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fisac - Page 3

  • LES MOTS QUI FACHENT AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : EMPRUNT, COMMERCE, PREEMPTION, JEUNESSE, THD, GPSO….

    4 vanvéens s’étaient déplacés mardi soir par curiosité, pour assister au dernier Conseil Municipal avant les vacances. 39 délibérations étaient inscrites à l’ordre du jour qui ont été examinées en 3H. « On mérite la médaille de la citoyenneté lorsqu’on voit le nombre de vanvéens présents » constatait l’un des quatre spectateurs à la fin lors d’un pot offert par le maire aux élus et vanvéens présents. Guy Janvier (PS) considérait de son côté avoir joué son rôle d’opposant avec ses co-listiers sans en avoir rajouté pour ne pas faire durer un conseil qui aurait pu être plus long. Ce qui n’a pas empêché quelques pics et échanges vifs entre le maire NC et le Conseil Général PS qui augure bien de la campane pour les cantonales.

     

    Pour le compte administratif 2009, Bernard Gauducheau a indiqué que « 2009 amorçait des tendances positives concernant les marges financières de la ville » avec « un retour à des niveaux d’épargne jamais connu depuis 2001, ce qui a permis le recours à l’emprunt ». Et il a parlé de « cercle vertueux …permettant de limiter les dépenses de fonctionnement ». En notant que l’appel d’offre sur l’opération Cabourg a permis d’économiser 1 ME. Pour Guy Janvier (PS), « il traduit la politique menée dans cette ville que nous partageons pas ». Il s’en est pris aux politiques de la jeunesse, du commerce « qui ne sont pas à la hauteur des besoins »… « Il suffit de se promener à Vanves pour s’apercevoir que des commerces ferment et sont remplacés par des activités bancaires ». Du coup Alain Toubiana lui a répondu, un peu plus tard à l’occasion de l’édition 2010 de la journée du Commerce de Proximité, plus calmement « car je ne voudrais pas apparaître dans votre blog comme vous ayant agressé. Tous les locaux sont occupés à Vanves. Une seule banque a repris un local sur le Plateau »  - « toujours fermé » selon Claudine Sharfe (PC) – «  On a installé un camion pizza à la piscine. La caisse d’Epagne va être reprise » -  « Par une banque » s’exclame Guy Janvier (PS) – « ce sont elles qui ont de l’argent » réplique Alain Toubiana qui  a continué sans se laisser distraire  : «  La 3éme tranche du FISAC permettra de rénover 3 vitrines, et de réaliser une signalisation commerciale avec l’aide de GPSO. Je ne suis qu’un pauvre conseiller municipal. Et je le fais avec mon cœur. Et on ne travaille pas dans la même direction » - « J’apprécie ce fait M.Toubiana. On fait tous le souhait que le commerce se développe » a précisé Guy Janvier(PS) . – « J’ai  proposé que vous donniez des idées » lui  a-t-il répondu – « On lui les a mis sur la table. On vous a demandé d’utiliser le droit de préemption. On a fait  des propositions en matière d’économie sociale et solidaire (ES)  qui ne se font pas » a répliqué le conseiller général.    « Mais déjà à votre époque, c’était difficile. Il faut rester serein »  a répliqué Isabelle Debré qui se souvenait de ses années de minoritaire au conseil municipal.  

     

    Pierre Toulouse (Verts) a insisté « sur le faible taux d’équipement par rapport à la population ». Le maire a répondu que « les projets d’équipements ne sont pas neutres »  en citant Cabourg (20 ME), Le Conservatoire (15 ME), les travaux de voirie…avec le soutien de GPSO. « Il y a malgré tout des investissements dont nous n’aurons pas à rougir lorsqu‘on pourra les comparer dans le temps » a-t-il répliqué en apportant des précisions sur le retard pris par le parking Papillon qui permettrait l’ouverture de100 places de parkings supplémentaires : « Les raisons en sont des travaux de sécurité demandés par la BSPP à hauteur de 300 000 E et le transfert à GPS des compétences circulation-stationnement ». Il est à noter d’ailleurs que les nouveaux transferts de compétence à GPSO, ont provoqué de nombreux retards dans plusieurs projets qui auraient dû commencer cette année, comme une affiche l’explique à l’entrée du parc F.Pic pour sa rénovation.

     

    DE l’ENERGIE A REVENDRE !

