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  • LES RENDEZ-VOUS DE VANVES D’UNE SEMAINE TRES ELECTORALE

    Dernière semaine écourtée avant le 1er tour. Manifestement la tension monte, avec les sondages qui parlent d’un raz de marée macroniste. Notamment les candidats LR/UDI et La République en Marche, le premiers accusant le seconde de marcher pour la gauche.  Les principaux candidats organisent leur réunion publique à Vanves pour Thomas Puijalon  à l’école Marceau (20H) aujourd’hui, en même temps que Jeremy Coste à Issy les Moulineaux (19H45) à l’école Anatole France. Le 8 Juin, ce sera au tour de Jeremy Coste (à 19H30) à l’école Voltaire

    Mardi 6 Juin

    A 19H45 à Issy les Moulineaux (Ecole A.France) : Réunion publique de G.Attal avec la présdente d’En Marche Catherine Barbaroux,  ex-Directrice Générale des Services  du Conseil Régional lorsque JP Huchon présidait le Conseil régional d’Ile de France

    A 20H à l’école Marceau : Réunion publique de Thomas Puijalon (PS)

    Jeudi 8 Juin

    A 19H30 à Issy les Moulinaux (Ecole Voltaire) : Réunion publique de J.Coste

    Vendredi 9 Juin

    A L’espace J.Monnet  : Lancement de la semaine porte ouverte à l’ESCAL

    Samedi 10 Juin

    A 20H30 à Panopée : « Les Lézards font leur broadway » par l’association Les Lézards en Scéne. Ce spectacle musical réunit avec la mise en scène de Rémi Moureau des extraits de Sound of Music, West Side Story, Starmania et bien d’autres.

    Dimanche 11 juin 2017 :

    A 8H dans les 21 bureaux de vote de Vanves : 1er tour des élections législatives

    A 11H à Colombes : Tous les prêtres avec de nombreux paroissiens participeront au grand rassemblement organisé au stade Yves du Manoir par Mgr Aupetit pour célébrer les 50 ans du Diocése des Hauts de Seine

    A 9H sur le Plateau : 22éme vide grenier

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES , LES ELUS AVAIENT LA TETE AILLEURS

    Drôle de conseil municipal mercredi dernier à l’hôtel de ville de Vanves. Tout le monde avait la tête ailleurs que sur les 22 délibérations qui sont passées comme une lettre à la poste, et notamment le maire qui « s’est emmêlé les pinceaux » dans l’ordre du jour à un moment donné. L ’ambiance était lourde et pesante, pas encore à l’orage. En moins d’une heure et demi, tout était réglé, avec même les deux questions socialistes sur les conséquences de l’accroissement de la population sur les services publics locaux, et sur les nuisances provoquées par le chantier du Grand Paris Express, sur lesquelles le blog reviendra bien sûr.

    Les échanges se sont prolongés sur les conséquences des modifications du règlement régissant les établissements de la petite enfance afin que la ville puisse bénéficier des subventions de la CAF (Caisse d’Allocation Familiale), le principale étant le passage des forfaits aux contrats horaires qui avait fait l’objet d’un vœu lors du précédent conseil municipal. A l’occasion de l’actualisation des tarifs pour le chalet de la Féclaz, de l’ESCAL, le groupe PS a salué la baisse du tarif de  la carte Pass ESCAL qui va dans le sens  préconisé par les élus socialistes.

    Le conseil Municipal a baptisé du nom d’Iréne Zack, la salle dédié à l’association Parenthése rue de Châtillon, afin de rendre hommage à cette grande artiste vanvéenne dont certaines œuvres agrémentent le parc F.Pic et  le tunnel du métro du nom de « passage des reflets », ce qui n’a pas empêché Lucile Schmid (EELV) de considérer que « c’était inopportun et disproportionné par rapport à la nature de ce passage ». Ce qui n’est pas du tout de l’avis de Bernard Gauducheau (UDI) qui  a annoncé que ce tunnel « reloocké » sera inauguré en même temps que l’escalier mécanique aménagé à la station de métro « Malakoff-Plateau de Vanves » fin Juin. « On voulait que ce passage soit rassurant et sécurisant. Cet aménagement apporte vraiment de la lumière. Et la proposition de ce nom a été faite justement pour traduire le fait que ce passage est bien éclairé. Il apporte un plus à cette entrée de ville qui comptabilise 3 millions de passages par an » a-t-il indiqué en soulevant trois questions à régler : le rythme du nettoyage du sol, hebdomadaire, la lutte contre les tags et les grafittis, et l’interdiction des vélos

  • INSECURITE A VANVES : A DEFAUT DE MIRACLES, LE MAIRE INVITE AU LOBBYING !

