Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

fcpe - Page 2

  • L’ABSENCE POUR CONGE DE MATERNITE D’UNE ENSEIGNANTE PROVOQUE UNE PETITION A L’ECOLE MAX FOURESTIER DE VANVES

    L’école primaire Max Fourestier est sous pression depuis le 6 Mars dernier dernier lorsque l’une de ses enseignantes de CM1/CM2 a pris son congé martermité, ayant prévenue en temps utile, l'Inspection d’Académie qui n'a toujours pas été en mesure de déléguer le personnel de remplacement nécessaire pour pallier à  son absence, car il n’y a pas d‘enseignant disponible dans la circonscription. Un enseignant remplaçant est mobilisé 2 jours par semaine seulement (les lundis et mardis), laissant les élèves sans solution les 2 autres jours de la semaine (les jeudis et vendredis). Pour le moment, la direction de l'école n'a pas d'autre choix que de dispatcher les 28 élèves concernés dans les autres classes, ce qui porte le nombre d’enfants par classe très largement au dessus des recommandations.

    «Personnellement, je me refuse à surcharger la classe qui accueillerait ma fille. Ça implique de garder ma fille avec moi, ce qui a un impact sur son apprentissage, mais également sur mes conditions de travail de freelance au planning déjà bien compliqué» témoigne une patente d’éléve qui se demande «comment il possible, en sachant il y a plusieurs mois que l'enseignante partirait début mars, qu'on n'ait pas été capables de recruter des professeurs des écoles ? Parce que l'Education nationale n'a pas les budgets ? Parce que plus personne ne veut faire ce métier dévalorisé et sans moyens, pourtant indispensable ? Mais est-ce bien étonnant vu les politiques préjudiciables à l'enseignement de ces dernières décennies ?La question est vite répondue...Qu’en est-il du sort de ces enfants livrés à eux-mêmes à mi-temps ?Et de leurs apprentissages à la veille de la 6e ?»s’interroge-t-elle
    «Cette solution temporaire ne doit pas perdurer, car elle impacte fortement l’organisation de l’école, les apprentissages de l'ensemble des élèves et complexifie significativement le travail de toutes les enseignantes qui essaient de maintenir le cap !
    Les parents d'élèves, que nous représentons, ne peuvent accepter que les élèves se trouvent ainsi privés de conditions d'enseignement favorables à leurs apprentissages» explique la FCPE pour laquelle, «cette situation est intolérable» en ayant envoyé une lettre au Directeur Académique des Services Départementaux de l’Education Nationale des Hauts-de-Seine, et à l'Inspectrice Académique de la circonscription. «De toute évidence, nos enfants font les frais d’une politique de gestion qui ne met pas leur intérêt au centre des préoccupations et ceci est inacceptable » ajoute-t-elle en leur demandant « de prendre immédiatement les dispositions nécessaires pour assurer les moyens de fonctionnement du service public et permettre à nos enfants de retrouver une scolarité normale». Tout en faisant circuler une pétition ( https://chng.it/cLRCwKhJVP ) et en prévenant que « d’autres actions suivront rapidement si la situation n’évolue pas dans les jours à venir. Et nous aurons besoin de l'aide de tous ! »

  • L’EFFET CABOURG SUR LA CARTE SCOLAIRE DE VANVES : « C’est notre quartier pour aller voter, mais plus pour l’école de nos enfants ! »

    « Nous habitons rue Ernest Laval qui était jusqu’à présent sectorisé à l’école Cabourg. Notre fille aîné qui vient d’entrer au collége a fait toute sa scolarité à l’école élémentaire Cabourg et a vécu les travaux de transformation de l’école du centre avec les classes installées dans des pré-fabriqués à côté du lycée Michelet. Sa sœur est dans la grande section maternelle à Cabourg et elle risque de se retrouver à l’école maternelle Marceau lorsqu’elle rentrera en CM1 à deux ans du collège. Alors qu’elle est à 5 mn de Cabourg, elle va se retrouver à 10 mn de Marceau avec une rue Jean Bleuzen très circulante, dont les trottoirs sont, par endroits, étroits, avec un seul feu rouge au niveau de la boulangerie pour traverser. Et on le sait d’autant plus que notre fille ainée suit des cours de danse au conservatoire, et avant soin installation dans le bâtiment ODE, elle allait suivre ses cours à Marceau, dans les sous-sols. On a apprécié le changement » explique cette mère de famille qui ne comprend pas : « Marceau, ce n’est pas notre quartier. A pied c’est dangereux et en voiture c’est lmpossible ! Nous avons toutes nos habitudes dans ce quartier de la gare, où nous avons nos repères, notre vie sociale avec nos relations, avec des amis retraités qui peuvent venir chercher note fille à Cabourg lorsqu’on n’est pas là, mais pas à Marceau parce que c’est trop loin. D’ailleurs on votait avant à Marceau et maintenant à la Palestre. Alors c’est notre quartier pour aller voter, mais plus pour nos enfants. On a l’impression que les élus ne tiennent pas compte des conséquences » ajoute t-elle

