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Vie Locale - Page 266

  • SEMAINE A VENIR ET SEMAINE PASSEE A VANVES

    LES RENDEZ-VOUS

    Mardi 21 septembre

    Sur la place de la République et aux alentours : Tournage d’un spot pour la Fédération française de cardiologie
    Au collége St Exupery :  
    Journée prévention routière baptisée « Pijé la route » : Les collégiens pourront grâce à 3 simulateurs en 3D pourront se retrouver dans les conditions de la conduite d’un deux roues mottorisés. Et ils auront le choix entre plusieurs parcours présentant des conditions de circulations variés et différents niveaux de difficultés 

    A 19H au Théâtre : Coktail des présidents d’associations  et renouvellement du Conseil Local de la Vie Associative

    Jeudi 23 Septembre

    A 17H au Rosier Rouge : Coktail pour le départ à la retraite de Daniéle Gauvard, chef de service au Rosier Roge après 25 à 30 ans de service au sein de foyer d’accueil de famille d’hospitalisés
    Samedi 25 septembre

    A 14H au Fun Park : L’association Phénoméne organise le premier « Contest de skate et roller de Vanves »
    Dimanche 26 septembre
    A partir de 10h:
    Virade de l'espoir au Parc Pic "Vaincre la mucovicidose" avec mache des élus à 11H30, marche familiale à 11H, 13H et 15H, tirage de la tombola à 17H et Lacher de ballon à 18H30

     

    VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

     

    TSVETAEVA : C’était la vedette des journées du patrimoine à Vanves. La plaque qui rappelle son séjour au 65 rue Jean Baptiste Potin, a été dévoilé samedi en fin d’après midi par Bernard Gauducheau en présence de l’attaché culturel de l’ambassade de Russie, de Véronique Lossky, spécialiste de l’œuvre de cette poétesse, de la jeune cinéaste Aleksandra Svivina qui a tourné un documentaire projeté à 20H au théâtre « Elégie de Paris : Marina Tsvetaeva », de nombreux vanvéens dont Lucile Schmid qui est commissaire générale de l’année France Russie, et surtout les habitants de cet immeuble dont Florent Desportes qui habite l’appartement du 2éme étage où elle a vécut et qu’il a fait visiter à  la fin de la cérémonie. Le maire a bien sûr rappelé sa vie, son œuvre, ses poémes qui sont le plus lus, ce lieu où elle a vécut. L’attaché culturel de l’abassade de Russie qui a rappelé qu’elle est maintenant une personne très aimée en Russie dont la poésie suscite beaucoup d’émotions. Enfin, ceux qui la connaissent ont bien sûr raconté sa vie, expliqué pourquoi elle avait choisie Vanves qui est un lieu privilégié qui lui a fait aimé la nature tout autour de cette maison dont un marronier,  mais où se pratiquait surtout des loyers raisonnables et modestes pour des réfugiés de la révolution russe qui ne roulaient pas sur l’or. Ils ont expliqué « qu’il y a un grand amour qui se dégage de tous ces mots » et « qu’elle a renoué avec la prose à Vanves ».  

     

    BILLAT : Dominique Billat est le nouveau président de la section Boules Lyonnaises qui a tenu samedi dernier son assemblée générale et a dû élire un nouveau président avec la disparition d’Alain Jaunas. « Je mesure l’ampleur de ma tâche. Et nous ferons de notre mieux » ont été ses premiers mots après son élection, qu'il a dit devant Isabelle Débré, Sénateur et 1ére adjointe, Maxime Gagliardi, maire adjoint (Sports), François Praud, président du Stade de Vanves qui ont participé à cette réunion. Bernard Gauducheau est venu le saluer un peu plus tard lors du pot traditionnel qui suit cette A.G. C’est un savoyard qui prend le relais d’Alain Jaunas, ex-militaire de carriére qui l’a amené non seulement de Djibouti à Villacoublay mais surtout à Vanves voilà prés de 15 ans. Il a été à l’initiative du jumelage entre les deux clubs de Boules Lyonnaises de Vanves et d’Albens, son pays natal tout proche d’Aix les Bains, voilà plus de dix ans. Et qui a été l’acte fondateur qui a amené les boulistes de Vanves à aller se frotter aux plus grands boulistes dans des concours de renom en province, et à organiser un concours national à Vanves, grâce à son prédécesseur. Aujourd’hui Dominique Billat travaille dans la célébré société d’ambulance Espace que tout le monde connait à Vanves. Il devra mener à bien en liaison avec Maxime Gagliardi et la mairie le projet de boulodrome couvert qui permettra à cette section du Stade de Vanves d’exercer sa discipline après l’aménagement en pelouse synthétique du terrain annexe de football dont les travaux pourraient commencer très rapidement en Mai 2011.

