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  • LE COMMERCE DE PROXIMITE A VANVES : « Et si les nouvelles technologies pouvaient ramener les clients dans les boutiques »

    Le maire de Vanves a relancé ses petits déjeuners avec les commerçants quartier par quartier en commençant par le Centre Ancien mardi dernier chez « Manu » puis au Bristol Vendredi prochain pour le quartier J.BLeuzen-Verdun etc… sachant que le conseil municipal devrait renouveler sa convention de partenariat entre  la CCIP 92 (Délégation Hauts de Seine de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris) Mercredi prochain. Occasion peut être de révolutionner les choses !  

     

    Elle fait partie des 26 conventions de partenariat qui ont été signé entre la CCIP92 et les communes altoséquanaises  « La CCIP 92 est impliqué dans la défense du commerce de proximité comme toutes les CCI, car c’est celui qui est le plus vulnérable à l’heure actuelle. On considère que le commerce dans la ville est source de vie, d’humanisme, de convivialité, de sécurité. On fait tout pour consolider le commerce de centre de ville (ou de proximité) en association avec les collectivités locales » explique Alain Buat, vice président chargé du Commerce à la CCIP 92  qui était venu inaugurer le Mois du Commerce à Vanves à l’automne dernier en ajoutant : « Il s’agit principalement de monter les dossiers FISAC (Fonds d’Intervention pour les services, l’artisanat et le commerce) pour rénover les commerces de centres villes qui est l’action phare. Elle s’étoffe avec différentes actions comme l’animation commerciale, la décoration des vitrines, le recrutement d’un Manager de centre ville. Nous animons des ateliers du commerce sur des thémes bien précis comme l’e-commerce, l’accessibilité aux handicapés, la loi exigeant qu’à partir du 1Er Janvier 2015, cette accessibilité soit le cas dans tous les commerces »

     

    Les commerçants doivent face à la crise qui s’est traduit par une baisse de la consommation, mais aussi à une mutation où le commerce doit capter des flux. Et la CCIP s’est attelé pour sensibiliser ses commerçants aux  nouvelles techniques et technologies (e-commmerce, m-commerce…) qui ont pour but de ramener la consommation vers le commerce de proximité aussi bien pour les résidents que pour les flux de migration des salariés. Et de mettre en réseau le  maximum de personnes partageant ses préoccupations communes. « Parce qu’en partageant les meilleures pratiques, elles arrivent à s’en sortir, associations de commerçants, manager de centre ville etc… ». Encore faut il que l’action de la CCIP 92 soit connue, ce qui n’est pas toujours le cas comme il l’explique.  « Mais nous sommes en pleine mutation : Du commerce de proximité, où les gens descendaient de leur immeuble pour acheter dans la boutique d’en face, nous allons vers un commerce qui a pour but de capter les flux, parce que de plus en plus, les gens se déplacent pour aller travailler, au spectacle. Ils ont donc besoin de trouver des magasins un peu partout. Si le commerce de proximité veut continuer à vivre et à se développer, il faut qu’il tienne compte de ses nouvelles pratiques.  Nous avons pour cela des outils que nous mettons en place dans le cadre de ses conventions de partenariat (Villa-cités pour analyser le tissu commercial existant et faire des propositions, Eco-Défi pour inciter les comerçants à respecter un certain nombre de contraintes environnementales et obtenir ce label, et les conciergeries d’entreprises) »

     

    Mais la CCIP 92 va bien au-delà en recherchant de nouvelles solutions à mettre en place au profit des commerces locaux et des collectivités locales.   Ainsi, elle a entamé des négociations assez avancées avec la ville de Sceaux, pour mettre en place une conciergerie numérique, s’appuyant sur les moyens de communications modernes. « Les consommateurs pourront commander par leur smartphone, leur ordinateur auprès des commerçants locaux, passer et payer leurs commandes via internet qui sera déposée dans un casier sous digicode  (bientôt réfrigérer pour l’alimentaire) où ils pourront la récupérer. Nous travaillons pour cela en étroite collaboration avec un chercheur de l’ESCP-Europe, Olivier Badot qui est un des rares chercheurs en France sur le commerce. Grâce à lui, nous nous orientons vers des solutions d’e-commerce, de m-commerce (sur mobile) et du-commerce (public writer) c’est à dire que l’on pourra bientôt utiliser un certain nombre de canaux pour faire ses courses.  Nous travaillons sur des bornes émettrices qui permettront lorsqu’on traverse un quartier d’avoir sur son smartphone, l’annonce d’une promotion faîte par l’épicerie du coin.. Ces nouvelles techniques ont pour but de ramener la consommation vers le commerce de proximité aussi bien pour les résidents que pour les flux de migration des salariés ».

