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VIE POLITIQUE REGIONALE - Page 4

  • LES JEUNES DE VANVES ONT UN AVIS TRES MITIGE SUR LEUR AVENIR

    Pour contribuer au débat sur la jeunesse, Vanves Au Quotidien revient sur une étude toute récente (réalisée par MV2 auprés d’un échantillon de 896 jeunes franciliens  de 15-29 ans) qui  montre que les jeunes vanvéens comme tous les jeunes franciliens sont assez mitigés sur le constat de leur vie quotidienne, les lycéens étant plus satisfait car pris en charge par leur famille. Ils sont plus confiants en leur avenir professionnel qu’en l’évolution de leurs conditions matérielles de vie.

     

    Cette étude aborde plusieurs thèmes, l’orientation et le choix des métiers devançant tous les autres : 68% des jeunes vanvéens estiment qu’ils devraient être mieux informés. 58% pensent que les relations entreprises-lieux de formation devraient être développées dans leur département. Les lycéens sont très demandeurs d’aide à la recherche de stages et d’emplois. 65% en recherche d’emploi estiment que l’insertion économique des jeunes devrait être favorisée dans leur département. 1 jeune vanvéen sur 10 en recherche d’emploi ne sait toujours pas ce qu’il veut faire ou a changé d’orientation suite à un échec scolaire ou professionnelle, d’où la nécessité de bien aider les jeunes à s’orienter au moment des études. 14 % de ces jeunes en recherche d’emploi déclarent avoir choisi leur formation parce qu’elle leur semblait facile (au contraire de bien appropriée). 

     

    Si 92% des jeunes travailleurs jugent leur activité professionnelle intéressante, 4 sur 10 s’estiment pas suffisamment rémunéré (8 sur 10 parmi les 15-19 ans en activité/apprentissage). L’intérêt pour le travail effectué représente la motivation principale pour 71% des jeunes actifs, loin devant une bonne rémunération (qui est surtout le fait des jeunes hommes) et une bonne ambiance du travail. Les jeunes hommes sont plutôt intéressés par le salaire et la possibilité d’évolution de carrière, alors que les jeunes filles recherchent la sécurité de l’emploi/ un emploi en CDI. Avec l’âge, ils s’orientent un peu plus vers un travail leur laissant un temps libre. 

     

    Leurs préoccupations et leurs aspirations sont intimement liées à leur situation dans la vie quotidienne : Les lycéens et les étudiants souhaitent réussir leurs études, les jeunes en recherche d’emplois avant tout trouver un travail,  les jeunes inactifs être indépendant et ne plus vivre chez leurs parents, les jeunes en activité aimeraient devenir propriétaires ou juste avoir un logement plus grand, plus confortable, avec un loyer moins élevé. En terme de menace, les jeunes vanvéens placent en tête l’alcool et autres produits dépendants (drogues, cigarettes), mais sont moins sensibles aux thèmes relatifs aux maladies (obésité, MST…). La protection de l’environnement est une question encore peu fédératrice

     

    A SUIVRE …

  • BAPTEME DU FEU POUR LE MAIRE DE VANVES AU CONSEIL REGIONAL

    Pour sa première véritable séance plénière au conseil régional où des décisions ont été prises, Bernard Gauducheau, maire de Vanves Nouveau Centre, a pu s’apercevoir de ce qui l’attendait ses 4 prochaines années lorsque des questions brûlantes sont abordés. Il est arrivé pour 9H30 et il en est repartit à 00H30  

     

    Hier, pendant toute la journée, majorité et opposition régionale, se sont affrontées sur deux grands sujets d’inégales valeurs après une déclaration de politique régionale générale de Jean Paul Huchon (PS) donnant le calendrier des chantiers ouvert dés maintenant.

    Tout d’abord le Règlement Intérieur de cette assemblée comme c’est toujours le cas après un renouvellement. Mais voilà UMP et NC ont déposés 59 amendements sur un texte qui « n’est pourtant pas foudroyant, mais plutôt banal » selon les termes de JP Huchon. Mais l’opposition souhaitait qu’elle soit mieux respectée, alors que « ce R.I. organise un verrouillage au profit de l’exécutif ». Le masure emblématique dont la presse avait parlé était bien sûr la disposition dénommée « Lefebvre » par les socialistes : L’institution d’un système de pénalité à l'encontre des élus qui seraient trop souvent absents, sans que cette réduction puisse dépasser, pour chacun d’entre eux, la moitié  de l’indemnité maximale pouvant lui être alloué. Ils ont désormais une retenue de 30 à 50% sur leurs indemnités, en fonction du nombre de leurs absences non justifiées (40 à 60% et au-delà de 60%).

