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Vie Locale - Page 261

  • DERNIER HOMMAGE A MONSIEUR STADE DE VANVES

    Vanves a rendu hier après midi un dernier hommage à Maurice Magne à Malakoff. Beaucoup des participants se demandaient bien pourquoi cette Chapelle Saint Marc avait été choisi au lieu de l’église Saint Remy au cœur du centre ancien de notre ville où cet homme a laissé sa marque d’entrepreneur de bâtiment. Bernard Gauducheau entouré de maires adjoints, dont Maxime Gagliardi, François Praud, président du Stade de Vanves qui lui a succédé, entouré de nombreux stadistes, ont paricipé à la cérémonie avec Guy Janvier, conseiller général, Gilbert Chauvin, restaurant et des amis. La chaleur ne manquait pas durant cette cérémonie, temporel et intemporel, avec l’émotion causé par la perte d’un être cher et apprécié de tous, même si « bien sûr, c’était inéluctable…Mais c’est toujours très difficile de quitter quelqu’un qui vous est cher  » comme l’a reconnu François Praud qui lui a rendu hommage. Il a parlé de l’orphelin, enfant de Belleville, de la Butte, de Montmartre, du bâtisseur – « Il a bâti le stade comme il a construit les bâtiments qu’il a édifié : avec des fondations profondes et solides. Il a organisé le Stade comme il a organisé son entreprise avec rigeur, sérieux » - du stade bien sûr dont il a pris les reînes en 1968, alors que sa gestion « trimbalait » et l’a dirigé pendant 25 ans de « main de maître en favorisant le développement du sport, en maintenant l’étyhique et l’esprit sportif en imposant de régles de gestion saines, en responsabilisant les dirigeants : « Mon vieux, me disait il, si tu laisses partir les finances, t’es foutu ! »… et du farouche défenseur des bénévles « sans lesquels rien n’aurait été posssible... Il aurait pu tout aussi bien faire une carrière politique mais son monde c’était le monde associatif, la loi 1901, Pierre de Coubertin, loin du « bling blong » et du « sport business ». Il n’a manqué de citer du bilan  sportifs de ses 25 ans de présidence stadiste : Hand champion de France, Cross du Pèlerin, Gala des enfants. Il a terminé par l’homme et ses passions : La peinture. « C’était son dernier passe te’mps. Sur la terrasse, il laissait aller son imagination et le résultat était toujours étonnant ». Et le bateau : « A l’heure où certains se mettent à la retraite, lui, entrepriit de passer son permis bateau, pas le permis « pêche-promenade », mais le permis au long cours des navires de commerce, rien que pour le plaisir. Sur son Mad Maxd, il parcourait les côtes de l’Atlantique et il connaissait tou les rochers des Glénans ». Après une cérémonie simple avec la lecture des Béatitudes, Maurice Magne a été inhumé au cimetière de Vanves.

  • 20 ANS D’AMANDINE A VANVES : UN GRAND BONHEUR POUR LE COUPLE CHAUVIN

    Vanves Au Quotidien a passé une dernière soirée à l’Amandine avec Gilbert Chauvin, comme beaucoup de fidéles l’ont fait ces derniers jours. Il raconte une infime partie de ses vingt ans passés à Vanves avant de recevoir tous les amis de l’Amandine lundi soir.   

     

    Gilbert Chauvin : « Mon grand bonheur est d’avoir formé des tas de jeunes à ce métier ! »

    Vanves Au Quotidien – Qu’est ce qui vous a amené jusqu’à Vanves ?

    Gilbert Chauvin : « L’histoire de la vie est très amusante. Je partais à Tours et le hasard m’a amené ici. J’ai eu un coup de foudre. Et j’y suis resté, avec ma femme qui n’était pas du tout du métier. Le décor, le site nous a plus.  Alors que j’étais arrivé en 1976 à Paris dans le 8éme, comme Linda de Suza avec ma valise, une vieille Ford Tonus, une petite TV portable, et à peine de quoi payer ma chambre de bonne. A cause de ma femme, après avoir fait des relais château, des restaurants étoilés, comme serveur… et maître d’hôtel.  34 ans après, je peux quitter Paris la tête haute.

     VAQ – Quelles ont été vos premiers contacts avec les vanvéens ?

    G.C. : « J’ai eu la chance, dans mes jours, d’avoir comme client madame Roche mére, avec ses deux copines. Elle m’a demandé si j’avais été voir monsieur Orillard qui était alors le maire de Vanves. « Faites le vite parce qu’il est très susceptible » m’a-t-elle confiée. Mais voilà, dix minutes après qu’elle m’ait invité à le faire, celui-ci entrait au restaurant avec 8 personnes. Et j’ai eu  avec lui, des liens commerciaux et affectifs parce qu’il a fait parti des rares vanvéens qui ont beaucoup fréquenté mon restaurant avec sa famille, et surtout son fils que peu de gens connaissait. La dernière fois qu’il est entré à l’hôpital, il est venu me dire en revoir en me disant : « Vous ne me reverrez peut être pas ! ».

