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croix rouge française - Page 2

  • INAUGURATION DES ESPACES BLEUZEN : UN NOUVEAU POLE DE SERVICES A VANVES

    La municipalité de Vanves a inauguré un nouveau pôle services « Les espaces Bleuzen » au rez de chaussée d’un immeuble datant des années 30 et géré par le bailleur social privé Ossica en cours de rénovation. Il regroupe le centre médico-psychologique pour enfants et adolescents Erasme, le point information Jeunesse, l’antenne locale de la Croix Rouge, et une salle polyvalente municipale qui a été aménagé pour les associations et notamment le CESEV (Conseil Economique social environnemental de Vanves) qui y tient ses réunions de commissions.

    « Ses locaux au rez de chaussée de cet immeuble à l’architecture des années 30 qui a été l’une des premières résidences sociales à être construite à Vanves, étaient libre pour reloger un certain nombre d’organismes » a indiqué Bernard Gauducheau entouré par de nombreux maires adjoints et élus dont Isabelle Debré Vice présidente du Sénat, Marie Laure Godin, vice présidente du Conseil Départemental chargée des affaires sociales et de la solidarité. Ce qui tombait à point nommé car la ville fait construire 160 logements sur le terrain Aristide Briand par Bouygues Immobilier avec sa résidence Niwa, et devait trouver une solution pour reloger Erasme et la Croix Rouge installés sur ses terrains, après l’avoir fait pour la PMI et l’antenne de la Direction de la Vie Sociale du Département qui se sont installés au début de l’été dans l’ancienne trésorerie principale à côté du bureau de poste du carrefour de l’Insurrection. Une solution a ainsi été trouvée dans ces nouveaux espaces de solidarité et de convivialité grâce à ce concours de circonstances. « Les élus ont respecté leur engagement et ont tenu parole » a insisté le maire de Vanves, à juste raison. Et Isabelle Debré qui était alors encore maire adjoint aux affaires sociales s’y était engagée avec lui, notamment vis à vis du centre médico-psychologique Erasme, après de nombreux échanges de courriers.

    Ce qui explique qu’une partie du financement de ces aménagements  l'a été par le conseil départemental à hauteur de 398 520 € sur un coût total de 615 000 € dont 81% consacré spécifiquement à ce centre médico-psychologique Erasme pour enfants de 0 à 16 ans. Il est l’un des 12 implantés dans les Hauts-de-Seine. Il accueille des enfants accompagnés de leurs parents pour toutes les difficultés psychologiques, scolaires, comportementales et pour les troubles de l'apprentissage et du développement. Il assure un suivi régulier et de qualité de 320 enfants et adolescents confrontés à des difficultés psychologiques, scolaires, comportementales ou des troubles de l’apprentissage et du développement. « A l’heure des grands regroupements hospitaliers, l’inauguration des nouveaux locaux de ce CMP pour enfants montre la volonté de la psychiatrie de s’inscrire dans la ville » a indiqué le professeur Francis Brunelle, président du Conseil de Surveillance de cet établissement public de Santé.

    Les invités à cette inauguration ont pu visiter ces locaux ainsi que ceux du Point Informations Jeunesse, structure municipale qui propose aux jeunes vanvéens une aide et un soutien en matière de solidarité et de recherche d’emploi. Et bien sûr l’antenne de Vanves/Malakoff de la Croix Rouge Française, « installée dans du dur » comme l’ont noté l’ensemble de l’équipe secouriste qui était hébergée dans des préfabriqués à Aristide Briand. Là, ses membres disposent d’une pièce de vie, de deux locaux de rangements pour le matériel, de vrais sanitaires avec une douche, et même une machine à laver, un bureau… Seul handicap pour l’instant : Ils ne peuvent pas garer leur véhicule de secours à proximité, ce qui est quelque peu gênant lors des permanences secours. « Un bailleur social peut faire beaucoup chose » s’est contenté de constater le représentant d’Osica en faisant référence non seulement à cette opération mais aussi à d’autres à Vanves dont les 6 logements du petit bâtiment à l’angle Verdun/Jean Bleuzen.

  • REFUGIES : VANVES A CREE UNE CELLULE D’ACCUEIL

    La première réunion de la cellule d'accueil vanvéenne  présidée par le Maire de Vanves Bernard Gauducheau s’est tenue Lundi dernier comme il l’a annoncé dans un communiqué, entre les réunions  avec le ministre de l’intérieur Samedi dernier  et avec le préfet des Hauts de Seine hier  après midi qui considérait que cette « réunion est le symbole de la mobilisation des élus. Maurice Cazeneuve avait d’ailleurs indiqué  que les préfets de départements font remonter les possibilités d’accueil, visitent les lieux, s’assurent de leur salubrité » et « doivent apporter des réponses aux maires » qui « se sont tous engagés » dans les Hauts de Seine comme à Vanves. « Tout  le monde se mobilise et prend conscience que tout se construit actuellement avec une part d’imprévisible, car tout ne peut pas être prévue,  ses réfugiés arrivant de zones en guerre » expliquait hier Yann Jounot, préfet des Hauts de Seine