    D’ailleurs, il a été beaucoup question de cette communauté d’agglomération (CA) avec l’adhésion de la ville à GPSO Energie avec la convention qui a donné lieu à un exposé de la directrice de l’agence de l’Energie. Elle a présenté ses actions et surtout l’accompagnement de Vanves : « Nous travaillons avec les services techniques de la ville. Nous prenons connaissance de son patrimoine. Nous commençons à réfléchir à une vraie stratégie énergie dans ses bâtiments, à entamer une étude pour hiérarchiser les besoins, à définir un plan d’action qui doit être confié à un stagiaire ». Le Conseil Municipal a ensuite procédé à trois votes : Tout d’abord l’élection du représentant de la ville (B.Roche) et de son suppléant (J.Gazel) qui a donné lieu à un  vote à main levée car les verts ont proposé Claire Papy après avoir vainement tenté d’obtenir un second représentant (de la minorité municipale). Le PS a refusé de participer « à cette mascarade parce qu’il n’y a pas de représentation de l’opposition à GPSO » selon Guy Janvier. « Mais il n’y a qu’un poste » a répliqué Bernard Gauducheau.

     

    Ensuite la convention entre GPSO Energie et Vanves : son objectif  est de définir une politique de gestion énergétique du patrimoine bâti, de dresser un bilan énergétique de l’hôtel de ville, un accompagnement du projet de rénovation du parc F .Pic et de réaliser une fiche référence sur Cabourg. Les Verts ont considéré « qu’on est en deça de ce que l’on pouvait espérer d’une telle convention. Tout cela n’est pas lisible pour la population. On ne parle même pas d’Agenda 21. Il y a très peu d’articles de sensibilisation dans V.I. sur les initiatives de GPSO (en dehors des sujets sur l’énergie) ». Claire Papy s’est inquiété  « du manque de sensibilisation à destination des professionnels du bâtiment, des propriétaires » en parlant de l’OPAH St Remy,  de l’habitat social et des copropriétés.  Bernard Gauduceau a expliqué que « l’on recherche une méthodologie, que les services techniques recherchent une façon de faire. On ne va pas aussi vite que vous le souhaitez ».Enfin, l’une des premières traduction de cette action est la campagne d’information européenne « Display » qui doit permettre d’afficher dans les bâtiments publics les consommations d’énergie afin d’inciter les usagers à les diminuer.

     

    THD  ET PREEMPTION

    Les avenants apportés à l’opération Cabourg et notamment le déménagement du local Numéricâble donnérent lieu à quelques échanges. Guy Janvier a indiqué que « le PS est contre ses travaux car nous avons toujous été opposé à une aide publique de (59 ME) à cette société privée. C’est pourquoi nous avons déposé un recours car le THD Seine aurait pu très bien se faire sans cette aide. D’ailleurs le tribunal administratif de Versailles vient d’annuler cette délibération du Conseil Général ». Les Verts ont aussi voté contre « car Numéricâble n’est pas un service public et la ville n’a pas à financer un tel déplacement » selon Pierre Toulouse. Bernard Gauducheau a tenté d’expliquer que « tout cela est le résultat d’une histoire, celle du câble, et la politique à l’époque était de faire bénéficier de cette nouvelle  technologie toute la population ». Le maire a considéré qu’il ne faut pas fermer l’accès des vanvéens au THD. Et puis c’est vous qui avait fait voter l’occupation de ce local par Numéricâble lorque vous étiez maire ». David Mahé a considéré  que « c’est un devoir des élus d’assurer un accès égalitaire au THD des vanvéens. Par cette initiative contre le THD vous retardez cet accès aux vanvéens » - « La droite est plus sociale que la gauche »  s’est alors exclamé le maire. – « Vous n’avez pas de leçon à nous donner. Vous avez clairement souhaité que Vanves soit une ville de plus en plus résidentielle » a alors accusé  Guy Janvier. « Désinformation » lui a répondu Bernard Gauducheau.

     

    Il en a été de même à propos des acquisitions foncières de la ville : « C’est zéro. Un grand néant. La ville n’a pas utilisée son droit de préemption. Quelle est la différence entre une politique de droite qui suit la marché et une politique de gauche qui essaie de peser. Vous n’utilisez pas le droit de préemption. Et cela symbolise bien la politique que vous menez : Regardez la place de la République qui se meure sans activités. A part Jazz Défense, une fois par an ! . Si vous aviez fait joué le droit de préemption, on aurait pu installer un équipement public » a expliqué Guy Janvier – « Quand vous aviez le droit de préemption, vous ne l’avez pas utilisé »  a répliqué le maire. La bataille des cantonales risquent d’être du même acabit.   

     

    JALOUSIE

    Les questions orales ont donné lieu à une petite crise de jalousie du front de gauche PS/PC vis à vis des Verts qui ont pu poser 3 questions alors que le PS n’a pu en poser qu’une et que le PC représenté par Claudine Sharfe en avait déposé une seconde…mais pas enregistrée à temps à cause d’un bug…bienvenu pour la Majorité Municipale. Et ce n’est pas la première fois. Le Maire a répliqué qu’il ferait voter dans le Règlement Intérieur une limitation à deux questions orales. Les verts ont re-soulevés la question des antennes relais à la suite d’une interpellation lors d’une réunion de quartier, se sont étonnés que les nouveaux mobiliers urbains et notamment les abri bus n’offraient pas les mêmes services d’affichage dynamique que Decaux, notamment sur les temps d‘attente et la destination des bus – « c’est une question de temps ! » - et sur la circulation et les chantiers dans les rues J.Bleuzen et R Marcheron  en demandant de les mettre en sens unique et d’essayer par là même des itinéraires alternatifs via Malakoff et la rue de la République. Un avis a été demandé au Conseil Général. Les socialistes ont interrogé la municipalité sur le RSA : Ils sont  633 à Vanves.  

