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Sports - Page 50

  • BASKET : EN PLEIN ESSOR A VANVES MALGRE UNE FRAGILITE EN ILE DE FRANCE

    Vanves serait en 4éme place du championnat dans sa poule après avoir battu deux de ses leaders, Tremblay, et Poligny Jura Basket sur ses terres  donnant aux vanvéens une première victoire en déplacement. En tous les cas beaucoup de vanvéens suivent de prés l’évolution de cette équipe première de basket du stade de Vanves qui fait beaucoup parler d’elle. Il est intéressant de noter que l’institut régional du sport (IRDS) avec l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme (IAU) de l’Ile de France viennent de publer  une étude qui passe au crible la pratique du basket en Île-de-France, sport actuellement en plein essor. « Avec 60 000 licenciés et 417 clubs répartis sur un quart des communes franciliennes, le basket est bien ancré en Ile-de-France. Mais ce constat masque cependant de forts contrastes entre les départements. Très présent dans les Yvelines et l’Essonne, il l’est moins en Seine-Saint-Denis et à Paris. Aujourd’hui la poursuite de ce développement du basket francilien pourrait s’appuyer sur un effort en faveur de la pratique féminine et du jeu à 3 contre 3 en milieu scolaire. Plus généralement, la question des équipements reste, en Île-de-France, un point épineux, comme pour beaucoup de sports collectifs pratiqués en  salle » indique cette étude.


    Selon les derniers chiffres,  80 000 Franciliens pratiqueraient au moins une fois par semaine  le basket faisant de l’Ile de France,  la 2éme ligue régionale avec près de 60 000 licences recensées au cours de la saison 2012-2013.  « Le début des années 2000 a marqué un renouveau de cette discipline : au cours des dix dernières années, ce sport a connu une croissance de ses effectifs de l’ordre de 30 %  contre 12,2 % en moyenne pour la France. La région capitale est ainsi celle qui a connu le plus fort accroissement » indique cette étude avec quelques explications : « Cette discipline est très présente dans les médias depuis deux ans suscitant un regain d’intérêt. Notamment grâce à la présence de nombreux français de NBA dans le championnat de France à la rentrée de la saison 2011-2012 a donné un coup de projecteur sur le basket français ;  la médaille d’argent remportée par l’équipe de France féminine aux Jeux olympiques de Londres semble avoir également profité à l’ensemble du basket français. Enfin, les équipes nationales françaises terminent l'année 2013 brillamment. Les femmes ont remporté la médaille d'argent à l'Euro féminin et l'équipe de France masculine vient de remporter, pour la première fois de son histoire, le titre européen. Nul doute que ces récents résultats vont susciter un engouement des plus jeunes pour ce sport et accroître encore la pratique ».

     

    Mais voilà, le développement de la discipline sur le territoire reste cependant assez fragile à cause d’une concurrence entre le basket et l’ensemble des sports de salle dans les enceintes sportives. « L’essor du futsal, le succès grandissant du badminton, ou la présence importante du handball obligent à un partage des créneaux d’entraînements dans les équipements déjà fortement sollicités. Dans ce contexte, les clubs peinent à fidéliser les nouveaux licenciés » constate cette étrude qui ajoute comme autre explication que ce sport est majoritairement masculin : « Que ce soit en club ou dans la rue de manière auto organisée, la pratique du basket est, en Île-de-France, une pratique essentiellement masculine »

     

    La Fédération essaie de rémédier à ces fragilités en se positionnant  aujourd’hui fortement sur le basket à 3 contre 3. « Ce jeu réservé jusque-là aux pratiques informelles est aujourd’hui réglementé par la Fédération internationale de Basket-ball. Les ligues ont pour mission d’implanter cette « nouvelle » pratique sur les playgrounds en organisant tournois et classements et en supervisant l’arbitrage. Une licence obligatoire pour participer aux épreuves a été créée à cet effet. Son coût est volontairement peu élevé, la fédération cherchant  ainsi à attirer de nouveaux licenciés. Pour la même raison, elle contribue également au développement de cette discipline au sein des établissements scolaires ». Enfin, elle essaier de développer le basket féminin : «  La masculinisation de la pratique du basket est particulièrement marquée en Île-de-France. Alors que les femmes représentent 38% des licenciés au plan national, elles n’en regroupent que 26% dans la région. En fait, avec l’arrivée en France du modèle américain, plus athlétique et masculin, l’image de ce sport s’est fortement « virilisée ». Cette faible représentation des femmes dans le basket s’explique également par la difficulté, pour les équipes féminines d’accéder aux équipements et par le manque d’entraîneur ayant l’ambition de les encadrer. Aujourd’hui la situation est telle que les effectifs féminins sont parfois insuffisants pour la mise en place d’une équipe dans le club ».