    La plupart des communes ont créé une  cellule d'accueil comme à Vanves qui réunit l’ensemble des acteurs concernés par la prise en charge globale des réfugiés pouvant arriver à Vanves. « Elus, responsables de services administratifs et d’associations auront pour mission de mettre en place les conditions d’accueil des migrants tant en matière d’hébergement que d’accompagnement social (santé, apprentissage de la langue, aides financières, écoles, emploi…) et de coordonner toutes les initiatives publiques ou privées » indique Bernard Gauducheau dans ce communiqué en ajoutant que « la municipalité a également décidé la mise à disposition immédiate des autorités de l’Etat, d’un logement d’urgence pouvant accueillir une famille de 8 personnes. Celui-ci est dès à présent aménagé pour permettre l’hébergement des réfugiés ».

    Occasion de rappeler  que « la Ville de Vanves est soucieuse d’agir concrètement pour prendre sa part dans la mise en place du plan d’aide aux réfugiés décidé  par le gouvernement. Attachée aux valeurs de solidarité et d’entraide et fidèle à la tradition d’accueil de la France, elle entend mobiliser toutes les ressources et les énergies pour remplir, dans la mesure de ses moyens,  ce qu’elle considère comme un devoir d’humanité ». Elle le fait avec ses moyens limités par rapport à des villes comme Boulogne qui va mettre à disposition un ex-foyer de la Poste, Villeneuve La Garenne une cité de l’enfance après remise en  état… 500 places pourraient être ainsi disponibles dans le département grâce aux communes, sachant qu’une grande partie de l’accompagnement des familles se fera à travers les associations. Et la Croix Rouge dans les Hauts de Seine est fortement mobilisée

     

    Evidemment dans son communiqué, le maire de Vanves a indiqué que, « face à l’arrivée massive de migrants en France, l’accueil doit être organisé, en liaison avec toutes les entités publiques concernées, par l’Etat lequel doit être conscient des difficultés financières majeures des collectivités aujourd’hui. En tout état de cause, l’efficacité de la mobilisation des élus locaux pour accueillir dignement et de façon pérenne les réfugiés, dépendra des crédits alloués aux commune par le gouvernement. Face à ce défi auquel est confrontée la France, les collectivités ne peuvent agir seules. Elles doivent pouvoir compter sur le soutien financier de l’Etat ».

    Depuis, samedi, il doit être rassuré à plus d’un titre : Tout d’abord, l’Etat a prévu de verser 1000 € par logement aux communes qui en mettront à disposition de l’Etat. Ensuite  Le préfet des Hauts de Seine comme celui de la Région  ont précisé « qu’il n’y aura aucune concurrence entre les réfugiés et les bénéficiaires de l’hébergement d’urgence ». Enfin  que « le rôle de la préfecture est d’être en charge de l’accueil des migrants , de les garder dans ces centres d’orientations, avant de partir ailleurs sur le territoire,   tant qu’ils ne sont pas en mesure d’aller ailleurs,de trouver un logement et retrouver une vraie vie.  »

  • LUCIE ET FRANCOIS-XAVIER CHOUTET NOUVEAU FOYER D’ACCEUIL A LA PAROISSE SAINT FRANCOIS DE VANVES : « Nous essayons de faire vivre la fraternité qui ne se décrète pas »

    Lucie et François-Xavier Choutet nouveau foyer d’accueil à Saint François, étaient présent hier soir à l’envoi en Mission de tous les nouveaux laics en mission écléssiale – une centaine dans le diocése des Hauts de Seine -  dont ils font partie, célébré dans la cathédrale Sainte Geneviéve restaurée à Nanterre  par Mgr Daucourt. Ils font partie des 20 à 30 foyers d’accueil présents dans les Hauts de Seine. François-Xavier travaille au siége de la Croix Rouge et s’occupe du développement et de la création de nouveaux établissements sociaux et médico-sociaux (maisons de retraites, centres d’hébergements, créches, écoles d’infirmières) sachant qu’il en existe 550 en France. Lucie est enseignante à mi-temps dans une petite école privée du XIVéme arrondissement « Charles de Foucault » mais elle prend une année sabbatique pour s’occuper de l’arrivée du bébé : « On va passer de 3 à 4 enfants et avec la mission qui démarre, l’année sera complète » explique t-elle en ajoutant : « j’ai décidé de me consacrer à mes enfants et à faire connaissance ». Ce foyer organise à 19H un pot d’accueil convivial à la paroisse pour leur arrivée, et faire connaissance avec ceux qui ne les ont pas encore rencontrés. Il est le sixiéme à Saint François depuis 1985/86 pour remplir une mission de 3 à 4 ans.

     

    Vanves Au Quotidien- Qu’est-ce que c’est un foyer d’accueil ?