     

    Encore faut il que les commerçants soient sensibilisés à l’autre bout de la chaîne sur l’utilisation de ces nouveles technologies : « C’est là que nous avons un travail de fonds à faire et qui sont l’objet de nos réflexions, car nous n’avons pas encore trouvé la bonne solution. D’autant plus que les commerçants ont le nez dans le guidon du matin au soir, n’ayant pas tellement envie de participer à des réunions ou des formations leur jour de repos (lundi). Il faut que nous arrivions à trouver le bon créneau pour les sensibiliser. Mais on y arrivera, car c’est dans leur intérêt. Parce que la survie et le développement du commerce de centre ville en dépendent. Regardez ce qui se déroule dans les gares, comme Saint Lazare, qui sont de véritables Hubbs où l’on trouve de tout. Tout comme bientôt les gares du Grand Paris Express. Il faudra arriver à convaincre les commerçants locaux d’adhérer à ces nouveaux formes de commerce soit en ouvrant des corners dans ces gares, soit en installant des bornes qui émettent des messages commerciaux perçus par les mobiles et smartphones, soit en installant des conciergeries numériques ».

  • LE 10 MAI 2011 A VANVES, 30 ANS APRES, ENTRE LEFEBVRE ET MITTERRAND

    Cette journée un peu spéciale, mais pour pas tout le monde, s’est déroulée tout à fait normalement, entre un petit déjeuner très politique des forces vives de Vanves avec le Secrétaire d’Etat Frédéric Lefebvre à l’invitation de Bernard Gauducheau au dépôt de Gerbe square François Mitterrand à l’initiative de Guy Janvier en fin d’après midi, le temps étant lourd et assez orageux comme un certain 10 Mai 1981. Personne ne portait le deuil de cette défaite de VGE, 30 ans après alors qu’elle était encore vivace dans l’esprit de ceux qui l’ont toujours appelé « le Président », alors que l’envie n’avait pas manqué à un vanvéen resté giscardien de porter une cravate noire ce jour là.  

     

    « L’intérêt d’un tissu économique local fort » était le théme du petit déjeuner que le Maire a organisé à Panopée avec les forces vives de Vanves, commerçants, artisans, chefs d’entreprises, hier matin, avec un invité de marque : Frédéric Lefebvre, secrétaire chargé notamment du Commerce et de l’artisanat auxquels s’étaient joint, PC Baguet, président de GPSO et député maire UMP de Boulogne, Hervé Marseille, Maire de Meudon et Vice Président de GPSO, MM Goupillat et Durance, présidents de la CCI 92 et de la Chambre des Métiers 92.  « Vanves n’est pas isolé depuis qu’elle fait partie d’une Communauté d’Agglomératioon, troisiéme pôle économique après la Défense. Nous appartenons à ce véritable porte-avions et il nous faut renforcer les liens avec  GPSO pour profiter de cette dynamique » a expliqué Bernard Gauducheau en introduction, tout comme Hervé Marseille et Pierre Christophe Baguet qui a indiqué que Velizy souhaitait rejoindre GPSO qui pourrait accueillir des villes comme Marnes La Coquette, Vaucresson, Garches et Saint Cloud.

     

    Frédéric Lefebvre a reconnu que Vanves représentait ce matin une pause entre plusieurs étapes provinciales, qui l’avait amené à parler du commerce de centre ville  « qui est un enjeu majeur » à ses yeux. « Il fait parti des préoccupations des français. D’autant plus qu’il y a un retour du commerce en centre ville depuis 3 ans grâce à sa proximité, sa convivialité, sa qualité ». Il a parlé des armes et des moyens dont disposent les élus : Le droit de préemption, pour assurer la diversité des commerces. L’Internet pour préparer l’avenir avec d’énormes surfaces de ventes à conquérir. Il a expliqué qu’il travaille beaucoup sur Internet qui doit prolonger l’activité des commerçants et leur permettre d’affronter les mutations à venir. Le FISAC  qui est un outil pour les maires qui veulent dynamiser leurs villes, qu’il essaie de ré-organiser et de décentraliser : « s’il a aidé à la rénovation des vitrines, je souhaite qu’il aide les vitrines virtuelles »… Vanves en a bénéficié sur 3 tranches (1,2M€) pour le centre ville. Il a abordé » la simplification des démarches et formalités des entreprises, TPE, PME, commerces… en revenant sur ses assises où ont été annoncés 80 décisions demandés depuis 30 ans pour quelques unes d’entre elles par les PME et TPE

