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grand paris express - Page 55

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : ETAT D’AVANCEMENT SUR LES GARES ET NOTAMMENT VANVES/CLOS MONTHOLON/FORT D’ISSY

    La Société du Grand Paris a fait le point sur son ambition pour les gares de Grand Paris Express et l’état d’avancement de son projet. Rappelons qu’elle a  définie 4 grands familles de gares : La gare de centre ville insérée dans un environnement urbain déjà constitué qui renforcera l’attractivité et le dynamisme existant ; la gare « nouvelle centralité », créatrice de lien urbain qui accompagnera un environnement en devenir avec un potentiel fort de recomposition et d’intensification urbaines ; la gare emblématique porteuse de l’image d’excellence et de dynamisme économique des pôles de développement du Grand Paris ; la gare porte de la métropole qui permettra l’accès national et international au Grand Paris, avec les gares aéroportuaires, TGV… La gare du Clos Montholon/Vanves/Fort d’Issy à Vanves se classera dans la deuxiéme catégorie de gares car elle est aux confins de plusieurs communes dont deux ménent des actions d’aménagements : L’éco-cyber-quartier du Fort à Issy les Moulineaux, et le réaménagement de la gare de Clamart en éco-quartier

     

    7 groupements ont été sélectionnés ( Jean Marie Duthilleul, Jacques Ferrier, Bruno Portier, Foster and Partners, Moatti et Rivière, Périphériques, Elisabeth et Christian de Portzampac) dans le cadre d’une consultation international de conseil architecture et en design dont l’équipe lauréate sera désignée en Avril prochain. « Elle devra inventer une image propre aux gares et aider la SGP à inscrire le futur métro dans le patrimoine francilien ». L’un des objectifs de ce futur réseau de transport public et de ses gares, est de devenir le support d’expression culturelles et artistiques variées, la SGP ayant retenu 3 axes avec la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) Ile de France  : « Montrer de l’art et faire du métro une galerie d’art », « engager des commandes artistiques et faire des gares œuvres d’art » en intégrant une commande artistique dés  le stade de la conception architectirale des gares en concertation avec les élus concernés, « développer les expressions artistiques des territoires et faire des gares des scénes culturelles ».

     

    Cet objectif culturel a déjà une traduction très pratique sur le terrain car « la préparation de l’arrivée d’une gare est en soi, un sujet de commande artistique ». Depuis l’automne dernier, une mission photographique « Gares en vue » a été lancée par la SGP et confié à l’Agence Vu. Chacune des 57 Gares dont Vanves-Clos Montholon/Fort d’Issy, fera l’objet d’un reportage composé de deux séries de prises de vues : des vues dirigées (comparaison avant-après du projet) et des prises de vie « vision d’auteur » pour représenter le paysage et la vie urbaine des quartiers des futures gares du Grand Paris Express. « Cette démarche s’inscrit à sa manière dans une tradition de missions photographiques inaugurée au milieu du 19éme siécle avec la mission hiélographique de Prosper Mérimée (1851) » explique la SGP, comme Albert Kahn et ses Archives de la Planète dont le musée à Boulogne perpétue le souvenir. Sept gares ont déjà été traitées par le photographe Pierrre Olivier Deschamps.   

     

    Toujours sur le terrain, chaque gare a fait l’objet de la création d’un Comité  de pilotage  (COPILS)  rassemblant maires, directeurs des services techniques des collectivités territoriales, présidents des intercos, représentants des conseils généraux, STIF, services de l’Etat intéressé. « Cette forme particulière et pragmatique de pilotage permet d’échanger et de construite ensemble le « projet gare » indique Etienne Guyot, président du directoire de la SGP. Ils  doivent permettre « à chacun de rester vigilant sur la maîtrise des coûts, des délais et des risques », « d’affiner progresivement desorientations d’implantations de la gare et d’aménagemet de ses abords immédiats dans la plupart des sites ». Ces différents acteurs  travaillent actuellement sur cette gare, comme sur les autres, sur son  volume en sous-sol qui se situera entre -15 et – 50 m  jusqu’au printemps,  sur ses émergances, sachant qu’elle occupera 1500 ou 2000 m2 et que la SGP « n’a pas de modèle fixe » précise Etienne Guyot et ses collaborateurs qui ne cachent qu’ils sont énormément interrogés par les maires : « Il faut prévoir des équipements raisonnables qui répondent aux besoins dans le temps. La SGP va acquérir des parcelles pour ses gares et leurs émergences, en vérifiant l’équilibre financier et économique de l’opération. Elle ne va pas acquérir tous les terrains dans un rayon de 400 m2. D’autant que nous sommes obligés d’agir dans un contexte éconmique difficile ! »