     VAQ -  Vous n’avez pas hésité à participer aux animations de Vanves !

    G.C.  « Le salon des entreprises, les écrivains et la gastronomie avec un hommage à Rabelais, la course des garçons de café, des soutiens aux équipes du basket, et à la course de Vanves (la Vanvéenne) dont nous avons été les premiers sponsors avec le Pavillon de la Tourelle. Beaucoup n’ont pas compris que deux restaurateurs pouvaient s’associer ainsi, parce qu’entre voisins, nous pouvons très bien vivre ensemble dans le même métier. Ces derniers temps, ce fut ces soirées jazz  qui ont attiré beaucoup de monde car j’ai eu la chance de travailerr dans des lieux bercés par ce style de  musique, dans des caves à Chinon, avenue Matignon où j’ai vu Bill Collman et d’autres grands

    Enfin, j’ai cherché à rassemblé le vendredi matin lors d’un repas, les restaurateurs de Vanves quels qu’ils soient de Vanves et des communes aux alentours, où on mangeait un tripoux, un civet, un plat auvergnat…ce qui permettait de se rencontrer amicalement sans prétention chez l’un et chez l’autre. J’ai encore des retombées de gens qui viennent me voir grâce à cela. Des liens qui sont restrés sincéres.

     VAQ – Et à être un précurseur dans de nombreux domaines autour de la gastronomie  ?

    G.C. : Avec la Grousse notamment car j’ai eu le privilége de recevoir l’équipe qui menait la réhabilitation du lycée Michelet, tant du Conseil Régional que de l’entreprise Léon Grosse. Ils avaient pris leurs habitudes dans mon restaurant. Et ce sont eux qui m’ont fait découvrir la grousse. J’ai trouvé ce gibier tellement formidable que j’en suis devenu amoureux et j’en ai fait mon embléme. Il vient d’Ecosse, et peut se comparer au cocq de bruyére en France.  

    Il ne fait pas oublier l’autruche et le kangourou car j’aime avoir toujours quelque chose que les autres n’ont pas. Mais voilà, certains clients ne voulaient pas venir car je faisais ce genre de plats. Maintenant, on conseille de manger de l’Autruche parce que c’est une viande diététique. Et je le dis depuis 20 ans.

     VAQ – Quel regard portez-vous sur ces 20 ans de vie professionnel à Vanves ?

    G.C. : « C’est un beau provilége d’avoir pu tenir 20 ans à travers toutes les crises. La chance que j’ai eu est d’avoir vu ma femme passer en cuisine alors qu’elle n’était pas du métier. Ce qui nous a sauvé !   Et nous avons réalisé un rêve que nous avons concrétisé pendant 20 ans. J’ai beaucoup de retour ces derniers jours de clientèle énorme.

     

    VAQ – Quels personnages vous ont marqué ?

    G.C. : « Un des personages qui m’a beaucoup marqué est sans contexte Gérard Orillard, puis  le mari d’Isabelle Debré, enfin  Didier Morin qui avait eu l’idée d’installer le conservatoir dans le bas de Vanves là où il y avait Julie Lescaut. Cela aurait été merveilleux pour Vanves. Et puis j’ai eu la visite de Bernard Pivot, Jean Michel Jarre…

     VAQ – Et tous ces jeunes que vous avez formé ?

    G.C. : « J’ai eu la chance d’avoir le meilleur apprenti national, de former des jeunes exceptionels dont un qui est, à l’heure actuelle, un des sommeliers les plus renommés qui a travaillé à la Tour Eiffel, le Lyon d’Or à Romorantin, dans de grands établissements en Angleterre et maintenant en Bretagne. Dernièrement, j’ai une gamine qui vient de réussir son BTS et que j’ai pu faire recruter dans une entreprise malgré son physique. Enfin, je me suis bagarré pour qu’un jeune reste à l’école alors qu’il ne voulait pas le garder, avec lequel j’ai fait ses cours, et qui est aujourd’hui responsable au palais des sports d’une équipe de 12 personnes. C’est cela ma fierté, mon bonheur d’avoir former des jeunes dont beaucoup sont passés dans des établissements vanvéens  comme Le Petit Vanves. L’Amandine a été un grand formateur d’apprenti.  Et j’aurais eu le privilége d’être reconnu par les écoles….

  • LES RENDEZ-VOUS DE LA SEMAINE A VANVES

     

    Mercredi 23 Juin

    A 19H à la Mairie : Réunion des Comités Consultatifs « Sécurité, Circulation et Stationnement », et « Environnement et Développement Durable » sur le PLU avec présentation des grandes lignes du zonage, du futur règlement.

    Samedi 26 Juin

    A 20H30 au Théâtre Le Vanves : Gala gymnastique volontaire