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TRAVAUX - Page 5

  • QUI ETAIT LOUIS VICAT DONT UNE RUE PORTE LE NOM A VANVES

    Qui était Louis Vicat dont une rue de Vanves porte le nom entre les immeubles du Plateau et Le Périph,  entre les portes de la Plaine et Brançon. Un site d’informations spécialisé dans le BTP (Bâtiments Travaux Publics), l’architecture et l’urbanisme, Bati-Actu a apporté durant cet été un éclairage intéressant :

    Louis Vicat est né à Nevers en 1786, mais sa famille part rapidement s'installer en Isère. Son intelligence est remarquée par son oncle, un professeur de mathématiques, qui le présente à Joseph Fourier, alors préfet du département et lui-même génie des mathématiques. Ce dernier lui conseille de se présenter au concours d'entrée de la prestigieuse école Polytechnique, concours qu'il réussit en 1804. Deux ans plus tard, il intègre l'Ecole des Ponts & Chaussées et en sort diplômé comme ingénieur ordinaire de 2e classe. Il est affecté dans le Lot, où il doit superviser la construction d'un pont entre Souillac et Lanzac, sur la Dordogne, une rivière tumultueuse qui connaît des crues dévastatrices. Sa mission est compliquée puisque les moyens manquent. Le jeune ingénieur cherche alors à concevoir un ouvrage solide et peu coûteux et se penche sur la question de la prise de la chaux des piles du pont dans l'eau. A force de travail, il invente la «chaux surcuite», à base de calcaire et d'argile, tout en élaborant la théorie de l'hydraulicité des chaux. Les Romains employaient déjà un liant naturel, à base de cendres volcaniques pour leur mortier, mais le principe avait été perdu au cours des siècles.

    En 1818, Louis Vicat présente ses travaux devant l'Académie des Sciences, où siège notamment Gay-Lussac, un autre savant français de renom. Systématiquement, l'ingénieur a analysé la chimie des roches susceptibles de produire par cuisson le meilleur liant artificiel possible pour obtenir du ciment. Il ne dépose pas de brevet, considérant qu'il était redevable à la collectivité pour sa formation scientifique. Et c'est donc un entrepreneur écossais du nom d'Aspdin qui s'en empare en 1824, raison pour laquelle on parle encore aujourd'hui de «ciments Portland» du nom d'une île où l'on extrait des roches calcaires de qualité (qui n'entraient pourtant pas dans la composition du ciment). En 1833, un autre polytechnicien installe des fours à chaux en Ardèche. Son nom : Léon Pavin de Lafarge.

    Mais Louis Vicat poursuit ses travaux. Honoré de Balzac s'étonne de cette situation. Il écrit : «Quelle sera la récompense de Vicat, celui d'entre nous qui a fait faire le seul progrès réel de la science pratique des constructions ?» en ajoutant : « Grâce à ses découvertes, Louis Vicat permettra l'audace la plus folle aux bâtisseurs de ce 19e siècle ». Reconnu de son vivant par ses pairs, l'ingénieur se voit attribuer une rente de 6.000 francs or par François Arago qui déclare : «Une conclusion ressort avec l'évidence : c'est en supposant l'art des constructions tel qu'il était en 1818 avant les recherches de M. Vicat, la plupart des grandes entreprises en cours seraient entièrement paralysées par des considérations de temps et de dépenses… », mettant en parallèle les économies que faisaient réaliser le liant artificiel.

    C'est le fils de Louis, Joseph Vicat, qui lance finalement la production industrielle de l'invention paternelle. C'est à Genevrey-de-Vif en Isère, qu'il installe la cimenterie où il développe la méthode dite de double cuisson dès 1857. Ensemble, père et fils construisent le pont du Jardin des plantes de Grenoble, un des premiers ouvrages au monde en béton coulé, une méthode qui aura de beaux jours devant elle. Et les techniciens d'aujourd'hui utilisent encore l'aiguille Vicat pour déterminer la dureté d'un béton et sa prise au cours du temps. Car le nom Vicat continue de vivre aujourd'hui à travers l'entreprise familiale, active dans le ciment, et l'instrument scientifique de mesure utilisé par les spécialistes du béton. Louis Vicat a donc laissé à jamais son nom imprimé dans la matière

  • ECRAN ANTI BRUIT FERROVIAIRE A VANVES : LA PHASE CHANTIER DEMARRE ENFIN EN AVRIL

    Enfin, 18 ans après le lancement de ce projet de lutte contre les nuisances provoquées par le trafic ferroviaire sur la ligne Paris-Montparnasse, le chantier d’installation des écrans anti-bruit,  va commencer ce printemps. Une réunion publique s’est déroulée lundi soir à la mairie de Vanves pour présenter ce chantier qui « va faire beaucoup de bruit pour le réduire » aux riverains venus nombreux. D’autant plus que d’autres chantiers sont menés en même sur celle ligne SNCF-Transilien : La rénovation des voies, le renouvellement du matériel, le chantier du Grand Paris Express…

