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benédictines de vanves - Page 37

  • VANVES TERRE D’INNOVATION SOCIALE (suite et fin) : SIMON DE CYRENE

    Le Blog Vanves Au Quotidien expliquait hier que l’événement de l’année passée à Vanves aura été l’innovation sociale avec deux exemples : l’évolution importante entamée par le Rosier Rouge avec son projet d’accueil des malades en plus des familles et celui de sa résidence sociale présenté hier. Et bien sûr l’installation et l’ouverture de la première maison relais de l’association Simon de Cyréne

     

    LA MAISON RELAIS SIMON DE CYRENE : INTOUCHABLES

     

    Deux ministres se seront finalement rendus sur place pour se rendre compte de ce projet innovant : Hervé Morin, ex-ministre de la Défense au début de l’année 2011 pour visiter le chantier et le premier appartement relais, Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, fin Décembre,  pour le premier arbre de Noël des premiers résidents. Entretemps, les producteurs du film « les intouchables » qui  fait un tabac, décidaient de verser 5% des bénéfices de ce film à cette association

     

    Rappelons que ce projet innovant est  à mi-chemin entre la maison relais « classique » et le foyer d’accueil médicalisé, pour accueillir des personnes qui ont basculés dans l’handicap lourd en cours de vie (après un anévrisme, des troubles neurologique, un accident de voiture.. ) et doivent ré-apprendre à vivre,  tout en pouvant mener une vie autonome. « 10 000 personnes basculent dans un handicap lourd chaque année et rencontrent soudain une grande solitude. Les progrés de la médécine d’urgence permettent de sauver les personnes victimes de ces accidents (traumatisme crânien, accident cérébro-vasculaire, lésion cérébrale…) qui ne l’auraient pas été voilà 25 ans et dont la vie est cassée » a souvent précisé Laurent de Cherisey quadragénaire bon chic bon genre et spécialiste de l'entreprenariat social, qui pilote la structure depuis 2006.

     

    Elle est donc initiée et développée par l’association Simon de Cyrène – personne qui a aidé le Christ à porter sa croix -  dont l’idée, est de porter les handicapés sur leur chemin. « Ce n’est pas un foyer traditionnel que l’on voit partout. Il recrée ainsi une cellule familiale et ses résidents, handicapés un peu perdus par leur handicap,  qui vivent en autonomie». L’immeuble et le terrain ont été acquis auprès de la communauté religieuse des Bénédictines de Vanves par l’association Simon de Cyrène. L’association a concédé un bail à construction à l’ESH LOGIREP pour une durée de 50 ans. L’opération comporte une partie en acquisition-amélioration (8 logements) et une partie en construction neuve (19 logements) pouvant accueillir 25 à 27 personnes handicapées et 12 assistants volontaires avec 3 hôtes. Elle a coûté 5 M€. «Pour cet ensemble, nous avons pu mobiliser une mise initiale d'un million d'euros récoltée grâce à des mécènes. Le reste est issu de subventions publiques pour le logement social et d'un emprunt à la Caisse des dépôts».

     

    Quel chemin parcouru depuis la première pierre le 7 Juin 2010 lorsqu’une des futures résidentes a inséré  le parchemin dans le rouleau qui avait été placé dans une des pierres d’un mur tout blanc placé au milieu di jardin des bénédictines. « Cette première pierre revêt pour nous tous une importance car chacun a apporté la sienne » avait alors expliqué Laurent de Cherisey son initiateur  en ajoutant que « c’est la première pierre du désir de François », un résident qui avait eu cette phrase lors d’un échange : « On ne peut plus créer notre famille. Ne voulez-vous pas qu’on la recrée ensemble ! » Avec l’aide bien sûr de Simon de Cyréne ! ». Et en racontant cette anecdote : « Au début, nous pensions la réaliser à 40 km de Paris. Et c’est un  handicapé qui nous a dit : Et pourquoi pas trouver une ville à taille humaine, prés d’un métro, avec des espaces verts…c’est ce qui correspond à Vanves !». 16 mois plus tard à la mi Octobre 2011, les premiers résidants s’installaient dans cette Maison Relais.