     

    LE GOFF : Maxime Galiardi, maire adjoint chargé des Sports a tenu a fait respecter une minute de silence au début du match de basket Vanves – Chartres au Palais des Sports d’Issy, en hommage à René Le Goff, président de la Ligue Nationale de Basket depuis 2003 et élu de Paris, qui est décédé ses dernioers jours. Ex-président de Paris Basket Racing, il avait permis à son équipe d’être chamoion de France en 1997 et offert son remier contrat à Tony Parker. Mais surtout, il avait été l’un des partcipants aux premières journées de Vanves En Sports lorsqyue le basket était mis en avant.

  • LES JOURNEES DU PATRIMOINE A VANVES ENTRE MICHELET ET RUSSIE

    Il sera beaucoup question durant ce week-end, de Russie et de Michelet. Notamment avec l’hommage de la ville rendu à Marina Tsetaïeva grâce à deux expositions prévues à l’initiative des Archives Municipales sur les grilles du parc F.Pic, et à la bibliothéque, une projection du doumentaire « Elégie de Paris : Marina Tsetaïev"a ce soir à 20H au théâtre qui sera suivid’un débat, précédé par la pose d’une plaque au 65 Rue JB Potin où elle a vécue et la parution d’un livre « La maison de Vanves »aux éditions du Cerf.... sur lesquels nous reviendrons demain.

    Mais ces journées du Patrimoine sont l’occasion de découvrir ou de re-découvrir un patrimoine aussi cher au cœur des vanvéens que de sa communauté scolaire : Le lycée Michelet. Avec une seule visite prévu à 14H samedi. Et une nouveauté cette année : Un livre est vendu depuis quelques jours dans les librairies de Vanves (15 €) intitulé « Le lycée Michelet entre cours et jardin » édité par les Editions du Bout de la Rue dont les bureaux sont juste en face des deux pyramides choisies comme couverture. L’auteur sera d’alleurs présent au lycée Samedi pour dédicacer son livre.

     

     

    MICHELET ENTRE COUR ET JARDIN

     

    Il s’agit d’un livre historique et actuel, signé par la journaliste Danielle Michéle-Chich qui avait déjà réalisée un livre semblable sur le lycée « Henri IV entre potaches et moines copistes », avec les photos de Matthieu Silberstein. « Ce livre a été fait dans l’esprit du lycée Henry IV.  L’objectif est de faire découvrir le lycée actuel et passé. Afin de permettre aux anciens éléves de retrouver l’ambiance de ce lycée. Il n’y a pas eu beaucoup d’évolutions en tant que bâtiments, perspectives, en dehors de leur réhabilitation et de leur réaménagement interne. Ce qui leur permet de retrouver des lieux où ils ont joué et travailler, même s’il n’y a plus ces grands dortoirs et réfectoires. Il montre le lycée actuel avec les filiéres artistiques, littéraires, les classes prépatoires, et permet de voir ce qui s’y déroule et s’y vit pour ceux qui ne le fréquentent pas » indique Francine Aurand (Edts du Bout de la Rue).

    La journaliste s’est imprégnié de ce lieu, a rencontre profs, éléves, anciens et actuels, personnels administratifs et de services, a demandé des témoignages qui sont présentés tout cru, avec les mots habituels de chaque témoin,  des anedoctes amussantes, et rappelé bien sûr ce qu’a écrit Maurice Druon sur ce lycée. Elle a rassemblée des documents anciens qui accompagnent les photos actuelles, et surtout expliqué ce qui s’y déroule aujourd’hui et qui pourront étonner, car il s’en passe des choses positives derrière ces hauts murs. Comme l’écrit Patrick Sorin dans la Préface, Michelet c’est « un lycée dont l’identité se situe entre histoire et modernité », « où les relations sont intenses jusqu’à être atypiques », « où il se passe toujours quelques choses », « qui a une âme, où l’on partage un sentiment rare d’appartenance » et « dont « la partition quotidienne est orchestrée dans la confiance et la sérénité »

    Enfin avec Francine Aurand et Joël Corno, cette journaliste et ce photographe ont crée ce livre, mis en page, dans un format un peu original, avec textes et photos. « Les premiers retours sont intéressants, car la plupart disent « c’est notre mémoire », « c’est l’esprit Michelien qui transparait » dont beaucoup ont la nostalgie. Ce lycée où beaucoup sont fiers de travailler, que ce soit les éléves, mais surtout leur parents impressionnés par la visite que le proviseur organise lorsqu’ils accompagnent le premier jour de la Rentrée leur enfant qui entre enn sixiéme at collége, que les professeurs et les proviseurs qui se sont succédés en laissant toujours des traces et constructives » indique Francine Aurand qui ajoute que « ce livre valorise la ville de Vanves ».