    Le hasard et les coïncidences peuvent être fâcheuses. Pendant que le maire de Vanves tenait sa réunion publique de quartier consacré au Centre Ancien-Saint Remy où furent bien sûr abordées les questions de sécurité sur la place de la république, ses habitants vivaient des scénes dignes du far west : bagarres entre individus rue Louis Dardenne provoquant l’intervention des forces de police, avec course-chasse poursuite à travers le centre ancien jusqu’au bd du Lycée, sous les yeux médusés de militants d'En Marche en train de tracter, des commerçants en plein travail, des vanvéens en train de rentrer chez eux.

    A croire que tout ce qui a été dit et expliqué lundi soir à l’hôtel de ville « c’était du pipot ! » selon un participant qui reste quand même médusé devant l’invitation à porter plainte ou aller inscrire un témoignage sur la main courante au commissariat, à écrire au préfet des Hauts de Seine, au préfet de police, à appeler le 17 qui pourra envoyer une équipe de police,  comme les y a invité Bernard Gauducheau, avec son adjointe à la sécurité, Marie françoise Goloubtzoff qui se voulait rassurante en expliquant  « Ce que vous faîtes est pris en compte. Même si on n’en voit pas les résultats tout de suite ! »   - « Et bien puisque c’est comme cela, je vais écrire à Isabelle Debré, car je pense qu’étant vice présidente du Sénat elle a plus de poids vis à vis du préfet des Hauts de Seine ou du préfet de police qu’un maire ! » témoignait un participant au lendemain de cette réunion qui a compris que le maire invite au lobbying

    Le débat a d’ailleurs été d’une grande tenue entre des habitants excédés et la municipalité : « Tout n’est pas réglé. Vous avez fait le maximum. Le travail répressif et éducatif est nécessaire, mais ce n’est pas suffisant ! » a déclaré un riverain de la place de la République en lançant le débat. « Je ne veux pas focaliser sur ce sujet et inquiéter. Il y a un souci à cause de quelques énerguménes qui pourrissent la vie des riverains. Des individus qui ne respectent personne, et même pas eux-même. Depuis 3 à 4 ans, un petit groupes de 4 à 6 individus pas très fréquentables, désoeuvrés, déscolarisés, organisent leurs trafics, occupent le trottoir devant le Maryland, occupe le haut de l’immeuble Bio C’ Bon, et la place de la République. Quelquefois, cela tourne au vinaigre entre eux, sans compter le cirque avec leurs voitures. Des comportements insupportables. La police intervient. Mais les regroupements se reproduisent avec les beaux jours » a-t-il constaté en reconnaissant qu’on ne peut faire de miracles.

    « Les forces de police sont limitées et les circonscriptions de police sont en déficit avec les réductions de personnel : 68 à 70 policiers au commissariat de Vanves/Malakoff alors qu’il en est prévu 120 pour bien fonctionner et assurer un minimum de présence » a-t-il expliqué, alors que selon MF Goloubtzoff « la police met en place des effectifs là où le niveau de délinquance  est important. Or depuis un an, il n’y a pas eu d’augmentation de la délinquance dans notre ville, ainsi qu’en Avril 2017. Vanves est considérée comme relativement calme par rapport à Malakoff où la voyoucratie est importante, et où la police concentre ses efforts ! » . D’où la nécessité d’appeler le 17 pour faire intervenir une équipe extérieure. CQFD.

    « La population vanvéenne m’invite à faire quelque chose, crééer une police municipale ? C’est fait ! Recruter des policiers municipaux pour assurer une présence la nuit ? Quelques villes ont fait cet effort ! » a-t-il reconnu en s’y refusant parce qu’il y est réticent, et en expliquant que ce n’est pas au citoyen de financer une police municipale (pléthorique) alors qu’il finance déjà par ses impôts une police nationale.  « Il faut certes que la police municipale dispose d’outils, mais elle ne dispose pas des mêmes pouvoirs, et des mêmes moyens. Il faut écrire au préfet de police, au ministre de l’intérieur pour demander des effectifs – comme il l’a d’ailleurs déjà fait avec quelques résultats – revenir à une police de proximité » a-t-il expliqué, en comptant aussi sur un travail de prévention coordonné  par le CLSPD, avec deux éducateurs spécialisé, et l’augmentation du nombre d’activités proposées aux jeunes, avec l’ESCAL, et l’ouverture d’une salle pour répondre à leurs demandes de se retrouver dans un lieu. « On a pu ainsi aider quelques dizaines,  jeunes à s’en sortir ! »         

    D’autres riverains sont intervenus par la suite, pour faire part de leur exaspération : « S’il n’y a pas assez de police ! Faut il partir ? » s’est interrogé une riveraine….Un autre a demandé ce qu’il en était de la vidéosurveillance, s’il n’y avait pas un centre de supervision. Ce qui n’est le cas pour l’instant, car la ville n’a pas les moyens, seule, d’avoir un centre de veille permanent. Par contre « GPSO a un projet d’un tel centre intercommunal, ce qui permettrait d’intervenir immédiatement »  a indiqué Marie Françoise Goloubtzoff en insistant de nouveau sur les plaintes et les déclarations au commissariat, sur les appels au 17 qui peuvent provoquer des interventions, sur les courriers aux autorités