     

    Durant toute la période de ce chantier, l’association Simon  de Cyréne s’était installé au rez de chaussée de l’immeuble du 18 av. du Général de Gaulle dans l’appartement qui était occupé auparavant par une petite communauté de sœurs de la congrégation des franciscaines Missionnaires de Marie. Ces sœurs sont à l’origine du Rosier Rouge puisque c’était leur couvent voilà 120 ans (ouvert en Octobre 1892).  Une sorte d’appartement « témoin » où depuis le 20 Janvier 2010, 24 personnes dont la vie a basculé dans le handicap sont venus passer des séjours d’essais  de 10 jours pour voir s’ils étaient prêts à vivre dans un appartement partagé,  avec 4 bénévoles et une maîtresse de maison.

    Laurent de Cherisey avait expliqué que c’était l’accident de sa sœur de 17 ans qui l’avait interpellé, et amené à créer avec une escouade de bénévoles, inspiré par l’Arche de Jean Vanier, « des communautés de vie où la relation, la gratuité et la fraternité pourraient s’exprimer entre personnes handicapées et valides ». Il l’avait même raconté et expliqué dans un ouvrage intitulé « Le Grain de sable et la Perle »  Il avait compris que « même après une tragédie, la vie pouvait avoir du sens, la relation à l’autre étant la clef de toute croisance humaine et spirituelle ». D’où ce projet de maison relais, et cette préfiguration avec l’appartement pilote à Vanves : « Lorsqu’il a ouvert en 2010, les voisins ne regardaient pas d’un très bon œil ces accidentés de la vie. Maintenant, ils voient lili, une personne ! ».

     

    Aujourd’hui, les vanvéens les rencontrent tous les jours dans les rues de leur ville, à l’église Saint Remy, mais quelquefois plus loin du côté d’Issy les Moulineaux, l’Aquaboulevard etc…. Comme l’avait fait remarqué le pére Thirion dans son sermon d’une messe dominicale de l’Avent à Saint François, « voir ces handicapés parmi nous, est quelque chose de très fort qui va marquer les vanvéens ». Grâce à cette initiative, ils sont devenus des « intouchables » !

  • PREMIERE PIERRE A VANVES : PAS QUESTION DE JOUER LES JESUITES !

    Les invités à la première pierre de l’EHPAD Maison Soins et Repos, sur le terrain de la rue Raymond Marcheron où vit une communauté de jésuites de la Compagnie de Jésus depuis maintenant 90 ans, ont eu une illustration des relations exécrables entre le dépatrtement des Hauts de Seine et la Région Ile de France qu’entretiennent et développent des membres de la majorité régionale (PS-EELV-PC-FdeG…). Marc Lipinski, conseiller régional EELV, représentant Jean Paul Huchon qui inauguraut une partie du projet Synchroton a joué la « provoc », un peu fébrile devant son pupitre devant ce qu’il osait dire dans cet havre de paix et prière qui appelle à la tolérance. Devant de nombreux invités parmi lesquels Bernard Gauducheau, Isabelle Debré, beaucoup de maires adjoints, Danier Courtes conseil général en charge des persones âgées dépendantes et personnes handicapés représentant Patrick Devedjian, quelques parlementaires et maires de GPSO (Denis Badré, JJ Guillet, François Kosciusko Morizet), l’évêque auxiliaire de Nanterre avec des représentants de cette compagnie dont Michel Joseph animateur de la communauté Vanvéenne et Jean Yves Grenet, provincial de la province de France de la Compagnie de Jésus qui a présenté cette opération sur lequel le Blog reviendra

     

    Les deux représentants du Conseil Général et du Conseil Régional sont iontervenus pour rappeler l’aide et le soutien de leurs collectvités teritoriales, mais Marc Lipinski a eu le don d’énerver l’ensemble des adjoints et élus de la majorité. Tout d’abord lorsqu’il a salué et cité Claire Papy parce qu’elle avait été oubliée dans la présentation des personnalités cités par le provincial et le maire. « Et nous, on  n’a pas été cité !» se sont exclamés quelques élues dans l’assistance. Ensuite lorsqu’il a expliqué que la Région ne pourrait plus aider, ni soutenir ce genre de projet  - soutien de 400 000 € sur un coût total de plus de 7 M€ - dans le cacdre de sa politique régionale de santé et solidarité parce que « la clause générale de compétence qui lui permet de le faire, n’est pas quelque chose d’assurée dans l’avenir ! » en se référant à « des débats lancés au niveau gouvernemental pour essayer de clarifier les différentes compétences des collectivités. Il n’est pas exclu que la Région n’ait plus les moyens légaux d’entrer dans le périmétre financier de ce type d’opération », provoquant des haussements d’épaules du côté de certains parlementaires. 

