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Vie Locale - Page 263

  • LES JOURNEES DU PATRIMOINE A VANVES ENTRE MICHELET ET RUSSIE

    Il sera beaucoup question durant ce week-end, de Russie et de Michelet. Notamment avec l’hommage de la ville rendu à Marina Tsetaïeva grâce à deux expositions prévues à l’initiative des Archives Municipales sur les grilles du parc F.Pic, et à la bibliothéque, une projection du doumentaire « Elégie de Paris : Marina Tsetaïev"a ce soir à 20H au théâtre qui sera suivid’un débat, précédé par la pose d’une plaque au 65 Rue JB Potin où elle a vécue et la parution d’un livre « La maison de Vanves »aux éditions du Cerf.... sur lesquels nous reviendrons demain.

    Mais ces journées du Patrimoine sont l’occasion de découvrir ou de re-découvrir un patrimoine aussi cher au cœur des vanvéens que de sa communauté scolaire : Le lycée Michelet. Avec une seule visite prévu à 14H samedi. Et une nouveauté cette année : Un livre est vendu depuis quelques jours dans les librairies de Vanves (15 €) intitulé « Le lycée Michelet entre cours et jardin » édité par les Editions du Bout de la Rue dont les bureaux sont juste en face des deux pyramides choisies comme couverture. L’auteur sera d’alleurs présent au lycée Samedi pour dédicacer son livre.

     

     

    MICHELET ENTRE COUR ET JARDIN

     

    Il s’agit d’un livre historique et actuel, signé par la journaliste Danielle Michéle-Chich qui avait déjà réalisée un livre semblable sur le lycée « Henri IV entre potaches et moines copistes », avec les photos de Matthieu Silberstein. « Ce livre a été fait dans l’esprit du lycée Henry IV.  L’objectif est de faire découvrir le lycée actuel et passé. Afin de permettre aux anciens éléves de retrouver l’ambiance de ce lycée. Il n’y a pas eu beaucoup d’évolutions en tant que bâtiments, perspectives, en dehors de leur réhabilitation et de leur réaménagement interne. Ce qui leur permet de retrouver des lieux où ils ont joué et travailler, même s’il n’y a plus ces grands dortoirs et réfectoires. Il montre le lycée actuel avec les filiéres artistiques, littéraires, les classes prépatoires, et permet de voir ce qui s’y déroule et s’y vit pour ceux qui ne le fréquentent pas » indique Francine Aurand (Edts du Bout de la Rue).

    La journaliste s’est imprégnié de ce lieu, a rencontre profs, éléves, anciens et actuels, personnels administratifs et de services, a demandé des témoignages qui sont présentés tout cru, avec les mots habituels de chaque témoin,  des anedoctes amussantes, et rappelé bien sûr ce qu’a écrit Maurice Druon sur ce lycée. Elle a rassemblée des documents anciens qui accompagnent les photos actuelles, et surtout expliqué ce qui s’y déroule aujourd’hui et qui pourront étonner, car il s’en passe des choses positives derrière ces hauts murs. Comme l’écrit Patrick Sorin dans la Préface, Michelet c’est « un lycée dont l’identité se situe entre histoire et modernité », « où les relations sont intenses jusqu’à être atypiques », « où il se passe toujours quelques choses », « qui a une âme, où l’on partage un sentiment rare d’appartenance » et « dont « la partition quotidienne est orchestrée dans la confiance et la sérénité »

    Enfin avec Francine Aurand et Joël Corno, cette journaliste et ce photographe ont crée ce livre, mis en page, dans un format un peu original, avec textes et photos. « Les premiers retours sont intéressants, car la plupart disent « c’est notre mémoire », « c’est l’esprit Michelien qui transparait » dont beaucoup ont la nostalgie. Ce lycée où beaucoup sont fiers de travailler, que ce soit les éléves, mais surtout leur parents impressionnés par la visite que le proviseur organise lorsqu’ils accompagnent le premier jour de la Rentrée leur enfant qui entre enn sixiéme at collége, que les professeurs et les proviseurs qui se sont succédés en laissant toujours des traces et constructives » indique Francine Aurand qui ajoute que « ce livre valorise la ville de Vanves ».

