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confinement - Page 19

  • CHRONIQUES D’UN VANVES EN ETAT D’URGENCE ET EN CONFINEMENT

    Alors que le maire de Vanves demandait à chaque vanvéen de « limiter ses sorties » sur sa derniére intervention diffusé sur le site de la mairie et Facebook, samedi après-midi, par exemple, certains vanvéens ont voulu profiter du temps ensoleillé et printaniers prés de chez eux.

    Résultats vu sur le plateau en fin d’après-mdi des familles avec poussettes se promenaient, des joggeurs un peu partout, en dehors des vanvéens qui faisaient leurs courses à Carrefour Market où il y avait une longue file d’attente (sur la photo). Pourtant jusqu’à présent, les vanvéens, contrairement à ce qui se déroule ailleurs dans certains quartiers, respectaient les consignes. Sur 600 véhicules et piétons contrôles, 38 verbalisées seulement, indiquait le maire de Vanves.

  • CHRONIQUES D’UN VANVES EN ETAT D’URGENCE ET EN CONFINEMENT : L’engourdissement général !

    Voilà quelques jours prés, deux semaines que les vanvéens vivent en confinement, et la ville en état d’urgence sanitaire. Ce qui n’a pas empêché les vanvéens de rendre un hommage unanime à Soliman Abbas, leur marchand de fruits et légumes du centre Ancien, qui a impressionné sa famille et son fils Mehdi qui a collé sur la vitrine sa boutique les dessins, les mails, les courriers qu’il a reçu. A tel point que le Parisien a consacré un article dans son édition de Jeudi dernier à ce primeur vanvéen. Les réseaux sociaux donnent une infime idée sur la façon dont vivent les vanvéens ce confinement, mais tous ont constaté un certain engourdissement général    

    Alors que les paroissiens vanvéens s’apprêtent  à vivre un troisième dimanche sans célébrations liturgiques aujourd’hui, le Pére curé Bertrand Auville propose quelques petites causeries spirituelles enregistrées deux fois par semaine. Il a incité à traduire cette communion spirituelle avec les prêtres de Vanves  par des gestes de charité et d’attention les uns envers les autres. Et tout spécialement envers les personnes âgées qui résident dans les maisons de retraite vanvéennes, très durement éprouvées par la peur et l’isolement. Il les a invité à suivre l’exceptionnelle bénédiction Urbi et Orbi du Pape François vendredi, assortie d’une indulgence plénière. Impressionnante images suivies en direct par de nombreux vanvéens, le pére curé avec ses fréres prêtres , les bénédictines sur grand écran dans la salle Saint Jean, avec ce pape seul sur le parvis de la basilique Saint Pierre, protégé d’une pluie romaine drû sous un auvent, invitant  à la prière face à «la tempête de la pandémie », exhortant « le monde apeuré et perdu à revoir ses priorités et à renouer avec la foi »… magnifiant « le dévouement des personnes ordinaires, souvent oubliées, qui ne font pas la une des journaux» et qui «sont en train d'écrire aujourd'hui les événements décisifs de notre histoire : Médecins, infirmiers et infirmières, employés de supermarchés, agents d'entretien, fournisseurs de soins à domicile, transporteurs, forces de l'ordre, volontaires, prêtres, religieuses et tant et tant d'autres qui ont compris que personne ne se sauve tout seul», a énuméré le pape François. Et puis cette bénédiction «Urbi et Orbi» (à la ville de Rome et au monde) non pas de la célèbre loggia du palais apostolique, uniquement à Noël et Pâques, temps forts du calendrier chrétien, ou à l'occasion de l'élection d'un pape, mais devant la porte de la basilique en brandissant bien haut  le Saint Sacrement alors que les cloches sonnaient.

    «C’était  d’une extrême sobriété, sans faste, sans déploiement, de la liturgie à l’état brut, la vérité d’un homme de Dieu et proche des hommes, qui essaie de réconforter ses fréres et monter une priére pour toute l’humanité. Cette place vide, et le pape avançant seule sous la pluie, était saisissant. C’est une vieille tradition, le pape Pie s’était ainsi  rendu sur le site d’un bombardement lors de la seconde guerre mondial. Au moment des épidémies de pestes aussi car  cela manifeste quelque chose de  la mission de l’Eglise et d’un prêtre» réagissait le pére curé Bertrand Auville  qui en fera un théme de son prochain entretien sur Facebook ou le site des paroisses de Vanves. «Pour l’instant on peut faire quelque chose, en étant davantage appeler à être, et  j’essaie d’être présent davantage, à défaut de faire,  et dans des actions de proximité en prenant le temps  de prendre des nouvelles, et c’est ce qu’il faut faire ni trop, ni trop peu»

