne pas travailler pour nous. Aidez la France ! »

     

    A SUIVRE (Mardi avec les 20 ans de l’inauguration du square Charles de Gaulle)