     

    Quelques heures plus tard, Vanves avait rendez-vous avec la nostalgie, en tous les cas pour les représentants du peuple de gauche vanvéens. Plus d’une quinzaine de personnes se sont retrouvés square François Mitterrand pour un dépôt de gerbe devant la plaque qui rappelle son inauguration un certain samedi pluvieux du 26 Novembre 1996, juste en dessous de la fenêtre du Bureau du maire de Vanves. Guy Janvier y avait tenu. Et c’était une première dans notre ville, car jamais jusqu’à présent, les socialistes n’avaient, comme les gaullistes, déposer une gerbe au square portant le nom de l’homme qu’ils vénérent.

     

    Ils se sont retrouvés ensuite à leur permanence du 82 rue Sadi Carnot  pour un pot amical et convivial et inaugurer une exposition de journaux et revues datant du 10 Mai 1981 et des jours suivants avec  des témoignages écrits de militants socialistes sur leur 10 Mai 1981. Un militant diffusait même sur un écran, le film de l’inauguration du square François Mitterrand qu’il avait tourné, en présence de Robert Badinter, l’actrice Danièle Delorme qui a lut des extraits du discours de cancun. Et Suzanne Guerif a remis à Guy Janvier un exemplaire du discours qu’il avait prononcé ce jour là et qu’il avait gardé. Quelques militants sont allés à la Bastille pour le concert, mais sans l’orage cette fois-ci.

  • COMMERCE ET ARTISANAT : UNE ANNEE TRANSITIONNELLE A VANVES PLEINE DE PROJETS

    Selon les documents budgétaires 2011 de la Ville, l’année 2011 sera une année transitionnelle : « En effet, de nombreux changements dans tous les domaines économiques feront de 2011, une année de renouveau et qui pourra servir de bases de travail ».

     

    L’arrivée d’un nouveau manager de commerce à la Rentrée 2010 afin de « relancer le dynamisme économique et le dialogue entre la municipalité et les commerçants » devrait tout changer. Rappelons que son rôle se veut d’être « le lien ente l’administratif et le terrain, comprendre les réalités du terrain, les difficultés rencontrées par  les professionnelles et leur faciliter leurs tâches au quotidien afin de leur proposer une qualité de travail optimale ». Mais voilà, ce poste est resté en jachère pendant une année pour des raisons de réorganisation de service. Il en est de même pour le nouveau gestionnaire du marché, la société EGS arrivée en  Mai 2010 avec « de nouvelles prérogatives, une volonté commune de travailler avec la municipalité en créant des opérations à l’échelle de la commune ».  Ainsi le service de la  Vie Economique devra porter avec ce nouveau concessionnaire, une attention particulière sur le choix des commerçants arrivant sur le marché, faire adopter un nouveau règlement intérieur et mettre en place des commissions municipales du marché réactives et régulières.

    2011 marquera aussi la fin du contrat FISAC avec le bilan des trois tranches mises en place. Le partenariat avec la CCI des Hauts de Seine, indispensable au suivi des dossiers devrait évoluer sur un partenariat axé vers des priorités répondant aux obligations légales (comme l’accessibilité aux lieux publics aux handicapés et PMR, la mise en place d’un partenariat sur le commerce écologique…). Enfin, si 2010 avait été marqué par la semaine du commerce de proximité en Octobre 2010 et une opération « Noël des enfants » avec la participation des restaurants vanvéens, en Décembre 2010, 2011 devrait voir se renouveler ses opérations avec la fête des Méres, la fête du Pain, fête du Beaujolais nouveau et surtout un Forum de l’artisanat. C’est le grand chantier de 2011 mené avec le services Animation et Education « afin de rendre incontournable ce rendez-vous  avec visite chez des artisans, spectacles de rue, démonstrations des métiers artisanaux, travail des colléges et visites de classes chez l’artisan) » … et surtout un grand forum « mettant en avant la richesse artisanale et mettant en avant la valeur et l’importance des commerces de proximité ».