Le résultat était impressionnant hier, après l’entrée en vigueur de l’arrêté préfectorale interdisant entre 10H et 18H les déplacements liés à l’activité physiques : Pas un joggeur dans les rues comme ont pu le constater ceux qui sont sortis pour des courses, ou prendre l’air autour de l’immeuble. Notamment dans ce triangle vanvéen enserré entre le lycée Michelet, le parc des expositions et la partie isséenne, et notamment rue du 4 Septembre où quelques habitants profitent des bancs quelques instants, appréciant un silence et calme impressionnant. Malheureusement ce confinement et cet état d’urgence sanitaire n’empêchent pas des actes d’incivilité. Des vanvéens auraient, parait il forcé les grilles de square fermés, dont le tout nouveau square de l’insurrection dont l’aménagement par GPSO, venait tout juste d‘être achevé lorsque le confinement a été décidé. Des riverains du parc F.Pic auraient aperçu eux joggeurs en train faire leur jogging dans le parc F.Pic pourtant fermés depuis le 14 Mars.
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CHRONIQUES D’UN VANVES EN CONFINEMENT : INCIVILITES ET INTERDICTIONS
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A VANVES, DES ELUS SE PREOCCUPENT DES VIOLENCES VIS A VIS DES ENFANTS EN CE TEMPS DE CONFINEMENT
Avec le confinement, tous les acteurs de la protection de l’enfance s’inquiètent d’une recrudescence des violences. Le secrétaire d’État à la protection de l’enfance a appelé à la vigilance et à la mobilisation collective. «En France, 80% des violences contre les enfants sont commises au sein des familles. Un huis clos glaçant est en train de se jouer pour des centaines d’enfants» expliquait Yves Crespin, avocat pour l’association Enfant Bleu présidée par Isabelle Debré, vice présidente du Conseil Départemental des Hauts de Seine pour laquelle c’est un engagement bénévole qui remonte bien avant qu’elle ne soit élu au conseil municipal de Vanves, au Sénat ou au Conseil Département. Il en est de même pour Frolence Provendier, députée LREM de la 10e circonscription qui d’en expliquait dans l’interview qu’elle a donnée à Vanves Au Quotidien lundi dernier
«Les violences risquent de se retrouver exacerbées, d’autant qu’il peut y avoir encore plus de situations d’énervement dont les enfants peuvent être les victimes» craignent toutes ces militants associatifs : «Les violences physiques, psychologiques ou sexuelles dont est victime un enfant sont majoritairement commises au sein de son entourage familial. Or, en cette période de confinement, les familles sont regroupées 24h sur 24, souvent dans un espace réduit. L’enfant a par conséquent peu de moyen d’échapper à son bourreau et encore moins de possibilités de parler à un adulte protecteur pouvant alerter afin de le sauver. Il faut savoir que les personnels de l’Education nationale sont les professionnels les plus à même de repérer et donc de signaler les maltraitances or, vous le savez, il n’y a plus d’école en ce moment» explique Isabelle Debré qui a constaté que si la première semaine de confinement a été relativement calme, durant la seconde, les appels ont commencé à se multiplier. Florence Provendier a envoyée une question écrite à Adrien Taquet secrétaire d’État à la protection de l’enfance.
«Nous encourageons tout l’entourage de l’enfant victime, famille, voisins, à parler et à alerter pour le sauver. Pour cela il suffit d’appeler le 119-Allo enfance en danger, le 17-Police secours en cas d’urgence absolue, ou encore une association de protection de l’enfance comme la nôtre, « L’Enfant bleu » 01-56-56-62-62. Nous travaillons en étroite collaboration avec le 119 et sommes parfaitement complémentaires. Nous assurons le suivi des enfants dans la durée, même pendant cette période très particulière » indique Isabelle Debré qui insiste sur la responsabilisation de tous : «Ne pas signaler un cas de maltraitance d’enfant est profondément condamnable, sur un plan moral comme sur un plan légal, d’autant plus qu’agir est possible, rapidement, simplement et même anonymement. Notre société est capable de grands mouvements de générosité et de solidarité ; elle doit aussi pouvoir protéger ses enfants !».
D’autant plus que son association reste joignable pendant toute cette période continuant sa mission d’accompagnement des victimes. «Il est important que les enfants soient écoutés, entendus, réconfortés et accompagnés. Nos professionnels (juriste, psychologue, assistante…) sont opérationnels, travaillent de chez eux par téléphone ou visioconférence. Nous avons aussi fait appel à nos bénévoles pour constituer une cellule d’écoute. Nous nous devons de répondre aux cas les plus urgents comme : les appels des mineurs, les problèmes liés à la remise d’un enfant à un parent dit maltraitant, les jeunes majeurs fragiles. Je rappelle aussi que les forces de l’Ordre et la Justice continuent à fonctionner, de façon plus réduite certes, mais interviennent sur les situations impératives».