    Le second sujet d’étonnement durant cette première quinzaine de confinement, c’est l’engourdissement général qui a saisi Vanves comme toute la Région Ile de France : RTE a enregistrée une baisse de 28% de la consommation électrique, le Syctom une baisse de 17% de la collecte d‘ordures ménagéres, la RATP une fréquentation qui n’est plus que 5 à 6% par rapport à la normale et la SNCF autour de 10% soit une baisse de 80 à 90% des usagers, amenant ses entreprises à réduire leur trafic et à fermer des stations de métro pour la RATP, ce qui n’est pas le cas pour les stations Malakoff Plateau de Vanves sur la ligne ou Corentin Celton sur la ligne 12 fréquentées par les vanveéens.  Airparif a relevé une amélioration de la qualité de l’air de 20 à 30% dans l’agglomération parisienne consécutive à une baisse de plus de 60% des émissions d’oxydes de carbone, du jamais vu depuis 40 ans de mesures. Il en est de même pour le bruit où les mesures de BruitParif ont enregistré une baisse de 5 à 10 Décibels le long des axes routiers, de 2 à 7 Décibels le long des voies ferrées… «Avec la chute de la pollution sonore en ville, le paysage s’est beaucoup modifié. IL devient possible de percevoir les sens de la nature comme le chant des oiseaux ou les bruissements des feuilles dans les arbres. Autant de sonorités qui sont habituellement difficiles à entendre, masquées par le bruit incessant de la circulation et des activités humaines»   

    D’ailleurs les riverains du par des expositions s’en aperçoivent puisqu’ils ne sont plus gênés par les nuisances engendrées par son activité qui est nulle, en dehors du parking 7 où a été installé un centre de dépistage mais uniquement pour le personnel médical et soignant . «Les salons sont au point mort, car on a tout arrêté jusqu’à fin Avril, soit on a annulé, soit on a repositionné certains congrés et salons à partir de Mai, avec une activité qui  va se prolonger au-delà du 14 Juillet contrairement à l’habitude» confiait le président de la CCI Paris Ile de France à l’auteur du Blog.  Ainsi la Foire de Paris a été reporté début Juillet.

  • COMMENT VIT ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE A VANVES ? – Paul Guillaud président de l’UNC est l’un des commissaires qui assure le ravivage de la flamme sacrée à l’Arc de Triomphe quoiqu’il arrive

    Le blog Vanvesau Quotidien qui continue de recueillir des témoignages sur le vie quotidienne des vanvéens durant cette période de confinement, a rencontré Paul Guillaud président de l’UNC Vanves qui est aussi commissaire à la Flamme  et assure la Continuité du ravivage de la Flamme de la Nation tous les jours sous l’Arc de Triomphe, auxquels ont participé quelques vanvéens

    Vanves Au Quotidien - En quoi consiste être commissaire à la Flamme ?

    Paul Guillaud : « Depuis le 11 novembre 1923, la Flamme du Soldat Inconnu est ravivée tous les soirs à 18h30. Cette Flamme du Souvenir veille nuit et jour sur la tombe sacrée. Le comité de la Flamme regroupe les associations patriotiques qui peuvent donc participer à ce ravivage ; ravivage qui est également désormais ouvert aux écoles. Il faut noter que le « Comité de La Flamme sous l’Arc de Triomphe – Flamme de la Nation » vient d’être agréé comme « association éducative complémentaire de l’enseignement public ». Une cinquantaine de « commissaires à la Flamme » assurent par roulement l’organisation du ravivage, dans le respect du cérémonial et du protocole, et entretiennent la mémoire du Soldat inconnu, c'est-à-dire la mémoire de tous les combattants français et alliés tombés au champ d'honneur. Je suis commissaire depuis fin 2005, et je ne me lasse pas de cette mission. En temps normal, chaque commissaire doit assurer au moins quatre prestations par mois.

    VAQ - En cette période de confinement lié au COVID-19, comment continuez-vous à assurer votre mission ?

    P.G.  : Quoiqu’il arrive le ravivage de la Flamme doit se dérouler à 18h30 chaque soir. D’ailleurs, même durant la seconde guerre mondiale, le ravivage a été effectué tous les soirs, ou plus récemment, lors de la « crise des gilets jaunes ».

     Dans la mesure ou la plupart des commissaires sont des grands anciens, nous ne pouvons leur demander d’assurer leur service en ces temps de confinement. Il a donc été établi un tour de service pour une cérémonie simple avec les commissaires volontaires, avec une présence pratiquement un jour sur deux. Les cérémonies conservent leur déroulé habituel : mise en place du drapeau de la Flamme, dépôt de gerbe, ravivage, temps de respect « Aux morts, minute de silence, marseillaise », hymne au Soldat inconnu.

    Mais il n’y a que quatre commissaires présents avec le gardien, pas d’association, pas de troupe, pas de tambour ni clairon. Nous utilisons, à titre exceptionnel, des enregistrements des sonneries réglementaires. Nous respectons les gestes « barrière » et les distances nécessaires et comme nous l’a recommandé le président du comité, la présence des commissaires dans le bureau sous l’Arc de Triomphe, doit rester courte, limitée au strict minimum et  « hygiénique». Nous assurons avec honneur notre mission et nous respectons toutefois toutes les mesures imposées par le confinement.