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commerces - Page 13

  • LES CHEFS D’ENTREPRISES ET LES COMMERCANTS PESSIMISTES A VANVES COMME EN ILE DE FRANCE

    Le sauvetage de l’Euro et de l’Europe qui se joue aujoud’hui à Bruxelles, la crise qui perture depuis l’été, jouent énormement sur le moral  des chefs  d’entreprises de notre région et les acteurs économiques de nos communes franciliennes comme Vanves. Une enquête de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP) passée inaperçue refléte bien une montée du pessimisme et de l’inquiétude que n’arrangent guère les événementsde ces derniers jours. Il sufffit d’en parler avec les commerçants, les chefs d’entreprisees (TPE et PME) installés à Vanves  

     

    La 36éme enquête d’opinion sur la conjoncture économique de la CCIP (réalisée avec médiamétrie en Septembre)  qui est menée régulièrement chaque année, pratiquement sur les mêmes thémes, montre bien que 60% des chefs d’entreprises considèrent comme inévitable une dégradation de la situation économique de la France. Elle traduit une inquiétude persistante de ses dirigeants dans le cadre d’une conjoncture ralentie, accentuée par la crise financière. Ce pessimisme record atteint le niveau de celui exprimé lors de l’enquête de Septembre 2008 à l’époque des premiers effets de la crise internationale avec Leichmann Brothers.

     

    Différents indicateurs traduisent un ralentissement de l’activité des entreprises sur les 6 derniers mois et une inquiétude réelle pour les 6 mois à venir : Léger recul de leur chiffre d’affaires ( de -2% à - 3% ), stabilité de leur situation financière corrélée à leur activité (de -2 à +1), des investissements  et de l’emploi. La situation du commerce de détail non alimentaire est particulièrement préoccupante par rapport aux Services qui s’en sortent mieux. Seulement 15% des dirigeants de PME/PMI prévoient d’embaucher dans les 6 prochains mois. Pour 59% d’entre eux, la crise financière en cours est susceptible de remettre en cause des projets d’investissements, et 55% leurs projets d’embauches. Par contre, aucune tension n’est soulignée entre les chefs d’entreprises et leurs banques.

     

    Mais ce n’est pas tout, car la  période post-présidentielle les rend toujours attentistes : « Cette période est toujours marquée par un fort immobilisme. Mais là, on n’a jamais connu un début de campagne aussi alternante, et cela durant une crise financière. Cette période est pour eux anxiogéne » constate t-on à la CCIP. 61% des PME pensent que les élections présidentielles et législatives de 2012 auront un impact sur la situation économique  de la France. Pour 86% d’entre eux, il faut procéder à une baisse des dépenses publiques en rationalisant les dépenses publiques (54%) afin de rétablir l’équilibre des finances, sachant que 12% préconisent une augmentation des prélévements obligatoires (Réduction des niches fiscales pour 36%, augmentation de la taxation  du capital pour 31%, hausse de la TVA pour 19%).

     

    Leurs priorités pour la politique économique françaises sont d’assainir les comptes publics (29%), lutter contre la désindustrialisation (22%), adapter l’activité économique aux exigences d’une croissance durable (18%), restaurer la compétitivité française (16%). L’issue la plus favorable de la crise de la zone serait d’aller vers plus d’Europe (39%), vers une Europe à plusieurs vitesses (26%), accepter la sortie de la zone euro des pays trop endettés (30%).

  • A VANVES ET AILLEURS : DES CINEASTES AMATEURS A LA COM !

    LORSQUE LE CIV FETE LES 90 ANS DE SON PERE

    C’était la dernière projection publique du CIV vendredi soir avant les vacances de l’été 2010. Une soirée un peu particulière, parce que ses adhérents fêtaient les 90 ans de leur président d’honneur-fondateur : H.L. Barolet. Ce dernier ne s’y attendait pas bien sûr.  « On a puisé dans nos archives pour raconter l’histoire d’un homme qui a soutenu contre vents et marées le CIV » a déclaré Gérard Bost, son président, dressant le portrait de ce petit homme attachant, avec son appareil toujours en bandouillère, prêt à dégainer,  alerte, sautillant. Il a d’ailleurs réalisé une très joli photo de l’église Saint Remy qu’il devrait envoyer au maire.