    Occasion pour Bernard Gauducheau, maire de Vanves de rappeler l’historique de cette affaire qui fut l’un des premiers dossiers qu’il a ouvert en arrivant à la mairie en mars 2001. «Personne ne s’en était préoccupé. Et c’est le seul dossier qui n’aboutissait pas. J’avais plus de reproches que de compliments. Je ne m’en sortais pas. Car il est difficile de faire travailler ensemble, plusieurs institutions : La SNCF qui avait divorcée avec la création de RFF, à ce moment là, la ville de Malakoff qui avait appris qu’on s’en occupait, a voulu y participer, la Région et le département qui se préoccupaient du bruit généré par les infrastructures ferroviaires. On avait réussi à réunir tous les partenaires techniques et financiers sur ce dossier. Mais voilà, la compétence environnementale est passé à la communauté d’agglomération (Arc de Seine) puis à la MGP (Métropole du Grand Paris) maintenant » a raconté le maire. «Ainsi entre 2005 et 2007, une étude a été menée préconisant d’installer des écrans anti-bruit après une première campagne de mesures. Une seconde a été réalisé après une deuxiéme campagne de mesures en 2012. Et le projet a connu un coup d’arrêt après le désengagement financier de l’Etat et de RFF. Nous avons écrit au Premier Ministre, au ministre de la Transition écologique entre 2014 et 2016, nous nous sommes démenés pour aboutir à deux conventions financières qui ont pu être signées pour un montant de travaux de 13 M€ »  

    Vanves et Malakoff entre ainsi dans une phase de chantier qui s’échelonnera jusqu’en 2020 : l’objectif est de baisser de 10 Dcb les zones où le seuil de 73 Dcb le jour et 68 Dcb la nuit sont dépassées entre les gares de Vanves-Malakoff et de Clamart. Ce chantier concerne l’installation d’écrans anti-bruit, huit du côté Vanves, deux du côté Malakoff. Il s’agit de caisson métallique perforé de couleur beige de 2 à 3 m. Des travaux préparatoires sont prévus entre Avril et Mai 2019 avec les dévoiements de réseaux. L’installation des écrans anti-bruit s’effectuera entre Juin 2019 et Octobre 2020, un par un  avec dépôt des clotures, terrassement et fondation (1 mois), pose des écrans et supports (1 mois). Les travaux s’effectrueront de nuit entre Minuit et 4 H du matin, depuis la voie ferrée. Pour ce qui  est de l’isolation des façades l’étude a recensé 12 pavillons et 6 immeubles représentants 455 fenêtres et 135 logements éligibles : 100 diagnostics ont été menés, 6 logements ont été travaux, 40 restent à protéger selon un bureau d’études

  • HAUTS DE VANVES : DE MULTIPLES TRAVAUX GPSO ET MUNICIPAUX

    L’autre séquence habituel de ces réunion publique de quartier, comme c’était le cas pour les Hauts de Vanves,  lundi dernier à Larmeroux sousl’orage, concerne les chantiers, avant que le public puisse échanger avec le maire et ses élus. Le public était clairsemé ce soir là, peut être à cause de ce temps orageux et pluvieux, avec quelques adjoints au maire répartis dans la salle dont une au fond du préau qui, à chaque fois que le maire intervenait, approuvait, en imitant  les parlementaires anglais ou américains qui ont l’habitude de soutenir l’un des leurs qui intervient à la tribune, par des «yea». Un spectacle étonnant et drôle à la fois

    Les travaux ont été présenté à deux voix : Tout d’abord, un représentant de GPSO a présenté les travaux effectués das le quartier par l’interco : La rénovation de la rue A.Briand avec réfection de l’éclairage est prévue à la fin de l’année, avec bien sûr la rue René Coche. Il fallait attendre la fin des chantiers, dont celui de Niwa, qui a quelque peu bousculé ce quartier de Vanves ces dernières années. GPSO a prévu aussi la rénovation de l’aire de jeux du parc F.Pic (286 000 €). La ville a été fleuri ce printemps avec des géraniums rouge et jaune. Enfin, après cet hiver particulièrement neigeux, 19 nids de poules ont été traités

    Le maire adjoint chargé de l’urbanisme a présenté les grands travaux de la ville qui concerne deux grands équipements sportifs de la ville : Tout d’abord la tribune du PMS André Roche qui donne l’impression de traîner. « Mais il fallait régler la réfection du mur mitoyen avec les pavillons derrière, en faisant des protocoles permettant cette réfection au début de l’année, et en la réalisant, ce qui est en cours » a-t-il expliqué. Avant d’entamer la réfection elle-même avec deux extensions de part et d’autre. La ville en profitera pour rénover le bureau des gardiens et sécuriser l’accés du stade comme du côté JB Potin, avec ce tourniquet qui empêche l’intrusion de deux roues.   Ensuite, la piscine avec le ravalement du bâtiment (400 000 €) dont le chantier a commencé fin Mai. «On avait commencé par rénover les installations de traitement de l’eau à l’ozone (1 M€) et non au chlore, et avant, par le changement des baies vitrées après la tempête de 1999. Il restera la mise aux normes et le réaménagement des vestiaires. Enfin l’éclairage du gymnase André Roche