     

    Plusieurs directions ont été données par cette équipe à ces gares :  Elles devront être des lieux organisés de façon claire, permettant à tous, un accès facile au service de transports, dans des conditions irréprochables de sécurité et d’informations, offrant un environnement lisible et apaisant. Elles devront permettre des correspondances avec les autres réseaux (métro-RER-tram-bus-Transilien) afin de répondre aux enjeux de maillage et de désaturation recherchés, en garantissant la chaîne de mobilité.  A la différence du métro parisien, cette gare sera un ouvrage compact, avec des accès concentrés en un point d’émergence unique, évitant ainsi la multiplication des couloirs souterrains et de petits accès dispersés. Mais il ne s’agit aucunement de répéter à 57 ou 72 exemplaires les mêmes gares, de faire la même « boite », mais des lieux très proche de ce que veulent les élus, d’autant plus constrastées qu’elles seront en milieu dense, ou entourées de friches, haut perché, aux portes de la Métropole

  • GRAND PARIS EXPRESS : LE CHANTIER DE LA GARE DE VANVES CLOS MONTHOLON S’ACCELERE

    Bernard Gauducheau qui participait Mercredi dernier aux Vœux de la Société du Grand Paris présentés par André Santini, président du Conseil de Surveillance et Etrienne Guyot, président du Directoire, a pu s’en apercevoir. Ce dernier a annonce que la première enquête publique lancé dés cet été concernera le sud de la ligne rouge,  entre Pont de Sévres et Noisy-Champs sur Marnes, étalée sur 33 km traversant quatre départemlents (92-94-93-77) avec 16 gares dont celle du Clos Montholon Vanves. Son  comité de pilotage partenarial (COPILS) devra être  réunis d’ici Fin Février 2012, la consultation de maîtrise d’œuvre sera lancée en Octobre-Novembre 2012, accompagné des premièrees acquiisitions fioncières et de sondages ou reconnaisances géotechnique pouvant aller jusqu’à 40 m de profondeur. Le maire de Vanves se félicitait d’avoir réagit le premier en demandant avec insistance dés la lancement de la grande consultation public à l’automne 2010, l’implantation d’une gare au Clos Montholon, suivi bien après par ses opposants socialistes et le maire de Clamart « qui maintenant tirent la couverture à eux »

     

    Rappelons, d’après les éléments connus jusqu’à présent que du Clos Mothoon se classe parmi les gares « nouvelle centralité », créatrice de lien urbain qui accompagnera un environnement en devenir avec un potentiel fort de recomposition et d’intensification urbaines. Elle est aux confins de plusieurs communes dont deux ménent des actions d’aménagements : L’éco-cyber-quartier du Fort à Issy les Moulineaux, et le réaménagement de la gare de Clamart en éco-quartier qui traîne,  sur une partie des fameux terrains Poplin qui a laissé un triste souvenir à Vanves (avec la pollution de la pièce d’eau de son parc F.Pic). Un Comité de pilotage et un Comité de technique associant différents acteurs régionaux dont la SGP et les services techniques des collectiviçtés territoriales intéressés travaillent actuellement sur cette gare, comme sur les autres, sur son  volume en sous-sol qui se situera entre -15 et – 50 m jusqu’au printemps,  où ils commenceront à travailler sur les émergances à partir de Mai.

    Plusieurs directions ont été données par cette équipe à ces gares qui devront être des lieux organisés de façon claire, permettant à tous, un accès facile au service de transports, dans des conditions irréprochables de sécurité et d’informations, offrant un environnement lisible et apaisant. Elles devront permettre des correspondances avec les autres réseaux (métro-RER-tram-bus-Transilien) afin de répondre aux enjeux de maillage et de désaturation recherchés, en garantissant la chaîne de mobilité. Son émergence dans la ville devra constituer un repère urbain, porteur d’une image architecturale remarquable, passant du simple lieu de passage à un lieu d’expression culturelle et artistique, adaptées à l’accueil de commerces et de services non marchands variés…A la différence du métro parisien, cette gare sera un ouvrage compact, avec des accès concentrés en un point d’émergence unique, évitant ainsi la multiplication des couloirs souterrains et de petits accès dispersés.