  • REVISION DU PLU DE VANVES : PRESERVER UN COMMERCE ET UN ARTISANAT EN DANGER

    Nous continuons à vous présenter les 5 objectifs inscrits dans le PADD (Projet d’aménagement et de Développement Durable) du PLU en cours de révision et qui seront l’un des thèmes des réunions publiques de quartier de ce mois de Mai. Maintenir le commerce de proximité et l’artisanat, redynamiser le centre historique sont les objectifs poursuivis en matière de développement économique, tout en améliorant les équipements publics

     

    3) PRESERVER LA DYNAMIQUE ECONOMIQUE DE VANVES

     

    Le nombre d’emplois a augmenté à Vanves  (de 0,56 à 0,58 emploi pour 1 vanvéen) entre 1999 et 2006 avec 7650 emplois recensé en 2006. Le tissu économique vanvéen est dominé par le tertiaire (service et conseils aux particuliers et aux entreprises), la micro entreprise sans salarié et les TPE de moins de 10 salariés, sachant que notre ville compte 10 établissements de plus de 100 salariés,  et l’artisanat. 

     

    L’objectif poursuivi par le PLU est tout d’abord de maintenir cette dynamique d’emploi grâce à plusieurs actions : Permettre aux entreprises de se développer, dans la mesure où cela est compatible avec la qualité de vie des riverains, en accompagnant les éventuelles mutations de sites ou changements de vocations. Conforter les emplois locaux en lien avec les secteurs bénéficiant de bonnes conditions de dessertes en transports en commun (rue Ernest Laval, Avenue de Verdun, Porte Brançion). En sachant bien que la ville ne dispose plus d’espaces libres aisément aménageables pour des activités économiques

     

    Ensuite, il faut conforter la vocation commerciale de proximité : Vanves se situe en dessous de la moyenne départementale (1/70) avec une cellule commerciale pour 108 habitants, en étant victime de la proximité immédiate du voisinage de pôles de commerce comme Corentin Celton, la Mairie et les 3 Moulins à Issy les Moulineaux et de la taille restreinte de son territoire. La ville a bien engagé depuis 2003, un programme de revitalisation commerciale, soutenu par l’Etat grâce au FISAC (Fonds d’Intervention pour les services l’artisanat et le commerce), afin de favoriser le maintien, la modernisation, l’adaptation et la transmission des commerces de proximité.  La troisième tranche qui prend fin en Septembre 2010 doit permettre de renforcer le partenariat avec les associations de commerçants locales (GEV ?), contribuer à la signalétique commerciale, promouvoir le commerce de proximité, prolonger les actions de rénovation des devantures des boutiques

    « A l’échelle du PLU, l’objectif d’une ville durable impose une grande attention à porter au maintien d’un commerce de qualité et de proximité dans les quartiers de Vanves » indique le document en donnant plusieurs axes complémentaires : Favoriser le maintien et le développement de commerces et de services diversifiés sur l’ensemble de la commune et notamment dans les pôles de centralités (centre historique, Plateau avec le carrefour Albert Legris et la rue J.Jaurès, le quartier de la gare et les abords du carrefour de l’insurrection. « La logique de proximité, donc l’accessibilité plus facile à pied ou à vélo, est à privilégier ». Poursuivre la redynamisation du quartier historique en mettant en valeur son patrimoine bâti. « La restructuration de l’îlot Cabourg aura notamment pour conséquence d’améliorer les liaisons entre le quartier historique et sa trame actuelle de commerce, le marché et le secteur commerçant des abords du carrefour de l’insurrection » indique ce document alors que le maire s’est toujours refusé de relier Cabourg à son environnement et notamment le centre historique, en tous les cas dans ses réponses à son opposition lors des débats sur l’aménagement de l’ilôt Cabourg.

     

    Enfin, permettre le maintien et le bon fonctionnement de l’artisanat qui compte  233 entreprises dont une majorité dans le secteur des services (soins à la persionne, transport, réparation) et dans celui du bâtiment (maçonnerie, terrassement, menuiserie..). Parmi ses entreprises, 69 sont des établissements de proximité (Boucherie, boulangerie, coiffure, fleuriste..), mais l’armature de ce commerce et de cet artisanat de proximité évolue de manière peu favorable depuis 2003 avec une diminution des effectifs de 6% entre 2003 et 2008. Là aussi, le PLU vise à mettre en œuvre des mesures favorables au  développement de la création d’activité dans les pôles de centralités.

     

    A SUIVRE