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VIE POLITIQUE REGIONALE - Page 3

  • TROISIEME ET DERNIERE REUNION PUBLIQUE A VANVES : LA FIBRE OPTIQUE ET LE THD MIS EN AVANT

    Avec le PLU et le budget 2010, les vanvéens ont droit à un troisième exposé lors des réunions publiques de quartier sur le réseau câblé à très Haut Débit (THD 92) réalisé par le conseil général des Hauts de Seine et initié par Nicolas Sarkozy lorsqu’il en était le président en 2007,  comme ce sera le cas ce soir à l’école Marceau pour le quartier du Plateau.  

     

    DE LA FIBRE OPTIQUE A VANVES POUR DU THD ACCESSIBLE A TOUS  

     

    Ainsi le Maire de Vanves met un coup de projecteur sur ce réseau câblé à fibre optique qui sera installé à Vanves comme dans tout le département des Hauts de Seine, entre 2010 et 2012, pour permettre à ses habitants d’avoir le Très Haut Débit pour Internet, la TV et de nombreux autres services comme la haute définition, des « programs on demand » (VOD)… comme tous ces collègues altoséquanais alors que la principale révolution qui devrait concerner les vanvéens comme les franciliens, sera le passage de la télévision analogique à la télévision numérique dans moins d’un an, le 8 Mars 2011. Une révolution comparable au passage du N&B à la couleur. Mais voilà en Ile de France, tout le monde a les yeux fixés sur la fibre optique alors que le risque ce jour là est d’avoir un écran noir de surcroît en pleine campagne pour les cantonales.  Bonjour les dégâts et surtout les candidats.

    Mais cela est une autre histoire. En attendant, un représentant de la société Sequalum qui regroupe les sociétés Numéricâble, LD Collectivités du groupe Boyugues et Effiage,  a expliqué que les 14 400 prises des foyers vanvéens devraient être équipés de fibre optique d’ici 2012 comme les 827 900 prises altoséquanaises. Grâce au Conseil Général des Hauts de Seine qui finance cette infrastructure optique pour permettre à tous les opérateurs de proposer leurs services. Un nœud de raccordement optique (NRO) sera aménagé cette année dans l’îlot Cabourg, derrière le pavillon de l’ex-commissariat, qui sera le point de départ du réseau vanvéen qui desservira tous les immeubles et les pavillons de la commune. Le déploiement de ce réseau ne devrait pas entraîner de nouveaux des tranchées dans nos rues, car il réutilisera les infrastructures du câble aménagés voilà quelques années, ce qui réduira la gêne, et surtout le coût. Mais il s’effectuera en plusieurs tranches en 2011 et 2012. 

    Ce réseau constitué de 4 fibres optiques (3 pour les opérateurs + 1 mutualisé pour accueillir d’autres opérateurs qui viendront par la suite)  sera aménagé jusqu’au logement, après avoir signé des conventions avec les copropriétés et bailleurs sociaux pour le collectif, décrivant les modalités d’intervention. Dans l’esprit des responsables du Conseil Général, l’objectif est d’offrir l’égalité d’accès à tous les altoséquanais, d’éviter qu’un site du département ne soit oublié parce que considéré comme non rentable (immeubles de moins de 12 logements, zone pavillonnaire, et d’éviter d’imposer un opérateur quel qu’il soit, mais de laisser jouer le libre jeu de la concurrence dans les offres faîtes. Ce qui n’aurait pas été le cas si ce réseau avait été réalisé et financé pour le compte d’un opérateur, car il ne serait pas intéressé justement aux sites non rentables à ces yeux.

     

    Mais voilà ce projet est contesté par l’opposition départementale dont l’un des chefs de file sur ce sujet est Guy Janvier, conseiller général (PS) qui avait donné son avis lors de la première réunion de quartier le 3 Mai dernier après l’exposé de David Mahé, conseiller municipal chargé de ce dossier. Sa principale critique est que cette opération aurait très bien pu se faire sans verser une subvention  publique (59 M€) à une entreprise privée (Numéricâble), « alors que les opérateurs privés étaient prêt à le réaliser sans argent public » et en évitant des doublons inutiles et coûteux. Il a d’ailleurs déposé avec ses collègues Patrice Leclerc (PC) et Vincent Gazeilles (Verts) contre le réseau THD pour ces raisons. Et il ne manque pas de rappeler que Patrick Devedjian, lorsqu’il n’était pas encore président du Conseil Général, avait émis des réserves très fortes lorsque ce projet THD 92 avait été lancé. Que ce réseau ce serait de toute façon développé du fait du marché et de la demande des français qui veulent de la TV sur câble, plus d’images, plus de sons, plus de données et d’interactivité. Et que l’argent public consacré aurait pu très bien être utilisé à autre chose, comme le financement de cartables électroniques à tous les collégiens altoséquanais.

