22 délibérations étaient inscrites à l’ordre du jour du Conseil Municipal Mercredi soir dont une très importante : le budget 2019 de la commune où sont inscrits 43,1 M€ pour le fonctionnement et 17,9 M€ pour l’investissement sur lequel le Blog reviendra. Comme l’a montré l’ambiance sereine qui régnait ce soir là salle Henri Darien, en présence du ministre/conseiller municipal Gabriel Attal, pas de vague, ni à droite, ni à gauche – même si cela négocie dur en coulisses en vu des municipales de 2020 – on gére les affaires courantes comme le notait Jean Cyril Le Goff (LREM) lors du débat budgétaire, ce qui valut une réplique de Bernard Gauducheau (UDI) : «S’engager sur la médiathéque, l’éducation, la culture comme la ville le fait, c’est loin de gérer les affaires courantes». Même pas de question des élus socialistes, écologistes ou en Marche comme à l’habitude, mais un voeu du communiste Boris Amoroz qui a quelque peu réveillé l’assemblée communale en fin de réunion.
Son vœu qui concernait le projet Woodeum sur la porte Brançion inscrit à l’appel à projet «Inventons La Métropole du Grand Paris » proposait que le conseil municipal décide d’exercer le droit d’initiative auprés du préfet des Hauts de Seine pour obtenir la mise en place d’une concertation préalable avec consultation citoyenne de la population. Boris Amoroz a expliqué que "le maître d’ouvrage (Woodeum) avait décidé de ne pas organiser une concertation alors que la ville s’y est engagée. Or la population vanvéenne demande depuis des années la requalification et l’aménagement de cet espace. Force est de constater que la décision a été prise sans échange avec la population. Une réunion publique s’est déroulée en Mars 2018, mais elle s’est limitée à une simple information à la population. Les vanvéens n’ont pu exprimer suffisamment leurs souhaits, leurs avis, sur les possibilités d’aménagements de cet espace, ainsi que sur le projet retenu par l’appel à projets » a-t-il expliqué
«Ce vœu obéit à de louables intentions. Toutes les opérations ayant un impact public sur l’espace public, ont fait l’objet d’une concertation des citoyens, depuis 18 ans. Cette opération afait l’objet d’une réunion publique avec 200 vanvéens où toutes les questions ont été posées. Une majorité des présents l’a d’ailleurs approuvé» a répondu Pascal Vertanessian (UDI) adjoint au maire à l’urbanisme qui a expliqué que "la volonté du maire a toujours été de requalifier ce site accidentogéne et délaissé. Un avis de l’autorité environnementale sera rendu fin Juin. Le public pourra donner son avis lors d’une procédure de consultation électronique. D’autres phases de concertation sont prévus sur le requalification des aires de jeux notamment avec les jeunes» a-t-il annoncé
« On ne peut pas dire qu’à la réunion de Mars 2018 ? il y ait échange et dialogue. Lorsque vous dites qu’il y a eu une forte adhésion, sur quoi reposez-vous cette affirmation ? Pas de sondage, ni de véritable consultation » a répondu Boris Amoroz (FG./PC) qui a demandé une véritable réflexion sur ce projet qu’il n’est pas question de remettre en cause. «On est très attaché à ce que tout le monde s’exprime sur un tel projet dans ce contexte de Grand Débat National que nous avons vécu. On n’est pas sur un projet qui va changer l’environnement, mais qui va changer quelque chose dans ce lieu « pourri ». Je préfére voir se réaliser une tel projet plutôt qu’une décharge ou un dépôt de la ville de Paris ou une station GNV pour les poids lourds… » a déclaré Gabriel Attal (LREM). «Je vous fais remarquer, monsieur le conseil municipal, que le droit d’initiative ne concerne pas que les questions d’environnement !» lui a fait remarquer Boris Amoroz (FG/PC). «Rien n’est ficelé, rien n’est définitif ! Il y aura une enquête publique ! C’est un combat d’arrière garde » a répliqué Bernard Gauducheau qui a fait voter contre ce vœu, les socialistes s’abstenant.