    François Xavier et Lucie Choutet : « C’est un couple qui habite là, dans l’ancien presbytère, au service de l’annonce de l’évangile, avec un périmétre de mission très large que nous essayons de vivre en fonction du charisme de chaque foyer d’accueil. C’est cela qui est passionnant dans une mission, car chacun y apporte sa pâte. Sachant qu’il y a un cadre qui est très léger. A nous de remplir ce cadre, sous l’autorité du père curé Vincent Hauttecoeur, parce que c’est une mission d’accueil, de services et de convivialité.  

     

    VAQ - Ni gardien, ni concierge, ni corvéable à merci ? 

    Non ! Dans ce cas là, on dirait « hôte de maison » pour couvrir les tâches un peu ingrates. Sachant que d’autres peuvent parler de « familles d’accueil »  - ce qui existe - car certains pensaient que l’on accueillait des enfants placés, pour une ou plusieurs années. Généralement ce foyer d’accueil est une famille nombreuse. Peu de personnes, hors du diocèse des Hauts de Seine et assez proches de la vie paroissiale, connaissent une telle mission.  

     

    VAQ - N’avez-vous pas pour mission aussi de rassembler toutes ces grandes et jeunes familles de la paroisse et du quartier ?

    Il parait que Vanves est de plus en plus investi par les familles avec de jeunes enfants. C’est  pour cela que l’on propose cette mission de foyer d’accueil à des familles avec de jeunes enfants, parce qu’elles montrent un visage vivant de l’église. On fait venir les familles qui parfois désertent l’église durant cette période où les enfants sont petits, font du bruit. Effectivement, c’est un moyen de les faire revenir dans les paroisses et de les rajeunir. Et le contact se fait très facilement avec les enfants, et là pas seulement à la sortie des écoles

     

    VAQ - Quelles figures peut prendre votre mission ?

    Nous essayons de faire vivre la fraternité qui ne se décrète pas ainsi. C’est de la disponibilité, de la convivialité, une présence, une ouverture à l’autre, à l’ensemble de la vie et des habitants du plateau, tous ceux que l’on croise dans la rue, dans le jardin qui sont pratiquants  en leur proposant des choses, mais aussi qui ne viennent pas souvent ou sont complètement extérieurs à l’église, en entrant dans les conversations, en expliquant ce que l’on fait. Par le biais par les enfants, c’est plus simple. Nous avons la chance d’avoir  des paroisses  très dynamiques à Vanves, avec déjà beaucoup de groupes paroissiaux, beaucoup de projets paroissiaux. On est là aussi en soutien de ces groupes et ses initiatives poussés par le pére Hauttecoeur

     

    VAQ - Et pourquoi avoir choisi cette paroisse ?

    Nous sommes vanvéens depuis 3 ans, ville que nous apprécions beaucoup. C’est le hasard du logement qui nous a amené à Vanves,  un besoin de s’agrandir en passant le Bd Périphérique puisque nous étions dans le XVéme arrondissement. Et la proximité de nos métiers à l’un et à l’autre qui faisait que Vanves nous convenait tout à fait. Le côté « petite ville » nous a plu

     

    VAQ- Qu’est-ce qui vous plait justement dans cette commune ?

    Nous avons tous les avantages de Paris sans les inconvénients notamment grâce aux transports en commun. Quand on traverse le Périph, c’est vraiment plus calme, plus adapté aux enfants, avec des espaces verts. Nous avons trouvé un accueil que nous n’avons jamais eu à Paris. Pourtant nous étions dans un quartier de Paris où il y avait beaucoup de familles, d’enfants et de vie. Ici, l’accueil et les rencontres se sont effectués plus rapidement. En 3 à 4 mois, je connaissais beaucoup de personnes, que nous avons trouvé attentif à notre arrivée, et notamment de la part du foyer d’accueil qui nous a précédé, la famille Neouze, et par l’école. Ce qui était beaucoup plus difficile dans le XVéme arrondissement, avec des nounous, peu de personnes disponibles, beaucoup de gens « speed ». Les habitants de Vanves prennent plus le temps de vivre. Presque un village, où nous vivons beaucoup au rythme des enfants, avec certains endroits très prisés, comme le parc F.Pic et le square Jarrousse, les rues pavillonnaires …

     

    VAQ - Comment allez-vous arriver à concilier ces trois vies professionnelle, de famille et de foyer d’accueil ?

    C’est le challenge, et ce sera sûrement un équilibre un peu instable. C’est un peu un chemin de crête. Et on avance en ajustant au fur et à mesure, en prenant ses marques. Et nous aurons le bébé qui va arriver. Il ne faut pas tout planifier trop à l’avance

     

    VAQ - Comment avez-vous été accueilli par les paroissiens du Plateau

    Très très bien accueilli. Nous avions aussi la chance d’être déjà paroissien. Nous voulons nous inscrire dans la continuité de toutes les actions qui sont déjà entreprises et nombreuses. Nous voulons être à l’écoute de toutes les idées et les suggestions des paroissiens.