    LES ENFANTS VARIABLE D’AJUSTEMENT

    « On comprend l’argument du maire avec ses nouvelles habitations qui vont faire venir de nouvelles familles que la ville doit bien accueillir, ce est tout à fait louable, et nous y adhérons. Mais pas le raisonnement : Pourquoi les familles qui habitent là depuis longtemps doivent en faire les frais. Et elles sont nombreux dans le quartier, cinq dans mon immeuble à être concerné. Certaines n’en dorment plus la nuit ! » ajoute une autre mére de famille. « C’est une vision administrative des choses. D’autant plus que 30 à 35% des effectifs de cette école Cabourg sont des dérogations accordées à des familles qui avaient leurs enfants dans d’autres écoles ! Et si on commençait par leur demande de mettre leur enfant dans l’école la plus proche de leur domicile, nous pourrions rester à Cabourg ? » explique t-elle en faisant état de ses familles qui sont préoccupées parce qu’ils ont des enfants en maternelle. « Il y a une incompréhension et vraiment une impression que nos enfants sont une variable d’ajustement pour l’administration et l’Education Nationale ».

    INCIDENCE SUR L’AFFECTATION AU COLLEGE

    Ces familles ont eu une première réponse lors du dernier conseil municipal qui a voté cette modification de la carte scolaire autour du groupe scolaire Cabourg : Solliciter une dérogation auprès de la commission où siège les directeurs et directrices d'écoles de Vanves. « En tenant compte de votre place dans la carte scolaire et l'effectif des écoles, ils vous accorderont ou pas le droit de rester à Cabourg. C'est pour cela, que d'expérience, nous sommes très vigilant sur ce sujet et nous tenons à informer les parents bien avant. D'expérience, on vous présente cette commission comme une simple formalité et quand le verdict tombe en juin, vous n'avez aucun recours. Vous devez suivre l'affectation » indique un parent d’élève sur le site Internet de l'API . « Et lorsqu'un parent reçoit un refus, je peux vous dire que l'on se sent bien seul, car la réponse est sans appel. On vous présente la commission comme une simple formalité – comme ce fut le cas au conseil municipal - et ensuite quand la sentence tombe, il est trop tard, on n'a aucun recour : « La décision est collégiale ».C'est à dire que personne n'est responsable de la réponse » ajoute t-ilAinsi l’API comme la FCPE se sont fortement mobilisé sur cette question. D’autant plus que plusieurs familles les ont saisis pour demander de l'aide sur le sujet « car elles ont réalisés qu'ils n'étaient plus dans le secteur de l'école Cabourg » ? Autre source d’inquiétude des parents : l'incidence que cette nouvelle carte engendrera sur l'affectation au collège

  • LA RENTREE 2015 A VANVES : 2 – DANS LE PRIMAIRE, LA RESTAURATION SCOLAIRE AU CENTRE DES PREOCCUPATIONS

    Les écoles de Vanves accueilleront 2 197 élèves pour 2015-2016 : 845 dans les 6 écoles maternelles et  32 classes  au tota soit  26,41 élèves en moyenne par classe, 1352 dans les 6 écoles élémentaires et 53 classes avec une 1 Ulis (Unité localisée pour l'inclusion scolaire) soit  25,04 élèves en moyenne par classe.Une classe a été fermée à la maternelle Fourestier et une classe a été ouverte à l’élémentaire Cabourg. Et une nouvelle directrice,Corinne Malherbe a remplacé à l’école primaire du Parc, Laurence Périche partie à la retraite.