  • A VANVES UNE SEMAINE MARQUEE PAR LA RUSSIE ET LA POESIE

    Cette semaine sera marqué Le mercredi 15 Septembre par l’installation officielle du nouveau commissaire de Vanves, une jeune femme, Camille Chaize qui est sorti Major de sa promotion de l’ENSP en Juin 2010 ;  le jeudi 16 Septembre 2010 par la présence de Gérard Larcher, président du Sénat, à Vanves qui viendra plancher à 20H devant les grands électeurs des Hauts Seine (dans la perspective des élections sénatoriales de Septembre 2011) à l’invitation des 4 Sénateurs UMP du 92 dont Isabelle Debré ;  par l’inauguration des locaux de France 3 le vendredi 17 Septembre, et une grande rencontre de basket Stade de Vanves – Chatres au palais des Sports Robert Charpentier le 18 Septembre à 20H, et surtout les journées du patrimoine  qui auront pour théme dans notre commune « Vanves et la Russie » avec un hommage à Marina Tsvetaïeva, illustre poétesse russe qui vécut à Vanves Jean Baptiste Potin entre Juillet 1934 et Juillet 1938. La municipalité doit inaugurer samedi une plaque commémorative au 65 de la rue JB Potin, samedi 18 Septembre. Deux expositions sont prévues à l’initiative des Archives Municipales sur les grilles du parc F.Pic, et à la bibliothéque, une projection du doumentaire « Elégie de Paris : Marina Tsetaïeva le 18 Septembre à 20H au théâtre qui sera suivid’un débat. Nous reviendrons sur le Forum des Asssociations de ce dimanche qui a commencé sous la pluie et s’est terminé sous le soleil, tout à fait représentatif de cette riche vie associative vanvéenne.

     

    MARINA TSVETAIEVA ET L’INADMISSIBILITE DU MONDE

     

    « On la disait infréquentable, infidéle en amour comme en amitié, d’une nourceur colérique, d’humeur toujours mélancolique. Elle-même se définissait comme unefrondeuse. Elle fut sans doute toute cela, et peut être pire. Mais elle était aussi la Tsvetaïeva, un des plus grands écrivains russes de l’entre deux guerres, aux côtés de Pasternak, dont elle fut l’intime, Mandelstam et Akhmatova. Comme eux, elle aura connu connu l’exil contraint, les désilusions et les persécutions d’un régime de fer et de sang » écrit l’un des spécialistes de cette poétesse, Thierry Clermont. Elle s’est installé à Paris en 1925, après 3 ans d’exil en Tchécoslovaquie, où elle est resté 14 ans entre  Meudon, Clamart et Vanve où elle choisit de vivre en 1934 au 65 de la rue JB Potin. Elle avait déjà publié deux recueils de poémes au moment de la Révolution d’Octobre. Son  mari qui avait rejoint les rangs de l’Armée blanche et surtout elle avait été très marquée par la mort de sa seconde fille. 

    « La communauté russe exilée se méfie de cette femme incontrôlable, obsédée par une soif inextinguible d’absolu et qui dénonce le stalinisme tout en louant Maïakovski, poéte proche du régime. Elle frappe à la porte de la NRF, écrit à Gide et à Anna de Noailles, dont elle avait traduit en russe un roman, sans succés. Seule avec ses deux enfants, elle ne vit alors que de subsides, de traductions et de l’aide des rares amis » raconte Thierry Clermont. « Durant cette période, elle délaisse la poésie au profit de la prose, s’échinant avec brio, à poétiser son quotidien dans une incessante quête spitiruelle : « Le verbe – seconde chair de l’homme ». Cet aspect essentiel de son art est au cœur du premier tome de ses oeuvrs complètes, qui en comptera trois avec « L’art à la lumière de la conscience ».  Dans ses textes intimistes, elle évoque la figure de ses parents, avec le portrait de son pére,  revient sur ses amitiés littéraires, notamment celle nouée avec le pluis français des poétes russes, Max Volochine… C’est à Vanves qu’elle a su trouver les accents les plus purs, « l’histoire de Sonetchka » étant son chant du cygne». De textes rassemblés dans « carnets » publiés en 2008 aux éditions des Syres   

    Mais voilà, comme entretemps son mari a viré de bord et pris le parti des bolcheviques où il grimpe dans les échelons en animant le réseau parisien du NKVD, futur KGB, en étant impliqué dans l’assassinat d’un opposant – ce qui le contraindra à rejoindre Moscou en 1937, « d’indésirable Marina Tsetaïeva passe au statut de paria au sein de la communauté russe. Elle s’entête à être ni blanche, ni rouge, restant l’insoumise ». Elle le rejoindra en 1939 et « brûlera les aîles qui lui restent sur le sol natal (La rodina en russe). « Trop a toujours été la mesure de mon monde intérieur » écrira t-elle. Trop tard. Un jour d’été, en 1941, à bout de forces, Marina se pend dans un bourg de la lointaine Tatarie où elle avait été reléguée…Son corps sera jeté dans la fosses commune…Quelques semaines plus tard, Sergueï est fusillé. Mour, son fils, mourra au front en 1944 à 25 ans. « Selon son compatriote, l’ex-dissident Joseph Brodsky, la voix de Marina « résonnait de quelque chose d’inconnu et d’effrayant pour l’oreille russe : l’inadmissibilité du monde ».  Voilà résumé en quelques lignes la vie d’une poétesse russe qui a vécut à Vanves une partie de sa vie et auquel la villerendra hommage et rappelera le souvenir à l’occasion des Journées du Patrimoine.