    Enfin, il a repris le couplet sur l’état des finances de la Région qui a fait l’objet d’un triple A d’une agence de notation (Fitch), mais qui n’a plus, comme l’ensemble des collectivités territoriales, les capacités de récupérer des financements fiscaux, extrêmement contraints, l’empêchant de répéter ce type d’engagement. Ce qui ne l’a empêché de féliciter la qualité du projet du bâtiment avec des vraies ambitions sur ces capacités énergétiques, mais de s’inquiéter sur la réservation d’environ 40% des places à des personnes qui ne sont pas des jésuites. Ce n’est pas exaxtement ce que j’ai entendu dans les discours ». Ce qui a provoqué « oh là,là, fait pas exagérer »… « Je souhaite que le type de valeur que vous descrite est défendue avec l’idée de pouvoir acueillir des gens de pasage !  Ce que nous défendons un peu plus loin sur la rue J.Bleuzen où on a construit un bâtiment qui défend des valeurs asez proche des votres et qui est aussi un endroit de passage, peut être pour d’autres populations mais c’est complémentaire ! »

     

    Evidemment, si Jean Paul Huchon avait été présent, il l’aurait mieux dit mais plus finement, avec humour et quelques bons mots, dans le style « jésuite », bien sentis mais acceptables. Mais ce n’est pas le style du représentant des « bobos » vanvéens, par ailleurs pas très présent sur le terrain vanvéen sauf pour représenter le président du Conseil Régional et rappeler qu’il siége à l’assemblée régionale. D’où des réactions très vives dans l’assistance. D’autant plus que les intervenants, avant lui, avaient souligné les nombreux aspects positifs de ce projet tant pour la ville que cette compagnie.

    Jean Yves Grenet, provincial de la province de France de la Compagnie de Jésus a indiqué que l’AIV (Association Immoblière de Vanves) qui gére ce terrain et ces bâtiments appartenant aux jésuites a inscrit sa démarche dans le contexte du grenelle de l’environnement, car ce bâtiment répondra aux exigences du conseil trégional sur le plan énergétique et environnemental. « Tant dans les plans, l’organisation   du chantier, les choix de matériaux…ont été affectés par ses orientations ». Le choix a été fait de construire une petite structure de 27 lits (24 médicalisés, 2 convalescents et 1 de passage) mitoyenne d’une communauté religuieuse. « Ce choix n’est pas sans significaton quant à une vision de société, ni sans répondre à quelques enjeux ! »

     

    Bernard Gauducheau est revenu sur l’importance de cet équipement et l’intérêt de la compagnie de Jésus confiormer sa présence. « Il y a toujours quelques instants d’inquiétudes quand des représentants des congrégations religieuses nous demandent rendez-vous, car on sait qu’elles ne roulent pas sur l’or. Et l’on craint pour ce qui va se passer, partir d’un site magnifique, livré aux promoteurs qui vont bétonner. Et vous êtes venu pour nous proposer ce projet d’extension fraternel d’accueil des prêtres âgés. Et nous avons fait ce qu’on a pu pour l’acompagner, faciliter les démarches » a t-il expliqué en rappelant ce qui s’était passé avec les bénédictines « qui avaient un doute sérieux sur leur pérennité à Vanves en envisageant des solutions diverses pour pouvoir se maintenir » et ce projet novateur de l’association de Simon de Cyréne construit sur une partie de leur terrain qui sera inauguré dans quelques semaines : une résidence d’accueil pour personnes handicapés victime de traumastime divers. Alors que ce chantier réalisé par Paris Ouest a commencé « très bien mené, très propre, sans gêne particulière pour le voisinage » et que l’on méne à côté le chantier d’une résidence étuidiante. « C’est un quartier de la commune qui est en mutation, car l’ensemble de nos territoires font l’objet d’extension, de rénovation, de projets divers et variés ! »

     

  • LORSQUE LE LYCEE MICHELET DE VANVES SUSCITE L’INDIGNATION

    La remise des prix du concours « Indignez-vous » organisé dans le cadre de la semaine du développement durable au lycée Michelet le 5 Avril dernier avec Stephane Hessel est devenu un sujet de polémique depuis le début des vacances et d’indignation  à Vanves. Elle a été lancée par le site « Les Grandes Oreilles » qui faisait état de l’indignation des parents d’éléves face « à « cet acte militant » et  d’un courrier envoyée par ses parents d’éléves au ministre de l’Education. Ce n’est pas la première fois que Stephane Hessel suscite l’indignation. Et les sujets d’indignations ne manquent pas ses derniers jours dans notre ville, comme ses tags sur les murs du Prieuré Saint Bathilde des Bénédictines de Vanves. Une honte lors de cette semaine sainte qui a indigné les sœurs, leurs fidéles et les riverains.  

