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ministére

  • ROBERT THIRION « NOTRE PERE DE VANVES » (suite et fin)

    Robert Thirion, « notre pére de Vanves » célébrera ses 90 ans par une messe d’action de grâce qui devrait rassembler beaucoup de monde. Elle sera suivie d’un apéritif dans la grande salle paroisssiale. Il célebrera aussi ses 60 ans de sacerdoce puisqu’il a été ordonné Prêtre un 21 Juin 1961 à la Cathédrale Notre Dame de Paris. Nous continuons de rappeler les 90 ans de sa vie et surtout de son ministére dans différentes paroisses qu’il raconte à la manière de Picasso dans son livre « un gamin de Paris »

     

    II - LES CINQ VIES COLOREES DU PERE THIRION

     

    Il a vécut une trentaine d’années à Issy Moulineaux, où il a connu  tout d’abord sa période Bleu à Saint Etienne, échappant à un poste de préfet dans un collége catholique, mais au rôle d’aumonier pour de nombreux groupes de jeunes de cette paroisse, rassemblés au sein des scouts, guides, J.O.C., sans parler des cathéchismes, des écoles libres d’Issy. « Tout était bleu, nous nous retrouvions entre jeunes prêtres autour du pére Liége et d’autres animateurs du renouveay théologique ou pastoral, entre aumoniers de secteur de la J.O.C, de l’ACO…Nous repensions l’église, indépendamment de vieilles structures que nous supportions plus ou moins bien ». Le curé de Saint Etienne le fit nommer responsable de la chapelle de Saint Bruno sur les hauteurs d’Issy à côté du fort et prés des futurs ZAC Rodin avec ses tours et quartier des Epinettes. Ce fut sa période Rose de la couleur des briques de la chapell qui avait été confiée jusque là aux fréres de la Charité, pendant 12 ans. Il a ainsi côtoyé une population cosmopolite, composée d’italiens, de portugais, d’espagnols, d’armébiens, les familles des gardes mobiles, des ingénieurs militaires, des informiéres de l’hôpital Percy. « Du Presbytére, moderne et confortable, nous avions une vue panoramique sur Paris et nous avons souvent prié, au cours des chemins de croix du venndredi saint dans les rues du quartier en contemplant les lumières de la ville ». Il y vécut Mai 1968 « alors que les gardes mobiles s’affrontaient avec leur fils, étudiants ».

     

    Mais il a surtout rencontré les répercussions de Mai 68 lorsqu’il a rejoint l’équipe sacerdotale de Malakoff en 1971 à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse. Ce fut sa période Fauve  par raport aux deux précédantes, « car mes confréres qui prenaient plaisir à s’affronter comme des lions, au cours des réunions d’équipe hebdomadaire étaient, chacun à sa manière, des pasteurs très généreux, et très missionnnaires. Mais les coups de griffres étaient fréquents entre eux » raconte t-il en dressant le portrait attachants de ces prêtres. Elle fut suivie d’une période Verte aux Blagis en 1984 où il est resté 10 ans. « A 74 ans, je retrouve la même joie de m’avancer vers l’autel de Dieu, la joie de ma jeunesse » dans cette église « implantée à un carrefour de zones pavillonnaires et résidentielles et de cités HLM où se côtoient de nombreuses nationalités » écrit il.

    « Même si la reléve n’apparait pas à l’horizon 2000 on est heureux d’être aujourd’hui prêtre au milieu d’un peuple chrétien qui prend de plus en plus de responsabilité et où, depuis des années, se sont nouées de nombreusees amitiés. Le Vert de l’Espérance n’est pas que conventionel. Jean XXIII voyait le Concile comme un printemps de l’église, nous sommes toujnours à cete saison des recherches, des initiatives, des réflexions, des conversions portées par la prière de tous « les ouvriers de l’Evangile » selon l’exporession de Mgr Favreau » ajoute t-il dans ce livre écrit la dernière année de son  ministére aux Blagis. Il confie à travers ses 72 pages « qu’il n’a pas vu se lever de vocations sacerdotales durant son ministère, mais il a eu la joie d’accompagner des vocations religieuses » en citant Annie qui entra chez les Petitees Sœurs de l’Assomption, Jacqueline chez les Carmélites (de Noisy le sec), Geneviève dans une fraternité en Savoie (notre Dame d’Espérance).

     

    Vanves et sa période Rouge et Or, « pour les enfants, pour le soleil couchant. C’est la période de la retraite, depuis plus de 16 ans » » confie t-il dans son bureau de la paroisse Saint Remy. Ne disait il pas dans ce texte paru le 2 Mai 2010 dans Sel et Lumière et titré : « Prêtre toujours….Laïc encore » et qui résume parfaitement bien ces 90 ans  : « C’est dans ce peuple de Dieu que je veux être prêtre pour toujours parce que ce peuple des faubourgs et des banlieues parisiennes a toujours porté mon sacerdoce. Que serais-je sans vous ? Vous m’avez aidé et vous m’aiderez encore à être, à la suite de Jésus, « un homme pour les autres ». C’est si difficile, aussi bien pour un laïc, une religieuse ou un prêtre ! ».