    Bernard Gauducheau a eu l’occasion de faire sa première intervention dans l’hémicycle, de son siége au tout dernier rang presque au centre, derrière son président de groupe, Laurent Lafon, maire de Vincennes. Il s’agissait de défendre l’amendement  visant à indiquer l’heure d’ouverture et l’heure de clôture de la séance : « Convoqué à 9H30, on a commencé à 10H,  ce matin » a-t-il fait remarqué - « c’est la demi heure Huchon ! » lui a répondu un socialiste – après s’en être pris à cette campagne de presse sur l’assuidité qui contribue à la vindicte populaire des élus. Il est vrai que notre maire s’était fait surprendre à la séance inaugurale, car personne ne lui avait dit de prévoir de rester l’après-midi, d’où son absence à cause de rendez-vous. « C’est à la conférence des présidents de fixer les heures de convocations. Cela semble plus intéressant de faire comme cela que de l’inscrire dans le R.I. Et on a toujours fait ainsi » lui a répondu la 1ére Vice Présidente. Il a même l’occasion d’intervenir une seconde fois, à un moment où le ton montait, pour défendre son président de groupe dont JP Huchon avait dénoncé « les propos mielleux ».

     

    Mais il n’était pas au bout de sa peine après 6H30 de débat sur le R.I., puisque l’assemblée régionale entamait à 17H30 le débat sur le Grand Paris et le vote d’une motion demandant le renvoi du projet de loi en cours de débat au Sénat. Il a assisté à 7H de débat qui se sont terminés à minuit et demi, à une véritable travail d’obstruction de l’UMP qui avait déposé 67 amendements soutenu un par un par l’un des 57 conseillers régionaux UMP, avec à chaque fois, réponse de l’exécutif, entrecoupé d’échanges très vifs, rappels au Règlement, entre Valérié Pécresse et ses troupes, JP Huchon et ses groupes de gauche. « Mon dieu ! mon dieu ! » entendait on du côté Huchon. « S’ils veulent nous faire voter n’importe quoi, il faut qu’ils sachent que cela leur prendra du temps » confiait un élu UMP. « C’était mieux du temps de Karoutchi » regrettaient les Verts ! ». Ainsi, pour sa première soirée à la Région, Bernard Gauducheau a pu se rendre compte que s’il y avait blocage sur le Grand Paris, il y avait désormais glaciation des relations entre l’exécutif, sa majorité, et les groupes de l’opposition, alors qu’auparavant était toujours cherché la voie de passage.

    De son côté le groupe NC avait décidé de ne pas déposer d’amendements « parce que ce n’est pas la bonne méthode » selon Laurent Lafon qui a expliqué que « cette délibération venait à contretemps » en constatant tout de même « qu’ils y avaient des éléments de dialogue, à négocier et de rapprochements ». A la coupure du dîner, Bernard Gauducheau donnait ses premières impressions : « On a passé beaucoup de temps sur la question de l’absentéisme. Un débat enfantilisant ! C’est donner du grain à moudre à tous ceux qui disent que les élus sont fainéants et dépensiers. La qualité de leur travail ne se mesure pas aux heures passées dans une assemblée ». Et sur le Grand Paris : « Ce qu’a dit le président de Région, c’est de la poudre aux yeux ! Il ne pourra pas durer longtemps ! On a un projet avec une véritable ambition. On ne voit pas ce qu’apportait ce débat ! C’est une véritable déclaration de guerre ».

     

    Le maire de Vanves sera de retour ce matin, après un passage très tôt à la mairie, pour la mise en place des commissions, l’élection  des représentants de la région dans 1500 organismes. Et il a apporté quelques dossiers, comme il l’a fait hier, pour travailler pendant les longues heures de scrutin et de débats.

  • CONSEIL REGIONAL : LE MAIRE DE VANVES ELU A LA C.P.

    A peine élu, et déjà absent. Cet après midi, le siége de Bernard Gauducheau (NC) dans l’hémicycle était vide lorsque Jean Paul Huchon a annoncé le nom des 56 membres de la Commission Permanente du Conseil Régional, que tout le monde dénomme « C.P. »  dont il fait parti, à la 56éme place. Sûrement pour cause de prise d’arme à Issy les Moulineaux, avec André Santini. Alors que tous ses collègues dont Marc Lipinski (Verts), qui n’est ni Vice Président, ni membre de la CP,  ont été présent jusqu’au milieu de l’après midi.  

    Il est,  avec Laurent Lafon, maire de Vincennes, l’un des deux élu du NC à être présent aux côtés de 16 UMP pour représenter l’opposition face à la majorité de gauche constitué de 18 PS, 13 EE, 5 FG, 1 MRC et 1 PRG dans cette C.P. . C’est là que tout se décide pour la Région, au niveau budgétaire et financier, car elle vote finalement l’application concrète des décisions prises lors des grands débats du Conseil Régional, comme les décrets d’applications après le vote d’une loi par le Parlement. C’est là que se voit et se vit vraiment les consensus et les clivages au sein de cette assemblée et au sein des différents partis à droite et à gauche. Elle se réunit pratiquement tous les mois.

    Heureusement, Bernard Gauducheau était tout de même présent ce matin pour l’élection de Jean Paul Huchon par 139 voix, (au lieu de 142), 70 ayant voté Blancs ou Nuls (3 de plus). Il a pu écouter le discours inaugural de Jean Paul Huchon  qui a déclaré être très fier du renouvellement de cette assemblée, de sa jeunesse, de sa diversité » et s’est engagé à tout faire « pour respecter les droits de l’opposition » et veiller « à ce qu’ils soient pleinement respectés par tous »…« Nous allons vivre une aventure extraordinaire avec une région de plein exercice »…