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Sports - Page 50

  • LA JOURNEE DU BENEVOLAT DU STADE DE VANVES : LES BENEVOLES, PREMIERE RICHESSE DES CLUBS SPORTIFS AMATEURS

    Le Stade de Vanves organise pour la première fois, une journée du Bénévolat samedi à partir de 11H au PMS André Roche : « L’objectif de cette journée est de tisser des liens, apprendre à mieux se connaître, passer un bon moment ensemble convivial et chaleureux, sensibiliser et accueillir toutes personnes prêtes à s’investir et s’engager, de près ou de loin, dans l’action associative du Stade de Vanves. Jeunes, moins jeunes, parents, enfin rapprocher et fédérer l’ensemble des sections afin de développer une identité commune Stade de Vanves forte » expliquent ses responsables. Trois temps forts sont prévus : Tout d’abord un Speed Dating à 11H au Pavillon des sports permettant la rencontre des sections et des bénévoles potentiels dont l’objectif est de partager et échanger avec toutes personnes désireuses de donner un peu de leurs temps dans les actions de bénévolat au Stade de Vanves. Les échanges s’articuleront autour des 6 thèmes suivants (10 min par thème) : Sports Collectifs (Foot, Basket, Handball), Sports de Combats (Arts-Martiaux et Escrime), Sports d’Eau (Natation et Plongée), Sport de Plein Air (Athlétisme, Pétanque et Boules Lyonnaises), Sports de Raquettes (Tennis et Tennis de Table), Gym et Danse (Gym Sportive, Gym Volontaire et Danse). Ensuite, un  repas commun à 12H autour d’un barbecue dans l’enclos extérieur du Club House Tennis. Enfin à partir de 13h30/14H, l’organisation pour les volontaires d’un tournoi de pétanque mixte sur les terrains de boules lyonnaises.

    Cette initiative vanvenne coïncide curieusement avec la publication par l’Institut Régional de Développement du Sport (IRDS) des résultats d’une étude menée sur les ressources humaines (bénévoles et employés) des clubs sportifs amateurs franciliens qui  sont des acteurs associatifs de premier plan, et dont le rôle économique et leur capacité à générer des emplois sont désormais reconnus.  Au regard du peu d’informations existantes sur leurs modalités de fonctionnement, l’IRDS a réalisé une enquête en deux temps : Un premier volet présente les résultats sur les ressources humaines de 1146 clubs amateurs qui ont répondu à l’enquête qui montre les forces et limites de la première richesse des clubs sportifs amateurs.  Un second volet abordera, un peu plus tard, le fonctionnement financier de ces clubs régionaux.

    « Il n’y a pas un, mais des modèles économiques, très hétérogènes, de la petite association s’appuyant uniquement sur l’engagement des bénévoles et la cotisation de ses adhérents à des associations employeurs bénéficiant de différentes sources de financement public et privé » indiquent les auteurs de cette étude qui montre un important renouvellement : entre 1 400 et 1 600 nouvelles structures sportives voient le jour chaque année (12% des créations d’associations franciliennes), s’accompagnant d’un bon nombre de disparitions. « Aucun club ne vit sans l’investissement d’un minimum de bénévoles. Cette ressource est plus difficile à quantifier financièrement, comme d’ailleurs les mises à disposition d’équipements des collectivités locales sans lesquelles la majorité des clubs ne pourraient poursuivre leur activité » ajoutent ils en constatant que « les clubs unisport ont en moyenne 24 bénévoles, montant à 105 dans les clubs omnisports, mais 1/3 des clubs a moins de 10 bénévoles. 58 % des bénévoles recensés sont réguliers (fonction précise assurée toute l’année ( et assurent le fonctionnement du club au quotidien ». 

    Il existe ainsi une grande diversité de statut des personnes intervenant dans les clubs : Bénévoles, travailleurs indépendants, salariés. « Le recours à l’emploi varie selon la taille, le niveau de compétition et l’activité. Les clubs omnisports concentrent 36 % des emplois et sont 60% à employer plus de 10 personnes, 81% des contrats sont des CDI et 88% des emplois sont à temps partiel. Ces 20 dernières années l’emploi dans les clubs s’est développé beaucoup plus vite qu’ailleurs : + 2,4 %. Les clubs sportifs emploieraient aujourd’hui près de 20 000 personnes »  indiquent ils en ajoutant : « Les associations sportives se situent aujourd’hui à un tournant de leur fonctionnement. Le mouvement de professionnalisation qui s’est engagé demande aux bénévoles davantage de compétences et conduit à salarier des postes clés. La loi relative à la sécurisation de l’emploi va impacter leur fonctionnement. Il est donc nécessaire d’accompagner ces clubs pour une bonne gestion de leurs ressources humaines. Renforcer la mutualisation des moyens est une piste à suivre ». N’est-ce pas ce que tente de faire le stade de Vanves à son petit niveau ?