     

    Le maire Bernard Gauducheau qui était aux Assises de l’AMIF (association des maires d’Ile de France) lors de cette remise des prix, s’était fait représenté par Gérard Laublier, d’autant plus qu’il avait été invité le jour même, très curieusement, par le proviseur. Alors que Guy Janvier, conseiller général (PS) était bien présent avec deux collégues de Vanves, à cette remise de prix d’un concours qui portait le nom de l’ouvrage de cet auteur « sulfureux ».  Ce blog raconte « qu’un bon nombre de parents d’élèves se sont donc indignés à leur tour pour dénoncer ce qu’ils appellent « une tribune politique » et un « bourrage de crâne politique ». « Ce qu’on souhaite, c’est que les professeurs arrêtent de faire de la politique sous couvert d’actions honorables. Nous respectons le parcours de M.Hessel, mais son personnage ne colle pas avec cette actualité, il y a bien d’autres gens compétents en matière de développement durable, il y a des chercheurs, des journalistes, des militants associatifs… cherchez l’erreur ! » expliquaient ils ». Mais pourquoi n’avoir pas invité Nicolas Hulot ?

    Ils accusaient ouvertement les enseignants et le conseiller général de Vanves, Guy Janvier (PS) d’être à l’origine de cette initiative: « Quand on est fonctionnaires et de surcroit chargés de l’éducation des enfants, on ne fait pas de politique, déplorait un parent d’élève ». De son côté, Guy Janvier se défendait d’avoir pris cette initiative et expliquait à ce blog qu’il s’agit avant tout « d’une initiative scolaire » dont il se « réjouit ». Et il rajoutait : « quand au message véhiculé auprès des enfants par Stéphane Hessel, vu la situation mondiale en termes d’inégalités, je ne vois pas où est le problème. Et Je ne comprends pas, qui pourrait être indigné puisque j’étais à la soirée de remise des prix aux enfants et les parents n’ont pas du tout mal réagi, tout s’est passé dans une entente démocratique exemplaire et il y a même eu une question sur Israël posée par un enfant ». Et il s’en expliquait sur son blog.

     

    Mais voilà, beaucoup ne l’entendent pas ainsi,  et notamment Bernard Gauducheau qui bouillonnait d’intervenir dans cette affaire ses derniers jours et l’a fait hier  par l’intermédiaire du Blog Vanves 92170 : « Ce n’est pas nouveau …  ce qui est inquiétant, c’est que ces évènements sont de plus en plus fréquents et les familles ont raison de s’indigner face à de tels agissements qui viennent malheureusement ternir l’institution scolaire censée être, pour notre jeunesse, le sanctuaire de l’apprentissage et de l’éducation dans la plus parfaite neutralité, impartialité et ouverture sur le monde. La réaction des familles qui s’expriment à ce sujet me semble salutaire car elle doit obliger les responsables administratifs et éducatifs à faire preuve de davantage de discernement et de vigilance face aux multiples tentatives des militants politiques de quelque camp que ce soit de prendre l’institution laïque et républicaine en otage. Si tel n’était pas le cas, ces responsables ne feraient que courir le risque de se retrouver discrédités voire disqualifiés par celles et ceux qui à juste titre accordent encore leur confiance à l’école de la République ».

    En tous les cas, une chose est sûre, l’image du proviseur et des enseignants du lycée Michelet en a pris un coup surtout vis-à-vis de la municipalité de Vanves.  D’autant plus que ce n’est la première fois de Stephane Hessel intervient dans les établissements scolaires aussi prestigieux soit il. Il s’est fait interdire l’accès à l’ENS (Ecole Normale Supérieure) le 18 Janvier par sa directrice, Monique Canto-Sperber, car il devait animer un colloque débat autour de la liberté d’expression et le boycott des produits israéliens avec l’ancienne déléguée générale de l'Autorité palestinienne Leïla Shahid, Elisabeth Guigou et Hanneen Zoabi, députée arabe israélienne.