Pour contribuer au débat sur la jeunesse, Vanves Au Quotidien revient sur une étude toute récente (réalisée par MV2 auprés d’un échantillon de 896 jeunes franciliens de 15-29 ans) qui montre que cette génération nouvelle issue de différentes formes familiales, génération du monde de l’information et de la communication (utilisation des téléphone portables et usage de l’Internet), est à la fois plus sociable mais plus virtuelle. Elle est aussi quotidiennement confrontée aux risques de l’environnement (tabac, alcool, drogues, mauvais traitement, mal être, échec scolaire…). Cette jeunesse (vanvéenne) que l’on dit sur-informé, sachant tout sur tout, manque en définitive, d’informations précises quel que soit leur milieu, leur condition. Essentiellement sur les mécanismes d’orientation et d’information première, comme nous l’avons constaté hier dans la première partie de cet article.
Qu’en est il par exemple en :
MOBILITE :
C’est le domaine prioritaire à développer pour 57% des jeunes, notamment ceux qui sont en activité, les étudiants et les jeunes vanvéens étant intéressés par une augmentation des bus le soir et le week-end. Les moins fortunés mettent l’accent sur la nécessité de mettre en œuvre des mesures pour rendre par exemple, le permis de conduire plus accessible aux jeunes financièrement.
LOGEMENT :
Pour 65% d’entre eux, il n’y a pas assez de logements adaptés à leurs besoins (en terme de coût, d’équipement, de surface…). Ils estiment que le logement des jeunes doit être l’un des axes de développement prioritaire pour les collectivités territoriales.
CITOYENNETE :
11% des jeunes, plutôt étudiants, sont déjà engagés pour un projet, pour une cause et 81% souhaiteraient en faire de même, en visant des actions dans la défense de l’environnement ou un projet écologique pour la moitié (45%). Pour 1 jeune sur 6, être citoyen signifie surtout respecter autrui et savoir vivre en société, loin devant la responsabilité, les droits et devoirs du citoyen.
85% ne connaissent pas les structures d’accueil, d’aide, d’animation qui existent dans leur département. D’ailleurs, de manière générale, ils connaissent mal ou peu les aides qui peuvent leur être accordées. Ainsi 37% des jeunes qui vont peu ou pas à des activités culturelles le justifient par le côté coûteux de celles-ci. Or des réductions sont accordées aux étudiants et aux jeunes en recherche d’emploi.
LOISIRS :
Les 15-19 ans équipés ou ayant accès à un ordinateur vont sur Internet pour surfer mais surtout pour chatter et jouer en ligne. Les 20-24 ans sont plus orientés vers les sorties entre amis (47% sont étudiants) et le surf sur Internet. Les 25-29 ans en activité professionnelle, s’ils surfent très souvent sur Internet sur un ordinateur, regardent aussi beaucoup la TV. 31% vont peu ou pas à des activités culturelles, par manque de temps (les étudiants) et parce que cela revient trop cher. 47% pratiquent peu ou pas d’activités sportives par manque de temps (étudiants), inadéquation des horaires (travailleurs) et le coût (étudiants et ceux en recherche d’emploi).
TELEPHONE PORTABLE :
98% sont équipés d’un téléphone portable, sachant que les lycéens en font une utilisation ludique (prise de photos/films, écoute de MP3/de la radio) et sont de gros consommateurs de SMS/MMS. Leurs téléphones étant plus « basiques » que ceux de leurs aînés et leurs forfaits souvent bloqués, ils utilisent moins leur téléphone pour surfer sur Internet que les 20 ans et +. Les jeunes hommes écoutent de la musique ou surfent sur Internet. Les jeunes filles en font une utilisation plus classique, principalement pour envoyer ou recevoir des messages, dans une moindre mesure, prendre des photos.