    Avant le dîner… d’anniversaire, les cinéastes amateurs lui avaient préparé, quelques films dont un petit bijou : la remise des prix pour la 4éme Coupe de l’Amitié en 1968, avec l’interview du maire de l’époque, André Roche, qui avait 55 ans alors qu’Henri Louis Barolet en avait 48. « Il a été très long à comprendre que c’était un club vanvéen » confiait ce dernier. Un petit film en 8mm que devrait numériser le CIV pour en faire cadeau à la famille Roche,  et même aux archives de la ville. D’autres ont suivis sur les temps forts de ce club marqué toujours par l’amitié même si ce n’était pas le temps de la Coupe, Henri Louis Barolet…confiant alors à tout le monde que « c’est lui qui écrivait les éditoriaux du Maire (alors Gérard Orillard)  pour chaque plaquette de la Coupe de l’Amitié ».

    A la fin de cette projection, il a pris la parole : « Beaucoup d’émotions lorsque j’ai vu nos longues années au CIV qui continue grâce à son équipe ! » a-t-il déclaré en expliquant que « ce mot « amateur » est de trop. Et celui de « professionnel n’est pas mieux ! ». Beaucoup font d’excellents films qui font sauter les barrières ». Car Henri Louis Barolet est intarissable sur ce qu’on appelle malgré tout le cinéma amateur. Sachez quand même que ce petit bout d’homme de 90 ans est passé du 8mm (argentique) au numérique avec la HD et bientôt la 3 D. Et qu’il a toujours autant de passion pour l’image et ceux qui s’y passionnent.

     

     VANVES N’A PLUS DE TRADITION COMMERCIALE !...

    Fabian Estellano commence vraiment à irriter les élus de la majorité municipale qui s’en prennent à lui, notamment dans les commissions qui préparent le prochain conseil municipal du 15 Juin prochain. Ils n’ont pas du tout apprécié le papier « PME à Vanves : Encore des oubliés de la politique actuelle » sur son blog la semaine dernière. Et le maire, en premier, qui confiait  à Vanves Au Quotidien : « Vanves n’a plus de tradition commerciale. Les vanvéens vont maintenant faire leurs courses à Paris, à Issy les Moulineaux, dans les grandes surfaces ou les grands magasins avoisinants ». C’est la raison pour laquelle, lors des dernières réunions publiques, Bernard Gauducheau parlait de « ville résidentielle », ce que ses détracteurs transforment en « ville dortoir ». 

     

    MAIS CULTIVE LA COM QUAND CA LUI SERT !

    Mais il se rattrape en découvrant que les entreprises appartenant au secteur des Médias s’installent à Vanves et en y consacrant 4 pages de Vanves Infos de Juin avec une interview d’un conseil en immobilier en entreprise. Mais c’est le cas depuis bientôt maintenant plus de 20 ans, l’auteur de ses lignes en faisait le constat dans les Vanves Infos des années 90, car Vanves a toujours bénéficié de l’effet « Boulogne » et « Issy » où s’installaient alors les grands de l’audiovisuel et de la communication. Elle se trouve dans cette vallée de la communication qui s’étend tout le long du CD 50 de Montrouge à Boulogne et autour de la Seine du pont d’Issy à celui de saint Cloud et même au-delà.

    Pourquoi la société de production de Julie Lescaut avait choisi  Vanves pour y installer son siége et ses décors en 1994 ?  La proximité de TF1 installée Quai du Point du Jour à Boulogne. Mais voilà, entretemps, elle était devenu gênante pour les riverains, et la ville qui avait d’autres projets sur ce secteur, avec cet argument choc : « Elle ne faisait pas vivre les commerçants du coin ». Et pour cause : « Ces derniers refusaient de servir à des horaires décalés », les équipes de cette série de TF1. Ca leur a d’ailleurs réussi, puisqu’ils (ces commerces) ont maintenant disparus. Comme le célèbre restaurant de la Vie en rose qui avait refusé de devenir la cantine des comédiens et techniciens de la  société UMT alors installé dans les locaux d’Arte Studio parce qu’ils avaient des horaires trop décalés. Cela lui a aussi très réussi à l’époque. Ces anecdotes pour démontrer que Vanves est depuis très longtemps dans le sillage d’Issy et de Boulogne, mais que ces commerçants n’en ont jamais vraiment su en profiter, et cela quelle que soit la couleur (politique) de la mairie.