  • A VANVES UNE SEMAINE MARQUEE PAR LA RUSSIE ET LA POESIE

    Cette semaine sera marqué Le mercredi 15 Septembre par l’installation officielle du nouveau commissaire de Vanves, une jeune femme, Camille Chaize qui est sorti Major de sa promotion de l’ENSP en Juin 2010 ;  le jeudi 16 Septembre 2010 par la présence de Gérard Larcher, président du Sénat, à Vanves qui viendra plancher à 20H devant les grands électeurs des Hauts Seine (dans la perspective des élections sénatoriales de Septembre 2011) à l’invitation des 4 Sénateurs UMP du 92 dont Isabelle Debré ;  par l’inauguration des locaux de France 3 le vendredi 17 Septembre, et une grande rencontre de basket Stade de Vanves – Chatres au palais des Sports Robert Charpentier le 18 Septembre à 20H, et surtout les journées du patrimoine  qui auront pour théme dans notre commune « Vanves et la Russie » avec un hommage à Marina Tsvetaïeva, illustre poétesse russe qui vécut à Vanves Jean Baptiste Potin entre Juillet 1934 et Juillet 1938. La municipalité doit inaugurer samedi une plaque commémorative au 65 de la rue JB Potin, samedi 18 Septembre. Deux expositions sont prévues à l’initiative des Archives Municipales sur les grilles du parc F.Pic, et à la bibliothéque, une projection du doumentaire « Elégie de Paris : Marina Tsetaïeva le 18 Septembre à 20H au théâtre qui sera suivid’un débat. Nous reviendrons sur le Forum des Asssociations de ce dimanche qui a commencé sous la pluie et s’est terminé sous le soleil, tout à fait représentatif de cette riche vie associative vanvéenne.

     

    MARINA TSVETAIEVA ET L’INADMISSIBILITE DU MONDE

     

    « On la disait infréquentable, infidéle en amour comme en amitié, d’une nourceur colérique, d’humeur toujours mélancolique. Elle-même se définissait comme unefrondeuse. Elle fut sans doute toute cela, et peut être pire. Mais elle était aussi la Tsvetaïeva, un des plus grands écrivains russes de l’entre deux guerres, aux côtés de Pasternak, dont elle fut l’intime, Mandelstam et Akhmatova. Comme eux, elle aura connu connu l’exil contraint, les désilusions et les persécutions d’un régime de fer et de sang » écrit l’un des spécialistes de cette poétesse, Thierry Clermont. Elle s’est installé à Paris en 1925, après 3 ans d’exil en Tchécoslovaquie, où elle est resté 14 ans entre  Meudon, Clamart et Vanve où elle choisit de vivre en 1934 au 65 de la rue JB Potin. Elle avait déjà publié deux recueils de poémes au moment de la Révolution d’Octobre. Son  mari qui avait rejoint les rangs de l’Armée blanche et surtout elle avait été très marquée par la mort de sa seconde fille. 

    « La communauté russe exilée se méfie de cette femme incontrôlable, obsédée par une soif inextinguible d’absolu et qui dénonce le stalinisme tout en louant Maïakovski, poéte proche du régime. Elle frappe à la porte de la NRF, écrit à Gide et à Anna de Noailles, dont elle avait traduit en russe un roman, sans succés. Seule avec ses deux enfants, elle ne vit alors que de subsides, de traductions et de l’aide des rares amis » raconte Thierry Clermont. « Durant cette période, elle délaisse la poésie au profit de la prose, s’échinant avec brio, à poétiser son quotidien dans une incessante quête spitiruelle : « Le verbe – seconde chair de l’homme ». Cet aspect essentiel de son art est au cœur du premier tome de ses oeuvrs complètes, qui en comptera trois avec « L’art à la lumière de la conscience ».  Dans ses textes intimistes, elle évoque la figure de ses parents, avec le portrait de son pére,  revient sur ses amitiés littéraires, notamment celle nouée avec le pluis français des poétes russes, Max Volochine… C’est à Vanves qu’elle a su trouver les accents les plus purs, « l’histoire de Sonetchka » étant son chant du cygne». De textes rassemblés dans « carnets » publiés en 2008 aux éditions des Syres   

    Mais voilà, comme entretemps son mari a viré de bord et pris le parti des bolcheviques où il grimpe dans les échelons en animant le réseau parisien du NKVD, futur KGB, en étant impliqué dans l’assassinat d’un opposant – ce qui le contraindra à rejoindre Moscou en 1937, « d’indésirable Marina Tsetaïeva passe au statut de paria au sein de la communauté russe. Elle s’entête à être ni blanche, ni rouge, restant l’insoumise ». Elle le rejoindra en 1939 et « brûlera les aîles qui lui restent sur le sol natal (La rodina en russe). « Trop a toujours été la mesure de mon monde intérieur » écrira t-elle. Trop tard. Un jour d’été, en 1941, à bout de forces, Marina se pend dans un bourg de la lointaine Tatarie où elle avait été reléguée…Son corps sera jeté dans la fosses commune…Quelques semaines plus tard, Sergueï est fusillé. Mour, son fils, mourra au front en 1944 à 25 ans. « Selon son compatriote, l’ex-dissident Joseph Brodsky, la voix de Marina « résonnait de quelque chose d’inconnu et d’effrayant pour l’oreille russe : l’inadmissibilité du monde ».  Voilà résumé en quelques lignes la vie d’une poétesse russe qui a vécut à Vanves une partie de sa vie et auquel la villerendra hommage et rappelera le souvenir à l’occasion des Journées du Patrimoine.