  • BILAN D’UN MANDAT MUNICIPAL A VANVES : DONNER UN NOUVEAU SOUFFLE AU SPORTS

    Vanves au Quotidien poursuit cette semaine sa série d’articles sur le bilan avant les Municipales de 2014 qui vont permettre de voir quel est le bilan de l’équipe municipale en place, à partir de son programme municipal pour 2008-14,  axé autour de 3 grands objectifs : Vanves Agréable, Vanves Vivante et Vanves Solidaire. Dans le cadre de « Vanves Vivante » l’un des objectifs de la ville était de permettre de « s’épanouir dans une ville à taille humaine » grâce à la culture et aux sports. Qu’en est il 6 ans après ( le programme étant en gras) pour le sport où il fallait trouver un « souffle neuf ». A noter, et ce n’était pas prévu, dans le programme, la ville a mis en place un FDVS (Fonds de Dotation pour le Sports de Vanves) en 2011

    VANVES VIVANTE : S’EPANOUIR DANS UNE VILLE A TAILLE HUMAINE

    2) Pratiquer un sport : trouver un souffle neuf

    - Poursuivre la modernisation des équipements existants : reconstruction du gymnase Roche, reconstruction d’une tribune de football aux normes, salle de remise en forme à la piscine

    Ce sera plutôt pour le prochain mandat si l’équipe conduite par Bernard Gauducheau est reconduite en Mars Prochain. Le Vanves Infos de Janvier 2014 présentait d’ailleurs le projet de nouvelles tribunes couplées avec de nouveaux vestiaires et un club house.

    - Création de nouveaux équipements : boulodrome couvert de 4 pistes, salle multi-sports pour les pratiques douces (Yoga, GV..),

    La municipalité a réalisé un terrain synthétique dit de « dernière génération » sur le terrain annexe  qui a permis d’augmenter sensiblement le nombre d’heures d’utilisation. Il a été accompagné par une rénovation de son éclairage en bénéficiant des dernières technologies en terme d’économie d’énergie.  La ville en a profité pour implanter une cuve de stockage d’eau de pluie (600 m3) sous ce terrain, alimentée en continu par le réseau de drainage de ce terrain dont la superficie de captage d’eau de pluie est de 7000 m2 ainsi que d’une partie de la toiture de la piscine d’environ 450 m2. Le volume stocké est complété ponctuellement par les eaux de baignade de la piscine lors des 3 opérations de vidange des bassins imposées par le législateur. Ce terrain synthétique a été inauguré le 16 Juin 2012 et baptisé Yves Saccard, du nom d’un dirigeant du club de football

    Par conte, le boulodrome n’a pas vu le jour et ne devrait même pas être inscrit pour plus tard même s‘il est envisagé de couvrir les terrains synthétiques (green set) du tennis.

    - Saisir au sein d’Arc de Seine toutes les opportunités liées à l’acquisition du complexe sportif Marcel Bec (12 ha) à Meudon

    Pour l’instant les opportunités d’accès à cet équipement sont quasi nulles en dehors de la fête des familles en Juin

    - Utilisation au bénéfice des vanvéens du Palais des Sports Charpentier à Issy les Moulineaux et de la patinoire de Meudon

    Il en est de même pour le palais des Sports Robert Charpentier en dehors de quelques matchs de l’équipe première de basket, Issy les Moulineaux s’en réservant la primeur.

    - Aider au développement de la pratique sportive notamment sur les terrains rue Louis Vicat.

     

    C’est le cas avec le Fun Park inauguré en Février 2008 juste avant les élections municipales et réaménagé depuis. 