  • LAURENT LACOMERE SE SOUVIENT : MES RENCONTRES AVEC ALAIN MIMOUM AVEC QUI J’AI COURU AU CROSS DU PELERIN DE VANVES

    Laurent Lacomére, maire adjoint chargé de la Sécurité a été un adepte de la course à pied au Racing Club de France, à la section Athlétisme du Stade de Vanves qui l’a amené à rencontrer Alain Mimoun qui vient tout juste de nous quitter : « J'ai rejoint les rang du Racing Club de France un dimanche matin d'Octobre 1951. J'avais alors 15 ans et Alain Mimoun en avait le double. Il n'avait pas encore gagné le titre de champion olympique mais il était déjà une idole. Il il était devant moi… Tous les athlètes, y compris les plus modestes et les plus jeunes, le tutoyaient et l'appelaient par son prénom, moi, paralysé par  l'émotion,  je lui  ai dit : « bonjour Monsieur ». Il m'a regardé droit dans les yeux est m'a répondu « toi, tu es bien élevé !  »

     

    « Par la suite, au gré des entrainements et des compétitions, il m'arrivait de parler « course à pieds » avec lui. Ses propos reposaient toujours sur les mêmes valeurs: le travail, l'effort, le sérieux, la ponctualité.  Pour lui, la réusite ne pouvait être que le résultat d'une souffrance, il ne connaissait pas la facilité. Son  patriotisme n'avait d'égal que sa vénération par sainte Thérèse de Lisieux! Mais il en parlait peu. Blessé au pied lors  de la glorieuse conquète du mont Cassin par les Français,  en 1944, il s'est sauvé de l'hopital militaire de campagne afin d'échapper  à l'amputation prévue par les chirurgiens. Il en parlait de temps à autres pour montrer sa défiance envers les médecins militaires de l'époque » continue de raconter Laurent Lacomére. « Plusieurs années plus tard nous nous sommes retrouvés à Vanves pour courir au cross du Pèlerin, en catégorie « vétéran ». Il avait 55 ans et moi 40. Inquiet comme d'habitude, il voulait absoluement gagner  et il me harcelait de questions sur la valeur des concurrents et sur les difficultés du parcours. Il m'a demandé de mener la course en partant très vite pour   « tuer » ses éventuels adversaires et pendant la course, il me disait tous les dix mêtres: « vas y ! », « méne !  Vas y ! ». Bien évidemment, au bout d'un tour, j'étais dans le rouge et mon mollet a explosé devant le resraurant de la Tourelle. Il s'est retourné, m'a « enguelé » et dit : « c'est rien !  Viens ! ».  Bien sur il gagné le cross et sa joie était celle d'un insatiable compétiteur. Enfin, nous nous sommes vu pour la dernière fois  il y a une dizaine d'années lors d'une réunion RPR. Anonyme dans la foule, je l'ai vu et  nous sommes tombés dans les bras l'un de l'autre. Paul Philippart, journaliste, a été témoins des brêves retrouvailles qu'il a pris en photo. Alain, c’est un grand champion et plus encore, un homme d'exception, un modèle pour tous les jeunes de  banlieue ».

  • TOUR DE FRANCE, TOUR DE VANVES : LA PETITE REINE, UNE PASSION !

    A l’occasion de ce centième tour de France, le Blog Vanves Au Quotidien revient sur ces deux passages de la grande boucle à Vanves et surtout sur cette course cycliste organisé à Vanves pendant plusieurs années et qui bloquait toute la ville pendant une soirée.