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4e SEMAINE DE CONFINEMENT A VANVES : NOUVEAU TOUR DE VIS MAIS QUELQUES COMPENSATIONS
Souvenez-vousce mardi 15 Mars tout le monde était encore dehors, pour faire ses dernières courses dans les supérettes où les rayons avaient été dévalisés, les pharmacies submergées avec ses longues files d’attentes, les parents avec leurs enfants profitant jusqu’à midi d’un temps clément place la République. 3 semaines après, on est loin d'être encore au bout de ses peines, avec près de 9.000 morts en France et , 2409 personnes en IDF dont 271 au cours des dernières 24 heures, en dépit de quelques lueurs d'espoir. Pas question de relâcher les efforts faits jusqu'à présent pour lutter contre l'épidémie, a prévenu lundi soir le gouvernement. Et contrairement à certaines fake news, comme l’a dit le Pr Delfraissy, qui préside le comité scientifique : «Il est trop tôt pour prévoir une date de sortie. Ça nous mène probablement jusqu'à début mai, je n'irai pas plus loin sur la précision parce que nous ne l'avons pas !». Alors pas de 15 Avril, pas de 5 Mai, pas de 15 Mai…
Pour l’instant, «Soyons stricts sur le confinement (...) seul moyen de juguler cette épidémie» a martelé Jean-François Delfraissy. D’ailleurs, le gouvernement constatant un certain relâchement cesjours-ci, a donné un nouveau tour de vis, en permettant aux maires et aux préfets de durcir les régles au cas par cas. Le maire de Sceaux a pris un arrêté obligeant ses administrés au port d’un masque ou à défaut d’une écharpe sur le nez et la bouche. La maire de Paris et le Préfet de police ont interdit, à partir d’aujourd’hui, de faire son jogging en journée dans la capitale. D’autres comme à Colombes, Suresnes, Asnières, Puteaux ont institué depuis prés de quinze jours, un couvre-feu entre 22H et 5H du matin
Les vanvéens comme tous les autres français respectent ce confinement : Sur 80 contrôles, 40 PV. Selon un sondage, Odoaxa-CGI pour France Info et Feance Bleu, ils effectuent en moyenne deux sorties par semaine (2,4), tandis qu'une faible minorité (7%) sort tous les jours, les 50-64 ans ayant tendance à sortir le plus souvent. Ils sortent avant tout pour faire des achats de première nécessité (79%), plus souvent que pour se dégourdir les jambes, faire du sport ou promener un animal (24%) ou pour des raisons professionnelles (16%). Parmi les «actifs occupés», la majorité est désormais à la maison, soit parce qu’ils télétravaillent (24% d’entre eux), soit parce qu’ils ne travaillent plus ou quasiment plus (51%). Parmi ces derniers, la plupart ont été mis au chômage partiel par leur employeur.
Il est à noté que ce confinement ont amené les pouvoirs publics comme les collectivités territoriales à prendre quelques mesures de solidarités ou compensatoires. Après la gratuité du stationnement payant instauré petit à petit tant à Paris que l’agglomération parisien, à Vanves notamment comme dans toutes les communes de GPSO, le service de vélos en libre-service Vélib', est gratuit jusqu'à la fin du confinement, cette mesure étant limité à des trajets de moins d'une heure afin de la réserver aux déplacements autorisés. «Les trajets à Vélib' (deviennent) gratuits pour accompagner les déplacements autorisés pendant le confinement» a indiqué le Syndicat Autolib' Vélib' Métropole, l'organisme intercommunal qui gère les vélos. Parmi les déplacements autorisés figurent le fait de se rendre à son travail ou d'aller faire des achats essentiels.
Les transports franciliens ne seront pas gratuits, par contre a indiqué Valérie Pécresse président de la Région qui a annoncé que le Pass Navigo d'avril sera remboursé à ceux qui achèteront un abonnement mensuel «pour aller travailler aux fonctions essentielles pour le pays» et ceux qui sont confinés chez eux et qui avaient acheté un abonnement annuel, un Navigo senior ou une carte Imain’R. «Ils devront se connecter en Mai, sur une plateforme dédiée pour se faire rembourser, comme après la gréve de Décembre» a-t-elle indiqué. Quant aux détenteurs d'un abonnement annuel, ils ne peuvent pas suspendre leur abonnement pendant le confinement, car la procédure impose d'aller à un guichet avant le 20 du mois précédent. «Nous ne pouvions pas envoyer un million de personnes aux guichets en plein confinement» a remarqué Valérie Pécresse, qui se refuse encore à envisager la situation en mai et juin.
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