  • PENDANT LES MANIFS CONTRE LES RETRAITES, LA VIE CONTINUE A VANVES

    Malgré les manifs et les gréves, la vie continue à Vanves, comme ce fut le cas ce week-end sur lequel nous revenons, et les événements de la Rentrée.

     

    NOCES D’OR : Jacques et Annie Thoine ont célébré leurs noces, samedi dernier. Isabelle Debré a officiée pour la première fois pour un tel anniversaire, entouré par Daniel Barois, Maxime Gagliardi, Françoise Saimpert, Gérard Laubier, Jacques Landois. « Vanves a joué un grand rôle dans votre histoire » a-t-elle reconnu en rappelant la genése de cette union cinquantenaire, leurs fidélités et infidélités à Vanves, son admiration pour ceux qui font profession de commerçants : « levés avant tout le monde, couchés après les autres, ils ignorent la belle notion des 35 H et des RTT ! »… « Ils connaissent en général mieux que quiconque, les joies et les peines des habirants de la cité. Ils ne se plaignent que rarement des vicisssitudes de la vie, de la complexité ou de la multiplicité des réglementations tatillonns que leur infligent les législateurs dont je suis ». Ils se sont retrouvés avec leur famille et les amis de la Pétanque dans le local de cette section pour un verre de l’amitié où les a rejoint Bernard Gauducheau, le maire qui aurait bien voulu célébrer et honorer ce couple « dont la vie commune à Vanves, constitue non seulement pour leur famille  mais aussi pour les vanvéens, une partie de notre histoire commune ».

     

    BOULES LYONNAISES : Le 18éme challenge de la Ville de Vanves a été remporté par une équipe de Sceaux constitué de son président et de son fils. Mais les vanvéens se sont bien défendus, puisque l’une des 6 équipes engagées sur plus d’une cinquantaine en doublettes, Benoît Bacon et Joël Bertin, est allé jusqu’en demi-finale. Beaucoup de boulistes des Hauts de Seine et de la Région Ile de France ainsi que du Nord, avaient tenu à être présent pour rendre hommage à Alain Jaunas, président de cette section de Vanves décédé prés de 10 jours auparavant. Une minute de silence a même été respectée au début des parties à 8H en présence de François Praud, président du Stade de Vanves. Cette rencontre s’est terminée très tard, vers 21H  en présence de Bernard Gauducheau, Guy Janvier, Maxime Gagliardi qui ont assistés aux deux finales et remis les coupes aux vainqueurs alors que la nuit tombait. C’était l’une des dernières fois où cette section organisait un tel concours sur le terrain annexe de football du PMS André Roche qui doit être aménagé au printemps 2011 en terrain synthétique. Mais la Municipalité avec Maxime Gahliardi réfléchit à une solution de rechange avec peut être des terrains couverts (6 à 8) qui ferait de Vanves la seule ville de la Petite Couronne à disposer d’un boulodrome.

     

    SALADES-BAR : Saint Exupery est l’un des 6 colléges dépatementaux dans lesquels le Conseil Général met en place, duirant cette Rentrée, des « salades bar ». Suite aux résultats de l’enquête de satisfaction menée auprès de 2 342 demi-pensionnaires de 9 coléges publics en Mars 2010, le Conseil Général a expérimenté entre les 21 et 26 Juin dernier un « salades-bar » dans ces colléges. Les collégiens ont ainsi pu composer leurs propres entrées lorsque celles-ci étaient prévues au menu. Ainsi St Ex fait parti de cette première phase de généralisation.

     

    TNT : Parmi les événements de la Rentrée, cette semaine, avec la braderie et le forum des associations, Vanves Au Quotidien avait oublié de signaler hier la dédicace organisée, samedi après midi à partir de 16H, à la Librairie Blondel de la place de la République d’un livre sur la TNT. Ecrit par un spécialiste de la TV, Cédric Davy, vanvéen de vieille souche, les vanvéens pourront tout savoir sur la TNT et le moyen de ne pas avoir un écran noir lorsque l’Ile de France passera à la TV Touit Numérique le 8 Mars 2010. D’ailleurs le Blog Vanves92170 revient souvent sur ce théme.