     

    L’histoire du Tour de France et Vanves est mince. Il a rapidement traversé Vanves le 23 Juillet 2006  entre 14H et 14H15, avenues  de la Paix, du Général de Gaulle et Bd du Lycée dans la dernière étape qui a amené les coureurs cyclistes d’Antony au Champs Elysées. Ils défilaient encore lorsqu’ils sont passés à Vanves avec les maillots jaune, vert, à pois devant le peloton, ce qui a permis aux vanvéens de bien les voir. France 2 a retransmis les images en direct sans citer notre ville car les commentateurs interviewaient et rendaient hommage à Jean Marie Leblanc, directeur du Tour qui vivait sa dernière boucle avant de passer la main. Pendant ce temps là, tout autour du trajet emprunté par le Tour, tout était bloqué et embouteillé à Vanves

     

    Il était passé une première fois en 1986 lorsque la caravane était resté 4 jours dans les Hauts de Seine avec prologue à Boulogne,  1ere étape qui est partie de Nanterre, pour traverser une partie du département vers Saint Quentin en Yvelines, avec passage à Vanves Avenue Antoine Fratacci et Bd du Lycée et le départ de la 2éme étape à Levallois. Bernard Roche, notre collectionneur,  se souvient de ce passage auquel il avait assisté avec Roger Aveneau à ses côtés. « Bernard Hinault n’était pas très content, critiquant les organisateurs : « C’est un scandale de faire un championnat du monde des bottes de paille et ce n’est pas sérieux pour le cyclisme ».  Enfin, certains de ces champions sont venus  se fournir  et s’équiper chez Turino installé  rue Paul Lefebvre et tenu par André Mollard

     

    Rappelons tout de même que Vanves a eu pendant plus d’une quinzaine d’années,  son critérium. Cette course de vélo qui se déroulait généralement le premier Vendredi de Juin en soirée, était née de la rencontre entre des passionnés de la « petite reine » : Lucien Robin, président du Cyclo Club d’Igny, André Mollard son vice président qui dirigeait l’entreprise artisanale Turino, et Michel Launay, président de la section cyclotourisme du Stade de Vanves avec Michel Colombier et Jean Fontaine. Les premiers cherchaient une ville prête à acueillir une course cycliste. Les seconds ont dit « pourquoi pas ! ». Et la commune de Vanves alors administrée par André Roche a donné son feu vert.

     

    La première course cycliste de Vanves s’est déroulée le premier vendredi du mois de Juin 1976. Au début, les cyclistes faisaient pratiquement 35 à 40 fois le tour de ville du Plateau au Clos Montholon, soit 4 à 5 km, avec une arrivée en côte, rue Antoine Fratacci, entre le commissariat et la mairie. Puis le circuit a été raccourci, afin de susciter l’intérêt des spectateurs qui pouvaient voir plus souvent passer les coureurs, avec une arrivée sur le Plateau, rue Jean Jaurés. « On recherchait généralement un tracé et un circuit équilibré avec une côte, du plat, des tournants » expliquaient ses organisateurs « en prenant en compte, bien sûr, les contingences de la circulation, de la sécurité routière ».

     

    Le circuit vanvéen était difficile pour les cyclistes qui souffraient généralement sur la célébre côte de l’avenue Victor Hugo le long du Lycée Michelet ou sur les pavés ( d’alors) de la rue d’Issy. Un circuit qui provoquait une course très dure, très rapide, très sélective, appréciée de surcroît par les participants à cause de nombreux prix et primes offertes par les commerçants de Vanves, et annoncé par le speaker au micro à la tribune installée à l’arrivée. « C’étaient généralement des amateurs de 27/28 ans qui avaient commencé généralement comme cadets et qui étaient, pour cetains, de futurs espoirs » indiquaient à cette époque les organisateurs. D’ailleurs certains vainqueurs ont marqué cette course  ou se sont fait remarqué : Daniel Levau, amateur de 1ére catégorie, un normand qui écumait les courses comme celle-ci, le canadien, Boher qui était passé professionnel et a marqué de sa présence le championnat du monde en 1989 et 1990….

     

    Mais voilà cette course a été victime du manque de bénévoles pour veiller au bon déroulement de la course sur le circuit, de la paralysie de la circulation qu’elle générait dans la ville, de l’hostilité de certains habitants qui allaient jusqu’à jeter des clous sur la voie publique emprunté par les cyclistes etc…La ville avait même envisagé de l’organiser dans un hall du parc des expositions, avant que ses organisateurs jettent l’éponge.