  • BASKET : EN PLEIN ESSOR A VANVES MALGRE UNE FRAGILITE EN ILE DE FRANCE

    Vanves serait en 4éme place du championnat dans sa poule après avoir battu deux de ses leaders, Tremblay, et Poligny Jura Basket sur ses terres  donnant aux vanvéens une première victoire en déplacement. En tous les cas beaucoup de vanvéens suivent de prés l’évolution de cette équipe première de basket du stade de Vanves qui fait beaucoup parler d’elle. Il est intéressant de noter que l’institut régional du sport (IRDS) avec l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme (IAU) de l’Ile de France viennent de publer  une étude qui passe au crible la pratique du basket en Île-de-France, sport actuellement en plein essor. « Avec 60 000 licenciés et 417 clubs répartis sur un quart des communes franciliennes, le basket est bien ancré en Ile-de-France. Mais ce constat masque cependant de forts contrastes entre les départements. Très présent dans les Yvelines et l’Essonne, il l’est moins en Seine-Saint-Denis et à Paris. Aujourd’hui la poursuite de ce développement du basket francilien pourrait s’appuyer sur un effort en faveur de la pratique féminine et du jeu à 3 contre 3 en milieu scolaire. Plus généralement, la question des équipements reste, en Île-de-France, un point épineux, comme pour beaucoup de sports collectifs pratiqués en  salle » indique cette étude.


    Selon les derniers chiffres,  80 000 Franciliens pratiqueraient au moins une fois par semaine  le basket faisant de l’Ile de France,  la 2éme ligue régionale avec près de 60 000 licences recensées au cours de la saison 2012-2013.  « Le début des années 2000 a marqué un renouveau de cette discipline : au cours des dix dernières années, ce sport a connu une croissance de ses effectifs de l’ordre de 30 %  contre 12,2 % en moyenne pour la France. La région capitale est ainsi celle qui a connu le plus fort accroissement » indique cette étude avec quelques explications : « Cette discipline est très présente dans les médias depuis deux ans suscitant un regain d’intérêt. Notamment grâce à la présence de nombreux français de NBA dans le championnat de France à la rentrée de la saison 2011-2012 a donné un coup de projecteur sur le basket français ;  la médaille d’argent remportée par l’équipe de France féminine aux Jeux olympiques de Londres semble avoir également profité à l’ensemble du basket français. Enfin, les équipes nationales françaises terminent l'année 2013 brillamment. Les femmes ont remporté la médaille d'argent à l'Euro féminin et l'équipe de France masculine vient de remporter, pour la première fois de son histoire, le titre européen. Nul doute que ces récents résultats vont susciter un engouement des plus jeunes pour ce sport et accroître encore la pratique ».

     

    Mais voilà, le développement de la discipline sur le territoire reste cependant assez fragile à cause d’une concurrence entre le basket et l’ensemble des sports de salle dans les enceintes sportives. « L’essor du futsal, le succès grandissant du badminton, ou la présence importante du handball obligent à un partage des créneaux d’entraînements dans les équipements déjà fortement sollicités. Dans ce contexte, les clubs peinent à fidéliser les nouveaux licenciés » constate cette étrude qui ajoute comme autre explication que ce sport est majoritairement masculin : « Que ce soit en club ou dans la rue de manière auto organisée, la pratique du basket est, en Île-de-France, une pratique essentiellement masculine »

     

    La Fédération essaie de rémédier à ces fragilités en se positionnant  aujourd’hui fortement sur le basket à 3 contre 3. « Ce jeu réservé jusque-là aux pratiques informelles est aujourd’hui réglementé par la Fédération internationale de Basket-ball. Les ligues ont pour mission d’implanter cette « nouvelle » pratique sur les playgrounds en organisant tournois et classements et en supervisant l’arbitrage. Une licence obligatoire pour participer aux épreuves a été créée à cet effet. Son coût est volontairement peu élevé, la fédération cherchant  ainsi à attirer de nouveaux licenciés. Pour la même raison, elle contribue également au développement de cette discipline au sein des établissements scolaires ». Enfin, elle essaier de développer le basket féminin : «  La masculinisation de la pratique du basket est particulièrement marquée en Île-de-France. Alors que les femmes représentent 38% des licenciés au plan national, elles n’en regroupent que 26% dans la région. En fait, avec l’arrivée en France du modèle américain, plus athlétique et masculin, l’image de ce sport s’est fortement « virilisée ». Cette faible représentation des femmes dans le basket s’explique également par la difficulté, pour les équipes féminines d’accéder aux équipements et par le manque d’entraîneur ayant l’ambition de les encadrer. Aujourd’hui la situation est telle que les effectifs féminins sont parfois insuffisants pour la mise en place d’une équipe dans le club ».