  • DERNIERES NOUVELLES DE VANVES ET DU GRAND PARIS

    DEBRE,  LA « SENATEUR COURAGE »  SUR LES RETRAITES

     

    Isabelle Debré a été nommée « orateur UMP pour les retraites » au début de la semaine. Xavier Bertrand, son secrétaire général avait déclaré en février dernier « que le parti présidentiel serait au rendez-vous du courage ». Il en faudra bien à notre sénateur des Hauts de Seine et de Vanves car pour l’instant,  la position officielle de l'UMP sur le sujet des retraites n'a pas encore été vraiment arrêtée. Le parti présidentiel part du principe que la réforme de 2003, sous la responsabilité de Jean-Pierre Raffarin et François Fillon, règlait le problème « jusqu'en 2020 ». Pourtant,  Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, déclarait au début de l’année que le parti présidentiel serait « au rendez-vous du courage » sur le dossier des retraites, répétant qu'il faudra « travailler plus longtemps ». Et d’expliquer « qu’il y a un levier qu'il ne faut pas toucher : le montant des retraites. Par contre je suis persuadé qu'il faudra travailler plus longtemps. C'est une évidence dans tous les pays européens. Pourquoi cela ne serait pas le cas en France ? ». Il concluait en expliquant que sur ce dossier « il faut tout mettre sur la table » en  rappelant que le chef de l'Etat allait établir un « calendrier », une « méthode » avec les syndicats et le patronat.

     

    LU VU ET ENTENDU A VANVES

    Plein de petits événements sans gravités ont marqué ses vacances : Tout d’abord, la fontaine de la place du Val (Maréchal de Lattre de Tassigny) est vraiment en panne. Des techniciens ont passé une demi-journée à essayer de savoir pourquoi elle ne veut pas re-marcher, sans succès.

    Par contre du côté d’Arc de Seine/GPSO, ça arrose fleurs, arbustres, et ceux qui les entourent. A l’heure du déjeuner, toujours sur la place du Val, les employés étaient en train d’arroser les arbustres dans leur bac sans s’apercevoir que leur tuyau avait été mal placé ou été percé, arrosant aussi tables et vanvéens qui se restauraient. Ce qui n’a pas empêché ses intercommunaux de continuer comme si de rien n’était. « On travaille nous ! ». Tout à fait la même réaction des conducteurs de ses engins qui nettoient nos rues et se garent sans vergogne vers midi le long de la place du VAL pour aller sandwicher en provoquant quelques embouteillages et ralentissements Bd du Lycée, en étant en infraction.

    Enfin, la commune ou Arc de Seine/GPSO a aménagé une sorte de borne anti-stationnement à mi côte de la rue Victor Hugo lorsqu’elle monte le long du lycée Michelet. Sûremment à bon escient pour faciliter l’accés et la sortie du parking de l’immeuble qui se trouve en face. Résultats : des camionnettes de livraisons se garent maintenant  à cheval dessus ou le long en mordant sur la voie de circulation provoquant ralentissement ou inconvénients de passage.

     

    GRAND PARIS : CE N’EST PAS FINI APRES LE SENAT

    Le Sénat a adopté,  dans la nuit de lundi à mardi, le projet de loi sur le Grand Paris par 179 voix contre 153. La majorité UMP et Union Centriste a voté pour tandis que l'opposition PS, PCF, Verts et radicaux de gauche du RDSE ont voté contre. Il faut rappeler qu’il prévoit la création d'une double boucle de métro automatique autour de Paris reliant des pôles économiques (Saclay, La Défense, Plaine-Commune, Roissy, Orly...) avec des contrats d'aménagement autour des futures gares et permettant des liaisons banlieues-banlieues. D'un coût de 21,4 milliards d'euros (en investissements), ce métro est censé favoriser le développement de l'Ile-de-France. Il doit, selon le secrétaire d'Etat au développement de la région capitale Christian Blanc, permettre de maintenir Paris et l'IdF « dans le peloton de tête des quatre premières villes-monde, avec New York, Londres et Tokyo ». La gauche, revigorée par la reconduction de Jean-Paul Huchon (PS) à la tête de la région Ile-de-France, a longuement bataillé contre un « projet hors sol qui ne tient compte ni des besoins des populations ni des attentes des élus ni de la réalité »  selon la sénatrice Nicole Bricq (PS).

    La majorité a notamment enterré, par un amendement, le projet concurrent de rocade ferroviaire en proche banlieue, dénommé Arc Express, élaboré par la région IdF le jugeant dépassé, une véritable déclaration de guerre à Jean-Paul Huchon. Le Sénat a aussi rétabli la limite d'âge de 65 ans pour le futur président de la société du Grand Paris (SGP) qu'avait supprimé l'Assemblée nationale, alors que le député-maire d'Issy-les-Moulineaux André Santini (69 ans) brigue notamment le poste. La majorité a voté plusieurs taxes nouvelles pour financer le nouveau métro notamment sur les plus-values immobilières liées à la création du métro ou sur le matériel roulant de la RATP dont le Syndicat des transports d'Ile-de-France présidé par M. Huchon est devenu propriétaire.