    Si les nouveaux rythmes scolaires ont fait débat tout au long de l’année scolaire 2014/15 avec 3  comités de pilotage, un  sondage des parents d’élèves, d’autres sujets ont préoccupés les parents d’élèves : Tout d’abord la qualité de la restauration scolaire qui a été au centre des discussions de la dernière commission « restauration » (en  Juin ) qui a été très tendue parait il. Les trois associations, API, les Indépendants et la FCPE  ont reproché à la société Elior d’avoir baissé la qualité de ses produits. Si la situation s’était améliorée environ 6-12 mois avant le renouvellement du contrat de 6 ans à la mi-2014, elle s’était fortement dégradée depuis Janvier 2015. Observations partagées par les agents de restauration, les animateurs et les services techniques de la ville qui ont soulevés des problèmes récurrents : Non-respect des grammages, problème de maturité des fruits, changement de menus de dernière minute sans fiche technique fournie ou avec des données non exploitables, remplacement par de la moindre qualité ( Poulet par de la viande saumurée,  saucisses de Toulouse immangeable trop grasse), des gâteaux maison mal cuits…

    la ville  a demandé à la société Elior d’apporter des correctifs à tous ces défauts pour la Rentrée : Mettre en place une Information anticipée et complète sur les changements de menu, augmenter des portions là où cela est nécessaire. Des avenants au contrat vont être établis pour tenir compte de la perte de grammage à la cuisson, améliorer la qualité des produits servis, respecter les spécifications techniques (conditionnement, tranchage, réajustement indication coupe, cuisson) et améliorer les suivis techniques et les outil de communications (traçabilité, maintenance, matériel, hygiène). Les parents d’élèves ont demandé une mise en ligne des menus, comme le fait déjà Elior avec le département des Hauts de Seine pour les collèges, un respect des fruits et légume de saisons avec des suggestions prés  précises : Moins d’olives noires dans les pizzas, moins de crème dans les gâteaux à la crème citron, remplacer les nombreuses viandes en sauté peu appréciée par les enfants par des repas végétarien… Un bilan sera effectué en Octobre prochain.

    Ensuite, le déménagement du CMP (Centre Médico Psychologique) qui est un équipement rattaché à l’établissement public de Santé ERASME. Il constitue l’un des 12 CMP implantés dans les Hauts-de-Seine pour accueille les patients de 0 à 16 ans accompagnés de leurs parents pour toutes difficultés psychologiques, scolaires, comportementales et pour les troubles de l’apprentissage et du développement. Il ne pouvait plus rester dans les locaux du Conseil Départemental rue Aristide Briand, à cause du projet immobilier « NIWA » et la mairie comme les parents d’élèves souhaitaient une relocalisation dans la ville même, car ce service est indispensable sur le plan social et nécessaire à l’intégration d’enfants en situation difficile. « Vous comprendrez que ce sujet est un vrai sujet d’inquiétude pour de nombreux parents dont les ressources ne permettent pas l’accès à un psychologue clinicien ou pédopsychiatre du secteur privé, faute de moyens financiers. Les difficultés que traversent les familles, les parents et par voie de conséquence leurs enfants, la disparition progressive des Rased, des médecins scolaires et des assistantes sociales pour raisons financières, nous préoccupent vraiment et motivent notre démarche d’aujourd’hui » écrivait alors, en Février dernier les responsables de l’une des associations de parents d’éléves à la municipalité.

    « Une alternative sérieuse est actuellement étudiée par la commune et par le Conseil  Général. Sachez que nos deux collectivités sont déterminées à réaliser cet  investissement qui bénéficiera aux enfants suivis par le CMP » indiquait Isabelle Debré, alors1ére Adjointe au Maire et maintenant conseillère départementale/VicePrésident. Du coup, la ville de Vanves a trouvé une solution en proposant de déménager ce centre au 34/36 rue Jean Bleuzen -  au nouveau pôle de service qui accueillera l’antenne de la Croix Rouge, le Point Informations Jeunesse avec des deux salles polyvalents - « afin de ne pas pénaliser les familles des 320 enfants et adolescents qui font l’objet d’un suivi au CMP de Vanves » indiquait peu après Bernard Gauducheau en prévenant que « ces locaux nécessitent d’importants travaux d’aménagement et l’opération qui sera menée sous maîtrise d’ouvrage de la Commune fait l’objet de la présente demande d’inscription au titre d’un avenant au contrat départemental actuellement en cours entre la ville de Vanves et le Conseil Départemental des Hauts-de-Seine ». Tout en rappelant le coût de l’opération d’aménagement « qui  est estimé à 615 000 € H.T. dont 81 %, soit 498 150 € seront consacrés spécifiquement au CMP, avec une subvention du Conseil Départemental de 398 520 €. ». Il devrait ré-ouvrir dans ses nouveaux locaux réaménagés dans le courant Octobre.