     

    Etienne Guyot est revenu, mercredi dernier  très briévement sur le bilan « très dense » de la SGP en 2011 qui « a progressé de carte en carte » : carte du tracé soumis au débat public, puis du protocole d’accord entre l’Etat et la Région voilà un an, carte du réseau complémentaire structurant élaborée avec les partenaires du STIF, carte du schéma d’ensemble, auxquels il faut ajouter l’installation des 49 Comités de pilotage en Mars 2011 pour déterminer le positionnement précis des gares, les études préalables achevées durant l’Automne, le lancement des études préliminaires ainsi que de nombreuses études transversales sur le trafic « qui vont alimenter les équipes projet pour le dimensionnement des gares et constituer des données d’entrées nécessaires aux études d’impact et socio-économiques, ainsi que les études fonctionnelles des gares ». Il a ajouté les études environnementales (bilan carbone grâce à l’élaboration d’un calculateur spécifique, élimination-traitemet-valorisation des déblais extraits lors des travaux…), socio-économiques « dont les premiers éléments laissent prévoir un impact considérable du Grand Paris sur l’économie régionale ». Il a indiqué que les candidatures à la consultation visant à déterminer la charte architecturale et les lignes des gares venaient d’être remises et sont en cours d’analyses pour en retenir pas plus de 7 et mener avec chacune d’elle une discussion avant d’en choisir une à la fin du 1er trimestre 2012.

     

    En 2012, la SGP devrait passer plus concrétement à la « phase terrain » qui n’est pas encore celle des travaux qui débutera fin 2013 : lancement des enquêtes publiques sur les tronçons en 2012 et en 2013 en commençant par le sud de la ligne rouge entre Pont de Sévres et Noisy-Champs sur Marnes à compter de l’été prochain qui donnera lieu à des réunions publiques d’informations en Septembre 2012. Elle se poursuivront entre décembre 2012 et Avril 2013 pour les tronçons restants : Ligne verte entre Orly et Versailles (desservant le Plateau de Saclay), ligne rouge entre Noisy le Grand et Le Bourget, puis entre les Grésillons et le Mesnil Amelot, puis entre Les Grésillons et Saint Cloud, et la ligne bleue entre Olympiades et Orly. « La SGP se met en ordre de bataille pour lancer de façon pratiquement simultanée les procédures d’enquêtes des cinq tronçons suivant de façon à ce qu’elles soient toutes réalisées avant la fin 2013 et que les DUP (déclarations d’Utilité Publique)  puissent être obtenues dans la foulée » a-t-il déclaré en précisant « qu’elles ne préjuge en rien l’ordre des travaux ».

     

    Il a confirmé que la SGP travaille actuellement sur les scénarii utilisant simultanément entre 7 et 10 tunneliers sur différents tronçons, que l’emplacement des gares sera définitivement arrêté cette année tant les parties souterraines qu ’émergentes. Ainsi tous les comités de pilotage partenariaux (COPILS) du tronçon Pont de Sévres-Noisy-Champs de Marnes auront été réunis d’ici Fin Février 2012, les premières consultations de maîtrise d’œuvre autour des gares sur cette ligne seront lancés en Octobre-Novembre 2012, les premiéres acquisitions foncières seront effectué notamment à Champigny pour l’installation  du site de maintenance et de remisage et pour  accueillir les installations nécessaires à la construction et au fonctionnement du réseau…Ce qui devrait impliquer dés Février une campagne de sondages  dans des centaines de sites en Ile de France  avec des reconnaissances géotechnique pouvant aller jusqu’à 40 m de profondeur.

  • VANVES BIEN REPRESENTE AU FORUM DE CAMPAGNE LOGEMENT 92

    Les 17 associations de solidarité  qui ont lancée la Campagne Logement 92 et organisé un Forum à Asnières Samedi dernier, ont réussi leur coup, en réunissant de très nombreux altoséquanais et non des moindres avec Patrick Devedjian, président UMP du Conseil Général des Hauts de Seine, les maires de Sceaux (Philippe Laurent, NC), deNanterre (Patrick Jarry FdeG) et Jacques Bourgoin (FdeG/PC), des représentants de grandes associations comme la Fondation Abbé Pierre, le Secours Catholique… qui sont intervenus dans le débat, sans compter tous ceux qui sont venus de tout le département dont de nombreux vanvéens de différentes associations.