    Le texte n'est cependant pas encore au bout de ses peines :  Examiné en procédure accélérée (une lecture par assemblée) il doit maintenant être soumis à une commission mixte paritaire (CMP, 7 sénateurs, 7 députés) chargée d'établir une version commune aux deux assemblées et qui s'annonce « sportive » selon Mme Bricq (PS).  Prévue le 28 Avril, cette CMP, prévue le 28 avril, aura lieu finalement le 20 Mai. La gauche devrait déposer un recours devant le Conseil constitutionnel et a menacé de ne pas siéger dans les instances du Grand Paris et  notamment à l'Atelier international du Grand Paris que Nicolas Sarkozy doit bientôt installer

  • LES JEUNES DE VANVES SONT EN MANQUE !

    Pour contribuer au débat sur la jeunesse, Vanves Au Quotidien revient sur une étude toute récente (réalisée par MV2 auprés d’un échantillon de 896 jeunes franciliens  de 15-29 ans) qui  montre que cette génération nouvelle issue de différentes formes familiales, génération  du monde de l’information et de la communication (utilisation des téléphone portables et usage de l’Internet), est à la fois plus sociable mais plus virtuelle. Elle est aussi quotidiennement confrontée aux risques de l’environnement (tabac, alcool, drogues, mauvais traitement, mal être, échec scolaire…). Cette  jeunesse (vanvéenne) que l’on dit sur-informé, sachant tout sur tout, manque en définitive, d’informations précises quel que soit leur milieu, leur condition. Essentiellement sur les mécanismes d’orientation et d’information première, comme nous l’avons constaté hier dans la première partie de cet article.

    Qu’en est il par exemple en :  

     

    MOBILITE :

    C’est le domaine prioritaire à développer pour 57% des jeunes, notamment ceux qui sont en activité, les étudiants et les jeunes vanvéens étant intéressés par une augmentation des bus le soir et le week-end. Les moins fortunés mettent l’accent sur la nécessité de mettre en œuvre des mesures pour rendre par exemple, le permis de conduire plus accessible aux jeunes financièrement.

     

    LOGEMENT :

    Pour 65% d’entre eux, il n’y a pas assez de logements adaptés à leurs besoins (en terme de coût, d’équipement, de surface…). Ils estiment que le logement des jeunes doit être l’un des axes de développement prioritaire pour les collectivités territoriales.

     

    CITOYENNETE :  

    11% des jeunes, plutôt étudiants, sont déjà engagés pour un projet, pour une cause et 81% souhaiteraient en faire de même, en visant des actions dans la défense de l’environnement ou un projet écologique pour la moitié (45%). Pour 1 jeune sur 6, être citoyen signifie surtout respecter autrui et savoir vivre en société, loin devant la responsabilité, les droits et devoirs du citoyen.

    85% ne connaissent pas les structures d’accueil, d’aide, d’animation qui existent dans leur département. D’ailleurs, de manière générale, ils connaissent mal ou peu les aides qui peuvent leur être accordées. Ainsi 37% des jeunes qui vont peu ou pas à des activités culturelles le justifient par le côté coûteux de celles-ci. Or des réductions sont accordées aux étudiants et aux jeunes en recherche d’emploi.

     

    LOISIRS :

    Les 15-19 ans équipés ou ayant accès à un ordinateur vont sur Internet pour surfer mais surtout pour chatter et jouer en ligne. Les 20-24 ans sont plus orientés vers les sorties entre amis (47% sont étudiants) et le surf sur Internet. Les 25-29 ans en activité professionnelle, s’ils surfent très souvent sur Internet sur un ordinateur, regardent aussi beaucoup la TV. 31% vont peu ou pas à des activités culturelles, par manque de temps (les étudiants) et parce que cela revient trop cher. 47%  pratiquent peu ou pas d’activités sportives par manque de temps (étudiants), inadéquation des horaires (travailleurs) et le coût (étudiants et ceux en recherche d’emploi).

     

    TELEPHONE PORTABLE :  

    98% sont équipés d’un  téléphone portable, sachant que les lycéens en font une utilisation ludique (prise de photos/films, écoute de MP3/de la radio) et sont de gros consommateurs de SMS/MMS. Leurs téléphones étant plus « basiques » que ceux de leurs aînés et leurs forfaits souvent bloqués, ils utilisent moins leur téléphone pour surfer sur Internet que les 20 ans et +.  Les jeunes hommes écoutent de la musique ou surfent sur Internet. Les jeunes filles en font une utilisation plus classique, principalement pour envoyer ou recevoir des messages, dans une moindre mesure, prendre des photos.