     

    Une déclaration commune a été lu en fin d’après midi dans laquelle elles souhaitent promouvoir 4 objectifs : La Mixité sociale  tout d’abord : « Nous attendons que les communes et les intercommunalités du département appréhendent le problème de la mixité sociale de manière globale et locale, qu’elles agissent de manière efficace en mutualisant les moyens sur des bassins de population importants tout en favorisant des mixités de proximité dans chaque commune, quartier immeuble ». Elles souhaitent que la loi évolue vers un seuil obligatoire 30% de logements sociaux par commune qui doivent laisser une part significative aux plus fragiles, ce qui suppose de fixer des seuils par catégorie de logements (PLAI, PLUS, PLS). Ensuite construire plus de logements, attendant que les collectivités territoriales se donnent les moyens de faire appliquer et soutiennent les engagements inscrits dans le cadre du Grand Paris, ainsi que le maintien et l’évolution des dispositifs d’hébergement pour répondre à l’urgence sociale. Enfin, créer un observatoire citoyen dans chaque commune pour observer les évolutions et la mise en œuvre des objectifs.

     

    Mgr Gérard Daucourt, Evêque de Nanterre en a profité pour préciser les choses surtout aprésc l’article du Parisien de Samedi: « L’Evêque ne méne pas le combat, mais envoie les gens au front. Ce sont les associations qui ont lancée cette action. Je suis fier d’une Eglise qui ne s’occupe pas de ses petites affaires, mais de toutes les autres. C’est bien plus productif que des discussions oiseuses sur la laïcité » a-t-il déclaré en se félicitant de la présence des élus. « Il n’est pas possible qu’un Chrétien dise ne pas être concerné. Il y a quelque chose qui bouge dans ce département ».  De même, le délégué du Secours Catholique a précisé que « c’est bien 17 mouvements qui ont décidé de s’unir pour faire avancer le logement et la mixité sociale. Ce chemin de crêtes est le seul possible face aux défis ! Nous appelons à nous engager dans ce chemin là ».

     

    Le débat qui s’est déroulé sur une heure et demi a été très dense. Un maire adjoint de Saint Cloud n’a pas caché que « ces changements doivent se faire avec la population » car « elle n’est pas d’accord (pour densifier). Il faut du temps et de la pédagogie pour construite ». Philippe Laurent (Sceaux) a reconnu rencontrer les mêmes difficultés pédagogiques à Sceaux : « Les 20% de la loi SRU étaient important et unanimement partagé par les élus locaux, avec des conditions sur la pédagogie – tenir un discours commun vis-à-vis des populations- et sur les aspects juridique – le foncier n’est pas une marchandise comme les autres ! ». Jacques Bourgoin (Gennevilliers) a bien posé la question : « Doit on laisser le logement aux lois du marché ou est-ce un droit fondamental ? » en donnant l’exemple des Grésillons où « nous avons dû créer une ZAD pour éviter que les prix montent depuis l’annonce de la création d’une station du Grand Paris Express ». Ce qui ne devrait pas manquer de se passer du côté du Clos Montholon à Vanves.

     

     « Les restrictions financières des collectivités locales empêchent les communes de construire (du logement social), sans compter le gel des crédits bancaires qui va restreindre les constructions » a constaté Patrick Jarry (Nanterre) considérant que la loi SRU est arrivé trop tard : « une partie des élus ont pensé qu’ils pouvaient ne pas l’appliquer et même l’arrêter avec l’élection de Nicolas Sarkozy ». Il a rappelé que « l’on a demandé à toutes les communes adhérantes de Paris Métropole de s’engager sur ce qu’elles sont prêtes faire dans les 5 ans à venir en matière de logements sociaux, intermédiaires ».

    Patrick Devedjian a défendu les efforts du département  - Il construit le plus en IDF avec 5,24 logements pour 1000 habitants (4,82 en ID, 4,11 en petite couronne) entre 2008 et 2011 – qui a 26% de logements sociaux « peut être mal répartis » et ceux des 14 villes altoséquanaises en dessous du seuil : « La loi leur a donné 20 ans pour se mettre à niveau. Elles font ce qu’il faut, certains oscillant de 600 à 15000% d’efforts. 4 vont passer la barre des 20%. Ville d’Avray est passé de 4 à 11% en 4 ans. Notre souci est d’aider au rattrapage ses 14 villes. Mais c’est compliqué, car il faut respecter leur densité, le choix urbain de chaque ville… ».